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Affaire Calas

L’affaire Calas est une affaire judiciaire française qui se déroule de 1761 à 1765 à Toulouse sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques, rendue célèbre par l'intervention de Voltaire dans l'ouvrage Traité sur la tolérance.

Affaire Calas
Illustration.

Fait reproché homicide
Chefs d'accusation assassinat
Pays Drapeau de la France France
Ville Toulouse
Date
Jugement
Statut affaire jugée
Tribunal tribunal des capitouls
Date du jugement
Recours appel le
cassation le
réhabilitation le

Jean Calas était un commerçant protestant de Toulouse. Son fils ayant été trouvé mort étranglé ou pendu selon le médecin présent sur place, Jean Calas est accusé de l'avoir assassiné pour empêcher le jeune homme de se convertir au catholicisme.

Cette affaire est essentiellement politique, et non pas révélatrice du fonctionnement des tribunaux royaux. Elle est entachée de nombreux abus de procédure dans l'administration de la preuve (usage dévoyé de l’adminicule et du monitoire, entre autres).

En 1765, les magistrats de la Cour royale rétablissent la veuve de Jean Calas dans ses droits, et réhabilitent la mémoire de son défunt époux.

Contexte

Pendant les guerres de Religion, l'exode des huguenots est massif et renforcĂ© par la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes qui voit près de 200 000 de ces huguenots fuir vers les pays protestants d'Europe. La rĂ©vocation interdit pourtant sĂ©vèrement toute Ă©migration. Ceux qui se rĂ©solvent Ă  rester sont soumis Ă  des lois sĂ©vères mais peu appliquĂ©es lorsqu'ils observent une extrĂŞme discrĂ©tion. C'est dans ce contexte que la ville de Toulouse compte en 1761 environ 50 000 catholiques et 200 calvinistes[1]. L'intolĂ©rance envers les protestants se ravive Ă  cette pĂ©riode Ă  cause de la crise Ă©conomique et de la guerre de Sept Ans qui voit la France, alliĂ©e de l'Autriche et de la Russie, affronter des puissances protestantes (Prusse, Grande-Bretagne). Enfin, juste un mois avant l'affaire Calas, le , le pasteur François Rochette, prĂ©dicateur clandestin dans la rĂ©gion de Montauban, est arrĂŞtĂ© Ă  Caussade. Un petit groupe de protestants tente en vain de le libĂ©rer. JugĂ©s Ă  Toulouse, le pasteur est condamnĂ© Ă  la pendaison et trois gentilshommes verriers protestants, les frères de Grenier, sont dĂ©capitĂ©s. Bien que les calvinistes soient ultra-minoritaires et gĂ©nĂ©ralement très discrets, ces Ă©vĂ©nements ne font qu'amplifier la rumeur d'une menace protestante grandissante[2].

L'affaire

L'arrestation de Calas par Casimir Destrem (1879, musée du Vieux Toulouse).
La maison de Jean Calas, rue des Filatiers[3].
Jean Calas condamné au supplice de la roue.

Jean Calas, marchand d'étoffes, et sa famille habitent au no 16 de la rue des Filatiers (aujourd'hui no 50), à Toulouse. Le , son fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé étranglé dans la maison familiale. Le corps est découvert à 22 h, après le souper qui réunissait à l'étage le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité de passage, Gaubert Lavaysse. Ses parents évoquent le crime d'un inconnu. Immédiatement appelés sur les lieux, les médecins constatent que la cravate de Marc-Antoine masque les marques d'une double strangulation. Meurtre ou suicide par pendaison ? Toujours est-il que les Calas, l'invité Gaubert et la servante Jeanne Viguière, bonne catholique, sont accusés du meurtre. L'attitude de la famille est, en effet, suspecte, car celle-ci reconnaît, après trois jours d'interrogatoire à l’hôtel de ville, avoir détaché Marc-Antoine pour camoufler le suicide et éviter ainsi à ce dernier qu'il ne subisse le traitement alors infligé aux suicidés, « être traîné sur la claie » tiré par un cheval (cadavre traîné face contre terre à travers la ville ou la campagne sous les lazzis de la population, puis jeté aux ordures)[4].

