Anne Sylvestre
Anne-Marie Beugras dite Anne Sylvestre, née le à Lyon et morte le à Neuilly-sur-Seine, est une auteure-compositrice-interprète française.
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Neuilly-sur-Seine |
Sépulture |
Cimetière de Saint-Eusèbe (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Anne-Marie Beugras |
Nom de naissance |
Anne-Marie Thérèse Beugras |
Pseudonyme |
Anne Sylvestre |
Nationalité | |
Activités |
Auteure-compositrice-interprète, écrivaine, artiste d'enregistrement |
Période d'activité |
- |
Père | |
Mère |
Alice Litolff (d) |
Fratrie |
Genre artistique | |
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Site web | |
Distinctions | |
Discographie |
Très populaire dans les années 1960 et 1970, elle se produit à la télévision auprès d'artistes prestigieux de la chanson comme Georges Brassens, Barbara, Georges Moustaki, Boby Lapointe, et participe régulièrement à des émissions télévisées, telles que celles de Jean-Christophe Averty ou Denise Glaser (Discorama).
Biographie
Née le dans le 6e arrondissement de Lyon[1], Anne-Marie Thérèse Beugras est la fille d'Albert Beugras (1903-1963), bras droit de Jacques Doriot pendant l'Occupation à la tête du Parti populaire français. Anne Sylvestre a deux frères aînés et une sœur cadette[2], la romancière Marie Chaix (et deviendra donc la belle-sœur de l'écrivain américain Harry Mathews). Elle passe son enfance à Tassin-la-Demi-Lune près de Lyon. Sa famille s’installe ensuite à Paris, où Anne Sylvestre fait des études de lettres qu’elle délaisse pour se consacrer à la chanson. Elle souffre de l’attitude de son père et en ressent de la honte, comme elle l’exprime dans sa chanson Roméo et Judith[3].
Débuts
Anne Sylvestre commence à chanter ses chansons à la fin des années 1950 à l'école de voile des Glénans, où elle trouve son premier public[4] et quelqu'un qui lui conseille de rencontrer Michel Valette. Elle attend un an avant de se présenter devant lui et il l'engage immédiatement après une audition de tout son répertoire, dans le cabaret « La Colombe », où elle fait ses débuts en 1957, puis au Cheval d'Or, à « La Contrescarpe », au « Port du Salut », « Chez Moineau » et aux « Trois Baudets » où elle chante jusqu'en 1962.
C’est à la radio qu’elle commence à se faire un nom dès 1957. Son premier disque, un 17 cm, sort en 1959 et le morceau Mon mari est parti est remarqué. Anne Sylvestre enchaîne alors les disques. On la compare parfois à Georges Brassens en raison de la qualité remarquable de ses textes et parce qu'elle s'accompagne, comme lui, à la guitare. Elle reçoit le prix de l’Académie de la chanson française en 1960.
En 1962, elle se produit pour la première fois à Bobino, en première partie de Jean-Claude Pascal, et à l’Olympia en première partie de Gilbert Bécaud, prestations saluées par la presse. La même année, Georges Brassens, qui est dans la même maison de disques qu’elle, écrit un texte élogieux au verso de la pochette de son deuxième 25 cm, où il dit notamment : « On commence à s’apercevoir qu’avant sa venue dans la chanson, il nous manquait quelque chose et quelque chose d’important. »
En octobre de cette même année sort un 45 tours comprenant ses premières chansons pour enfants, les Fabulettes.
Premiers disques
En 1961, Anne Sylvestre sort son premier 33 tours. Elle reçoit pour ses chansons le Grand Prix international du disque de l’Académie Charles-Cros, quatre fois entre 1963 et 1967.
En 1968, elle quitte la maison de disques Philips pour Gérard Meys, maison de production nouvellement créée ; l’année suivante elle y enregistre avec Boby Lapointe un duo plein d’humour qu’elle a écrit : Depuis l’temps que j’l’attends mon prince charmant[5]. Elle rompt avec Meys en 1971 et se retrouve alors sans producteur. Après deux ans sans production, elle est invitée par Salvatore Picciotto à remonter sur scène au Théâtre des Capucines en 1973. Le succès qu’elle obtient auprès du public la convainc de monter sa propre maison de disques, Sylvestre, en distribution chez Barclay. Le premier album produit sous son propre label est Les Pierres dans mon jardin en 1973.
En 1974 sort le livre de sa sœur Marie Chaix intitulé Les Lauriers du lac de Constance, qui traite de l’histoire de leur père Albert Beugras, bras droit de Jacques Doriot pendant l'Occupation à la tête du Parti populaire français, qu'elle n’a jamais évoqué directement dans ses chansons. Anne Sylvestre réagira cependant en condamnant l'attitude et les positions politiques de son père, qu'elle ne partage pas du tout.
