Jacques François Brun
Jacques François Brun, né le à Arcey (Doubs), et mort le à la bataille de Caldiero (Italie), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques François Brun | ||
Naissance | Arcey (Doubs) |
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Décès | (à 43 ans) Caldiero (Italie) Mort au combat |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1783 – 1805 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre en service comme soldat au 11e régiment d’infanterie le , il devient caporal le , fourrier le , et il reçoit son congé le suivant.
Le , il est élu capitaine dans le 9e bataillon des volontaires du Doubs et il sert en 1792 et 1793, dans les armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse. Le , il défend les lignes de Wissembourg face aux Autrichiens et devant leur supériorité, il se replie en bon ordre. Le suivant il est nommé lieutenant-colonel en second, et le il prend le commandement de son bataillon. Le 9 frimaire an II (), il est au combat de Kaiserlautern et participe les 5 et 6 nivôse (25 et ) suivant à la reprise des lignes de Wissembourg et de Kaiserslautern.
Le 8 messidor an II () il assiste à la bataille de Fleurus et le 2e jour complémentaire, il est au passage de l’Ourthe et à la prise du camp de la Chartreuse. Les 11 et 12 vendémiaire de l’an III (2 et ), il prend part à la bataille d’Aldenhoven (en), et le , il passe à la 66e demi-brigade de ligne. Au mois de prairial an III (), il participe au siège et à la prise de Luxembourg. Il se distingue encore le 16 prairial an IV () à la bataille d'Altenkirchen et le 27 au combat de Wetzlar (en). Le 16 thermidor an IV () il est nommé chef de brigade provisoire par le général en chef Jourdan à la 8e légère et il participe au combat de Vielbourg. Il est confirmé dans son grade le .
Après la campagne d’Allemagne des ans V et VI, il est affecté à l’armée d’Italie le , ou il participe à la Bataille de la Trebbia les 29, 30 prairial et 1er messidor an VII (17 au ). En l’an VIII, il est à la bataille de Novi le , puis de Fossano. Il assiste au blocus de Gênes, et il est blessé d'un coup de feu au bras droit le , et d'un coup de feu au cou le .
Il est promu général de brigade provisoire par le général Masséna le , et il est confirmé dans son grade le suivant. Il se trouve le , à la bataille de Pozzolo, et le , il est employé dans le corps d'armée stationné en République cisalpine. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII () et commandeur du même ordre le 25 prairial ().
À la reprise des hostilités avec les Autrichiens, il prend la tête d’une brigade du 3e corps de l'armée d'Italie le . Il repousse l’ennemi jusqu’à Caldiero, où il est tué le .
Sources
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l'administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 47.
- Jacques Charavay, Les généraux morts pour la patrie, 1792-1871 : notice biographiques, Au siège de la société, , 261 p. (lire en ligne), p. 3.
- Galeries historiques du Palais de Versailles, tome VI, , 468 p. (lire en ligne), p. 66