Mais les Calas, de confession protestante, sauf l'un des fils, Louis, converti au catholicisme et affilié à la Confrérie de pénitents blancs, continuent à pratiquer leur foi. Excité[5] et convaincu[6] par des rumeurs de voisinage alléguant la volonté de Marc-Antoine de choisir réellement la religion catholique et accusant son père de l'avoir assassiné afin qu'il ne se convertisse pas, le capitoul (c'est-à-dire l'officier municipal de Toulouse) David de Beaudrigue exige un complément d'enquête[7].

Face au manque de preuves pour établir la culpabilité de Jean Calas, le procureur du roi Charles Laganne publie le un monitoire à fin de révélations. Dans ce contexte d'appel aux témoins, on aurait admis les ouï-dire comme quarts de preuves et les ragots comme huitièmes de preuves. Selon certains auteurs, les juges, faute de mieux, additionnent les signes, adminicules (indices légers) et présomptions, privilégiant la preuve conjecturale à la preuve testimoniale[8]. Pour l'historien de la justice Benoît Garnot, il s'agit là d'une caricature de la justice d'Ancien Régime : Jean Calas, sa femme et son fils Pierre sont interrogés à plusieurs reprises[2] - [9]. Le , après délibération, le tribunal des capitouls les condamne à la question préparatoire ordinaire et extraordinaire. La famille Calas interjette appel de cette sentence[10].

L'avocat, défenseur malheureux de Calas, fut Alexandre-Jérôme Loyseau/Loiseau de Mauléon (1728-1771 ; avocat au Parlement de Paris, ami de Rousseau ; Mauléon est un fief à Saint-Brice au nord de Montmorency).

Par le verdict en appel du parlement de Toulouse le , Jean Calas est condamné « à être rompu vif, à être exposé deux heures sur une roue, après quoi il sera étranglé et jeté sur un bûcher pour y être brûlé » (c'est par une indulgence de dernière minute que le juge lui avait accordé un retentum, clause prévoyant son étranglement après deux heures d'exposition sur la roue afin d'abréger le supplice). Il subit au préalable la question ordinaire et extraordinaire (« pour tirer de lui l'aveu de son crime, complices et circonstances »), une longue séance de torture, mais n'avoue rien. Il clame son innocence. Le , Jean Calas est roué vif place Saint-Georges, étranglé puis brûlé deux heures plus tard[11].

Pierre Calas et Voltaire

Voltaire piétinant l'infâme par Claude-André Deseine, 1792 (musée de la Révolution française).

Condamné au bannissement à perpétuité[12], Pierre, un autre fils de Jean Calas, s'exile dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire, qui a déjà été informé de l'affaire par le riche négociant marseillais Dominique Audibert[13]. Le philosophe croit d'abord l'accusation fondée, et rédige, dans un premier temps, une lettre incendiaire sur Jean Calas. Mais, convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis, et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite. Il rédige également en 1762 les Pièces originales concernant la mort des Srs Calas, et le jugement rendu à Toulouse[14], notamment à partir des documents que lui fournit l'avocat genevois Charles de Manoël de Végobre.

Afin d'obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage Traité sur la tolérance, à l'occasion de la mort de Jean Calas, tandis que la famille obtient un entretien à Versailles auprès de Louis XV. Après deux ans d'instruction, le Conseil du roi casse l'arrêt du parlement de Toulouse le pour vice de procédure et renvoie l'affaire devant le tribunal des Requêtes pour qu'il soit statué au fond[15]. Le , celui-ci rend, en dernier ressort, un arrêt réhabilitant la mémoire de Jean Calas, et acquittant tous les autres accusés. Le parlement de Toulouse refusera toujours de revenir sur son jugement, et tiendra cet arrêt de réhabilitation pour nul et non avenu. Le capitoul est destitué le et se suicide peu après[16].

En 1792, le sculpteur Claude-André Deseine exécute une statuette en plâtre de Voltaire en référence à cette affaire.

