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Émilie Noro

Émilie Noro est une personnalité française de la Commune de Paris de 1871, née Barral en 1839 à Lyon (Rhône) et morte en 1910 à Tunis (Tunisie). Elle est connue pour ses témoignages et les mémoires de son incarcération dans les prisons versaillaises, publiées à titre posthume.

Émilie Noro
Nom de naissance Marie Émilie Barral
Naissance
Lyon (Rhône)
Décès
Tunis (Tunisie)
Première incarcération mai à (Semaine sanglante)
Camp de Satory puis prison des Chantiers à Versailles
Origine Française
Allégeance Drapeau de la Commune de Paris Commune de Paris
Famille Jean-Baptiste Noro (époux)

Les détails de la participation d'Émilie Noro à l'insurrection sont inconnus. Elle est arrêtée durant la Semaine sanglante à défaut de son mari Jean-Baptiste Noro, commandant de la Garde nationale. Elle est incarcérée durant trois mois à Versailles, et connaît les sévices de la prison pour femmes et enfants des Chantiers.

Bénéficiant d'un non-lieu, elle rejoint son mari en exil à Genève, où ils côtoient les milieux proscrits français. Après avoir été amnistiés en 1880, elle suit son mari à Paris, puis au Maghreb, où ils finissent leurs vies.

Après 1880, Émilie Noro écrit les mémoires de son incarcération. Une enquête de presse publie une première lettre de témoignage à propos des tortures du chef de la prison de Chantiers Marcerou. En 1897, elle est l'une des deux seules femmes avec Louise Michel à témoigner dans l'enquête sur la Commune de Félix Fénéon pour La Revue blanche. Son récit entier est publié par Les Temps nouveaux en 1913. Il ne traverse pas la postérité et n'a été le sujet d'aucune étude ; il est seulement republié sur le web par Michèle Audin en 2019.

Biographie

Marie Émilie Barral naît le dans une famille d'ouvriers lyonnais[1]. Sa biographie est peu connue et aucune photographie d'elle n'a été conservée[2].

Portrait en médaillon de Jean-Baptiste Noro.
Photographie de Jean-Baptiste Noro.

Le , elle épouse, à Lyon, l'ouvrier peintre sur verre Jean-Baptiste Noro[1], dit Giovanno Noro. Ils emménagent sur Paris dans le 4e arrondissement, 5 bis rue Poulletier[3].

La Commune et les prisons de Versailles

Peinture. Une mère montre à ses deux enfants des hommes en armes et des otages.
Mère et deux enfants pendant la Commune par Jean-Baptiste Noro.
Musée Carnavalet[3].

Le couple Noro participe au soulèvement de la Commune de Paris, qui éclate le . Jean-Baptiste Noro est membre du Comité de vigilance du IVe arrondissement et commandant du 22e bataillon de la Garde nationale. Il combat plusieurs semaines en première ligne au fort de Vanves les forces légalistes qui assiègent la capitale — forces dites « versaillaises » pour leur soutien au pouvoir siégeant à Versailles. La révolution périclite en mai lors de la Semaine sanglante, qui voit l'entrée des Versaillais dans Paris et la répression des insurrectionnels[3]. Recherché, Jean-Baptiste Noro se cache et, le 24 ou le [2] - [4], Émilie Noro est arrêtée à leur domicile de l'île Saint-Louis[1]. Son activité comme son parcours durant les soixante-douze jours de la Commune sont inconnus[2] - [4].

Après être passée par la cour martiale du Châtelet[5], elle est incarcérée quelques jours au camp de Satory, à Versailles, qui accueille plusieurs milliers de communards. Toujours à Versailles, elle est déplacée à la prison des femmes et enfants des Chantiers pour trois mois. Elle subit des tortures commises par le lieutenant Marcerou, « geôlier en chef »[note 1]. Elle bénéficie finalement d'un non-lieu en . Elle rejoint son mari, en exil à Genève[1] depuis quelques semaines[3].