Entre 1975 et 1986, elle produit cinq albums de chansons pour adultes et chante pour la première fois en 1985 sans sa guitare, mais accompagnée de plusieurs musiciens. Elle fait son premier enregistrement en public à l'Olympia en 1986 et monte en 1987 un spectacle avec Pauline Julien, Gémeaux croisées, créé en Belgique et objet d'une tournée en France et au Québec.
En 1989, elle joue et chante au Bataclan dans le spectacle La Ballade de Calamity Jane, pièce de Jean-Pierre Léonardini, dont elle a écrit les chansons.
Entre 1990 et 1992, son spectacle Détour de chant lui fait parcourir l’Europe et la mène jusqu'au Canada. À cette occasion, elle est accompagnée par Philippe Davenet au piano.
Conte musical
En 1993, Anne Sylvestre crée le conte musical pour enfants Lala et le cirque du vent, dans lequel elle invite une autre autrice-compositrice-interprète à participer, Michèle Bernard, son amie de longue date, rencontrée lorsque cette dernière assurait la première partie d'un de ses spectacles[6]. Michèle Bernard dit d'elle : « Elle m’a sans doute permis de décoller. Je lui dois beaucoup[7]. » Anne Sylvestre lui coproduira d'ailleurs plusieurs albums[8] et dira en 2012 de Michèle Bernard qu'elle est « sa sœur de scène »[6].
La sortie de son album D’amour et de mots en 1994 est suivie d’une tournée québécoise et d'un récital au Théâtre de la Potinière à Paris. Elle enregistre en 1997 l'album Anne Sylvestre chante… au bord de La Fontaine qui regroupe des textes originaux librement adaptés des Fables de La Fontaine.
S'étant produite plusieurs fois à l’Olympia, elle y fête ses 40 ans de chansons en 1998.
Elle se produit à l'Auditorium Saint-Germain pour ses deux albums suivants : Partage des eaux en 2000 et Les Chemins du vent en 2003, chacun de ses spectacles faisant également l'objet d'une tournée nationale.
En , elle sort un nouvel album Bye mélanco et fête ses 50 ans de chansons par une série de récitals à guichets fermés au Trianon (Paris). Pas de nostalgie, ni de bilan patrimonial : le public d'Anne Sylvestre ne cesse de se renouveler et de s'élargir, et toute une nouvelle génération de jeunes chanteurs et d'artistes la saluent comme une référence incontournable. De nombreux artistes de différents styles et de différentes générations chantent ses classiques, de Pauline Julien à Marén Berg en passant par Agnès Bihl, Isabelle Aubret, Cora Vaucaire, Serge Reggiani, Claude Vinci, Jann Halexander, Jorane, Vincent Delerm, etc.
La carrière d’Anne Sylvestre se poursuit parallèlement sur les deux axes, chansons pour enfants et chansons pour adultes. Elle n’a jamais chanté les Fabulettes sur scène et, si le succès considérable de ces dernières a parfois fait un peu d'ombre à son autre répertoire, elle reçoit un large public lors de ses concerts.
Influences
Souvent invitée par la jeune génération, Anne Sylvestre se produit fréquemment avec ceux et celles qui se réclament de sa filiation comme Yves Jamait lors des Bars à Jamait[9], Renan Luce aux Muzik'Elles[10], Agnès Bihl à la Fête de l'Humanité[11], Nicolas Bacchus[12], Amélie-les-crayons[13], Aldebert sur le spectacle Enfantillages[14] ou Les Ogres de Barback pour fêter avec eux leurs 20 ans de carrière sur la scène de l'Olympia en 2014[15].
Fin de carrière
Anne Sylvestre participe en 2010 à la création du spectacle Bêtes à Bon Dieu, coproduit par le Hall de la chanson dirigé par le comédien-chanteur Serge Hureau[16].
En , elle se produit à L'Européen pour quatre soirs. Intitulé Au plaisir !, le spectacle avec Nathalie Miravette comme pianiste accompagnatrice[17] se joue à guichets fermés et se prolonge à La Cigale, le , puis au Trianon, le [18].
Au printemps 2012, Anne Sylvestre et Agnès Bihl créent Carré de dames, où elles entremêlent leurs répertoires en compagnie de leurs pianistes respectives (Nathalie Miravette et Dorothée Daniel) qui chantent également[19] - [20]. La même année sort un livre biographique écrit par Daniel Pantchenko : Anne Sylvestre, elle chante encore? chez Fayard.