Épilogue

Voltaire est ainsi considéré comme le premier écrivain français à s'impliquer publiquement dans une affaire judiciaire. Habile communicant, il met en œuvre une véritable stratégie de défense, qui s'appuie notamment sur l'opinion publique. Il fait appel à de brillants hommes de loi, à l'image de l'avocat au parlement de Paris Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont. Ce dernier est appelé à rédiger des factums (également appelés mémoires judiciaires) servant à la défense au marchand toulousain[17]. Satisfait du travail du juriste, l'ermite de Ferney lui demandera son aide à nouveau dans une autre affaire ayant trait à l'intolérance religieuse : l'affaire Sirven[18].

Le procès de Calas a été inséré dans les Causes célèbres. Il a fourni à Marie-Joseph Chénier, à Jean-Louis Laya et à Auguste-Jacques Lemierre d'Argy le sujet de drames populaires. Athanase Coquerel a publié en 1858 Jean Calas et sa famille.

Chronologie détaillée

Les principales Ă©tapes de cette affaire sont[19] :

  • : naissance de Jean Calas Ă  Lacabarède, près de Castres. De famille protestante, il reçoit cependant le baptĂŞme de l'Église catholique quatre jours plus tard.
  • 1722 : Jean Calas s'installe comme marchand linger rue des Filatiers Ă  Toulouse.
  • : Jean Calas Ă©pouse Anne-Rose Cabibel, de confession protestante. Ils auront quatre fils et deux filles : Marc-Antoine (nĂ© le ), Pierre, Louis, Donat, Anne et Anne-Rose.
  • : Marc-Antoine Calas est reçu bachelier en droit, mais il ne peut obtenir des autoritĂ©s ecclĂ©siastiques le certificat nĂ©cessaire Ă  la soutenance des actes de licence.
  • : l'intendant du Languedoc reçoit une lettre du subdĂ©lĂ©guĂ© de Toulouse, faisant Ă©tat de la mauvaise volontĂ© de Jean Calas Ă  subvenir aux besoins de son fils Louis qui s'est converti au catholicisme en 1756 et ne vit plus sous le toit familial.
  • : Marc-Antoine est trouvĂ© mort allongĂ© sur le sol au rez-de-chaussĂ©e de la maison.
  • : le capitoul David de Beaudrigue mène l'enquĂŞte. Il interroge Jean et Pierre Calas, ainsi que Gaubert Lavaisse, invitĂ© le soir mĂŞme du drame. Les accusĂ©s rĂ©vèlent avoir trouvĂ© Marc Antoine pendu, et avoir maquillĂ© le suicide en meurtre, puis avoir menti aux enquĂŞteurs afin d'Ă©pargner au dĂ©funt la honte du suicide. Ă€ l'Ă©poque, les corps des suicidĂ©s sont en effet soumis Ă  un traitement infamant. Fort de ces Ă©lĂ©ments, une partie du clergĂ© et du peuple toulousain rĂ©clament un châtiment exemplaire pour cette famille accusĂ©e d'un crime atroce : avoir assassinĂ© son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Ils rĂ©clament le châtiment des hĂ©rĂ©tiques. Aucune enquĂŞte ne sera menĂ©e afin de savoir si Marc-Antoine avait vraiment l'intention ou non de se convertir. Ce dernier est dĂ©clarĂ© martyr et enterrĂ© selon le rite catholique ; son cercueil est escortĂ© par quarante prĂŞtres pĂ©nitents blancs au milieu d'une foule immense.