Exil à Genève

À Genève, les Noro vivent aux côtés d'autres exilés communards. Les noms d'Eugène Razoua et d'Eugène Protot figurent sur l'acte de naissance de leur fils unique, Charles Armand, né le . Dans le même temps, Jean-Baptiste Noro connaît une liaison avec Paule Minck[1], qu'il avait rencontrée au cours de la Commune[3], et avec qui il a deux enfants[1].

Le , Émilie Noro participe à la publication dans le journal suisse socialiste L'Égalité du premier article sur Louise Michel, figure de la Commune, qu'elle a rencontré à la prison des Chantiers[1]. L'article mentionne trois lettres qui lui ont été adressées par Louise Michel en et qu'elle a conservé[6]. Son rôle exact dans la rédaction de l'article, autrice ou instigatrice, est difficile à définir[2].

Neuf ans plus tard, en 1880, elle témoigne une deuxième fois, cette fois-ci dans le cadre d'une enquête réalisée par un journaliste, Frédéric Cournet, qu'elle a rencontré à Genève. Elle dépose contre le lieutenant Marcerou. C'est après, ou peut-être dans le même temps, qu'elle débute la rédaction de ses mémoires[1] - [4]. Elle témoigne une dernière fois en 1897, auprès de Félix Fénéon pour La Revue blanche[1].

Amnistie et fin de vie au Maghreb

Les condamnés de la Commune bénéficient d'une amnistie en 1880. De retour à Paris, Émilie et Jean-Baptiste Noro s'établissent au 5, rue Tholozé dans le 18e arrondissement[3]. Émilie Noro suit son mari[1], qui, après avoir été professeur d'art à Paris, enseigne à Alger durant trois ans au cours des années 1880, puis à Sfax en Tunisie — alors sous protectorat français — durant dix ans. Il meurt en 1909, puis Émilie en 1910, tous deux à Tunis[1] - [3].

Émilie Noro a pour petite-fille l'actrice Alice Simone Noro, dite Line Noro[4] - [7].

Témoignage

Écriture et publication

Si Émilie Noro a donné deux témoignages de son incarcération à Versailles à la presse entre 1880 et 1897, la date d'écriture de ses mémoires, publiées à titre posthume, n'est pas connue avec exactitude. Elle évoque à la fin de son récit « neuf ans » d'exil[note 2] - [4] et a connaissance de quelques éléments de la vie de Louise Michel au bagne de Nouvelle-Calédonie, deux éléments qui permettent de dater l'écriture au plus tôt en 1880[8].

C'est justement durant cette année, le , qu'est publié le premier témoignage écrit d'Émilie Noro. Le journaliste Frédéric Cournet, pour L'Intransigeant, réalise une enquête à charge contre le lieutenant Marcerou, chef de la prison des Chantiers. Émilie Noro y contribue, au moins par une lettre. Elle rapporte des éléments d'accusation de torture[1] - [9]. Frédéric Cournet précise qu'il a rencontré Émilie Noro au cours de son exil[10]. D'autres femmes témoignent, comme Herminie Cadolle ou Mme Dalang, qui mentionnent la « citoyenne Noro ». Le témoignage d'Émilie Noro n'est cependant pas repris au sein de la brochure faisant une synthèse sur le sujet publiée en 1880, Le dossier de l'affaire Marcerou : Dépositions des témoins[note 3] - [9].

Photographie d'une colonne des Temps nouveaux.
Introduction de la première partie des mémoires de Noro, dans Les Temps nouveaux le .

