Alex Jones
Alexander Emerick Jones, dit Alex Jones /ËĂŠlÉȘks dÍĄÊoÊnz/[1], nĂ© le Ă Dallas, est un animateur de radio, rĂ©alisateur et acteur amĂ©ricain. Il a fait fortune en diffusant des thĂ©ories du complot sur son site Infowars[2], lequel est devenu une trĂšs profitable plateforme de distribution de divers produits, tels du matĂ©riel de survie contre l'apocalypse et des produits diĂ©tĂ©tiques dont la publicitĂ© mensongĂšre lui a valu des poursuites[3].
Nom de naissance | Alexander Emerick Jones |
---|---|
Naissance |
Dallas (Texas, Ătats-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Proche des milieux rĂ©publicains les plus conservateurs[4] - [5] - [6] - [7], il se considĂšre lui-mĂȘme comme libertarien ainsi que palĂ©o-conservateur et partisan d'une lecture littĂ©rale de la Constitution des Ătats-Unis[8] - [9] - [10] - [11].
Biographie
Alexander Emerick Jones naĂźt Ă Dallas, troisiĂšme plus grande ville de l'Ătat du Texas. Il grandit dans la banlieue de celle-ci. Il est « fils d'un dentiste et d'une mĂšre au foyer[12] ».
Il venait de terminer ses Ă©tudes secondaires lorsqu'a lieu le siĂšge de Waco, qui se trouve Ă deux heures de voiture de Dallas. Comme il le reconnaĂźt lui-mĂȘme, cet Ă©pisode a Ă©tĂ© dĂ©cisif pour l'engager dans sa croisade contre le gouvernement amĂ©ricain, dĂ©cision dans laquelle il est confortĂ© par l'attentat d'Oklahoma City, deux ans plus tard, qu'il croit avoir Ă©tĂ© perpĂ©trĂ© par la police fĂ©dĂ©rale plutĂŽt que par Timothy McVeigh[13].
DĂšs sa sortie du lycĂ©e il travaille comme animateur dans une radio locale oĂč il rĂ©pand ses thĂ©ories complotistes dans les Ă©missions qu'il anime. En 1996, son Ă©mission de tĂ©lĂ©vision sur le cĂąble est reprise par plusieurs chaĂźnes. En 1999, licenciĂ© en raison de ses propos, il fonde InfoWars, sa propre plate-forme en ligne, qui deviendra un site d'extrĂȘme droite spĂ©cialisĂ© dans la diffusion de « fausses informations », de « divagations paranoĂŻaques »[14], et de thĂ©ories du complot[15] - [16]. Le rĂ©dacteur en chef d'InfoWars est Paul Joseph Watson, qui participe parfois au Alex Jones Show.
Les attentats du 11 septembre 2001, qui donnent lieu à de multiples théories du complot, constituent pour lui une occasion de développer son audience[17].
En 2010, il employait quinze personnes dans son quartier gĂ©nĂ©ral de 700 mĂštres carrĂ©s, qui dispose d'un studio de radio et d'un Ă©quipement de montage vidĂ©o de pointe[18]. En 2015, sa chaĂźne InfoWars sur YouTube comptait 1,7 million dâabonnĂ©s[19]. En 2017, l'Alex Jones Show Ă©tait diffusĂ© aux Ătats-Unis par le rĂ©seau de communications Genesis sur plus de 90 stations radio AM et FM aux Ătats-Unis[20], y compris WWCR, une station de radio Ă ondes courtes[21]. Le show du dimanche diffuse Ă©galement sur KLBJ. En 2010, le programme attirait environ deux millions d'auditeurs chaque semaine[18].
D'aprĂšs Conspiracy Watch, « ce nâest que depuis lâĂ©lection de Barack Obama que les idĂ©es de Jones sont vraiment sorties de leur ghetto conspirationniste pour toucher le cĆur de lâĂ©lectorat conservateur amĂ©ricain[19] ».
Positions politiques
Soutien du candidat républicain libertarien Ron Paul, il est un militant actif dans le mouvement Tea Party et End The Fed (pour l'abolition de la banque centrale américaine). Il soutient que Hillary Clinton et Barack Obama sont possédés par des démons[22].
Alex Jones se voit comme un « patriote amĂ©ricain amoureux de la libertĂ© » et considĂšre le communisme tel quâil peut ĂȘtre pratiquĂ© en Chine comme un prĂ©texte justifiant lâesclavage. Jones Ă©vite de parler en termes de « progressistes contre conservateurs » ; il considĂšre les deux camps comme Ă©tant diffĂ©rents spectres de la mĂȘme menace ou comme « les deux faces dâune mĂȘme piĂšce de monnaie », comme il le dit dans son monologue dans le film Waking Life.