  • : les capitouls affirment que Jean, Anne-Rose, Pierre Calas, Jeanne Viguière la servante, et Gaubert Lavaisse sont coupables. Il est dĂ©cidĂ© de soumettre Ă  la question Jean Calas, sa femme et son fils Pierre, et d'infliger le cachot Ă  Gaubert Lavaisse et Ă  Jeanne Viguière. Les Calas font par la suite appel devant le juge de Toulouse.
  • : La calomnie confondue, ou mĂ©moire dans lequel on rĂ©fute une nouvelle accusation intentĂ©e aux protestants de la province du Languedoc, Ă  l'occasion de l'affaire du sieur Calas dĂ©tenu dans les prisons de Toulouse (Au DĂ©sert, 1762) est condamnĂ© par le Parlement de Toulouse Ă  ĂŞtre lacĂ©rĂ© et brĂ»lĂ©. Dans cet opuscule rĂ©digĂ© par La Beaumelle et signĂ© du pasteur Rabaut, les protestants du Midi s'indignaient de la rumeur qu'on faisait courir, selon laquelle ils auraient ordre de tuer leurs enfants lorsque ceux-ci veulent se convertir au catholicisme.
  • : sur les conclusions du procureur gĂ©nĂ©ral Riquet de Bonrepos, par huit voix sur treize, le Parlement condamne au supplice Jean Calas.
  • : exĂ©cution de Jean Calas Ă  Toulouse place Saint-Georges. Il meurt rouĂ©, en proclamant son innocence. Son corps est brĂ»lĂ© sur un bĂ»cher et les cendres jetĂ©es au vent.
  • : Pierre est banni ; sa mère, Jeanne Viguière et Lavaisse sont acquittĂ©s ; les deux filles Calas sont quant Ă  elles enfermĂ©es dans des couvents ; les biens de la famille sont confisquĂ©s.
  • : le Conseil du roi fait appel du jugement du parlement de Toulouse et ordonne la rĂ©vision de l'affaire Calas.
  • : Antoine Louis prĂ©sente publiquement MĂ©moire sur une question anatomique relative Ă  la jurisprudence, dans lequel on Ă©tablit les principes pour distinguer Ă  l'inspection d'un corps trouvĂ© pendu le signe du suicide d'avec ceux de l'assassinat. Il prouve scientifiquement que « les pendus ne meurent pas faute de respiration, mais par la compression asphyxiante des veines jugulaires », expliquant que Marc-Antoine ait pu se suicider en fixant la corde au bouton de la porte alors que ses pieds touchaient terre[20].
  • : l'Ă©dit du Conseil du roi casse les arrĂŞts du Parlement de Toulouse.
  • : Calas et sa famille sont dĂ©finitivement rĂ©habilitĂ©s par une assemblĂ©e de quatre-vingts juges et par le conseil du roi. Le roi accorde en outre Ă  la famille une pension de 36 000 livres.

