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2010 au Soudan

Chronologie de l'Afrique

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Chronologies
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DĂ©cennies :
1980 1990 2000 2010 2020 2030 2040
Siècles :
XIXe XXe XXIe XXIIe XXIIIe
Millénaires :
Ier IIe IIIe
Chronologies géographiques

Chronologie au Soudan

Premier trimestre au Soudan

  • Jeudi : Six personnes reconnues coupables d'avoir participĂ© en 2005 Ă  des affrontements meurtriers avec la police dans une banlieue pauvre de Khartoum ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es. En , quelques mois après la fin de la guerre civile entre le nord et le sud du Soudan, les autoritĂ©s soudanaises avaient tentĂ© de forcer l'Ă©vacuation du camp de Soba Aradi, en banlieue de Khartoum, oĂą se trouvaient 10 000 personnes dĂ©placĂ©es par ce conflit. Lors de ces affrontements, 30 personnes ont trouvĂ© la mort chez les civils et 14 au sein des forces de l'ordre.
  • Vendredi : Le Tchad et le Soudan ont Ă©tabli Ă  N'Djamena un calendrier sur la crĂ©ation de leur première force mixte, prĂ©voyant notamment « l'occupation des postes et la sĂ©curisation de la frontière des deux pays » devenant effective entre le 15 et le . Le calendrier a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© par les deux parties dans le cadre d'un protocole d'accord « portant sur les mesures concrètes de normalisation des relations entre le Tchad et le Soudan ». CĂ´tĂ© tchadien, un poste d'observation est prĂ©vu Ă  AbĂ©chĂ© (est) et pour le Soudan, il sera installĂ© Ă  El-Geneina (Darfour). Le Tchad et le Soudan « se sont donnĂ© un dĂ©lai de deux mois pour prendre chacun les mesures qu'il faut pour mettre un terme Ă  toute prĂ©sence, tout soutien et de toute action des groupes armĂ©s Ă  l'un ou l'autre pays ». « Tout cela doit se faire au plus tard le », mais avec une possible prorogation possible, en cas de besoin, « jusqu'au »[1].
  • Mardi :
    • Trois touristes, deux Français et un Belge, sont dĂ©tenus depuis deux semaines pour avoir eu en leur possession des restes d'une mĂ©tĂ©orite cĂ©lèbre tombĂ©e en octobre 2008 dans le secteur d'Abou Hamad (quelque 500 kilomètres au nord de Khartoum), une rĂ©gion reculĂ©e, près de la frontière avec l'Égypte. Selon le ministère de l'IntĂ©rieur, l'achat de morceaux de cette mĂ©tĂ©orite, baptisĂ©e « 2008 TC3 », constitue une « violation » des règlements encadrant la pratique de l'archĂ©ologie[2].
    • Deux rebelles du Darfour sont condamnĂ©s Ă  la peine de mort pour une attaque contre la banlieue de Khartoum en , ce qui porte Ă  105 le nombre de rebelles condamnĂ©s Ă  la peine capitale pour leur rĂ´le dans ces violences. Les rebelles avaient Ă©tĂ© repoussĂ©s par les forces de sĂ©curitĂ© soudanaises Ă  l'issue de violents combats qui ont fait 220 morts. Cinq autres accusĂ©s dans cette affaire ont Ă©tĂ© blanchis. L'ONG Amnesty International se dit « scandalisĂ©e par le fait que les autoritĂ©s soudanaises continuent d'appliquer la peine de mort après des procĂ©dures judiciaires injustes »[3].
  • Vendredi : Selon la commission de l'Union africaine, la dĂ©cision de la Cour pĂ©nale internationale, visant Ă  la dĂ©livrance d'un mandat d'arrĂŞt pour gĂ©nocide contre le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, « va Ă  contre-courant » du processus de paix. La chambre d'appel de la CPI a ordonnĂ© mercredi aux juges de première instance de rĂ©examiner leur dĂ©cision de ne pas retenir le gĂ©nocide dans leur mandat d'arrĂŞt contre Omar el-BĂ©chir[4].
  • Lundi : Le prĂ©sident tchadien Idriss Deby Itno est arrivĂ©e Ă  Khartoum oĂą il a Ă©tĂ© accueilli par le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir. Cette visite constitue un signe d'apaisement entre le Tchad et le Soudan qui se livrent une guerre par groupes rebelles interposĂ©s et dont les bonnes relations sont jugĂ©es essentielles pour la paix au Darfour.
  • Mardi : Le Soudan a signĂ© Ă  Doha (Qatar), une trĂŞve avec le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© (JEM), un important mouvement rebelle du Darfour, rendue possible par le rapprochement entre Khartoum et le Tchad, mais le retour Ă  la paix dans cette rĂ©gion nĂ©cessitera le ralliement d'autres groupes rebelles. L'accord indique que le JEM doit se constituer « en parti politique dès la signature de l'accord final entre les deux parties »[5].
  • Mercredi : Le ministre de la Justice fait libĂ©rer 57 prisonniers du JEM, dont 50 Ă©taient condamnĂ©es Ă  mort, soit la moitiĂ© des dĂ©tenus membres de ce groupe rebelle du Darfour. Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir avait annoncĂ© le week-end dernier l'annulation des peines de mort prononcĂ©es contre les prisonniers du JEM et la libĂ©ration rapide de 3O% d'entre eux, après la signature de l'accord de Doha.
  • Mercredi : Le bureau politique du Mouvement populaire de libĂ©ration du Soudan annonce boycotter le processus Ă©lectoral au Darfour et son reprĂ©sentant, Yasser Arman, principal opposant au prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, se retire de la course Ă  la prĂ©sidentielle du . Lundi, il avait accusĂ© le Parti du congrès national, du prĂ©sident Bachir, de faire « tout ce qui est en son pouvoir pour falsifier la prĂ©sidentielle », affirmant que les conditions pour un scrutin « libre » et « Ă©quitable » ne sont pas rĂ©unies, et que l'insĂ©curitĂ© au Darfour ne permet pas la tenue d'un scrutin. Son retrait fait d'Omar el-BĂ©chir le grand favori de la prĂ©sidentielle. Sadeq al-Mahdi, ancien premier ministre et chef du parti Umma (nationaliste) reste en compĂ©tition[6].