DĂ©clarant avoir reçu de nombreuses menaces de mort Ă cause de son engagement pour dĂ©fendre la libertĂ©, il dit sâĂȘtre fait Ă lâidĂ©e dâĂȘtre tuĂ© tout en ajoutant « jâai une assurance dĂ©cĂšs » au cas oĂč il lui arriverait quelque chose.
Peu aprĂšs la fusillade de San Bernardino, qu'il juge « suspecte », il invite dans son Ă©mission Donald Trump, alors candidat aux primaires prĂ©sidentielles du Parti rĂ©publicain amĂ©ricain de 2016 et qui salue « lâincroyable rĂ©putation » de son hĂŽte[19]. En , il est l'un des orateurs du meeting de soutien de « droite extrĂȘme[23] » Ă Donald Trump[24] - [25].
En juillet 2016, à la suite de la Convention républicaine, Jones et Roger Stone commencent à planifier la défaite de Ted Cruz aux élections législatives de 2018 parce qu'il avait refusé d'appuyer la candidature de Donald Trump[26].
ModĂšle d'affaires
Sur son site InfoWars, Alex Jones fait réguliÚrement la promotion et la distribution de « produits de survie » pour se préparer à l'apocalypse et de compléments alimentaires dont il prétend qu'ils renforcent l'immunité ou améliorent la santé, tels le Super Male Vitality, qui stimulerait la testostérone, ou le Brain Force Plus, qui promet de « supercharger » les fonctions cognitives[2].
En avril 2020, lors de la pandémie de Covid-19, il fait la promotion d'agent colloïdal et d'un dentifrice censé protéger contre le Covid-19. Cela entraßne une injonction de la FDA lui ordonnant de cesser de tromper ainsi le public[27].
Le revenu annuel provenant de ce site était de vingt millions de dollars en 2014[2], mais seulement de dix millions de dollars en 2019, selon la journaliste HélÚne Riffaudeau[28]. Ainsi que le signale Russell Muirhead, l'influence d'InfoWars a en effet chuté lorsque Jones a été reconnu par les tribunaux et les grands réseaux sociaux comme « un menteur et un pourvoyeur de désinformation[29] ». (Voir la section Controverses, ci-dessous.)
Toutefois, en janvier 2022, un article du Huffingtonpost révÚle que, selon des documents déposés dans le cadre d'affaires judiciaires concernant Jones, son site InforWars aurait enregistré un chiffre d'affaires cumulé de 165 millions de dollars de septembre 2015 à fin 2018[30].
Positions conspirationnistes
Alexander Jones est connu pour soutenir diverses thĂ©ories du complot, impliquant notamment le Nouvel Ordre mondial. Selon lui, certains Ă©lĂ©ments et membres du gouvernement des Ătats-Unis dâAmĂ©rique sâefforcent dâaffaiblir lâAmĂ©rique et sa souverainetĂ©. Ces individus sont payĂ©s pour contrebalancer lâĂ©quilibre du pouvoir en faveur du continent europĂ©en, qui est lui-mĂȘme sous l'autoritĂ© de la Banque mondiale et la supervision de banquiers partisans de la mondialisation. Il affirme que les mondialistes utilisent une variante de la dialectique de Hegel quâil dĂ©crit comme « problĂšme-rĂ©action-solution » et qui tend Ă crĂ©er un sentiment dâinsĂ©curitĂ© au sein de la population dans le but de saper les droits civiques et dâimposer leur politique mĂȘme au prix de vies innocentes[31] - [32] - [33].
Attentats du 11 septembre
Alex Jones participe activement aux thĂ©ories du complot Ă propos des attentats du 11 septembre 2001 et se rĂ©fĂšre frĂ©quemment aux documents dĂ©classĂ©s de l'OpĂ©ration Northwoods comme exemple de manipulation par le gouvernement fĂ©dĂ©ral. Il prĂ©tend que les attentats du 11 septembre 2001 sont lâun des plus spectaculaires exemples de cette manipulation menĂ©e par des Ă©lĂ©ments criminels au sein de l'Ătat amĂ©ricain[34]. Il accuse, par ailleurs, les principaux mĂ©dias d'ĂȘtre manipulĂ©s Ă un tel point quâils ne peuvent plus jouer leur rĂŽle de sentinelles de la sociĂ©tĂ© et quâils ne sont plus, au contraire, qu'un service de propagande pour lâestablishment corrompu. Dans le mois qui suit le 11-Septembre, ses prises de position lui valent l'arrĂȘt de plus de 70 partenariats avec des stations de radio, sur une centaine au total[35]. En revanche, il devient une figure publique et controversĂ©e[17].
