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Établissement et service d'aide par le travail

Un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) est, en France, depuis 2005, un établissement médico-social de travail protégé, réservé aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion ou réinsertion sociale et professionnelle. Avant 2005, ce type d'établissement était appelé centre d'aide par le travail (CAT). Depuis 2021, l'appellation retenue par le gouvernement est établissement et service d'accompagnement par le travail[1] - [2].

Les ESAT accompagnent les personnes en situation de handicap ne pouvant travailler ni en milieu ordinaire ni en entreprise adaptée, pour exercer une activité professionnelle, maintenir les acquis scolaires et développer des compétences professionnelles. Ils sont à la croisée des chemins entre le productif et l'éducatif, puisqu'ils doivent fournir un travail adapté aux différents publics accueillis, mais ils ont également pour mission de favoriser l'autonomie sociale de ces mêmes personnes.

La plupart du temps, les ESAT sont gérés par des associations privées à but non lucratif. Leur tarification et leur contrôle s’effectuent par les services de la délégation territoriale de l'agence régionale de santé.

Un ESAT est Ă  la fois :

Le système d'ESAT fait l'objet de critiques de la part de ses « usagers », qui témoignent de conditions de travail difficiles, d'infantilisations régulières, n'accèdent pas aux droits des travailleurs, et sont maintenus financièrement dans la précarité.

Histoire

Selon un rapport du Sénat[4], « La prise en charge du handicap à travers une politique publique dédiée a été tardive en France. [...] Face à la carence du secteur public, c'est le milieu associatif qui a pris l'initiative de créer des institutions spécialisées dans l'accueil et l'accompagnement des personnes handicapées. Les premières grandes associations de personnes handicapées sont apparues dans l'entre-deux-guerres, afin de prendre en charge un nombre important de mutilés de guerre ainsi que des accidentés du travail, à l'instar de l'Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (ADAPT) en 1929 ou de l'Association des paralysés de France (APF) en 1933. »

La loi 57-1223 du 23 novembre 1957 sur le reclassement professionnel fait apparaître le terme de "travailleur handicapé" et sa définition, ainsi que celle "travail protégé". Est alors créé un conseil supérieur pour le reclassement professionnel et social des travailleurs handicapés[5].

La loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées a marqué l'apparition d'une politique du handicap[4].Elle crée la commission technique d’orientation et de reclassement professionnelle (COTOREP)[5].

Politique publique

Le financement de l’ESAT est pris en charge initialement par l'État, et depuis le les ESAT sont financés par l'Assurance maladie via la CNSA. Le modèle économique des ESAT repose sur un budget nourri à la fois par le chiffre d’affaires obtenu par les activités professionnelles et à la fois par la totalité du montant des aides transmis, directement et indirectement, par l’État :

  • investissements en 2013 : 2,5 millions d'euros.
  • investissements en 2014 : 3,5 millions d'euros.

En 2013, le ministère délégué aux Personnes Handicapées et à la Lutte contre l'Exclusion annonce qu'il n'y aura pas de création de nouvelles places en ESAT pour l'année 2014[6].

Le projet de loi sur la décentralisation prévoit le transfert du financement des ESAT vers les conseils généraux[7].

En 2021, Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées , lance un "plan de transformation des ESAT", en concertation avec les acteurs du secteur[8]. Le plan fait l’objet d’une déclinaison normative dans le cadre de l’article 136 de la loi n° 2022- 217 du 21 février 2022, puis une circulaire du 11 mai 2022, en direction des agences régionales de santé présentant les mesures de ce plan de transformation[9] - [10].