Deuxième trimestre au Soudan

  • Jeudi : Quatre importants candidats opposĂ©s au prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir se retirent de la course Ă  la prĂ©sidentielle du au , premier scrutin multipartite en 24 ans au Soudan.
  • Jeudi : Selon la prĂ©sidence, l'opposition soudanaise va tenter d'organiser des Ă©meutes afin de changer le rĂ©gime en place Ă  Khartoum Ă  l'issue des Ă©lections, « ils Ă©voquent les exemples du Zimbabwe, du Kenya, du Nigeria », « comme s'ils voulaient convaincre l'opinion publique que cela Ă©tait possible ». Les premières Ă©lections — lĂ©gislatives, rĂ©gionales et prĂ©sidentielle — multipartites depuis 1986, sont boycottĂ©es par une partie de l'opposition qui accuse le parti au pouvoir de truquer le scrutin[7].
  • Lundi :
    • Selon la commission Ă©lectorale, le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir est reconduit au pouvoir avec 68,24 % des voix Ă  l'issue d'Ă©lections controversĂ©es et entachĂ©es par des accusations de fraudes et des problèmes techniques qui ont compliquĂ© le dĂ©roulement du vote et l'annonce des rĂ©sultats. Ce sont les premières Ă©lections — lĂ©gislatives, rĂ©gionales et prĂ©sidentielle — multipartites depuis 1986. Le prĂ©sident de la rĂ©gion semi-autonome du Soudan du Sud, Salva Kiir, a Ă©galement conservĂ© son poste. Le prĂ©sident el-BĂ©chir a dĂ©clarĂ© : « C'est une victoire pour tous les Soudanais. Je confirme que nous allons mettre en Ĺ“uvre le rĂ©fĂ©rendum au Soudan du Sud Ă  la date prĂ©cise et on va continuer Ă  Ĺ“uvrer pour la paix au Darfour ».
    • L'organisation Human Rights Watch a dĂ©noncĂ© « la rĂ©pression politique et les violations des droits de l'homme » « qui ont sapĂ© le caractère libre et Ă©quitable du scrutin dans tout le Soudan ». Les observateurs de l'Union europĂ©enne et de la fondation amĂ©ricaine Carter ont estimĂ© qu'elles ne rĂ©pondaient pas aux « normes internationales », notamment au Soudan du Sud, rĂ©gion oĂą de nombreux cas de fraudes et d'intimidations ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s[8].
  • Vendredi : Quatre pays d'Afrique de l'Est — l'Éthiopie, l'Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie — ont signĂ© Ă  Entebbe un nouvel accord, en nĂ©gociation depuis une dizaine d'annĂ©es, sur le partage des eaux du Nil, en l'absence du Burundi et de la Congo-Kinshasa, et malgrĂ© le boycott de l'Égypte et du Soudan, farouchement opposĂ©s Ă  ce projet, dont tous les dĂ©tails n'ont pas Ă©tĂ© rendus publics. Selon le texte, la nouvelle Commission du Bassin du Nil sera chargĂ©e de recevoir et approuver tous les projets (canaux d'irrigation, barrages…) concernant le fleuve. Elle sera basĂ©e Ă  Addis-Abeba et comptera des reprĂ©sentants des neuf pays concernĂ©s[9].
  • Samedi : L'opposant islamiste Hassan al-Tourabi est arrĂŞtĂ© Ă  son domicile un mois après les Ă©lections lĂ©gislatives et prĂ©sidentielle qui se sont tenues pour la première fois en 24 ans au Soudan. Mentor du gĂ©nĂ©ral Omar el-BĂ©chir lors du coup d'État militaire de 1989, qui avait portĂ© ce dernier au pouvoir, Hassan al-Tourabi est devenu son pire ennemi après avoir Ă©tĂ© Ă©vincĂ© en 1999. Il avait qualifiĂ© les dernières Ă©lections de « frauduleuses » et affirmĂ© que son parti, le Parti du congrès populaire (PCP), ne participerait pas au prochain gouvernement, ni ne siègerait aux diffĂ©rents parlements. Hassan al-Tourabi a Ă©tĂ© emprisonnĂ© Ă  plusieurs reprises par le passĂ©. Sa dernière arrestation remonte Ă  la mi-janvier 2009 après avoir affirmĂ© Ă  des mĂ©dias internationaux que le prĂ©sident soudanais Ă©tait « politiquement coupable » de crimes commis au Darfour. Ă€ sa sortie de prison en , il avait aussi estimĂ© que l'homme fort du rĂ©gime devait se rendre de son propre chef devant la Cour pĂ©nale internationale (CPI) qui siège Ă  la Haye pour rĂ©pondre aux accusations de crimes de guerre et contre l'humanitĂ©, pour son rĂ´le supposĂ© dans les violences au Darfour, rĂ©gion de l'ouest du Soudan en proie Ă  la guerre civile depuis 2003[10].
  • Samedi : La prĂ©sidence ougandaise de l'Union africaine annonce que le prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir, sous le coup d'un mandat d'arrĂŞt international pour crimes de guerre et contre l'HumanitĂ© au Darfour, ne sera pas invitĂ© au prochain sommet de l'UA Ă  Kampala[11].
  • Mercredi : Le Soudan s'est engagĂ© avec cinq autres pays africains Ă  ce qu'« aucun enfant de moins de 18 ans ne prenne part, directement ou indirectement, Ă  des hostilitĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, de prĂ©venir toute forme de recrutement ». Il s'agit d'un accord en treize points, dont une stratĂ©gie transfrontalière contre la prolifĂ©ration et le trafic d'armes lĂ©gères. Les signataires ont Ă©galement promis de ratifier le protocole additionnel Ă  la Convention des droits de l'enfant de l'ONU concernant l'implication d'enfants dans les conflits armĂ©s[12].