RĂ©chauffement climatique
En 2009, lors du sommet de Copenhague, il affirme que les dirigeants ont un programme bien plus dangereux que Mao, Hitler ou Staline, et qu'ils cherchent Ă nous emprisonner et Ă nous tuer[13]. Il considĂšre le rĂ©chauffement climatique comme « un plan visant Ă contrĂŽler lâĂ©conomie mondiale via une taxe carbone imposĂ©e par la Banque mondiale »[36].
Les chemtrails
Jones s'est fait le promoteur de la théorie des chemtrails : pour expliquer les traßnées blanches laissées par les avions dans le ciel, il affirme que des substances chimiques seraient ajoutées au carburant des avions pour la manipulation du climat. Il ajoute que les scientifiques « peuvent tuer qui ils veulent sous prétexte de recherches[37] ».
Il accuse son gouvernement « de crĂ©er Ă la demande des tornades, dont il peut se servir comme arme et qu'il aurait peut-ĂȘtre utilisĂ©es en 2013 dans l'Oklahoma pour tuer des douzaines d'individus[12] ».
Immigrants violeurs
Le , il perd un procĂšs qu'avait engagĂ© l'entreprise de produits laitiers Chobani contre lui et son site InfoWars pour la publication d'articles et de vidĂ©os diffamatoires dans lesquelles cette entreprise Ă©tait accusĂ©e d'avoir fait venir des immigrants violeurs et que ces travailleurs Ă©taient responsables d'un accroissement de 500 % des cas de tuberculose Ă Twin Falls. Le montant de l'indemnisation financiĂšre n'est pas dĂ©voilĂ©, mais Jones s'engage Ă retirer les articles et vidĂ©os contestĂ©s de son site et dĂ©clare publiquement, alors qu'il avait affirmĂ© quelques jours plus tĂŽt qu'il ne ferait pas marche arriĂšre, que les allĂ©gations dans ses articles et vidĂ©os Ă©taient fausses et exprime ses regrets pour « avoir dĂ©crit de façon fausse Chobani, ses employĂ©s et les habitants de Twin Falls ». C'est la deuxiĂšme fois, en l'espace de deux mois, qu'il est forcĂ© de faire publiquement amende honorable. La prĂ©cĂ©dente concernait l'affaire du pizzagate, oĂč il avait prĂ©sentĂ© ses excuses au propriĂ©taire de la pizzeria faussement accusĂ©e d'abriter un rĂ©seau pĂ©dophile pour l'implication de son site dans la diffusion de rumeurs non fondĂ©es[38].
Enfants esclaves sur Mars
En , la NASA se voit contrainte de démentir l'affirmation faite par Robert David Steele lors d'une interview durant l'émission The Alex Jones Show selon laquelle « il y a, sur la planÚte Mars, une colonie habitée par des enfants esclaves. Ils y arrivent aprÚs un voyage de 20 ans dans l'espace. Et une fois sur place, ils n'ont plus d'autre choix que de devenir esclaves[39]. » AprÚs que Jones a abondé dans le sens de son invité, ce dernier ajoute que ces enfants n'ont pas seulement souffert de pédophilie, mais aussi qu'ils « sont assassinés en vue de récolter leur moelle osseuse et leurs organes[40] ».
Michelle Obama
En , il prétend, sur son site InfoWars, que Michelle Obama aurait un pénis et serait, en réalité, une personne transgenre[41] et s'attire une réplique cinglante de Chelsea Clinton sur les réseaux sociaux : « Michelle Obama est tout ce que ce site ne sera jamais, honorable, courageuse, aimée, magnifique[42]. »
Fusillade de Las Vegas
Le jour mĂȘme de la fusillade de Las Vegas survenue le , il attribue la responsabilitĂ© de l'attentat Ă une alliance de musulmans, de bolcheviques et de dĂ©mocrates agissant pour « l'Ătat profond[43] ».
