Accueil🇫🇷Chercher

Musée du Vieux Toulouse

Le musée du Vieux-Toulouse présente des objets évoquant l'histoire de la ville de Toulouse, de l'antiquité au XXe siècle. Ce musée s'est établi depuis 1948 dans l'hôtel Dumay de la rue du May, dans le centre historique de la ville. Il est la propriété de la Société des Toulousains de Toulouse et Amis du vieux Toulouse.

Musée du Vieux-Toulouse
La façade sur cour du musée du Vieux-Toulouse.
Informations générales
Visiteurs par an
7 485 ()
Site web
Collections
Collections
Bâtiment
Protection
Localisation
Adresse
HĂ´tel Dumay, no 7 rue du May
31000 Toulouse, Haute-Garonne
France
Coordonnées
43° 36′ 09″ N, 1° 26′ 35″ E
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Haute-Garonne
voir sur la carte de la Haute-Garonne
Localisation sur la carte de Toulouse
voir sur la carte de Toulouse

Histoire

La Société des Toulousains de Toulouse dispose, dès son origine, de locaux dans l’ancienne caserne de la Mission, place de la Daurade. Dans ce bâtiment, au deuxième étage, deux pièces sont réservées à l’administration et à la conservation des nombreux dons constituant, dès 1907, le musée des Toulousains de Toulouse.

L’afflux de ces dons et les très nombreuses adhésions induisent la société à solliciter de la ville des locaux plus vastes. Il est alors proposé le rez-de-chaussée de l’hôtel de Loubens, plus connu sous le nom de Roquette. Un temps affecté à l'association, ces locaux nécessitant des travaux d’aménagement importants, sont abandonnés au profit de trois pièces dans un immeuble de la rue Saint-Jean. Là sont installés le siège de la société et le musée jusqu’en 1948.

L'hĂ´tel Dumay

L'hôtel Dumay doit son nom à celui qui le fit construire à la fin du XVIe siècle, Antoine Dumay, un médecin réputé.

En 1948, l’hôtel Dumay est la propriété du docteur Siméon Durand et de son épouse. Ce médecin militaire rêve de transformer sa demeure en un musée d’histoire locale. Il lègue ainsi son hôtel à l’Association les Toulousains de Toulouse à la condition expresse qu’elle y transfère son siège et son musée, jusqu’alors hébergés rue Saint-Jean. Cette donation, réalisée en 1948, permet aux Toulousains de Toulouse, sous l’impulsion de Pierre Salies, qui donne au musée son nom définitif, le musée du Vieux-Toulouse, d’ouvrir au public plusieurs salles d’exposition en 1955. Pierre Salies est conservateur du musée jusqu’en 1966.

  • La cour et la façade ouest.
    La cour et la façade ouest.
  • La cour et la façade nord.
    La cour et la façade nord.

Collections

Le musée propose des collections diverses et variées comme notamment des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville à travers ses habitants, ses personnalités importantes, ses institutions prestigieuses ou encore ses monuments.

Il présente notamment une copie en bois du damas à décoller des Capitouls, dont l’original est au musée Paul-Dupuy à Toulouse.

  • La salle Gabriel Gay, consacrĂ©e aux artistes toulousains des XVIIIe et XIXe siècles .
    La salle Gabriel Gay, consacrée aux artistes toulousains des XVIIIe et XIXe siècles .
  • Costume de Toulousaine.
    Costume de Toulousaine.
  • Costume de garde d'honneur (1808).
    Costume de garde d'honneur (1808).
  • Piano de Louis Deffès.
    Piano de Louis Deffès.