Troisième trimestre au Soudan

  • Lundi : Les juges de la Cour pĂ©nale internationale ajoutent le « gĂ©nocide » aux chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanitĂ© au Darfour figurant dĂ©jĂ  dans le mandat d'arrĂŞt contre le prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir. La chambre d'appel de la CPI avait ordonnĂ© le aux juges de première instance de rĂ©examiner leur dĂ©cision de ne pas retenir le gĂ©nocide dans le mandat d'arrĂŞt dĂ©livrĂ© le contre le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir. Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait fait appel le .
  • Jeudi :
    • État de la Mer Rouge : les fortes pluies tombĂ©es depuis dimanche ont provoquĂ© des inondations dans les villages autour de la ville de Tokar et fait 33 morts, alors que d'autres personnes sont portĂ©es disparues ainsi de nombreuses tĂŞtes de bĂ©tail.
    • 3 journalistes du quotidien islamiste d'opposition Ray al-Shaab (L'Opinion du peuple), sont condamnĂ©s Ă  des peines allant de deux Ă  cinq ans de prison pour la publication d'articles « erronĂ©s » sur le soutien populaire au prĂ©sident Bachir, vainqueur des Ă©lections d'avril et pour avoir fait Ă©tat de la prĂ©sence au Soudan d'une usine produisant des armes pour l'Iran et le mouvement islamiste palestinien Hamas[13].
  • Lundi : Le Soudan suspend l'accord permettant la diffusion dans le pays du service arabe de la BBC sur les ondes FM, relayĂ©e par quatre antennes dans le nord du pays, pour des raisons qui « n'ont rien Ă  voir avec le contenu » de la programmation. Les autoritĂ©s reprochent Ă  la cĂ©lèbre radio d'avoir fait entrer illĂ©galement au pays du matĂ©riel technique par la valise diplomatique britannique, d'avoir menĂ© des activitĂ©s de formation via son service BBC Trust sans obtenir au prĂ©alable un « accord final » avec le ministère et d'avoir diffusĂ© Ă  partir de Djouba, capitale de la rĂ©gion semi-autonome du Soudan du Sud, sans avoir obtenu l'approbation du gouvernement central de Khartoum[14].
  • Mercredi : Le ministère de l'IntĂ©rieur annonce la mort de 10 personnes dans « l'effondrement d'une mine d'or artisanale dans le village de Kabkabah, dans le secteur d'Abou Hamed » (nord), une rĂ©gion dĂ©sertique théâtre d'une ruĂ©e vers le prĂ©cieux mĂ©tal, favorisĂ©e par la hausse des cours de l'or, doublĂ©e de l'apparition massive de dĂ©tecteurs performants de mĂ©taux. Au cours des deux dernières annĂ©es, des milliers d'orpailleurs artisanaux ont migrĂ© dans cette zone dĂ©sertique situĂ©e dans le triangle entre les villes d'Atbara, Abou Hamed et Port-Soudan[15].
  • Dimanche : Une polĂ©mique internationale se dĂ©veloppe au sujet de la prĂ©sence Ă  Nairobi, pour la cĂ©rĂ©monie de promulgation de la nouvelle Constitution kĂ©nyane, du prĂ©sident Omar el-Bechir, recherchĂ© pour gĂ©nocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanitĂ©, et contre lequel la Cour pĂ©nale internationale (CPI) a Ă©mis deux mandats d'arrĂŞt. Le Kenya, signataire du traitĂ© de Rome crĂ©ant la CPI, avait thĂ©oriquement l'obligation de l'interpeller. Selon le ministre des Affaires Ă©trangères kĂ©nyan, Moses Wetangula : « Le prĂ©sident BĂ©chir est ici parce que nous avons invitĂ© tous nos voisins et que c'est un voisin […] Nous n'avons Ă  nous excuser […] parce que je suis sĂ»r que nous amĂ©liorons la paix, la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© dans la rĂ©gion ».
  • Mercredi , État du Nil Blanc : Un choc frontal entre un bus et un minibus près d'Alrader, Ă  une soixantaine de kilomètres au sud de Khartoum, fait 37 morts, dont 4 enfants, et 26 blessĂ©s. Trente-sept personnes sont mortes et 26 ont Ă©tĂ© blessĂ©es.
  • Vendredi , État du Nil Blanc : Treize personnes, qui se rendaient aux funĂ©railles des victimes de l'accident de bus de mercredi, ont pĂ©ri lorsque leur bateau a chavirĂ© lors de sa traversĂ© du Nil près d'Alrader. 9 personnes ont pu ĂŞtre secourues.

Quatrième trimestre au Soudan

  • Samedi : Fin d'une visite de 4 jours d'une dĂ©lĂ©gation des ambassadeurs des quinze pays membres du Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU, prĂ©sidĂ©e par l'AmĂ©ricaine Susan Rice.
  • Dimanche : Une manifestation d'une trentaine de personnes favorables Ă  l'indĂ©pendance du Soudan du Sud a Ă©tĂ© dispersĂ©e Ă  coups de bâtons par la police anti-Ă©meutes Ă  Khartoum.
  • Mardi :
    • Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, dans un discours Ă  l'AssemblĂ©e nationale, a prĂ©venu qu'il n'accepterait pas d'« alternative Ă  l'unitĂ© » de son pays, alors qu'un rĂ©fĂ©rendum sur l'autodĂ©termination du Soudan du Sud est prĂ©vu en janvier. Plusieurs observateurs soudanais anticipent un report du scrutin en raison de diffĂ©rends politiques entre nordistes et sudistes et de retards dans l'organisation du vote, point-clĂ© de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 Ă  plus de deux dĂ©cennies de guerre civile entre le Nord et le Sud, qui a fait deux millions de morts.
  • Mercredi : Les inondations dues aux des pluies diluviennes de ces derniers mois ont fait 50 morts et quelque 74.970 sinistrĂ©s.
  • Lundi : L'Union africaine annonce un accord-cadre entre le Parti du congrès national (NCP) et les ex-rebelles du Mouvement populaire de libĂ©ration du Soudan (SPLM) sur un ensemble de dossiers litigieux Ă  rĂ©gler afin d'assurer une transition pacifique après le rĂ©fĂ©rendum de janvier. Le tracĂ© de la « frontière ouverte » de 2 100 km doit ĂŞtre dĂ©cidĂ© avant le rĂ©fĂ©rendum d'indĂ©pendance, afin de permettre la circulation des biens et des personnes « sans obstacles » quelle que soit l'issue de la consultation. Le diffĂ©rend sur la rĂ©gion contestĂ©e d'Abyei, une poudrière Ă  la lisière Nord-Sud, est le dossier le plus difficile[16].
  • Samedi : 19 personnes sont mortes et 15 autres blessĂ©es lors d'une collision entre un autobus touristique roulant Ă  grande vitesse et un minibus sur une autoroute au sud de Khartoum.
  • Samedi : Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, affirme que le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir sera arrĂŞtĂ© : « Il n'est pas assignĂ© Ă  rĂ©sidence, il est assignĂ© Ă  son pays [...] Quand il en sort, il est accompagnĂ© par la moitiĂ© de l'armĂ©e de l'air parce qu'il sait qu'il peut ĂŞtre arrĂŞtĂ© ».
  • Mardi : Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, objet d'un mandat d'arrĂŞt de la CPI pour crimes de guerre, a dĂ©cidĂ© de ne pas se rendre le lendemain en Zambie pour un sommet de la confĂ©rence des Grands Lacs, Lusaka a refusĂ© de prĂ©ciser si elle l'aurait arrĂŞtĂ© Ă  cette occasion.
  • Samedi : Selon une note diplomatique amĂ©ricaine divulguĂ©e par Wikileaks, le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir a dĂ©tournĂ© neuf milliards de dollars (6,79 milliards d'euros) des recettes pĂ©trolières de son pays et a placĂ© cet argent dans des banques britanniques[17] - [18].
  • Dimanche : Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir annonce que la charia, ou loi islamique, deviendra « l'unique source de la Constitution » du Soudan « après la sĂ©cession » du sud du pays Ă  l'issue du rĂ©fĂ©rendum du prochain : « Nous allons changer la Constitution. Il ne sera plus question de diversitĂ© culturelle ou ethnique, la seule source de la Constitution sera la charia et l'arabe sera la seule langue officielle ».
  • Mercredi : Un accord se dessine avec le Soudan du Sud sur le partage du pĂ©trole dont ce dernier regorge mais qui n'a pas de pipeline pour l'exporter. Le Soudan est dotĂ© de rĂ©serves estimĂ©es Ă  plus de six milliards de barils, or, les trois-quarts de cette manne gisent dans des zones limitrophes et au Soudan du Sud, rĂ©gion qui doit se prononcer le sur sa sĂ©cession. La nĂ©gociation porte sur une formule garantissant aux deux rĂ©gions des revenus pĂ©troliers, le Sud essentiellement par sa production, et le Nord par la location de son olĂ©oduc qui traverse le Nord jusqu'Ă  Port-Soudan, sur la Mer Rouge.
  • Mercredi : Le Soudan demande la publication d'un audit sur le programme de dĂ©sarmement d'ex-soldats pendant la guerre civile Nord-Sud après la diffusion d'informations selon lesquelles des millions de dollars auraient disparu des coffres de l'ONU[19].