Tuerie de Sandy Hook
Le , la presse amĂ©ricaine annonce que trois parents d'enfants morts lors de la tuerie de l'Ă©cole primaire Sandy Hook, en , ont dĂ©cidĂ© de poursuivre Jones en diffamation pour avoir prĂ©tendu, pendant des annĂ©es, qu'ils Ă©taient des « acteurs de crise » engagĂ©s par le gouvernement et qu'aucun enfant ne serait mort au cours du massacre[44]. Jones contre-attaque Ă l'Ă©tĂ© 2018 en invoquant, devant un tribunal du Texas, une loi locale destinĂ©e Ă protĂ©ger le droit Ă la libre expression de personnes « qu'on essaie de rĂ©duire au silence par de coĂ»teuses procĂ©dures judiciaires » et leur rĂ©clame cent mille dollars de dommages et intĂ©rĂȘts[45]. Sa demande est toutefois rejetĂ©e par le juge[46]. Pendant la suite du procĂšs, il encourt plusieurs revers, les juges se prononçant Ă plusieurs reprises en faveur de requĂȘtes dĂ©posĂ©es par les parents des victimes et auxquelles s'opposaient les avocats de Jones[47]. Au cours d'une audition judiciaire en mai 2019 il finit par admettre que le massacre de Sandy Hook a bien eu lieu et attribue son attitude Ă une « psychose » qui lui aurait fait croire que « tout serait mis en scĂšne[48] ». En avril 2022 les familles des victimes introduisent une nouvelle plainte au Texas contre Jones, arguant que ce dernier, confrontĂ© Ă des dĂ©cisions qui lui sont dĂ©favorables, chercherait Ă organiser son insolvabilitĂ© de façon Ă ne pas avoir Ă payer les dommages et intĂ©rĂȘts auxquels la justice pourrait le condamner[49].
Dans une vidĂ©o montrant un tĂ©moignage sous serment de Jones, ce dernier finit par reconnaĂźtre que le massacre de Sandy Hook n'Ă©tait pas une mise en scĂšne mais a bien eu lieu. Il attribue, en outre, son extrĂȘme dĂ©fiance envers les informations au « traumatisme causĂ© par les mensonges incessants des mĂ©dias et des entreprises » et Ă une forme de psychose qu'il aurait subie pour cette raison[50].
En aoĂ»t 2022, il est condamnĂ© en premiĂšre instance Ă payer 45,2 millions de dollars pour les seuls dommages et intĂ©rĂȘts punitifs[51], pour avoir diffamĂ© les parents de l'une des victimes, Jesse Lewis[52].
En , il est condamné en premiÚre instance à payer environ un milliard de dollars de réparation pour diffamation et préjudice moral[53].
Armes Ă feu
Jones est un fervent partisan du droit de porter des armes et possÚde une cinquantaine d'armes à feu. Il a déclaré dans un débat que « 1776 recommencerait si le Gouvernement tentait de nous enlever nos armes »[13].
Une nouvelle Guerre civile en 2018
Début , il répÚte que les démocrates ont planifié le déclenchement d'une seconde guerre civile américaine pour le 4 juillet 2018. Interrogé au lendemain de cette date sur l'échec évident de sa prophétie, il s'en prend aux médias et affirme qu'il y a une guerre civile « froide[54] ».
Accusations contre Robert Mueller
Le , il poste sur sa chaßne une vidéo dans laquelle il prétend que le procureur spécial Robert Mueller serait un pédophile et menace de le tuer aprÚs l'avoir provoqué en duel au pistolet façon western[55]. Fin , son compte Facebook est suspendu pour une durée de trente jours pour avoir violé les standards de la communauté qui interdisent l'intimidation et les discours incitant à la haine[56].
Positions antivaccins
Alex Jones est aussi connu pour son opposition aux vaccins et pour son soutien aux thĂ©ories d'Andrew Wakefield sur l'origine de l'autisme[57]. Au cours de la pandĂ©mie de Covid-19 il s'oppose Ă la vaccination et promeut des remĂšdes alternatifs pouvant prĂ©senter un danger pour la santĂ© des consommateurs, comme l'argent colloĂŻdal. En avril 2020 la FDA lui envoie un courrier dans lequel elle lui interdit de continuer Ă vendre sur son site web des produits contenant cette substance[58]. En dĂ©cembre 2021, aprĂšs que Donald Trump a publiquement affirmĂ© sa confiance dans la vaccination contre la Covid-19 dans une interview avec Candace Owens, Jones s'en prend violemment Ă Trump dĂ©clarant notamment : « Soit vous ĂȘtes complĂštement ignorant de la soi-disant thĂ©rapie gĂ©nique vaccinale que vous avez aidĂ© Ă faire passer Ă toute vitesse avec l'opĂ©ration Warp Speed, soit vous ĂȘtes l'homme le plus diabolique qui ait jamais existĂ© pour pousser ce poison toxique dans le public et vous en prendre Ă vos Ă©lecteurs alors qu'ils essaient simplement de sauver leur vie et celle des autres. » Il exhorte Trump Ă ne pas entrer dans l'histoire « comme Joseph Mengele 2.0[59] ».