Conditions pour travailler en ESAT

Pour travailler dans un ESAT, il faut :

  • ĂŞtre travailleur handicapĂ© reconnu et orientĂ© par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es (CDAPH), anciennement COTOREP et CDES ;
  • avoir obtenu une Reconnaissance en QualitĂ© de Travailleur HandicapĂ© (RQTH) ;
  • ĂŞtre âgĂ© d'au moins 20 ans (dĂ©rogation possible Ă  partir de 16 ans, effectuĂ©e par la CDAPH) ;
  • avoir une capacitĂ© de travail infĂ©rieure Ă  1/3 de la capacitĂ© de gain ou de travail d'une personne valide ou, pour une personne dont la capacitĂ© de travail est supĂ©rieure ou Ă©gale au 1/3 de la capacitĂ© d'une personne valide, avoir besoin d'un ou plusieurs soutiens mĂ©dicaux, Ă©ducatifs, sociaux ou psychologiques ;
    • ou prĂ©senter des difficultĂ©s d'adaptation en milieu ordinaire de travail ou en entreprise adaptĂ©e ;
    • ou avoir besoin d'un soutien psychologique, mĂ©dical ou socio-Ă©ducatif.

LĂ©gislation des ESAT

L’appellation CAT (Centre d’Aide par le Travail) a été changée par la loi du en ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail). Avec cette nouvelle appellation, les ESAT doivent proposer des activités en rapport avec le travail et non plus des activités extra-professionnelles. Ces dernières ne sont pas comptées dans le temps de travail contrairement aux activités en rapport avec le travail. Afin qu’une activité soit considérée dans le cadre du travail elle doit apporter une aide concrète au travailleur dans son activité professionnelle.

Chaque ESAT est autorisé, tarifé et contrôlé par l'Agence régionale de santé (ARS) et relève du Code de l'action sociale et des familles. Leur création et, dans une certaine mesure, leur modification sont soumises à l'autorisation du directeur général de l'ARS au terme d'une procédure d'appel à projet.

Les dispositions du Code du travail ne s'appliquent pas aux travailleurs handicapés des ESAT, sauf celles concernant la sécurité et l'hygiène, ainsi que la médecine du travail. En effet, les personnes en situation de handicap ne sont pas considérées comme salariés de l'ESAT mais comme usagers d’établissement médico-social. Toutefois, une évolution de la jurisprudence communautaire intervenue le , qui tient à la reconnaissance des travailleurs handicapés d'ESAT comme travailleurs au sens du droit de l'Union, est susceptible de conduire prochainement à une requalification en salariat[11].

Lors de l'admission dans un ESAT il n'y a ni contrat de travail, ni embauche, il s'agit d'une orientation CDAPH. Un décret du a inséré dans le CASF un nouvel article D. 311-0-1 en vertu duquel le contrat de soutien et d'aide par le travail doit être signé par le directeur de l'établissement et la personne dans le mois suivant son admission. Ce contrat[12] doit ensuite être transmis à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Le médecin du travail donne son avis sur les aptitudes des travailleurs handicapés et l'aménagement des postes est fait par l'ESAT.

La législation et la règlementation applicables aux ESAT recèlent de multiples spécificités qui sont liées à la double nature de leur activité (médico-sociale et économique), à la diversité des publics qu'ils accueillent, à leur modèle économique et budgétaire[13]. Ces spécificités font des ESAT des établissements particuliers au sein de la typologie des « établissements et services sociaux et médico-sociaux » [14].

Les droits des travailleurs handicapés sont protégés par les mêmes dispositifs que ceux qui s’appliquent aux personnes accueillies ou accompagnées par les autres catégories d’établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS)[15].

Les missions des ESAT

Les ESAT visent Ă  :

  • favoriser l'intĂ©gration professionnelle des personnes (momentanĂ©ment ou durablement) dans l'incapacitĂ© d'assurer un poste en entreprise adaptĂ©e ou dans le milieu ordinaire de travail ;
  • permettre aux personnes qui en manifestent le dĂ©sir et les capacitĂ©s de quitter l'ESAT pour accĂ©der au milieu ordinaire de travail ou Ă  une entreprise adaptĂ©e (anciennement atelier protĂ©gĂ©) ;
  • favoriser l'autonomie et l'intĂ©gration sociale des travailleurs handicapĂ©s ;
  • avoir un impact relationnel et psychologique Ă  travers une activitĂ© effectuĂ©e dans un cadre contenant et rassurant (rĂ©assurance, estime de soi, rupture d'isolement) ;
  • faire bĂ©nĂ©ficier d'activitĂ©s de soutien Ă  caractère mĂ©dico-social et psycho-Ă©ducatif (anciennement, appelĂ©s soutien de 2e type).