En 2013, Anne Sylvestre se joint aux Ogres de Barback pour l'enregistrement du troisième album de Pitt Ocha.
En 2014, à la suite de trois dates à La Cigale en janvier, Anne Sylvestre est annoncée au Printemps de Bourges[21], aux Francofolies de La Rochelle[22], ainsi qu'au Festival Georjacléo de Vianne[23]. La même année paraît son premier livre : Coquelicot et autres mots que j'aime.
En 2015, elle enregistre l'album du spectacle Carré de dames et elle participe régulièrement aux spectacles Les Bars à Jamait organisés par Yves Jamait.
Le , son petit-fils, le musicien Baptiste Chevreau, âgé de 24 ans, fait partie des 90 victimes de l'attentat du Bataclan à Paris[24] - [25].
En 2018, elle fête ses soixante ans de carrière par une tournée et un triple best of : Florilège, ainsi qu'une intégrale de ses œuvres chez EPM intitulée 60 ans de chanson! Déjà ?. Elle joue à guichet fermé ce nouveau spectacle créé en 2017 dans la nouvelle salle parisienne le Treizième Art accompagnée par Nathalie Miravette, Chloé Hamond et Isabelle Vuarmesson sur une mise en scène d'Agnès Bihl et Clémence Chevreau pendant lequel elle chante deux nouvelles chansons intitulées Avec toi le déluge et Cœur battant.
En 2019, la Sacem lui rend hommage en présence d’Emma la clown, Agnès Bihl, Thibaud Defever, Yves Jamait, Chloé Lacan, Mèche, François Morel, Marie-Thérèse Orain, Gauvain Sers et Francesca Solleville. La même année, elle joue à la Cigale un nouveau spectacle intitulé Manèges, mis en scène par Pierre Margot, et enregistre un duo sur le deuxième album de Gauvain Sers Les Oubliés, Y a pas de retraite pour les artistes.
Mort
Anne Sylvestre meurt à l'âge de 86 ans le dans sa résidence à Neuilly-sur-Seine, à la suite d'un accident vasculaire cérébral[26] - [27]. Elle est inhumée dans la plus stricte intimité au sein du caveau familial au cimetière de Saint-Eusèbe (Saône-et-Loire).
Textes
Ses chansons pour adultes, de Porteuse d'eau (1959) à Pour aller retrouver ma source (2000), évoquent souvent la terre, la nature, l'eau, le vent, la mer. Ses chansons évoquent aussi ses racines bourguignonnes : Mon grand-père Louis (1967), La Romanée Conti (1973).
Anne Sylvestre se revendique féministe[28]. Elle chante les femmes dans des chansons où l'humour prévaut, comme La Faute à Ève, Mon mystère (1978) ou La Vaisselle (1981), des chansons tendres, comme Une sorcière comme les autres (1975) ou Ronde Madeleine (1978) et des chansons plus dures, comme Rose (1981). Elle chante aussi les hommes avec leurs « mauvais côtés » fanfarons, hâbleurs et parfois infidèles comme dans Petit Bonhomme (1977) ou disparu dans Mon mari est parti (1969) ou avec tendresse comme dans Que vous êtes beaux (1986). Elle n'oublie pas les enfants dans Laissez les enfants (2007), dont les paroles, lues intégralement, serviront à illustrer le numéro 43 d'Un podcast à soi (Arte Radio) qui clôture un cycle sur le thème de la domination adulte, ou encore dans L'enfant qui pleure (au fond du puits) (1975) et Ma chérie (1978) diffusées dans le même podcast.
Chanteuse engagée[29], mais qui a toujours refusé cet adjectif à son propos – elle dénonce cette étiquette dans sa chanson Chanson dégagée –, elle signe de nombreux textes en s'impliquant, comme elle s'en explique dans Si je ne parle pas, 1981. Elle aborde dans ses chansons de nombreux thèmes de société tels le viol (Douce Maison, 1978), l'avortement (Non, tu n'as pas de nom, 1973), la misère et les sans-abris (Pas difficile, 1986) ou l'actualité (Un Bateau mais demain en 1978, Roméo et Judith en 1994 et Berceuse de Bagdad en 2003). Elle aborde également à plusieurs reprises le thème de l'homosexualité et des préjugés qui lui sont liés, notamment dans la chanson Xavier, et s'engage en faveur du mariage homosexuel dans sa chanson Gay marions-nous.