Chronologie au Darfour

Premier trimestre au Darfour

  • Samedi : Nouveaux affrontements armĂ©s ont lieu contre dans le secteur du village de Frog, au nord-ouest de Kutum, entre l'armĂ©e soudanaise et la faction de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Soudan dirigĂ©e par Abdelwahid Mohammed Nour (SLA-Abdelwahid), un important mouvement rebelle refusant de participer aux pourparlers de paix de Doha (Qatar). Des affrontements ont dĂ©jĂ  eu lieu cette semaine dans le Jebel Marra, un piĂ©mont fertile, ce qui a forcĂ© l'Ă©vacuation d'humanitaires travaillant sur place. Abdelwahid Mohammed Nour, qui vit en exil Ă  Paris, refuse de participer au processus de paix de Doha, entamĂ© l'an dernier entre le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© (JEM) et les autoritĂ©s soudanaises[20].
  • Mardi : Deux rebelles du Darfour sont condamnĂ©s Ă  la peine de mort pour une attaque contre la banlieue de Khartoum en , ce qui porte Ă  105 le nombre de rebelles condamnĂ©s Ă  la peine capitale pour leur rĂ´le dans ces violences. Les rebelles avaient Ă©tĂ© repoussĂ©s par les forces de sĂ©curitĂ© soudanaises Ă  l'issue de violents combats qui ont fait 220 morts. Cinq autres accusĂ©s dans cette affaire ont Ă©tĂ© blanchis. L'ONG Amnesty International se dit « scandalisĂ©e par le fait que les autoritĂ©s soudanaises continuent d'appliquer la peine de mort après des procĂ©dures judiciaires injustes »[3].
  • Samedi , Darfour: Laurent Maurice, un employĂ© français de la Croix-Rouge enlevĂ© au Tchad le dernier, a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© en bonne santĂ©. Un groupe peu connu du Darfour, se prĂ©sentant comme « les Aigles de libĂ©ration de l'Afrique », avait revendiquĂ© le rapt de Laurent Maurice et rĂ©clamĂ© un million d'euros pour le libĂ©rer. Ce groupe a expliquĂ© : « Nous n'avions pas agi pour de l'argent mais parce que nous souhaitions que la France change sa politique dans la rĂ©gion. Or, nous apprĂ©cions le rĂ´le positif que la France a jouĂ© lors des dernières nĂ©gociations entre le Tchad et le Soudan »[21].
  • Lundi :
    • Le prĂ©sident tchadien Idriss Deby Itno est arrivĂ©e Ă  Khartoum oĂą il a Ă©tĂ© accueilli par le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir. Cette visite constitue un signe d'apaisement entre le Tchad et le Soudan qui se livrent une guerre par groupes rebelles interposĂ©s et dont les bonnes relations sont jugĂ©es essentielles pour la paix au Darfour.
    • Darfour : La Cour pĂ©nale internationale de La Haye, Ă  l'unanimitĂ© des juges, abandonne faute de « preuves suffisantes », la procĂ©dure judiciaire contre Bahar Idriss Abu Garda (47 ans), un chef rebelle du Darfour, qui Ă©tait accusĂ© pour l'attaque le contre des soldats de l'Union africaine qui avait fait douze morts Ă  Haskanita (nord du Darfour). Le bureau du procureur de la CPI a annoncĂ© qu'il allait interjeter appel de la dĂ©cision[22].
  • Vendredi , Darfour : Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir annonce la signature imminente d'un accord cadre avec le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ©, un important groupe rebelle du Darfour, pouvant mettre fin aux affrontements dans cette rĂ©gion de l'ouest du Soudan en proie Ă  la guerre civile. Ces nouveaux dĂ©veloppements surviennent sur fond d'un rĂ©chauffement des relations entre le Soudan et le Tchad. Un autre important mouvement rebelle du Darfour, l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Soudan d'Abdelwahid Nour, refuse de participer au processus de paix de Doha.
  • Mardi : Le Soudan a signĂ© Ă  Doha (Qatar), une trĂŞve avec le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© (JEM), un important mouvement rebelle du Darfour, rendue possible par le rapprochement entre Khartoum et le Tchad, mais le retour Ă  la paix dans cette rĂ©gion nĂ©cessitera le ralliement d'autres groupes rebelles. L'accord indique que le JEM doit se constituer « en parti politique dès la signature de l'accord final entre les deux parties »[5].
  • Mercredi : Le ministre soudanais de la Justice fait libĂ©rer 57 prisonniers du JEM, dont 50 Ă©taient condamnĂ©es Ă  mort, soit la moitiĂ© des dĂ©tenus membres de ce groupe rebelle du Darfour. Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir avait annoncĂ© le week-end dernier l'annulation des peines de mort prononcĂ©es contre les prisonniers du JEM et la libĂ©ration rapide de 3O% d'entre eux, après la signature de l'accord de Doha.
  • Vendredi : Une patrouille de la mission de paix au Darfour, composĂ©e de plus de 40 hommes, en route vers DĂ©ribat (Jebel Marra), ville oĂą d'importants combats ont eu lieu au cours des deux dernières semaines, a Ă©tĂ© capturĂ©e par « un important groupe d'hommes armĂ©s » qui les ont relâchĂ© en majoritĂ© le lendemain[23].
  • Samedi : Ă  la suite de l'attaque de la veille, les assaillants ont relâchĂ© la plupart des soldats et trois vĂ©hicules blindĂ©s, mais deux casques bleus manquent Ă  l'appel, avec six vĂ©hicules et du matĂ©riel.
  • Dimanche : Les deux français, employĂ©s de l'ONG lyonnaise Triangle gĂ©nĂ©ration humanitaire, enlevĂ©s Ă  Birao (RĂ©publique centrafricaine), le sont libĂ©rĂ©s au Darfour. Ces enlèvements avaient Ă©tĂ© revendiquĂ©s par les Aigles africains de la libertĂ©, lesquels menaçaient de tuer leurs otages si Paris ne traitait pas directement avec eux.
  • Jeudi : libĂ©ration de l'employĂ© franco-britannique de la Croix-Rouge enlevĂ© en octobre au Darfour il y a 5 mois.
  • Lundi : le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ©, engagĂ© Ă  Doha dans des pourparlers de paix avec le gouvernement soudanais, menace de reprendre les armes en cas d'Ă©chec des nĂ©gociations. Le JEM accuse le pouvoir central de prĂ©parer « des renforts militaires » et de se tenir « prĂŞt Ă  la guerre, pas Ă  la paix ».