Le travail en ESAT

Les activités en ESAT se pratiquent soit sous la forme d’ateliers intra-muros dans les locaux de l’ESAT ou dans une entreprise ordinaire sous forme de détachement ou de mise à disposition d’un ou plusieurs travailleurs en situation de handicap[16].

Le Moniteur d'atelier est un professionnel du social qui offre un accompagnement et un encadrement aux travailleurs de l’ESAT dans les activités professionnelles. Les personnels encadrant de soutien s’occupent des activités de soutien. Ces derniers encadrants peuvent être des éducateurs spécialisés, des moniteurs éducateurs, des éducateurs technique spécialisés.

Il s'agit d'un travail adapté selon le handicap des personnes, souvent sous forme de sous-traitance, notamment en espaces verts, entretien de locaux, conditionnement, restauration collective, blanchisserie industrielle[17] - [18], ou des activités artisanales telles que l'ébénisterie, le rempaillage et cannage de chaise, ou encore de production alimentaire.

Un même ESAT peut ainsi proposer plusieurs activités professionnelles. C’est donc en fonction de ses désirs identifiés par le projet professionnel personnel (PPP) mais aussi de ses capacités, qu’une personne sera orientée vers une activité. D’après l’étude réalisée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé) en 2006, les handicaps intellectuels et psychiques sont ceux qu’on retrouve le plus dans les ESAT, tandis que les handicaps moteurs et sensoriels ne représentent que 5 à 6 % de la population accueillie en ESAT.

Le travailleur en situation de handicap perçoit une indemnisation compensatrice pour activité comprise entre 55 % et 110 % du Smic horaire[19], mais la majorité des établissements leur donnent 80% du SMIC. L'aide au poste versée par l'Etat ne peut être supérieure à 50% de ce salaire[19]. En cas de temps partiel, la rémunération garantie est réduite en conséquence. L'allocation aux adultes handicapés et la pension d'invalidité peuvent s'ajouter à cette rémunération garantie[20].

L’ESAT est présenté comme permettant une approche à la fois éducative et professionnelle. Les activités de soutien sont proposées aux travailleurs en fonction de leur Projet Professionnel Personnel. Leur projet professionnel détermine quels sont leurs objectifs dans l’ESAT que ce soit dans leur activité professionnelle ou dans leur soutien personnalisé. Le Projet Personnel suit la personne tout au long de temps passé à l’ESAT. Il permet aussi de connaître l’évolution de la personne dans les différentes activités qu’elle pratique. Ce sont les encadrants qui contribuent au fait de faire avancer l’individu dans son parcours en lui proposant de nouvelles activités.

En dépit du statut d'usager que lui confère le Code de l'action sociale et des familles et des droits qui lui sont reconnus en cette qualité, le travailleur handicapé pourrait bénéficier, à la suite d'une évolution jurisprudentielle initiée par la Cour de justice de l'Union européenne, d'une reconnaissance en tant que salarié.

Critiques et polémiques

En 2002 paraît l'ouvrage polémique[21] L'Enquête interdite : Handicapés, le scandale humain et financier, écrit par Pascal Goby, ancien administrateur de l’Insee, et qui dresse un tableau noir des centres d’aide par le travail (terminologie de l'époque) qu'il qualifie d'usines exploitant des handicapés[22].

En 2017, Catalina Devandas-Aguilar, rapporteure spéciale des Nations unies sur les droits des personnes handicapées, publie un rapport préliminaire et rappelle que la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ratifiée par la France en 2006, doit primer sur le droit français et se dit « inquiète car une partie de la législation française n'est pas en accord avec cette convention »[23]. Elle considère qu'« il n’existe pas de bons établissements dans la mesure où tous imposent un mode de vie donné, qui entrave la capacité de l’individu à mener une vie décente sur la base de l’égalité avec les autres »[24]. En mars 2019 elle publie son rapport définitif, très critique envers les établissements et services pour personnes handicapées dont font partie les ESAT, et propose de « remplacer ces solutions discriminatoires et paternalistes par des mesures gouvernementales de protection sociale qui favorisent la citoyenneté, l’inclusion sociale et la participation communautaire »[25].