Ses Fabulettes, tout en piochant dans un registre enfantin, allient elles aussi humour et sérieux : les Chansons pour ou celles de l'album Les Mots magiques sont plutôt éducatives, tandis que C'est un veau ou Dans ma fusée font appel à l'imagination. Certaines chansons, telle Café au lait sur les différentes couleurs de peau, J'ai une maison pleine de fenêtres sur les HLM, ou Le Bonhomme bleu marine sur la pollution des plages, rejoignent le côté engagé de ses chansons pour adultes. Les Fabulettes n'ont été diffusées qu'en disque. Anne Sylvestre a toujours refusé de les interpréter en public, réservant ses concerts à ses chansons « pour adultes »[30].
Distinctions
Prix
Anne Sylvestre a reçu le Grand Prix international du disque de l’Académie Charles-Cros, quatre fois entre 1963 et 1967[31].
En 2009, elle reçoit la médaille de vermeil de l'Académie française[32].
Décorations
Discographie
Participations
- En 1970, elle chante en duo avec Boby Lapointe sur Depuis l’temps que j’l’attends[5]
- En 2008, elle chante en duo avec Aldebert sur Pas plus compliqué que ça, titre inclus sur l'album Enfantillages d'Aldebert.
- En 2010, elle chante en duo avec Nicolas Bacchus sur Cousine, titre inclus sur l'album La verVe et la Joie de Nicolas Bacchus.
- En 2010, elle chante en duo avec Gilles Vigneault sur La Source, titre inclus sur l'album Retrouvailles de Gilles Vigneault.
- En 2013, elle chante sur l'album Pitt'Ocha et la tisane de couleurs du groupe Les Ogres de Barback.
- En 2015, elle chante sur l'album Carré de dames avec Agnès Bihl, Nathalie Miravette et Dorothée Daniel
- En 2016, elle chante en duo avec Michèle Bernard sur Madame Anne, titre inclus sur l'album Tout' Manières… de Michèle Bernard.
- En 2017, elle est récitante sur le livre-disque Au Jardin des Bêtes Sauvages, Pierre Vellones (1889-1939), de Patrick Reboud.
- En 2019, elle chante en duo avec Gauvain Sers sur Y'a pas de retraite pour les artistes, titre inclus sur l'album Les Oubliés de Gauvain Sers.
Spectacle
- 1993 : Lala et le cirque du vent, conte musical pour enfants, avec Michèle Bernard ; mise en scène de Viviane Théophilidès
Publications
- Anne Sylvestre, Anne Sylvestre, chansons d'aujourd'hui, Jean Monteaux, collection Poésie et Chansons, Éditions Pierre Seghers, 1966 (biographie, entretien et recueil de textes)
- Anne Sylvestre, Pour de vrai, entretiens avec Monique Detry, Monique Detry, collection Les Interviews, 1981
- Anne Sylvestre, Sur mon chemin de mots, Anne Sylvestre, EPM et Le Castor Astral, Paris, 1998 (recueil de textes)
- Anne Sylvestre, Coquelicot, et autres mots que j'aime, Éditions Points, .
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- Swamp ! d'Éric Bu, comédie, 1999 (France)
- Sa chanson Balaie l'eau figure dans la bande originale et parmi les musiques additionnelles du film Vandal.
- Ses chansons Le Bonheur quotidien, Chanson de Bertille et Pourquoi pas La Rochelle ? figurent dans la bande originale du téléfilm La Peine perdue ou le présent composé de Charlotte Dubreuil.
- Sa chanson Ma chérie figure dans la bande originale du film Ma chérie de Charlotte Dubreuil.
- Sa chanson Les gens qui doutent figure dans le film Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré.
- Sa chanson Les gens qui doutent figure dans le film Camille sans contact de Paul Nouhet avec Lou Gala, en lice pour la Palme d'or du Festival de Cannes 2020.
- Sa chanson Le bal des champignons figure dans le film Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal.
- Sa chanson Ma chérie figure dans la bande originale du film Garçon chiffon de Nicolas Maury.
- Sa chanson Les gens qui doutent figure dans le film Un autre monde de Stéphane Brizé.
Hommage
- La violoncelliste et chanteuse québécoise Jorane a repris plusieurs de ses chansons sur l'album Une sorcière comme les autres (2011).
- Le théâtre In Extremis a monté un spectacle au Québec en 2012[35], repris en 2014 sur la Place des Arts, Tant de choses à vous dire (5 et ).
- Plusieurs écoles portent son nom (à Bordeaux[36], Dingé[37]…). Le , le conseil du 20e arrondissement de Paris décide de donner son nom à une école en construction dans l'arrondissement[38].
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.
- « Marie Chaix et Anne Sylvestre, deux sœurs et un secret d'enfance », sur Telerama (consulté le ).