En 1897, de passage en France pour le mariage de son fils, Émilie Noro livre un second témoignage. Elle est la seule femme, avec Louise Michel, à figurer parmi les interrogés d'une enquête menée sur la Commune par Félix Fénéon pour le périodique anarchiste La Revue blanche. Elle y est présentée sous le nom de « Mme N*** »[1] et les lettres de Louise Michel déjà citées par L'Égalité y figurent aussi[2] - [6]. Seulement deux sont datées, la première du , la deuxième du ; la troisième a été écrite entre les deux[6]. Dans un long témoignage de quatre pages, elle revient sur son arrestation, la conduite à pied au camp de Satory puis à la prison des Chantiers. Son récit évoque notamment les conditions de détention des femmes et les violences du lieutenant Marcerou[11].

Si le texte de La Revue blanche prend la forme d'une interview, la longueur des réponses, et surtout leur précision, fait dire à Michèle Audin qu'il aurait pu être extrait des mémoires en onze chapitres d'Émilie Noro écrites auparavant. Elle les aurait ainsi confiées à un rédacteur du journal. Le texte original évolue dans des mains inconnues en France pendant qu'Émilie Noro retourne vivre au Maghreb. Jean Grave, proche de La Revue blanche et fondateur de la revue anarchiste Les Temps nouveaux, l'acquiert à une date inconnue[4].

En 1913, trois ans après le décès d'Émilie Noro, Jean Grave publie les mémoires inédites dans Les Temps nouveaux, à titre posthume[12]. Il indique dans sa courte préface qu'il les a « retrouvé[es] dans [s]es papiers, remis par je ne sais plus qui »[2] - [13]. Elles sont publiées en onze épisodes, qui paraissent régulièrement du mois de janvier[12] à celui de mai[14]. Elles bénéficient d'une publication en roumain par Cornelia Ṣtefănescu vers 1916, qui ne va pas au-delà de la traduction[1] - [4].

Usages du témoignage

Moins connue que l'enquête de La Revue blanche[4] - [2], la publication des Temps nouveaux, pourtant plus conséquente, tombe dans l'oubli[2]. Une seconde publication n'est réalisée qu'en 2019 par l'écrivaine Michèle Audin sur son blog Internet, peu après avoir découvert le texte[4]. Des extraits sont ensuite publiés au sein de l'anthologie La Commune des écrivains, établie par Jordi Brahamcha-Marin et Alice de Charentenay à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de la Commune de Paris en 2021[15] - [16].

Photomontage représentant plusieurs dizaines de femmes regroupées dans une cour extérieure.
Photomontage d'Eugène Appert de 1872 sur les femmes incarcérées à la prison des Chantiers (composé de véritables photographies).

L'essentiel du témoignage d'Émilie Noro revient sur la prison pour femmes de Versailles, une description que propose aussi Céleste Hardouin dans des mémoires publiées à compte d'auteur en 1879[17]. Plusieurs des souvenirs de Noro concordent avec ceux de Louise Michel dans ses mémoires La Commune publiées en 1898[18]. Leurs descriptions diffèrent de l'image paisible de la prison pour femme popularisée par le photographe versaillais Eugène Appert dans un de ses photomontages de la série des Crimes de la Commune, selon la spécialiste de la photographie Virginie Chardin[19].

Le témoignage d'Émilie Noro n'a été cité que quelques fois, pour des aspects restreints et de façon de brève : les conditions de vie au camp de Satory (Maurice Dommanget, Hommes et choses de la Commune, 1937)[20], la cour martiale du Châtelet (Michèle Audin, La Semaine sanglante, 2021)[21] ou la présence de personnalités comme la famille Ranvier (Alain Dalotel, Gabriel Ranvier, 1828-1879, 2005)[22] et Louise Michel[23], figure de la Commune, dont la correspondance est citée (Fernand Planche, La Vie ardente et intrépide de Louise Michel, 1946 ; Édith Thomas, Louise Michel ou la Velléda de l'anarchie, 1971)[24].