Pourtant, en octobre 2019 le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales sur les ESAT « (ré)affirm[e] l’utilité et l’importance des ESAT comme facteur d’inclusion pour les personnes ayant un handicap important »[26], lesquelles « sans l’existence de ces structures, seraient fortement exposé[e]s au chômage, à l’inactivité et à l’isolement »[24].

Alors que le gouvernement français met en avant de « nouveaux droits » accordés aux usagers d'ESAT, ces derniers effectuent des horaires de 35/h par semaine payées 60 % du SMIC (ce à quoi s'ajoute l'allocation adulte handicapé), et n'ont aucun droit syndical[27] - [28], ni aucune perspective d’évolution de carrière[28]. Non-protégés par le code du travail, ils n’ont pas de droit de grève, pas d'accès aux prud’hommes, pas de convention collective de travail, et une « retraite calculée sur une si faible rémunération [qu'elle] les condamne à vivre avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté une fois devenus âgés »[28]. De plus, certains ESAT sélectionnent leurs usagers afin de ne garder que les plus productifs[27].

En 2022 paraît le livre d'enquête Handicap à vendre du journaliste Thibault Petit, qui dénonce le système et les conditions de travail d'ESAT[29] - [28]. Les témoignages relevés auprès d'usagers pendant les six ans d'enquête de Thibault Petit font apparaître dans les établissements concernés un mal-être, une infantilisation et des humiliations régulières, en raison notamment des objectifs managériaux de rentabilité et de productivité imposés aux usagers, inscrits dans le contexte d'un « business du handicap »[29] - [30]. Cet ouvrage suscite de réactions indignées de la part de dirigeants du secteur qui « dénoncent une vision partiale et éloignée de la réalité de l’ensemble du secteur »[22] et une généralisation abusive à partir d'un faible échantillon d'ESAT[31]. Ainsi, selon Jacques Serpette, directeur général de l’Adapei de l’Eure, l'enquête journalistique de Thibault Petit est construite sur « un recueil de quelques témoignages de travailleurs qui ont rencontré des difficultés parfois graves et inacceptables avec leur ESAT et des propos d’une petite poignée de directeurs qui n’ont manifestement pas compris la mission d’un ESAT »[32]. L'exploitation d'ouvriers handicapés est ainsi présentée comme de l'action sociale par des responsables d'ESAT interrogés par le journaliste[28]. Thibault Petit relève par exemple dans des ESAT qu'il a visités une « asymétrie des positions [...] inscrite dans l’organisation même de l’espace à travers le délabrement ou la température glaciale des salles de repos et des ateliers réservés aux « usagers », ou bien [qui] se matérialise par l’inégal coût du café, ces derniers le payant plus cher que le personnel du secteur médico-social »[28].