Controverses
Controverse de juin 2017
En , la journaliste Megyn Kelly dĂ©clenche une controverse en annonçant qu'elle diffusera, le , une interview de Jones dans son Ă©mission Sunday Night with Megyn Kelly sur NBC News. Kelly se justifie en expliquant qu'elle trouve les propos de Jones sur le massacre de Sandy Hook « rĂ©voltants », mais que son but est « de faire la lumiĂšre â comme les journalistes sont censĂ©s le faire â sur cette figure dâinfluence, et oui, de dĂ©battre sur les mensonges considĂ©rables quâil a proclamĂ©s avec une impunitĂ© presque intĂ©grale[60] ». Invoquant l'« effet de vĂ©ritĂ© illusoire », des psychologues font valoir qu'offrir ce type de tribune Ă Jones peut avoir pour effet que certains spectateurs pourraient finir par croire que ses mensonges ont une part de vĂ©ritĂ©[61].
Avertissement de YouTube
En , à la suite de la publication d'une vidéo de Jones sur la fusillade de Parkland, présentant l'un des survivants de la fusillade comme un acteur, YouTube la supprime car contraire aux rÚgles d'utilisation (vidéo considérée comme conspirationniste). YouTube adresse également un avertissement, premier niveau de sanction prévu par les rÚgles d'utilisation de la plate-forme, à Alex Jones, qui s'emporte sur sa chaßne contre la direction du site[62].
Le , aprĂšs que son compte a reçu un deuxiĂšme (et mĂȘme un troisiĂšme, selon Jones lui-mĂȘme) avertissement de YouTube, il se plaint de ce que YouTube veut supprimer les vidĂ©os postĂ©es par InfoWars et accuse le SPLC d'ĂȘtre Ă la base de cette dĂ©cision[63]. Le mĂȘme jour, un article de CNN explique que certaines des plus grandes marques et sociĂ©tĂ©s amĂ©ricaines s'Ă©tonnent de voir leurs publicitĂ©s apparaĂźtre sur les vidĂ©os publiĂ©es sur la chaĂźne YouTube d'InfoWars et interpellent YouTube sur les circonstances qui ont permis cela[64].
Sanctions de YouTube, Apple et Facebook
Le YouTube, Apple et Facebook censurent ses podcasts et bannissent sa page officielle[65] - [66]. Quelques jours plus tard, Alex Jones est Ă©galement banni de Vimeo, oĂč il avait dĂ©placĂ© ses vidĂ©os[67]. Facebook suspend les quatre pages principales de Jones et justifie son action en accusant ces pages de « glorifier la violence » et « d'utiliser un langage dĂ©shumanisant pour dĂ©crire des personnes transgenres, musulmanes et immigrĂ©es[68] ». Le porte-parole de Facebook prĂ©cise que bien que Jones soit connu pour rĂ©pandre des thĂ©ories complotistes sur des Ă©vĂ©nements comme les attentats du ou le massacre de Sandy Hook, il ne s'agit pas lĂ des raisons de son Ă©viction du site[69]. Trois jours plus tard, Twitter admet pour sa part que Jones a violĂ© les rĂšgles du site mais ne prendra pas de sanction contre lui[70].
Le c'est au tour de Vimeo de supprimer une cinquantaine de vidĂ©os postĂ©es par Jones sur le support au cours de la semaine prĂ©cĂ©dente et de lui signifier son exclusion de la plate-forme pour « violation des rĂšgles interdisant la diffusion de contenu discriminatoire ou haineux ». Le porte parole ajoute que Vimeo a remboursĂ© Jones en expliquant que la sociĂ©tĂ© ne « souhaite en aucune maniĂšre tirer profit de contenus de cette nature[71] ». Le lendemain, Twitter bannit Jones pour une semaine aprĂšs que ce dernier eut postĂ© sur la plate-forme une vidĂ©o oĂč il « appelle les AmĂ©ricains Ă se tenir prĂȘts Ă prendre les armes contre certains groupes, parmi lesquels les mĂ©dias[72] ». Le , Twitter annonce la fermeture dĂ©finitive des comptes d'Alex Jones pour violation de son rĂšglement interne[73] - [74]. Le , Apple confirme avoir dĂ©finitivement banni de son magasin en ligne l'application permettant de voir les podcasts du site InfoWars[75].