Le récit

Le récit d'Émilie Noro conduit de son interpellation durant la Semaine sanglante à sa libération en . Elle est arrêtée le 24 ou le à son domicile de l'île Saint-Louis dans le 4e arrondissement, par des militaires qui cherchent son époux Jean-Baptiste Noro, qui s'est caché. Elle est conduite à la cour martiale établie au théâtre du Châtelet (1er arrondissement). Elle décrit dans le premier chapitre un trajet face à une foule « cynique, ignoble, cruelle et lâche », qui va jusqu'à exécuter un jeune anonyme pris pour Jules Vallès (fondateur du Cri du peuple et élu au Conseil de la Commune)[2].

Après une nuit à Châtelet, Émilie Noro est conduite, avec d'autres femmes, au camp de Satory, à Versailles. Elle décrit avec précision les conditions du déplacement — à pieds sous la pluie et sans manger pendant plusieurs jours — ainsi que les conditions de détention. Elles sont ensuite de nouveau déplacées, direction la prison des Chantiers[2].

Au cours de son récit, Émilie Noro porte attention aux conditions de ses compagnes. Elle cite plusieurs femmes, dont l'épouse de l'élu de la Commune Dominique Régère (elle ne donne pas son prénom), qu'elle rencontre à Châtelet et qui est libérée aux Chantiers. Aux Chantiers, elle fait la connaissance de Louise Michel, arrivée quelques jours seulement avant elle. Elle se côtoient jusqu'au changement de prison de Louise Michel, avant le [2] (date de la première lettre connue de Louise Michel adressée à Émilie Noro[8]). En plus des femmes, la prison des Chantiers accueille aussi cent-cinquante à deux cents enfants. Émilie Noro décrit les sévices, allant des coups à la torture, que les enfants subissent comme les adultes. Ceux-ci sont notamment dus au lieutenant Marcerou ; elle cite le jeune Henri Ranvier, communard de quatorze ans, qui lui aussi déposera contre Marcerou dans L'Intransigeant[note 4]. Malgré les tortures qu'elle a pu subir, Michèle Audin observe un « sens de l'humour » et une « ironie [qui] lui permet de décrire aussi les tortures dont elle-même a été victime »[2].

Les prisonnières connaissent l'instruction, que Noro raconte comme un évènement singulier : « Longtemps nous discutâmes si nous refuserions en masse d'aller voir ce monsieur [...] nous faire ses singeries, mais nous reconnûmes qu'une messe ne valait pas un coup de canne et chacune eut la faculté d'y aller ou de n'y pas aller[25] - [2]. »

Le récit se clôt en [14] sur sa libération par l'ordonnance d'un non-lieu, qui l'a conduit à l'exil afin de retrouver son mari[2].

Détail des publications et témoignages

Notes et références

Notes

  1. Lire à ce sujet : Éric Lebouteillier, « L'affaire Marcerou, un tortionnaire versaillais en accusation », La Commune, Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, no 69,‎ premier trimestre 2017, p. 8-11 (lire en ligne [PDF]).
  2. « Enfin, j'étais libre ! Libre, hélas ! Mais libre pour prendre le chemin de l'exil où je pus retrouver mon mari ; mais libre pour monter, avec tant de compagnons d'infortune, le pénible escalier de l'étranger. Et cela pendant neuf ans. FIN »
  3. L. G., Le dossier de l'affaire Marcerou : Dépositions des témoins, Paris, , 33 p. (BNF 34034666, lire en ligne).
  4. Son témoignage est repris par Michèle Audin sur son blog macommunedeparis.com en 2019.
  5. Nom utilisé en présentation de la première partie du récit, le [13].