Notes et références

  1. E. Dal'Secco, « Travailleurs handicapés : vers la fin de l'Esat à vie? », sur Handicap.fr (consulté le )
  2. « Un plan de transformation des ESAT au bénéfice de tous | Handicap », sur handicap.gouv.fr (consulté le )
  3. Article. L. 312-1 CASF
  4. « Les établissements et services d'aide par le travail face à la contrainte budgétaire », sur www.senat.fr (consulté le )
  5. « Chronologie : évolution du regard sur les personnes handicapées », sur vie-publique.fr (consulté le )
  6. Handicapés : pas de nouvelles places dans les Esat article sur www.lesechos.fr publié le 30 octobre 2013.
  7. Position du groupe handicap de l'UNIOPSS http://www.uniopss.asso.fr/resources/trco/pdfs/2012/L_decembre_2012//69331Position_decentralisation_handicap_121212.pdf
  8. Caroline Madeuf, « Transformation des ESAT : Le Gouvernement a dévoilé sa feuille de route », sur Handirect, (consulté le )
  9. « CIRCULAIRE N° DGCS/SD3/2022/139 du 11 mai 2022 relative à la mise en œuvre des mesures du plan de transformation des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  10. « Les mesures du plan de transformation des ESAT », sur La Gazette des Communes (consulté le )
  11. O. Poinsot, Travail protégé : chronique d'une mort annoncée ?, Rev. Dr. Travail, Dalloz juin 2015, p. 369-373 https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01165699 ; du même auteur : Le travail protégé mérite-t-il encore de l'être ?, Les Cahiers de l'Actif n° 472/473, p. 227-243.
  12. O. Poinsot, "Le contrat de soutien et d'aide par le travail", Droit & Santé no 17, mai 2007, p. 276-300 https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-00759027/document
  13. O. Poinsot, Règlementation & législation des ESAT : fiches pratiques, éd. ANDICAT 2011 http://www.andicat.org/Fiches-pratiques
  14. O. Poinsot, "Travailler en ESAT après le 11 février 2005", Cahiers de l'Actif no 404-405, janvier-février 2010, p. 41-56 http://www.blogavocat.fr/sites/default/files/cahiers_de_lactif_ndeg_404-405_p._41-56_-_travailler_en_esat_0.pdf
  15. O. Poinsot, Le droit des personnes accueillies ou accompagnées, les usagers dans l’action sociale et médico-sociale, coll. Ouvrages généraux, LEH Edition 2016, 410 p., (ISBN 978-2-84874-647-0)
  16. « Les passerelles vers le milieu ordinaire », sur Mon Parcours Handicap (consulté le )
  17. « Travailler en Ésat », sur Mon Parcours Handicap (consulté le )
  18. Nadine Richez-Battesti, Francesca Petrella et Patrick Gianfaldoni, Travail, organisations et politiques publiques : quelle soutenabilité à l'heure de la mondialisation ?: XXXIIes Journées de l'Association d'économie sociale, Presses univ. de Louvain, (ISBN 978-2-87558-065-8, lire en ligne)
  19. Philippe Camberlein, Aide-MĂ©moire - Politiques et dispositifs du handicap en France - 4e Ă©d, Dunod, (ISBN 978-2-10-079925-1, lire en ligne)
  20. Direction de l'information légale et administrative, « Peut-on travailler et toucher l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ? », sur https://www.demarches.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
  21. (en) Timothy B. Smith, France in Crisis: Welfare, Inequality, and Globalization Since 1980, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-60520-5, lire en ligne)
  22. « "Handicap à vendre" : gare à l’ "Esat bashing" », sur Le Média Social (consulté le )
  23. E. Dal'Secco, « Handicap : l'experte de l' ONU ne mâche pas ses mots », sur Handicap.fr, (consulté le )
  24. « [ESAT] Rapport de l’Inspection générale des affaires sociales | CREAI Hauts-de-France », sur www.creaihdf.fr (consulté le )
  25. « Handicap : la représentante de l’ONU exhorte la France à fermer ses établissements », sur Le Média Social (consulté le )
  26. Monique Combes-Joret, « Inclusion des personnes en situation de handicap : quand le travail n’est pas le problème mais la solution. Les enseignements de 10 ESAT pionniers: », @GRH, vol. N° 37, no 4,‎ , p. 87–113 (ISSN 2034-9130, DOI 10.3917/grh1.204.0087, lire en ligne, consulté le )
  27. SudOuest.fr avec AFP, « « Handicap Ă  vendre »  : un livre-enquĂŞte rĂ©vèle des abus dans les Esat », sur sudouest.fr, (consultĂ© le ).
  28. Cécile Morin, « Enquête sur les ESAT : quand l’exploitation des ouvriers passe pour de l’action sociale », Dièses, (consulté le ).
  29. Handicap.fr, « Handicap à vendre : un livre cash sur le travail en Esat », sur Handicap.fr (consulté le ).
  30. « Dinan - « Dans certains Esat, la logique économique prend le dessus sur le social » », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  31. Cassandre Rogeret, « Incriminés dans un livre, les Esat ripostent ! », sur Handicap.fr, (consulté le )
  32. Mikaël PICHARD, « « Handicap à vendre » : le livre enquête du Mayennais Thibault Petit provoque des remous », Ouest-France,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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