Deuxième trimestre au Darfour

  • Lundi : quatre soldats de la force de maintien de la paix ONU-Union africaine au Darfour (Minuad) sont portĂ©s disparus depuis plus de 24 heures.
  • Jeudi : l'armĂ©e soudanaise dĂ©marre une pĂ©riode d'intensification de ses opĂ©rations contre les rebelles. Le Darfour est le théâtre depuis 2003 d'une guerre civile complexe Ă  l'origine de 300 000 morts selon les estimations de l'ONU et 2,7 millions de dĂ©placĂ©s.
  • Lundi : les quatre policiers sud-africains de la mission de paix ONU-Union africaine enlevĂ©s le ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s et laissĂ©s Ă  Nertiti. Aucune rançon n'aurait Ă©tĂ© payĂ©e.
  • Dimanche : des affrontements entre investisseurs flouĂ©s et la police ont fait une dizaine de morts dimanche dernier Ă  El-Facher, selon des sources humanitaires. Le gouverneur du Darfour-Nord fait Ă©tat de trois morts. Ces affrontements seraient dus Ă  l'effondrement d'une « chaĂ®ne de Ponzi », un stratagème financier frauduleux qui fait chaque annĂ©e des dizaines de milliers de victimes de par le monde. Les premiers investisseurs sont rĂ©munĂ©rĂ©s par les dĂ©pĂ´ts des investisseurs ultĂ©rieurs jusqu'au jour oĂą cette bulle spĂ©culative Ă©clate.
  • Mardi : deux membres du parti du prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, Adam IsmaĂŻl Ashaq Omar et Moussa Sadiq Moussa Beshara, Ă©lus lors des Ă©lections d'avril, auraient orchestrĂ© l'importante fraude pyramidale au Darfour Ă  l'origine de heurts meurtriers ce week-end entre investisseurs flouĂ©s et policiers. Le ministère de la justice les accuse d'avoir mis en Ĺ“uvre une « chaĂ®ne de Ponzi », appelĂ©e « al-mawassir » en arabe ("escroquerie"), un stratagème frauduleux par lequel les investisseurs vendent Ă  rabais des biens ou donnent de l'argent avec la promesse d'intĂ©rĂŞts Ă©levĂ©s[24].
  • Vendredi : deux casques bleus Ă©gyptiens ont Ă©tĂ© tuĂ©s et trois autres blessĂ©s dans une embuscade au Darfour.
  • Samedi : l'armĂ©e a repris, après de lourds combats, le Jebel Moon faisant au moins morts parmi 108 rebelles du Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© (JEM); 61 autres rebelles ont Ă©tĂ© faits prisonniers et 16 vĂ©hicules saisis. Les pertes de l'armĂ©e n'ont pas Ă©tĂ© publiĂ©s.
  • Mardi : trois travailleurs humanitaires, deux Soudanais et une AmĂ©ricaine, travaillant pour l'organisation Ă©vangĂ©lique amĂ©ricaine Samaritan's Purse, sont enlevĂ©s Ă  la hauteur du village d'Abou Ajoura (secteur de Nyala, sud), une rĂ©gion oĂą les rapts d'Ă©trangers se multiplient depuis plus d'un an. Selon l'ONU, « deux voitures au sein desquelles se trouvaient neuf employĂ©s de l'ONG ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©es par des hommes armĂ©s, Ă  hauteur du village d'Abou Ajoura, trois personnes ont Ă©tĂ© enlevĂ©es ».
  • Vendredi : le Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© affirme avoir tuĂ© 200 soldats soudanais qui ont « fui les villages de Daeen et Shaariya dans la partie orientale du Darfour Sud ». Un bilan dĂ©menti par l'armĂ©e, « ces chiffres sont erronĂ©s et sans fondement ».
  • Mardi : les deux travailleurs humanitaires soudanais enlevĂ©s le sont libĂ©rĂ©s Ă  Nyala mais pas l'AmĂ©ricaine.
  • Mercredi : la Cour pĂ©nale internationale annonce avoir saisi le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies Ă  la suite du refus du Soudan d'arrĂŞter et de livrer le ministre des Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, et le chef des milices arabes Janjaweed, Ali Kushayb, suspectĂ©s de crimes de guerre au Darfour. La cour avait dĂ©livrĂ© un mandat d'arrĂŞt en 2007 Ă  l'encontre des deux hommes pour 51 chefs de crime contre l'humanitĂ© et crimes de guerre[25].
  • Dimanche : Nouveaux affrontements entre tribus arabes rivales ont fait de jeudi Ă  samedi 41 morts au Darfour.
  • Lundi : Selon un rapport de la mission ONU-Union africaine (Minuad), les combats ont fait près de 657 morts au Darfour en mai, mois le plus meurtrier depuis le dĂ©ploiement en 2008 de la mission de paix hybride dans cette rĂ©gion. Les affrontements entre la rĂ©bellion et les forces gouvernementales ont fait 440 morts alors que les combats entre tribus arabes rivales en ont fait 126, par ailleurs 31 morts sont liĂ©s Ă  des meurtres ou Ă  des accidents.
  • Vendredi : De nouveaux affrontements entre tribus arabes rivales ont fait au moins 50 morts.
  • Mercredi : Deux humanitaires de l'ONG allemande THW, un Allemand et un NĂ©erlandais, ont Ă©tĂ© enlevĂ©s dans la nuit de mardi Ă  mercredi par des hommes armĂ©s dans leur bureau de Nyala.
  • Lundi : Un accord de rĂ©conciliation est signĂ© entre les tribus arabes musulmanes, Rizeigat et Misseriya, qui, depuis le mois de mars, se sont livrĂ©es des batailles fĂ©roces et sanguinaires qui ont fait plusieurs centaines de morts.