Will Sommer, sur le site The Daily Beast, Ă©crit que les sanctions infligĂ©es par YouTube et les autres plates-formes de diffusion de vidĂ©os auraient provoquĂ© une baisse considĂ©rable de l'audience de Jones, forçant ce dernier Ă se tourner vers des diffuseurs moins populaires (notamment le site Gab.ai, rĂ©seau social similaire Ă Twitter et frĂ©quentĂ© par des militants d'extrĂȘme droite[76]) et Ă se replier sur son site InfoWars[77].
Le , Facebook clÎture le compte d'Alex Jones et six autres comptes au contenu « haineux »[78].
Filmographie
Films
Année | Film | Notes |
---|---|---|
1998 | America: Destroyed by Design Traduction possible : L'Amérique détruite à dessein. | |
1999 | Police State 2000 : L'Ătat Policier. | |
2000 | America Wake Up or Waco : Amérique réveille-toi ! Waco | |
2000 | The Best of Alex Jones | |
2000 | Dark Secrets Inside Bohemian Grove : Sombres Secrets[79] | Producteur, metteur en scĂšne |
2000 | Police State II: The Takeover : L'Ătat Policier. La Prise du pouvoir. | |
2001 | Comprehensive Annual Financial Reports: Exposed : Rapport financier annuel global. | |
2002 | 911: The Road to Tyranny : La voie vers la tyrannie | Producteur, metteur en scĂšne |
2002 | The Masters of Terror: Exposed : Les maĂźtres de la terreur. | |
2003 | Matrix of Evil : La matrice du Mal | |
2003 | Police State 3: Total Enslavement : L'Ătat Policier. L'asservissement total. | |
2004 | American Dictators: Documenting the Staged Election of 2004 : Les dictateurs américains. L'élection de 2004. | Producteur, metteur en scÚne |
2005 | Martial Law 9-11: Rise of the Police State : La montĂ©e en force de l'Ătat policier. | Producteur, metteur en scĂšne |
2005 | The Order of Death : L'ordre de la mort. | |
2006 | TerrorStorm: A History of Government-Sponsored Terrorism : TempĂȘte de terreur. Histoire du terrorisme sponsorisĂ© par l'Ătat. | Producteur, metteur en scĂšne |
2007 | Endgame (en) : Fin de Jeu. ModĂšle d'asservissement global. | Producteur, metteur en scĂšne |
2007 | Endgame 1.5 : Fin de Jeu. | |
2007 | TerrorStorm: A History of Government-Sponsored Terrorism - Second Edition : TempĂȘte de terreur. Histoire du terrorisme sponsorisĂ© par l'Ătat. Seconde Ădition. | |
2007 | Loose Change: Final Cut par Dylan Avery: Changement mou. Touche finale. | Producteur exécutif |
2008 | The 9/11 Chronicles: Part 1, Truth Rising : Chroniques. La montée en puissance de la vérité. | |
2008 | Fabled Enemies : Ennemis imaginaires. par Jason Bermas | Producteur |
2009 | DVD Arsenal: The Alex Jones Show Vols. 1â3 | |
2009 | The Obama Deception: The Mask Comes Off : Obama, une mystification. Les masques tombent. | Producteur, metteur en scĂšne |
2009 | Fall of the Republic: Vol. 1, The Presidency of Barack H. Obama : Chute de la République : La Présidence Obama. | Producteur, metteur en scÚne |
2009 | Reflections and Warnings: An Interview with Aaron Russo : RĂ©flexions et Avertissements. Interview. | |
2010 | Police State IV: The Rise Of FEMA : L'Ătat Policier. La montĂ©e du FEMA. | |
2010 | Invisible Empire: A New World Order Defined : L'Empire Invisible. Description du nouvel ordre mondial. par Jason Bermas | Producteur |
2010 | The Fall of America and the Western World : La chute de l'Amérique et du Monde Occidental. par Brian Kraft | Featured |
2012 | New World Order: Blueprint of Madmen |
Comme acteur
- 2001 : Waking Life de Richard Linklater : Homme en voiture avec porte-voix (voix)
- 2006 : A Scanner Darkly : Manifestant en Ă©tat d'arrestation
Références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- (en) Elizabeth Williamson and Emily Steel, "Conspiracy Theories Made Alex Jones Very Rich. They May Bring Him Down", The New York Times, 7 septembre 2018.
- (en)Luis Ferré-Sadurnà and Jesse McKinley, "Alex Jones Is Told to Stop Selling Sham Anti-Coronavirus Toothpaste", The New York Times, 13 mars 2020
- 'Deathers' take over where 'birthers' left off, CNN, 5 mai 2011 : « He is sometimes called a right-wing conspiracy theorist ».
