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Alliance européenne pour la liberté

L’Alliance européenne pour la liberté (AEL) est un ancien parti politique européen eurosceptique[1]. Il est fondé à la fin de l'année 2010 et reconnu par le Parlement européen en 2011[2]. Il est dissous en 2014.

Alliance européenne pour la liberté
(en) European Alliance for Freedom
Image illustrative de l’article Alliance européenne pour la liberté
Logotype officiel.
Présentation
Dernier président Franz Obermayr (FPÖ)
Fondation 2010
Disparition 2014
Positionnement Droite à extrême droite
Idéologie Euroscepticisme
Nationalisme
Patriotisme
Souverainisme
Groupe au Parlement européen Non-inscrits (2010-2014)
Site web eurallfree.org

Historique

Le siège de l'Alliance se situe à Birkirkara, à Malte. L'Autrichien Franz Obermayr est président de l'organisation depuis , succédant à Godfrey Bloom, son premier président. Ses vice-présidents sont le Flamand Philip Claeys et la Française Marine Le Pen[3]. Son secrétaire-général est Sharon Ellul-Bonici, de Malte[4].

En 2011, l'AEL a obtenu une subvention par le Parlement européen d'au maximum 372 753 euros[2]. En 2012 ce maximum était 360 455 euros[5]. La fondation politique européenne (en) affiliée est la Fondation européenne pour la liberté[6].

En vue des élections européennes de 2014, la création d'un groupe au Parlement européen est prévue autour du Front national français qui doit rassembler au moins 25 députés de 7 nationalités différentes. Mais le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) et Alternative pour l'Allemagne (AfD) ont refusé de se joindre cette nouvelle alliance, alors que des partis plus radicaux comme le Parti national-démocrate d'Allemagne, le Parti national britannique, l'Aube dorée grecque ou le Jobbik hongrois n'ont pas été autorisés à s'y associer, car jugés trop extrémistes par le FN[7] - [8] - [9] - [10] - [11].

En , l'AEL disparaît silencieusement alors que ses membres forment le Mouvement pour l'Europe des nations et des libertés (MENL), nouveau parti politique européen, mais sans le PVV qui préfère ne recevoir aucun financement de l'Union européenne[12]. En , Marine Le Pen et Geert Wilders annoncent la création d'un groupe Europe des nations et des libertés rassemblant les députés européens de plusieurs partis membres du MENL (le Front national, le FPÖ, la Ligue du Nord et le Vlaams Belang), auxquels se sont joints le PVV néerlandais, deux membres du KNP polonais et une élue exclue du UKIP, Janice Atkinson[13] - [14] - [15].

Membres du parti européen

7e législature

Anciens membres

8e législature

La tentative de constituer un bloc eurosceptique au Parlement européen a échoué[20] dans un premier temps. Le FN choisit alors de remplacer l'AEL, formée de membres individuels, par un nouveau parti, le Mouvement pour l'Europe des nations et des libertés (MENL), mais sans le PVV[12]. Ces partis arrivent à trouver de nouveaux alliés et à créer un groupe, l'Europe des nations et des libertés, le [21].

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « European Alliance for Freedom » (voir la liste des auteurs).
  1. Morvai est associée au Jobbik mais n'en est pas membre. Elle quitte l'alliance en juillet 2011 à cause de différends avec le FPÖ (Hungarian Ambiance - 26 juillet 2011).
  2. Paskas et Imbrasas ont ensuite rejoint le Mouvement pour l'Europe des libertés et de la démocratie (MELD).
  3. La dissidente Joëlle Bergeron devait à l'origine siéger avec le FN, avant de rejoindre l'ELDD (Barbière 2014).

Références

  1. Sablatnig 2011.
  2. (en) « Grants from the European Parliament to political parties at European level 2004-2011 », Parlement européen, (consulté le ).
  3. (de) « FPÖ-Abgeordneter steht an Spitze von EU-Rechtspartei », sur DiePresse.com, (consulté le ).
  4. (en) « About EAF » [archive du ], European Alliance for Freedom (consulté le ).
  5. Grants from the European Parliament to political parties at European level 2004-2012. Parlement européen, mars 2012. Consulté le 12 septembre 2012.
  6. About EFF. Fondation européenne pour la liberté. Consulté le 30 novembre 2013.
  7. « EU-Wahlen: Die nationalistische Internationale unter Führung der FPÖ », sur profil.at, .
  8. (en) « Far-right parties forge alliance for the European elections », sur wsws.org.
  9. (en) « Le Pen, Wilders eye eurosceptic alliance for EU elections », .
  10. « wtaq.com/news/articles/2013/de… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  11. Waterfield 2013.
  12. (en) Cas Mudde, « The EAF is dead! Long live the MENL! », openDemocracy, (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Bruno Gollnisch conditionne sa participation au groupe FN au Parlement européen au sort de Jean-Marie Le Pen », sur lelab.europe1.fr, (consulté le ).
  14. Olivier Faye et Jean-Baptiste Chastand, « Marine Le Pen annonce la création d’un groupe au Parlement européen », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Parlement européen : le FN forme un groupe sans Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (de) « Mölzer wirkt in neuer EU-Rechtsaußenpartei mit », Der Standard, (lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) « Protests at Austria far-right ball as Holocaust remembered », sur Euronews, .
  18. (en) « Marine Le Pen: What she means for Europe », sur euractiv.com, .
  19. Marine Le Pen en Autriche, Front national, 27 janvier 2012
  20. Le Monde - 24 juin 2014.
  21. Libération - 15 juin 2015.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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