Troisième trimestre au Darfour

  • Jeudi : Le Soudan ordonne l'expulsion, dans un dĂ©lai de 72 heures, de deux responsables de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) actifs au Darfour, dans la foulĂ©e du mandat d'arrĂŞt contre le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir pour gĂ©nocide. Il s'agit de l'Espagnole, Carla Martinez, directrice de l'OIM au Darfour, et de l'Italienne, Laura Palatini, chef du bureau de l'OIM dans le secteur du Darfour-Sud, ont prĂ©cisĂ© d'autres sources humanitaires suivant de près ce dossier.
  • Vendredi : L'armĂ©e soudanaise annonce avoir tuĂ© plus de 300 rebelles du Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© (JEM) et perdu 75 soldats dans une sĂ©rie d'affrontements rĂ©cents, près des montagnes Adola et près de Kuma. L'armĂ©e a dĂ©truit des dizaines de vĂ©hicules du JEM et rĂ©cupĂ©rĂ© des citernes dĂ©robĂ©s par les rebelles.
  • Mardi :
    • LibĂ©ration des 2 Allemands enlevĂ©s le dernier.
    • Un hĂ©licoptère de la compagnie aĂ©rienne russe UTair, qui assurait une mission commune de l'ONU et de l'Union africaine, est capturĂ© par l'armĂ©e soudanaise avec neuf personnes Ă  bord, dont 4 membres de l'Ă©quipage russe et 5 Soudanais dont 3 chefs rebelles du Darfour. Pris dans le mauvais temps, l'appareil avait Ă©tĂ© contraint Ă  atterrir d'urgence dans une zone oĂą il n'Ă©tait pas attendu. Après vĂ©rifications, il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© mais le pilote russe serait restĂ© prisonnier.
  • Dimanche : Quatre casques bleus originaires de Sierra Leone sont morts, en dĂ©but de soirĂ©e, dans un accident de la route Ă  Nyala, leur vĂ©hicule 4x4 est entrĂ© en collision avec un camion.
  • Vendredi : Les autoritĂ©s soudanaises interdisent aux humanitaires l'accès Ă  l'immense camp de dĂ©placĂ©s de Kalma et au village voisin de Bilal oĂą la situation demeure tendue après des combats la semaine dernière entre partisans et opposants du processus de paix. Des combats meurtriers ont opposĂ© la semaine dernière des supporters de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Soudan d'Abdelwahid Nour, un important groupe rebelle hostile au processus de paix de Doha, et des personnes dites favorables Ă  ces pourparlers[26].
  • Samedi : Deux officiers de police jordaniens travaillant Ă  la mission de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour (Minuad) ont Ă©tĂ© enlevĂ©s Ă  Nyala par trois hommes dans un vĂ©hicule tout terrain[27].
  • Lundi : Des responsables d'ONG humanitaires rĂ©vèlent que les autoritĂ©s du Darfour-Ouest ont expulsĂ© du Darfour, au cours des derniers jours, cinq humanitaires travaillant pour des agences de l'ONU et la Croix-Rouge internationale, prĂ©cisant que les raisons de cette dĂ©cision demeuraient « nĂ©buleuses ».
  • Mardi :
    • Les deux policiers jordaniens de la force de maintien de la paix ONU-Union africaine (Minuad) enlevĂ©s samedi ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s.
    • Deux importantes tribus arabes du Darfour, qui avaient cessĂ© les hostilitĂ©s fin juin, ont repris leurs affrontements meurtriers au cours des derniers jours. Les Rezeigat auraient attaquĂ© un village Misseriya dans la rĂ©gion de Kass, tuant 27 personnes et en blessant 13 autres. Ces nouveaux affrontements surviennent en plein mois du ramadan, oĂą la population musulmane respecte le jeĂ»ne diurne.
  • Dimanche :
    • Trois pilotes russes, employĂ©s par la compagnie aĂ©rienne soudanaise Badr Airlines, ont Ă©tĂ© enlevĂ©s Ă  Nyala.
    • Une humanitaire amĂ©ricaine de l'organisation Ă©vangĂ©lique Samaritan's Purse, enlevĂ©e, il y a plus de trois mois, est libĂ©rĂ©e par ses ravisseurs.
  • Mardi : Les trois pilotes russes enlevĂ©s dimanche ont Ă©tĂ© relâchĂ©s.
  • Vendredi : Des groupes d'hommes armĂ©s ont tuĂ© en deux jours plus de 50 personnes dans l'attaque de plusieurs villages d'une zone tenue par la guĂ©rilla, situĂ©e Ă  l'ouest de la ville de Tawila, selon des rebelles de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Soudan (SLA).
  • Samedi : Dix personnes ont pĂ©ri et 27 personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©s dans des heurts avec la police survenus dans deux camps de rĂ©fugiĂ©s au Darfour, selon un bilan de l'ArmĂ©e de libĂ©ration du Soudan. Les forces gouvernementales ont attaquĂ© des dĂ©placĂ©s dans les camps de Hamidiya et Khamsa Dagaig.

Quatrième trimestre au Darfour

  • Mercredi : Trois pilotes russes ont Ă©tĂ© enlevĂ©s hier dans l'un des quartiers de Nyala. Ils travaillaient pour une compagnie privĂ©e ayant un contrat avec le Programme alimentaire mondial. « Les services de sĂ©curitĂ© ont poursuivi les ravisseurs jusqu'Ă  la tombĂ©e de la nuit », sans succès.
  • Lundi : Depuis 5 jours, les combats ont repris entre les forces pro-gouvernementales et des groupes rebelles du Mouvement pour la justice et l'Ă©galitĂ© après que ces derniers ont attaquĂ© un convoi de près d'une centaine de camions escortĂ©s par la police soudanaise. Les affrontements ont fait au moins 37 morts au sein des forces soudanaises et au moins une soixantaine au sein de la rĂ©bellion.
  • Mercredi : La dĂ©lĂ©gation de l'ONU et du Qatar, chargĂ©e des nĂ©gociations de paix entre les rebelles du Darfour et le gouvernement, a Ă©tĂ© violemment prise Ă  partie par des centaines Ă©tudiants de l'universitĂ© de Zalingei. C'est la deuxième fois en deux jours que l'Ă©quipe est contrainte de s'enfuir devant des habitants, furieux de l'absence d'accord après sept annĂ©es de guerre civile qui ont fait 300.000 morts, selon l'ONU, et 2,7 millions de dĂ©placĂ©s. Le ministère de l'intĂ©rieur fait Ă©tat de deux Ă©tudiants morts et de neuf blessĂ©s – six Ă©tudiants et trois policiers[28].
  • Mercredi : Les trois Lettons, deux pilotes d'hĂ©licoptères et un mĂ©canicien, travaillant pour une compagnie aĂ©rienne sous contrat avec le Programme alimentaire mondial, enlevĂ©s Ă  Nyala dĂ©but novembre par des hommes armĂ©s d'une tribu arabe de la rĂ©gion, ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s.
  • Vendredi : Le gouvernement soudanais retire sa dĂ©lĂ©gation aux nĂ©gociations de Doha sur la paix au Darfour, « parce qu'elle n'a plus rien Ă  faire », mais reste prĂŞt Ă  poursuivre les efforts pour pacifier cette rĂ©gion de l'ouest du pays en proie Ă  la guerre depuis plus de sept ans. Le Mouvement de libĂ©ration pour la justice (LJM), regroupement de petites factions darfouries, devait finaliser Ă  la mi-dĂ©cembre un accord de paix avec Khartoum, mais la signature a Ă©tĂ© reportĂ©e[29].