Tableau

  • Anonyme, Jacques Cujas, XVIIe siècle, huile sur panneau de bois.
  • Anonyme, Jean-Étienne Duranti, XVIIIe siècle, huile sur toile, copie de l'original de la cour d'appel de Toulouse.
  • Anonyme, d'après Antoine Rivalz, Portrait de Jean de Branque, capitouls en 1709.
  • Anonyme, Jeanne-Christine de Lamoignon, vers 1715. Portrait de l'Ă©pouse du marquis Joseph-Gaspard de Maniban[1].
  • Joseph Roques, Marie-ThĂ©rèse-ElĂ©anore Guignon, vers 1790, huile sur toile. Portrait de Marie-ThĂ©rèse-ElĂ©anore Guignon, dite Mademoiselle Lescot, Ă©pouse du premier prĂ©sident du Parlement de Toulouse, Louis CĂ©cile Marie de Campistron, marquis de Maniban.
  • Ary Scheffer, Pauline de RĂ©musat, 1843, huile sur toile. Pauline de Lasteyrie du Saillant (1807-1888), comtesse de RĂ©musat, petite-fille de Gilbert Motier de La Fayette, Ă©pouse de Charles de RĂ©musat[2].
  • Paul Delaroche, Charles de RĂ©musat, 1843, huile sur toile. Homme politique et philosophe.
  • Louis de Planet, Madame de Castres, 1845, huile sur toile.
  • Bernard BĂ©nĂ©zet, Jeune fille Ă  la cruche, 1895, huile sur toile.
  • Marius Cazeneuve, Autoportrait en militaire. Aventurier, magicien-prestidigitateur, militaire mais aussi peintre. Le musĂ©e du Vieux-Toulouse conserve un fonds Cazeneuve relativement riche.
  • Henri Loubat, La Jeune artiste, 1895, huile sur toile. Portrait de Marguerite Loubat par son père, elle deviendra elle mĂŞme peintre.
  • Henri Martin, Portrait de Mme Myriam Rocher, 1905.
  • Louis Jacquesson de la Chevreuse, Portrait de ma sĹ“ur Amynthe 1865.

Dessin

Paysage

  • Pierre Joseph Wallaert, Le Pont neuf Ă  Toulouse (vers 1790).
    Pierre Joseph Wallaert, Le Pont neuf Ă  Toulouse (vers 1790).
  • Anonyme, La Garonnette et les moulins du château narbonnais (vers 1830).
    Anonyme, La Garonnette et les moulins du château narbonnais (vers 1830).
  • FĂ©lix MourĂ©, Le CloĂ®tre du couvent des Augustins (1892).
    Félix Mouré, Le Cloître du couvent des Augustins (1892).
  • Baysse - Le port Viguerie (1895)
    Baysse - Le port Viguerie (1895)
  • François Gauzi, Le Port de la Daurade.
    François Gauzi, Le Port de la Daurade.
  • François Gauzi, La Rue du Taur (vers 1900).
    François Gauzi, La Rue du Taur (vers 1900).
  • Édouard Debat-Ponsan, La Vachère (1910).
    Édouard Debat-Ponsan, La Vachère (1910).
  • Jean Rème, La Tour de Serta (1912).
    Jean Rème, La Tour de Serta (1912).
  • Pierre MĂ©dard, Cours de l'hĂ´tel Dumay (1912).
    Pierre MĂ©dard, Cours de l'hĂ´tel Dumay (1912).
  • Georges Castex, le Pont Neuf et l'ancien château d'eau (1914).
    Georges Castex, le Pont Neuf et l'ancien château d'eau (1914).
  • J. Fontes, Le Clocher de la Dalbade et le Pont-Neuf (1918).
    J. Fontes, Le Clocher de la Dalbade et le Pont-Neuf (1918).
  • Henri Rachou, Les Toits de Toulouse et les Jacobins (1932).
    Henri Rachou, Les Toits de Toulouse et les Jacobins (1932).
  • François Gauzi, Le Port et le pont Saint-Pierre.
    François Gauzi, Le Port et le pont Saint-Pierre.

