Ordre et justice (Lituanie)
Ordre et justice (en lituanien : Tvarka ir teisingumas) est un parti politique lituanien.
Ordre et justice (lt) Tvarka ir teisingumas | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Remigijus Žemaitaitis (en) |
Fondation | [1] |
Scission de | Union libérale de Lituanie[1] |
Disparition | |
Fusionné dans | Liberté et justice[2] |
Siège | Gedimino pr. 10 / Totorių g. 1, Vilnius |
1re vice-présidente | Kęstutis Bartkevičius |
Vice-présidents | Algimantas Dumbrava Loreta Jakinevičienė Vytautas Laurinaitis Donatas Laurinavičius Gediminas Onaitis Vincas Plikaitis Kęstutis Trečiokas Egidijus Vilimas |
Secrétaire général | Almantas Petkus |
Positionnement | Droite[3] - [4] à droite radicale[5] |
Idéologie | Nationalisme[6] National-conservatisme[7] Populisme de droite[8] Euroscepticisme modéré[3] Conservatisme social[4] |
Affiliation européenne | ADDE |
Groupe au Parlement européen | UEN (2004-2009) EFD (en) (2009-2014) EFDD (2014-2019) Aucun (2019-2020) |
Adhérents | 12 043 (2018)[9] |
Couleurs | Jaune et bleu |
Site web | www.tvarka.lt |
Le parti est parfois considéré comme d’extrême droite en raison de son idéologie nationaliste, souverainiste et autoritaire et de sa communication populiste. Cependant, le parti n'est pas xénophobe et n'exprime pas d'hostilité à l’égard des minorités ethniques[10].
Histoire
Sa création date de 2002 après la scission de l'Union libérale de Lituanie (dont l'autre aile a rejoint l'Union centriste et libérale. Le parti a été fondé par Rolandas Paksas sous l'appellation « Parti libéral-démocrate » (Liberalų Demokratų Partija).
Lors de l'élection présidentielle de 2002-2003, Rolandas Paksas arrive en seconde position au soir du premier tour, rassemblant 19,66 % des voix. Au second tour, il bat le président sortant Valdas Adamkus. Néanmoins, en 2004, il est destitué par le Parlement accusé d'avoir illégalement accordé la nationalité lituanienne à un homme d'affaires russe en échange de son soutien financier, ainsi que d'avoir révéler des informations confidentielles[11].
Il s'est présenté aux élections législatives de 2004 au sein d'une alliance électorale baptisée « Pour l'ordre et la justice » (Už tvarką ir teisingumą) avec l'Union du peuple lituanien pour une Lituanie juste. Cette alliance a obtenu 11,4 % des voix et onze députés.
En , lors des premières élections européennes organisées en Lituanie, il a obtenu 6,83 % des voix et fait élire un seul député européen, Rolandas Pavilionis.
Le , il a rejoint officiellement l'Alliance pour l'Europe des nations et son groupe politique au Parlement européen, l'Union pour l'Europe des nations (UEN). En , l'UEN étant dissous, il rejoint le groupe Europe libertés démocratie (en) (ELD).
De 2011 à 2014, il est membre du Mouvement pour l'Europe des libertés et de la démocratie.
Lors des élections européennes de 2014, le parti réalise son meilleur score lors d'un scrutin européen, remportant plus de 14 % des voix et faisant ainsi élire deux députés. Néanmoins au printemps 2015, l'un de ces deux élus, Valentinas Mazuronis quitte le parti et rejoint le Parti du travail, situé au centre de l’échiquier politique et nettement plus europhile[12].
En 2020, le président du parti Remigijus Žemaitaitis (en) signe un accord avec le président de l'Union lituanienne de la liberté (libéraux), Artūras Zuokas et l'ancien député Arturas Paulauskas pour unir leurs mouvements politiques pour former le parti Liberté et justice.
Présidents
- Rolandas Paksas (2002−2003)
- Valentinas Mazuronis (2003−2004)
- Rolandas Paksas (2004-2016)
- Remigijus Žemaitaitis (en) (2016-2020)
Résultats électoraux
Élections parlementaires
Élections européennes
Élections présidentielles
Année | Candidat | 1er tour | 2e tour |
---|---|---|---|
2002-2003 | Rolandas Paksas | 19,7 % (2e) | 54,7 % (1er) |
2004 | pas de candidat | ||
2009 | Valentinas Mazuronis | 6,1 % (3e) | |
2014 | pas de candidat |
Notes et références
- Algis Krupavicius, « Lithuania », European Journal of Political Research, vol. 42, nos 7–8, , p. 1010–20 (DOI 10.1111/j.0304-4130.2003.00128.x)
- « P. Gražulis prašo teismo pašalinti iš Seimo rinkimų partiją "Laisvė ir teisingumas" », sur alfa.lt
- (en) Gilles Ivaldi, The Populist Radical Right in European Elections 1979–2009, Vandenhoeck & Ruprecht, , p. 19
- Mindaugas Jurkynas, « The parliamentary election in Lithuania, October 2008 », Electoral Studies, vol. 28, no 2, , p. 329–33 (DOI 10.1016/j.electstud.2009.02.001)
- https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-idees/2019/05/24/europeennes-tour-d-europe-des-droites-eurosceptiques-populistes-et-radicales-22_1727610
- (en) Tom Lansford, Political Handbook of the World 2015, CQ Press,
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le ).
- (en) Ilze Balcere, Comparing Populist Political Parties in the Baltic States and Western Europe, European Consortium for Political Research, , 5–6 p. (lire en ligne)
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- Benjamin Biard, « L’extrême droite en Europe centrale et orientale (2004-2019) », sur CRISP,
- « Le président lituanien Paksas destitué », sur Nouvel Observateur, (consulté le ).
- (lt) « V. Mazuronis ketina palikti euroskeptikus Europos Parlamente », sur Bernardinai.lt, (consulté le ).
- En coalition avec l'Union du peuple lituanien pour une Lituanie juste.