Chronologie au Soudan du Sud

Premier trimestre au Soudan du Sud

  • Vendredi : Les affrontements tribaux ont fait 24 morts et au moins 16 blessĂ©s et 5 disparus depuis lundi dans le village de Koul-Anyang (État de Jonglei) entre des membres de la tribu Nuer et de la tribu Dinka.
  • Mardi : 4,3 millions de personnes, sur 8,5 millions d'habitants, ont besoin d'aide alimentaire soit 4 fois plus qu'il a un an, en raison des violences et de la sĂ©cheresse, pour atteindre 4,3 millions, selon le Programme alimentaire mondial et le ministre sud-soudanais de l'Agriculture, Samson Kwaje[30].
  • Jeudi : Nouveaux affrontements entre Ă©leveurs de bĂ©tail de la tribu arabe nordiste des Messiria et des Ă©lĂ©ments de l'ArmĂ©e populaire de libĂ©ration du Soudan (SPLA), causant la mort de 16 personnes et faisant au moins 11 blessĂ©s, dans un village près de Bentiu (capitale de l'État d'UnitĂ©). L'armĂ©e sudiste accuse rĂ©gulièrement le gouvernement central de Khartoum d'armer certaines tribus ou milices afin de dĂ©stabiliser le Soudan du Sud qui doit se prononcer sur son indĂ©pendance lors d'un rĂ©fĂ©rendum prĂ©vu en . Les Ă©leveurs de la tribu arabe des Messiria, Ă©tablie dans l'État nordiste voisin du Kordofan-Sud, migrent chaque annĂ©e afin de faire paĂ®tre leur bĂ©tail[31].
  • Mardi : Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de la moitiĂ© des quatre millions de personnes qui avaient fui le Soudan du Sud en raison de la guerre civile avec le nord, sont rentrĂ©es dans la rĂ©gion depuis la signature de l'accord de paix en . Les quelque vingt ans de guerre civile entre le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrĂ©tien, ont fait 2 millions de morts et 4 millions de dĂ©placĂ©s.
  • Vendredi : Au moins 13 personnes sont mortes cette semaine dans des affrontements entre des nomades arabes de la tribu Messiria, et l'ArmĂ©e populaire de libĂ©ration du Soudan dans une zone que se disputent le nord et le sud du Soudan. Plus de 400 personnes sont mortes depuis le dĂ©but de l'annĂ©e au Soudan du Sud dans des combats, souvent tribaux.

Deuxième trimestre au Soudan du Sud

  • Lundi : trois personnes sont arrĂŞtĂ©es Ă  proximitĂ© de Malakal, capitale de l'État sudiste du Haut-Nil, pour avoir distribuĂ© de fausses cartes d'Ă©lecteurs en vue des prochaines Ă©lections, parmi eux un membre du SPLM-DC, un parti proche du prĂ©sident Omar el-BĂ©chir. La police a saisi « 132 fausses cartes d'Ă©lecteurs ». Le Soudan compte environ entre 20 et 21 millions d'Ă©lecteurs potentiels. Seize millions de personnes se sont enregistrĂ©es sur les listes, selon la commission Ă©lectorale[32].
  • Vendredi , Bahr al-Ghazal : des affrontements meurtriers entre « une compagnie de 120 soldats du SPLA » et « des hommes armĂ©s portant des uniformes de l'armĂ©e nordiste et lourdement Ă©quipĂ©s » dans le district de Raja, un secteur limitrophe du Darfour. Les combats ont fait des « victimes des deux cĂ´tĂ©s » des belligĂ©rants, au moins 55 morts et 85 blessĂ©s. Selon l'armĂ©e soudanaise, les combats auraient en fait opposĂ© des membres des tribus arabes Rizeigat, provenant du Darfour et en quĂŞte de pâturage pour leur bĂ©tail au Soudan du Sud[33].
  • Samedi : Ă  la suite des combats de la veille, la tension est Ă©levĂ©e. Un grand nombre de Rezeigat se rendent dans le secteur afin d'aider les leurs et l'armĂ©e sudiste envoient aussi des renforts depuis les trois villes de Raja, Aweil et Wau.
  • Mardi : Dans un rapport, l'ONG Ecos, qui regroupe des organisations europĂ©ennes « travaillant pour la paix et la justice au Soudan », affirme que Lundin Petroleum et ses partenaires malais Petronas Carigali Overseas et autrichien OMV Exploration « peuvent avoir Ă©tĂ© complices dans la perpĂ©tration de crimes de guerre et de crimes contre l'humanitĂ© au Soudan ». L'exploitation du pĂ©trole dans au sud du Soudan, une zone politiquement instable, a favorisĂ© un conflit entre des rebelles et le gouvernement de Khartoum. Ecos Ă©value Ă  environ 12 000 le nombre de personnes tuĂ©es ou mortes de faim, d'Ă©puisement, ou de maladies liĂ©es au conflit entre 1997 et 2003 dans la rĂ©gion du gisement incriminĂ©. Les compagnies pĂ©trolières ont dĂ©menti « catĂ©goriquement » ces accusations[34].

Troisième trimestre au Soudan du Sud

  • Samedi : L'ONG MĂ©decins sans frontières (MSF) annonce la suspension de ses activitĂ©s Ă  la suite de la rĂ©cente vague de violences dans l'État de Jonglei et contre ses employĂ©s et sa clinique Ă  Gumuruk. Le 1er juillet, des hommes armĂ©s sont entrĂ©s dans la clinique afin de piller de la nourriture destinĂ©e Ă  des enfants sous-alimentĂ©s. Trois jours plus tard, la clinique a Ă©tĂ© la cible d'un autre cambriolage. Puis, le , quatre employĂ©s de MSF voyageant en bateau Ă  Gumuruk ont Ă©tĂ© pillĂ©s « violemment » par des hommes armĂ©s. La clinique MSF Ă  Gumuruk s'occupe d'une population de 30 000 personnes[35].
  • Dimanche : Des hommes armĂ©s ont tuĂ© 23 personnes, dont des officiers de police, lors d'une embuscade contre un camion circulant dans le district de Koch, Ă  70 km au sud-est de Bentiu dans la rĂ©gion pĂ©trolière d'UnitĂ©, et « huit autres personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es ». L'identitĂ© des assaillants n'est pas connue, mais l'armĂ©e sudiste pense qu'il pourrait s'agir de vestiges de la milice de Galwak Gai, un ancien colonel entrĂ© en mutinerie contre le pouvoir sudiste dans l'État d'UnitĂ© après les Ă©lections nationales d'avril[36].