Histoire locale

  • Joseph Roques, La Mission de 1819 dans la cathĂ©drale Saint-Étienne, 1819.
  • FĂ©lix Saurine, La DĂ©molition de la porte Montoulieu, 1826.
  • Casimir Destrem, L'Arrestation de Calas, 1879.
  • Georges Castex, La Leçon de chant, 1893. Cours de chant par Paul AugĂ©.
  • Georges Castex, La Rue des cloches, 1894. Rue dĂ©truite en 1914 pour laisser place au square du Cardinal-Saliège.
  • Louis AzaĂŻs, La tour de Tounoer avant la reconstruction de l'aile moderne gauche du bâtiment.
  • Roger de Lapasse, Église Notre-Dame de la Dalbade en ruines (1926).
  • Joseph Roques, La Mission de 1819 dans la cathĂ©drale Saint-Étienne (1819).
    Joseph Roques, La Mission de 1819 dans la cathédrale Saint-Étienne (1819).
  • FĂ©lix Saurine, La DĂ©molition de la porte Montoulieu (1826).
    FĂ©lix Saurine, La DĂ©molition de la porte Montoulieu (1826).
  • Casimir Destrem, L'Arrestation de Calas (1879).
    Casimir Destrem, L'Arrestation de Calas (1879).
  • Georges Castex, La Leçon de chant (1893).
    Georges Castex, La Leçon de chant (1893).
  • Georges Castex, La Rue des cloches (1894).
    Georges Castex, La Rue des cloches (1894).
  • Louis AzaĂŻs, La Tour de Tounoer (1911).
    Louis AzaĂŻs, La Tour de Tounoer (1911).
  • Roger de Lapasse, La Dalbade en ruines (1926).
    Roger de Lapasse, La Dalbade en ruines (1926).

Peinture religieuse

  • Joseph Roques, L'IntĂ©rieur de la chapelle de l'Inquisition, 1822.
  • Louis de Planet, Christ en Croix, vers 1840.
  • Joseph Roques, L'IntĂ©rieur de la chapelle de l'Inquisition (1822).
    Joseph Roques, L'Intérieur de la chapelle de l'Inquisition (1822).
  • Louis de Planet, Christ en Croix (vers 1840).
    Louis de Planet, Christ en Croix (vers 1840).

Sculpture

  • Prophète tenant un phylactère (XVe siècle).
    Prophète tenant un phylactère (XVe siècle).
  • AttribuĂ© Ă  Arthur Legoust, Vierge Ă  l'Enfant (vers 1625).
    Attribué à Arthur Legoust, Vierge à l'Enfant (vers 1625).
  • AttribuĂ© Ă  Bernard Griffoul-Dorval, Buste de Joseph-Jacques Fouque (vers 1820).
    Attribué à Bernard Griffoul-Dorval, Buste de Joseph-Jacques Fouque (vers 1820).
  • Charles Ponsin-Andarahy, Homme nu au rocher (1861).
    Charles Ponsin-Andarahy, Homme nu au rocher (1861).
  • Alexandre Laporte, Le Violoniste Pierre Birbet (vers 1897).
    Alexandre Laporte, Le Violoniste Pierre Birbet (vers 1897).
  • E. Lupis, Le Commandeur Marius Cazeneuve (1911).
    E. Lupis, Le Commandeur Marius Cazeneuve (1911).

Fonds Gabriel Durand

Après savoir suivi des cours du soir à l’École supérieure des beaux-arts de Toulouse, Gabriel Durand (1812-1882) devient portraitiste de la bonne société du Second Empire, tout en poursuivant un temps son activité de coiffeur. En 1840, il réalise ses premiers portraits de famille. On lui doit près de 160 Œuvres. Il a eu pour élève Marie Barbaroux, future Madame Henri Martin. Il peint un portrait d’Adèle Tapié de Celeyran, mère de Toulouse-Lautrec. Ses héritiers ont légué ses œuvres et son mobilier en 1935 au musée du Vieux Toulouse.

Fonds photographique et documentation

Les collections renferment de nombreux documents de valeur historique. Des photographies des ateliers d'Auguste Seysses ou d’Alexandre Falguière, des affiches du trapéziste Jules Léotard, et autres célébrités toulousaines.

Notes et références

Annexes

Article connexe

Liens externes


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.