- Annick Cojean, « Anne Sylvestre : « “Là où j’ai peur, j’irai !”, cette devise m’a guidée » », Le Monde, (lire en ligne).
- Anne Sylvestre, entretien avec Hélène Hazéra, À voix nue, France Culture (propos recueillis en 2002) [[ lire en ligne]].
- « Duo Anne Sylvestre Boby Lapointe "Depuis l'temps que je l'attends" », sur INA (consulté le ).
- « Michèle Bernard vue par Anne Sylvestre », La terrasse, 10 janvier 2012.
- « Anne Sylvestre. Témoignage de Michèle Bernard », article journal Je chante magazine, 10 janvier 2010.
- « Les combats de Michèle Bernard », La Croix, 8 février 2002.
- « Yannick Jaulin - Le Bar à Jamait », sur yannickjaulin.com (consulté le ).
- « Je veux mettre les femmes en valeur », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Carré magique », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Nicolas Bacchus : Présentation », sur nicolas-bacchus.com (consulté le )
- « Amélie les crayons : Méli-mélo », sur amelielescrayons.com (consulté le ).
- « Les "Enfantillages" d'Aldebert », sur franceinter.fr (consulté le ).
- « Les Ogres de Barback [avec Anne Sylvestre] - Blog Vidéo 2014 », sur youtube.com.
- « Anne Sylvestre : spectacle " Bêtes à Bon Dieu " », sur annesylvestre.com (consulté le ).
- « Anne Sylvestre : spectacle " Au Plaisir ! " », sur annesylvestre.com (consulté le ).
- Daniel Pantchenko, « Au plaisir d’Anne Sylvestre », sur Chansons que tout cela… (CQTC) (consulté le ).
- « Anne Sylvestre : spectacle "Carré de dames" », sur annesylvestre.com (consulté le ).
- « Anne Sylvestre sort un album avec Agnès Bihl », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Daniel Colling, « Anne Sylvestre / Le Printemps de Bourges 2014 », sur edition2014.printemps-bourges.com (consulté le ).
- « Francofolies de La Rochelle : les derniers noms de l’édition 2014 », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « Vianne. Anne Sylvestre en clôture du Georjacléo », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Nicolas Deschamps, « Anne Sylvestre a perdu son petit-fils dans l'attaque du Bataclan », sur gala.fr, (consulté le ).
- « Baptiste Chevreau, 24 ans, tué au Bataclan », sur Libération.fr (consulté le ).
- Guillaume Decalf, « Anne Sylvestre, icone de la chanson française, est morte », sur France Musique, (consulté le ).
- Véronique Mortaigne, « Anne Sylvestre, chanteuse pour petits et grands et artiste féministe, est morte », sur Le Monde, .
- « Anne Sylvestre, (4/5) : "Je suis féministe et je l'ai toujours été" », sur France Musique, (consulté le ).
- « Anne Sylvestre revient communier avec son public », sur Le Monde (consulté le ).
- « Anne Sylvestre », sur Universal Music France (consulté le ).
- « Anne Sylvestre 1934-2020 | « Elle ne chantait jamais pour rien » », sur La Presse, (consulté le )
- « Grande médaille de la chanson française », sur Académie française (consulté le ).
- « Décret du 29 mars 2002 portant promotion et nomination », sur Journal officiel de la République française,
- Décret du 24 juin 1993.
- « http://www.theatreinextremis.com/anne-sylvestre.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Yannick Delneste et Alain Mangini, « Bordeaux : Anne Sylvestre vient inaugurer une école à son nom », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- « École primaire publique Anne Sylvestre », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- ordre du jour du conseil d'arrondissement du 9 mars 2022
Voir aussi
Bibliographie, interviews
- Daniel Pantchenko, Anne Sylvestre : Et elle chante encore ?, Fayard, 2012 (ISBN 978-2213666822). Biographie comprenant quatre-vingts témoignages dont celui de l’artiste.
- Anne Sylvestre, archives de la SACEM.
- Jacques Chancel, « Radioscopie : Anne Sylvestre » [vidéo], .
- Bernard Pivot, « Apostrophe : En chansons » [vidéo], .
- Hélène Hazéra, « A voix nue : Anne Sylvestre par elle-même : podcast à écouter sur France Culture » [audio], sur France Culture, (consulté le )
- « Les Grands Entretiens - Anne Sylvestre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [audio], sur France Musique, .
- Patrick Simonin, « Hommage à Anne SYLVESTRE : "Ma vie en chansons" », TV5 Monde,
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
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- Présence Compositrices
- (en) AllMusic
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
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