Galerie

  • « La malheureuse famille Calas ».Gravure de Jean-Baptiste Delafosse d'après Carmontelle, 1765, BNFLĂ©gende : « La Mère, les deux Filles, avec Jeanne Viguière, leur bonne Servante, le Fils et son ami, le jeune Lavaisse. »
    « La malheureuse famille Calas ».
    Gravure de Jean-Baptiste Delafosse d'après Carmontelle, 1765, BNF
    Légende : « La Mère, les deux Filles, avec Jeanne Viguière, leur bonne Servante, le Fils et son ami, le jeune Lavaisse. »
  • « Les adieux de Calas Ă  sa famille ». Gravure de Daniel Chodowiecki, 1767, Berlin.  LĂ©gende : « Je crains Dieu… et n'ai point d'autres craintes. » Athalie, Jean Racine.
    « Les adieux de Calas à sa famille ».
    Gravure de Daniel Chodowiecki, 1767, Berlin.
    Légende : « Je crains Dieu… et n'ai point d'autres craintes. » Athalie, Jean Racine.

Notes et références

  1. Langages de la RĂ©volution (1770-1815), ENS Editions, , p. 347.
  2. Benoît Garnot, Récits d'historien, Voltaire et l'Affaire Calas. Les faits, les interprétations, les enjeux, Hatier, , p. 99.
  3. Inscrite aux monuments historiques de Toulouse depuis 1980 et devenue un local commercial fermé depuis 2007, la maison appartient à une société financière Tanahair qui cède le bail commercial au groupe Casino. L’association Jean Calas y organise des expositions. Source : Thomas Simonian, « Toulouse doit réhabiliter Jean Calas ! », sur lejournaltoulousain.fr, .
  4. Éthel Groffier-Klibansky, Criez Et Qu'on Crie : Voltaire Et La Justice Penale, Presses Université Laval, (lire en ligne), p. 87.
  5. Traité sur la tolérance, Voltaire, « Chapitre Premier, Histoire abrégée de la mort de Jean Calas », 1763.
  6. « L'affaire Calas », sur justice.gouv.fr, (consulté le ).
  7. Dominique Inchauspé, L'intellectuel fourvoyé. Voltaire et l'affaire Sirven, 1762-1778, Albin Michel, , p. 21.
  8. Marc Chassaigne, L'affaire Calas, Perrin et cie, , p. 170.
  9. « Voltaire et l’affaire Calas », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  10. Janine Garrisson, L'Affaire Calas : Miroir des passions françaises, Fayard, , p. 88.
  11. Gilbert Collard, Voltaire, l'affaire Calas et nous, Les Belles Lettres, , p. 124.
  12. Selon le témoignage de la femme d'un tailleur, Pierre Calas lui aurait dit qu'il poignarderait un de ses frères s'ils abjuraient.
  13. Ernest Masmonteil, La législation criminelle dans l'œuvre de Voltaire, Rousseau, , p. 31.
  14. Pièces originales concernant la mort des srs calas, et le jugement rendu à Toulouse, (lire en ligne)
  15. Janine Garrisson, L'Affaire Calas : Miroir des passions françaises, Fayard, , p. 145.
  16. Henri-Robert, Les grands procès de l’histoire, Payot, Paris, 1931, chapitre Voltaire, défenseur de Calas, en ligne.
  17. Mémoire à consulter et consultation pour la dame Anne-Rose Cabibel, veuve Calas, et pour ses enfants. / (Signé : Elie Beaumont) (23 août 1762.), (lire en ligne).
  18. Voltaire (1694-1778), Lettre de M. de Voltaire à M. Élie de Beaumont, avocat au Parlement, du 20 mars 1767, (lire en ligne).
  19. Source : L'affaire Calas, site Magister.
  20. Benoît Garnot, Récits d'historien, Voltaire et l'Affaire Calas. Les faits, les interprétations, les enjeux, Hatier, , p. 71.

Voir aussi

Bibliographie

Par ordre chronologique de publication :

  • Paul Romane-Musculus, « La famille de Jean Calas », dans Annales du Midi, 1962, tome 74, no 60, p. 404-409 (lire en ligne)
  • JosĂ© Cubero, L'affaire Calas : Voltaire contre Toulouse, Paris, Perrin, coll. « VĂ©ritĂ©s et LĂ©gendes », (ISBN 978-2-262-01029-4).
  • Michel Mathe, Voltaire sauve Calas (théâtre), 2004.
  • Michel Porret, « Calas innocent : les preuves par la science », dans L'Histoire, no 323, , p. 69-73.
  • Michel Porret, « Voltaire : justicier des Lumières », dans Cahiers Voltaire, 8, 2009, p. 7-28.
  • BenoĂ®t Garnot, C'est la faute Ă  Voltaire : une imposture intellectuelle, Paris, Belin, coll. « Histoire & sociĂ©tĂ© », , 157 p. (ISBN 978-2-701-14959-2).
  • Annie Jay, La Demoiselle des Lumières, fille de Voltaire, Livre de Poche Jeunesse, 2012. Roman jeunesse sur l'Affaire Calas, racontĂ©e par la pupille de Voltaire, Marie Corneille.
  • BenoĂ®t Garnot, Voltaire et l'affaire Calas les faits, les dĂ©bats, les enjeux, Paris, Hatier, coll. « RĂ©cits d'historien. », , 123 p. (ISBN 978-2-218-97147-1).

Filmographie

Théâtre

  • L'Affaire Calas, Criez et faites crier ! Voltaire de Christiane Renauld. Mise en scène et interprĂ©tation d'Anne Durand. CrĂ©Ă© en 2011 au théâtre du Funambule-Montmartre Ă  Paris.

Article connexe

Liens externes

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