Références

  1. « NORO Marie, Émilie (BARRAL Marie, Émilie épouse NORO) », sur Le Maitron en ligne, 26 juillet 2009, dernière modification le 13 mai 2021 (consulté le ).
  2. Michèle Audin, « Émilie Noro dans les prisons versaillaises », La Commune, Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, no 79,‎ troisième trimestre 2019, p. 12-14 (lire en ligne [PDF]).
  3. « Noro Jean-Baptiste », dans Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux, Éditions de l'Atelier, coll. « Maitron », , 1437 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9), p. 115-116.
  4. Michèle Audin, « Prisons versaillaises – Émilie Noro », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  5. Michèle Audin, La Semaine sanglante : Mai 1871, légendes et comptes, Paris, Libertalia, , 240 p. (ISBN 978-2-3772-9177-9, lire en ligne).
  6. Michèle Audin, « Juillet 1871 – Louise Michel écrit à Émilie Noro », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  7. Jean Maitron, avec la collaboration de René Bianco, « MINK Paule. Écrit parfois MINCK Paule », sur Le Maitron en ligne, 6 mars 2009, dernière modification le 19 septembre 2021 (consulté le ).
  8. Michèle Audin, « Émilie Noro dans les prisons versaillaises -6- Louise Michel », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  9. Michèle Audin, « Août 1880 – Herminie Cadolle, Mme Dalang et Émilie Noro écrivent à L’Intransigeant », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  10. Cournet 1880.
  11. Robert Le Quillec, Bibliographie critique de la Commune de Paris 1871, Paris, La Boutique de l'histoire, , 649 p. (ISBN 2-910828-35-2), p. 446.
  12. Michèle Audin, « Émilie Noro dans les prisons versaillaises -1- Arrestation », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  13. Noro, « Variétés », Les Temps nouveaux, no 37,‎ (lire en ligne).
  14. Michèle Audin, « Émilie Noro dans les prisons versaillaises -10 et 11- suite des tortures, libération », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  15. Michèle Audin, « La Commune des écrivains », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  16. Alice de Charentenay et Jordi Brahamcha-Marin, « La Commune des écrivains. Paris, 1871 : vivre et écrire l'insurrection », sur Le Grand Continent, (consulté le ).
  17. Michèle Audin, « Des femmes de la Commune (suite) », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  18. Michèle Audin, « Émilie Noro dans les prisons versaillaises -7- Les enfants aux Chantiers – Scènes de folie », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  19. Virginie Chardin (préf. Patrick Modiano), Paris et la photographie : Cent histoires extraordinaires, de 1839 à nos jours, Paris, Éditions Parigramme, , 221 p. (ISBN 2-84096-256-X, lire en ligne), p. 92.
  20. Maurice Dommanget, Hommes et choses de la Commune, Saint-Pierre-de-Plesguen, L'École émancipée, (1re éd. 1937-1940), 258 p. (lire en ligne), p. 87. Fac-similé de l'édition de Marseille, Éditions de la Coopérative des amis de « L'École émancipée », 1937-1940.
  21. Michèle Audin, La Semaine sanglante : Mai 1871, légendes et comptes, Montreuil, Libertalia, , 254 p. (ISBN 978-2-37729-176-2, lire en ligne).
  22. Alain Dalotel, Gabriel Ranvier, 1828-1879 : Le Christ de Belleville, blanquiste, Communard et franc-maçon, maire du XXe arrondissement de Paris, Paris, Dittmar, , 189 p. (ISBN 978-2-9162-9402-5, lire en ligne), p. 113.
  23. Édith Thomas, Louise Michel ou la Velléda de l'anarchie, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Leurs Figures », , 480 p. (ISBN 2-0702-7802-6), p. 193.
  24. Fernand Planche, La Vie ardente et intrépide de Louise Michel, Paris, chez l'auteur, , 246 p. (BNF 32533710, lire en ligne).
  25. Michèle Audin, « Mais à quoi donc a pensé… », sur La Commune de Paris, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Notice biographique

  • Claudine Rey, Annie Gayat et Sylvie Pepino, Petit dictionnaire des femmes de la Commune : Les oubliées de l'histoire, Limoges/Paris, Le bruit des autres, , 301 p. (ISBN 978-2-35652-085-2).

Autres témoignages des prisons de Versailles

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