Accueil🇫🇷Chercher

Joseph Roques

Joseph Roques, né le à Toulouse où il est mort le [1], est un peintre français.

Joseph Roques
Autoportrait, 1783, Musée des Augustins, Toulouse
Naissance
Décès
(Ă  89 ou 90 ans)
Toulouse (France)
Nationalité
Française
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Activité
Maître
Lieux de travail
Influencé par

Biographie

D'origine modeste, Joseph Roques entre très jeune dans l'atelier du peintre toulousain Jean-Baptiste Despax. En mĂŞme temps, il frĂ©quente l'AcadĂ©mie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse. Il passe ensuite dans l'atelier de Pierre Rivalz. En 1772, il commence Ă  exposer des copies d'Ĺ“uvres d'Antoine Rivalz et de Pierre Subleyras, ainsi qu'un portrait. En 1778, il remporte le Grand Prix de l'AcadĂ©mie avec Le meurtre de Philippe, père d'Alexandre le Grand. En 1779, il commence un sĂ©jour Ă  Rome, oĂą il rencontre Joseph-Marie Vien, directeur de l'AcadĂ©mie de France Ă  Rome, qui l'accueille favorablement, puis Jacques-Louis David, par leur ami commun, le sculpteur toulousain Bernard Lange. En 1781, il envoie Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse Le tombeau d'Amyntas, oĂą se rĂ©vèlent les influences de Poussin. En 1782, de retour Ă  Toulouse, il ouvre son propre atelier. Le , il est nommĂ© directeur de l'AcadĂ©mie de Montpellier, en remplacement de Jacques Gamelin. Dans sa production de cette Ă©poque, se dĂ©tache le saisissant portrait d'Anne Raulet, veuve Gastambide[2], oĂą apparaĂ®t la sincĂ©ritĂ© et l'humanitĂ© du portrait de « petites gens Â» jusque-lĂ  vouĂ©s au « pittoresque Â». En 1786, Ă  la mort de Pierre Rivalz, il retourne dĂ©finitivement Ă  Toulouse. Il produit beaucoup de portraits, des scènes de genre dans la manière de Greuze. La RĂ©volution lui fournit des sujets comme, en 1790, La FĂŞte de la FĂ©dĂ©ration, en 1793 La mort de Marat, en 1796 La fin de la Montagne. Il reçoit le jeune Dominique Ingres, alors Ă©lève de l'AcadĂ©mie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse. Après 1800, Roques rejoint les vues de David, ce qui se manifeste par sa NativitĂ© de la Vierge Ă  la basilique de la Daurade. Il devient le premier reprĂ©sentant du nĂ©o-clacissisme Ă  Toulouse. Il envoie d'ailleurs Ă  David ses Ă©lèves qui souhaitent poursuivre leur formation.

Il meurt Ă  son domicile, 31 rue des Filatiers[3].

Famille

Joseph Roques demeure le peintre de Toulouse le plus important sous l'Empire et la Restauration. Il meurt en 1847, à un âge très avancé.

Son fils Guillaume Roques (1778-1848) sera aussi peintre, né et mort à Toulouse, élève de Jacques-Louis David. Son œuvre est mal connue. On connaît deux tableaux de lui :

Son neveu Charles Brocas fut Ă©galement artiste.

Ĺ’uvres

Œuvres de Joseph Roques conservées à Toulouse

Au musée des Augustins :
  • Portrait d'Anne Raulet, veuve Gastambide
  • Autoportrait jeune, 1783
  • La Rose et le Bouton (portrait de Marie Guignon), vers 1788
  • Marie Guignon dite Mademoiselle Lescot, vers 1790
  • La Mort de Marat, 1793
  • NativitĂ© de la Vierge, 1810
  • Portrait de l'artiste par lui-mĂŞme dessinant le portrait de Louis XVIII le dĂ©sirĂ©, 1815-1817
  • La mission de 1819 dans la cathĂ©drale Saint-Etienne 1819
  • PrĂ©sentation de la Vierge, 1821
  • Bergers de la vallĂ©e de Campan, 1835
Au musée du Vieux Toulouse :
  • Marie-ThĂ©rèse-ÉlĂ©onore Guignon, dite Mademoiselle Lescot, vers 1790
  • La Mission de 1819 dans la cathĂ©drale Saint-Étienne, 1819
  • L'IntĂ©rieur de la chapelle de l'Inquisition, 1822

Notes

Annexes

Bibliographie et sources

  • Jean Penent, Le Portrait toulousain de 1550 Ă  1800, catalogue de l'exposition, MusĂ©e des Augustins, Toulouse, Ă©ditions Loubatières, 1987

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.