- Gosa, Travis L., « Counterknowledge, racial paranoia, and the cultic milieu: Decoding hip hop conspiracy theory », Poetics, vol. 39, no 3,â , p. 187 (DOI 10.1016/j.poetic.2011.03.003, lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Louis Black, « Jones is an articulate, sometimes hypnotic, often just annoying conspiracy theorist », Page Two,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Paul Duggan, « Austin Hears the Music And Another New Reality; In Texas Cultural Center, People Prepare to Fight Terror », Washington Post,â , A22 (lire en ligne [Fee required], consultĂ© le )
- (en) « Conspiracy Files: 9/11 - Q&A: What really happened », BBC, BBC News,â (lire en ligne [FAQ], consultĂ© le )
- Voir sur newrepublic.com.
- Voir sur motherboard.vice.com.
- Voir sur philly.com.
- Voir sur lepoint.fr.
- Jonathan Kay, « A peek inside the paranoid, hyperactive, gun-loving mind of conspiracy theorist Alex Jones », National Post, Toronto, Ontario, Canada,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- HélÚne VissiÚre, « Alex Jones, le conspirationniste qui murmure à l'oreille de Donald Trump », 14/12/2016.
- (en-US) « Hillary Clinton Did Not âPersonally Murder, Chop Up, Rapeâ Children, Neither Has Anyone Produced Photo Evidence That She Raped A 9-Year-Old Girl [Debunked] », The Inquisitr News,â (lire en ligne).
- (en-US) « Nancy Pelosi swats backs challenger to be reelected House minority leader », Los Angeles Times,â (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Aurore Gayle, « Alex Jones, figure de proue du conspirationnisme amĂ©ricain », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-US) « Alex Jones Is About To Explode », Texas Monthly,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Daniel Schneidermann, « Un conspirationniste nommé Donald Trump », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « GCNLive », sur www.gcnlive.com (consulté le ).
- « WWCR.com | Programming Links », sur www.wwcr.com (consulté le ).
- « Un présentateur radio pro-Trump dit avoir des preuves qu'Hillary Clinton est un démon », Claire Levenson, Slate.fr, 11 octobre 2016.
- Voir sur courrierinternational.com.
- « La convention du Parti rĂ©publicain, cĂŽtĂ© cour », Le Monde,â (lire en ligne).
- Voir sur lapresse.ca.
- « Roger Stone, Alex Jones plot primary challenge to Cruz », The Hill,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Sarah Owermohle, « FDA warns Alex Jones over false coronavirus claims », Politico,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- HĂ©lĂšne Riffaudeau, « « Alex Jones, la machine Ă haine », le businessman complotiste », L'Obs,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Poppy Noor, Does suppressing online conspiracy theorists work? Experts weigh in, The Guardian, 30 juillet 2020.
- (en) Sebastian Murdock, « Alex Jones' Infowars Store Made $165 Million Over 3 Years, Records Show », Huffpost,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alex Jones : le show conspirationniste permanent », Conspiracy Watch,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Michelle Goldberg, « Truther Consequences », New Republic,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « La petite entreprise dâAlex Jones ne connaĂźt pas la crise », Conspiracy Watch,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Vidéo Dailymotion.
- Jeremy Stahl, « DâoĂč viennent les thĂ©ories du complot du 11-Septembre? », sur Slate, (consultĂ© le ).
- (en)Alex Jones Is About To Explode, Texas Monthly, mars 2010
- (en) Hilary Beaumont, « Chemtrails conspiracy theorists are sending death threats to climate scientists », Vice.com,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alex âNever Giving Upâ Jones Gives Up », Ben Collins & Gideon Resnick, The Daily Beast, 17 mai 2017.
- Victor Garcia, « Non, la Nasa nâa pas de colonies dâenfants esclaves sur Mars », L'Express,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Ben Collins, « NASA Denies That Itâs Running a Child Slave Colony on Mars », The Daily Beast,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Chloe Farand, « Alex Jones claims he has 'proof' Michelle Obama is a man », The Independent,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-US) Blake Andrew, « Chelsea Clinton spars with InfoWarsâ Alex Jones over Michelle Obama claim », sur The Washington Times, (consultĂ© le ).