Quatrième trimestre au Soudan du Sud

  • Mardi :
    • Le prĂ©sident Omar el-BĂ©chir, dans un discours Ă  l'AssemblĂ©e nationale, a prĂ©venu qu'il n'accepterait pas d'« alternative Ă  l'unitĂ© » de son pays, alors qu'un rĂ©fĂ©rendum sur l'autodĂ©termination du Soudan du Sud est prĂ©vu en janvier. Plusieurs observateurs soudanais anticipent un report du scrutin en raison de diffĂ©rends politiques entre nordistes et sudistes et de retards dans l'organisation du vote, point-clĂ© de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 Ă  plus de deux dĂ©cennies de guerre civile entre le Nord et le Sud, qui a fait deux millions de morts.
    • Les nĂ©gociations, organisĂ©es Ă  Addis-Abeba, entre les dĂ©lĂ©gations du Parti du congrès national (Soudan du Nord) et du Mouvement de libĂ©ration du peuple du Soudan du Sud sur la question du statut de la rĂ©gion pĂ©trolifère contestĂ©e d'Abyei ont Ă©chouĂ©. Les citoyens de cette rĂ©gion pĂ©trolière doivent en thĂ©orie voter en janvier lors d'un rĂ©fĂ©rendum Ă  part, afin de dĂ©cider leur rattachement au nord ou au sud du Soudan.
  • Vendredi : Selon le Haut Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR), la rĂ©bellion ougandaise de l'ArmĂ©e de rĂ©sistance du Seigneur (LRA) dont les attaques se sont intensifiĂ©es rĂ©cemment, a tuĂ© au moins 2.000 personnes, enlevĂ© plus de 2.600 et en a dĂ©placĂ©es plus de 400.000 depuis . Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2010, Cette rĂ©bellion a fait « au moins 344 » morts au cours de « 240 attaques mortelles ». Les attaques se sont intensifiĂ©es depuis septembre, relève le HCR qui s'inquiète « d'une situation dramatique », une « horreur » ayant pris une « ampleur rĂ©gionale » pour laquelle « il n'y a jamais de rĂ©pit ». DirigĂ©e par Joseph Kony — recherchĂ© par la Cour pĂ©nale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanitĂ© - la LRA est considĂ©rĂ©e comme l'une des guĂ©rillas les plus brutales au monde. Elle est entrĂ©e en activitĂ© en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant d'Ă©tendre ses actions dans l'extrĂŞme nord-est de la RDC, en Province orientale depuis une dizaine d'annĂ©es, puis en 2008 en Centrafrique et au Soudan du Sud[37].
  • Lundi : L'Union africaine annonce un accord-cadre entre le Parti du congrès national (NCP) et les ex-rebelles du Mouvement populaire de libĂ©ration du Soudan (SPLM) sur un ensemble de dossiers litigieux Ă  rĂ©gler afin d'assurer une transition pacifique après le rĂ©fĂ©rendum de janvier. Le tracĂ© de la « frontière ouverte » de 2 100 km doit ĂŞtre dĂ©cidĂ© avant le rĂ©fĂ©rendum d'indĂ©pendance, afin de permettre la circulation des biens et des personnes « sans obstacles » quelle que soit l'issue de la consultation. Le diffĂ©rend sur la rĂ©gion contestĂ©e d'Abyei, une poudrière Ă  la lisière Nord-Sud, est le dossier le plus difficile[16].
  • Mercredi : l'armĂ©e du Soudan du Sud accuse les forces armĂ©es soudanaises d'avoir intentionnellement bombardĂ© ses positions afin de compromettre le rĂ©fĂ©rendum d'indĂ©pendance prĂ©vu le prochain. Un hĂ©licoptère militaire des forces armĂ©es soudanaises a attaquĂ© la position du SPLA Ă  Kiirabem, dans l'État du Bahr al-Ghazal Nord, blessant 4 soldats et 2 civils.
  • Mercredi : un accord se dessine avec le Nord-Soudan sur le partage du pĂ©trole dont le Soudan du Sud regorge mais qui n'a pas de pipeline pour l'exporter. Le Soudan est dotĂ© de rĂ©serves estimĂ©es Ă  plus de six milliards de barils, or, les trois-quarts de cette manne gisent dans des zones limitrophes et au Soudan du Sud, rĂ©gion qui doit se prononcer le sur sa sĂ©cession. La nĂ©gociation porte sur une formule garantissant aux deux rĂ©gions des revenus pĂ©troliers, le Sud essentiellement par sa production, et le Nord par la location de son olĂ©oduc qui traverse le Nord jusqu'Ă  Port-Soudan, sur la Mer Rouge[38].

Notes et références

  1. Le Figaro.fr, Création d'une force mixte Tchad-Soudan
  2. Le Figaro.fr, Deux Français détenus pour vol de météorite
  3. Le Figaro.fr, 2 rebelles condamnés à mort
  4. Le Monde.fr, Soudan: L'UA juge "à contre-courant" la décision de la CPI
  5. Le Monde.fr, Un petit pas vers la paix au Darfour
  6. Le Monde.fr, Le principal opposant au président Bachir se retire de l'élection présidentielle au Soudan
  7. Le Figaro.fr, La présidence accuse l'opposition de préparer des émeutes
  8. Le Figaro.fr, Omar el-BĂ©chir reconduit au pouvoir
  9. Le Figaro.fr, Nil: accord de 4 pays d'Afrique de l'Est
  10. Le Figaro.fr, L'opposant islamiste Tourabi est arrêté
  11. Le Figaro.fr, Somme de l'UA: El-Bechir pas invité
  12. Le Monde.fr, Six pays africains s'engagent Ă  mettre fin au recrutement des enfants soldats
  13. Le Monde.fr, 3 journalistes condamnés à la prison pour des articles "erronés"
  14. Le Figaro.fr, La BBC évincée de la bande FM
  15. Le Figaro.fr, 10 morts dans l'effondrement d'une mine d'or artisanale
  16. Le Figaro.fr, Frontière "ouverte" entre le nord et le sud
  17. Le Figaro.fr, WikiLeaks: 9 mds $ détournés par le président el-Béchir
  18. Le Monde.fr, Le président soudanais accusé de détournement de fonds
  19. Le Figaro.fr, Fonds détournés: le Soudan veut un audit
  20. Le Figaro.fr, Nouveaux affrontements au Darfour
  21. Le Figaro.fr, L'otage français libéré au Darfour raconte sa détention
  22. Le Monde.fr, Un chef rebelle du Darfour ne sera pas jugé par la CPI faute de preuves
  23. Le Figaro.fr, Une patrouille de Casques bleus capturée
  24. Le Figaro.fr, 2 proches de Béchir impliqués dans une "chaîne de Ponzi"
  25. Le Figaro.fr, la CPI saisit l'ONU pour crimes de guerre
  26. Le Monde.fr, Le Soudan refuse l'accès d'un camp de réfugiés du Darfour aux humanitaires
  27. Le Figaro.fr, 2 policiers de l'ONU enlevés au Darfour
  28. Le Monde.fr, Violents accrochages au Darfour lors de la visite du médiateur de l'ONU
  29. Le Figaro.fr, Khartoum freine les négociations
  30. Le Figaro.fr, Sud-Soudan: 4,3 M de personnes ont faim
  31. Le Figaro.fr, Sud-Soudan: des combats font 16 morts
  32. Le Figaro.fr, Trafic de cartes d'Ă©lecteurs
  33. Le Figaro.fr, Combats meurtriers au Sud-Soudan
  34. Le Figaro.fr, Des compagnies pétrolières accusées de crimes contre l'humanité
  35. Le Figaro.fr, MSF suspend ses activités à Gumuruk
  36. Le Figaro.fr, 23 morts dans l'attaque d'un camion
  37. Le Figaro.fr, la LRA a tuĂ© 2 000 personnes
  38. Le Figaro.fr, Accord pétrolier Nord/Sud

Voir aussi

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