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Michel Porret

Michel Porret, né en 1955, est un historien genevois dont les travaux portent sur le Siècle des Lumières, l'État, le droit de punir, la culture juridique et l'histoire culturelle de la bande dessinée.

Michel Porret
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Biographie

Élève de la Scuola Normale Superiore de Pise (1986-1987), il est assistant (1987-1990) du professeur Bronislaw Baczko, maître d'enseignement et de recherche puis professeur ordinaire d'histoire moderne à l'Université de Genève de novembre 2003 jusqu'à la fin 2020[1].

Après avoir été Visiting fellow researcher à l'Université de Princeton (1990-1991), il soutient en 1992 sa thèse à celle de Genève : Le crime et ses circonstances. De l'esprit de l'arbitraire au siècle des Lumières selon les réquisitoires des procureurs généraux de Genève en 1995.

Parmi environ 300 publications consacrées à ses champs de recherche (État moderne, criminalité et justice, médecine judiciaire, culture politique des Lumières, Montesquieu, Rousseau, histoire de la censure, etc.), il a publié une quinzaine d’ouvrages et organisé ou co-organisé autant de colloques internationaux dans le cadre de la Faculté des Lettres et du Département d'histoire (Beccaria, Rousseau, Montesquieu, Voltaire, Le corps violenté, l’Encyclopédie méthodique, Réseaux intellectuels en Europe de 1760 à la Restauration, Michel Foucault, etc.).

Corédacteur de Crime, Histoire et Sociétés (CESDIP, Paris), correspondant suisse de l'International Association for the History of Crime and Criminal Justice (Paris), Président des Rencontres internationales de Genève, il a élaboré en , avec les éditions Droz, une nouvelle collection d’ouvrages scientifiques (Bibliothèque des Lumières, une quinzaine de titres parus).

En , professeur invité au Collège de France par le professeur Daniel Roche (Chaire : Histoire de la France des Lumières), Michel Porret donne quatre leçons sur la thématique suivante : Du droit de punir. Le temps des Lumières.

En , il est professeur invité à L'École normale et supérieure de Paris () pour un enseignement sur les Lumières.

Bibliographie

  • La peur au XVIIIe siècle : discours, représentations, pratiques, Genève, Droz, , 276 p. (ISBN 2-600-00012-7, présentation en ligne).
  • Le crime et ses circonstances : De l'esprit de l'arbitraire au siècle des Lumières selon les réquisitoires des procureurs-généraux de Genève, Genève, Droz, , 562 p. (ISBN 2-600-00079-8, lire en ligne).
  • Le corps violenté : du geste à la parole, Genève, Droz, , 370 p. (ISBN 2-600-00276-6, lire en ligne).
  • Beccaria : Le droit de punir, Paris, Éditions Michalon, , 125 p. (ISBN 978-2-84186-191-0, lire en ligne)[2] paru en italien en 2014.
  • Sur la scène du crime. Pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève (XVIIIe-XIXe siècle), Montréal, Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 978-2-7606-2077-3) ; existe en italien chez Casagrande, Bellinzona.
  • Objectif bulles : bande dessinée et histoire, Chêne-Bourg (Suisse)/Paris, Georg Éditeur, , 302 p. (ISBN 978-2-8257-0961-0).
  • L'Ombre du Diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652) (avec la collaboration de Ludovic Maugué, Sonia Vernhes Rappaz et de Élisa Barras... [et al.]), Genève, Georg éditeur, , 259 p. (ISBN 978-2-8257-0975-7)[3].
    Réédition revue et augmentée : L'Ombre du Diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Genève, Georg éditeur, , 296 p. (ISBN 978-28257-1090-6, présentation en ligne).
  • L'Ombre du Diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Genève, Georg éditeur, , 259 p. (ISBN 978-2-8257-0975-7)[4].
  • Les corps meurtris. Investigations judiciaires et expertises médicolégales au XVIIIe siècle, Rennes, PUR, 2014 (avec Favbrice Brandli). (ISBN 978 - 2 - 7535 - 3375 - 2).
  • Sur la ligne de mire, Genève, Georg éditeur, 2019, 192 p. (ISBN 978-2-8257-1114-9).

Références

  1. « Trajectoires - départs à la retraite », sur www.unige.ch/, (consulté le )
  2. Roderic Mounir, « Ce «best-seller» qui fit vaciller l'arbitraire », Le Courrier, (consulté le )
  3. Le livre a fait l'objet d'une critique dans Le Temps le , signée par Sylvie Arsever et intitulée « Michée Chauderon, sorcière bien-aimée ».
  4. Le livre a fait l'objet d'une critique dans Le Temps le 27 février 2010, signée par Sylvie Arsever, intitulée « Michée Chauderon, sorcière bien-aimée »

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