- (en) Lloyd Grove, « Alex Jones Says 'Deep State' Carried Out Las Vegas Massacre. Even His Staff Wonât Go Along With It », The Daily Beast,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Matthew Haag, « Sandy Hook Parents Sue Alex Jones for Defamation », The New York Times,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Noor Al-Sibai, « Alex Jones tries to get $100K from parents of Sandy Hook victim who had to go into hiding over his conspiracy theories », Raw Story,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jon Herskovitz, « U.S. conspiracy theorist Alex Jones loses bid to stop defamation lawsuit », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Elizabeth Williamson, « Sandy Hook Families Gain in Defamation Suits Against Alex Jones », The New York Times,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Amanda Sakuma, « Alex Jones blames âpsychosisâ for his Sandy Hook conspiracies », Vox.com,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Will Sommer, « Alex Jones Accused of âJaw-Droppingâ Scheme to Hide Money From Sandy Hook Families », The Daily Beast,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Amanda Sakuma, « Alex Jones blames âpsychosisâ for his Sandy Hook conspiracies », Vox,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jack Queen, « Jury awards $45.2 million in punitive damages in Alex Jones Sandy Hook trial », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jack Queen, « Alex Jones' Sandy Hook punitive damages likely to be slashed », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Alex Jones, figure du complotisme aux Etats-Unis, condamnĂ© Ă verser prĂšs dâun milliard de dollars Ă des familles de victimes de la tuerie de Sandy Hook », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Alex Jones et la guerre civile : lâĂ©chec dâune prophĂ©tie », Conspiracy Watch,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Victor MĂ©tals, « Le complotiste pro-Trump Alex Jones menace de descendre Robert Mueller dans sa derniĂšre vidĂ©o », Slate.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Alex Hern, « Facebook suspends US conspiracy theorist Alex Jones », The Guardian,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Eric Hananoki, « A Comprehensive Guide To Alex Jones: Conspiracy Theorist And Trump âValuable Assetâ », MediaMatters for America.org,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Leah Rosenbaum, « InfoWars Founder Alex Jones Must Stop Selling Fake Coronavirus Silver Cures, FDA Says », Forbes,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Danya Hajjaji, « Alex Jones Slams Donald Trump Over COVID Vaccine in 'Emergency Christmas Day Warning' », Newsweek,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Vincent Dozol, « Faut-il offrir un tribune télévisée au pire conspirationniste des Etats-Unis ? », Télérama, .
- (en) Brian Resnick, « Why Megyn Kelly may help spread Alex Jones's lies even if she calls them bullshit », Vox, .
- Perrine Signoret, « YouTube sanctionne une chaĂźne pour une vidĂ©o conspirationniste sur la tuerie en Floride », Le Monde,â (lire en ligne).
- (en) Mex Greenwood, « Alex Jones says YouTube will delete Infowars channel », The Hill,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Paul P. Murphy & Gianluca Mezzofiore, « Advertisers flee InfoWars founder Alex Jones' YouTube channel », CNN,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Apple, Youtube et Facebook sâattaquent aux podcasts conspirationnistes dâInfowars », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
- Valentin Pacaud, « Portrait d'Alex Jones, le conspirationniste américain censuré par les géants du Net », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- (en) Tanya Dua, « Vimeo just decided to remove content from InfoWars conspiracy theorist Alex Jones », sur Business Insider, (consulté le ).
- « Les gĂ©ants d'internet censurent le conspirationniste Alex Jones, l'extrĂȘme droite crie au complot », ActuOrange,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Alex Hern, « Facebook, Apple, YouTube and Spotify ban Infowars' Alex Jones », The Guardian,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Oliver Darcy, « Twitter admits InfoWars violated its rules, but says it will remain on the platform », CNN,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Tanya Dua, « Vimeo just decided to remove content from InfoWars conspiracy theorist Alex Jones », Business Insider,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alex Jones, tĂȘte de proue de lâextrĂȘme droite amĂ©ricaine, temporairement banni de Twitter », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Twitter ferme dĂ©finitivement les comptes dâun complotiste amĂ©ricain dâextrĂȘme droite », Le Soir,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Pourquoi Twitter a finalement dĂ©cidĂ© de bannir le complotiste Alex Jones », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) John Bowden, « Apple bans Infowars app from store: report », The Hill,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alex Jones (@RealAlexJones) | Gab », sur gab.ai (consulté le ).
- (en) Will Sommer, « Infowars Said YouTube Ban Would Make It Stronger. Actually, Itâs Been Crushed. », The Daily Beast,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Voir sur lemonde.fr.
- (en) « Dark Secrets : Inside Bohemian Grove Full Length ».
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Songkick
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) Politifact
- « Des complots, encore et toujours », Texas Monthly,