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Frédéric Cournet

Frédéric Étienne Cournet, né le à Paris et mort le à Paris 10e[1], est un journaliste français, notamment connu pour son rôle durant la Commune de Paris.

Frédéric Cournet
Fonction
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Tombe de Frédéric Cournet (d)
Nom de naissance
Frédéric Étienne Cournet
Nationalité
Activités
Père
Mère
Jeanne Sophie Joséphine Delanoy (d)
Autres informations
Idéologie
Membre de
Arme
Conflit
Condamnation

Biographie

Il est le fils naturel de l'ex-officier de marine Frédéric Constant Cournet, député de Saône-et-Loire en 1848, principal instigateur de la résistance au coup d'état du 2 décembre 1851[2], promoteur de la Première Internationale, auquel Victor Hugo consacre une partie de son Histoire d'un crime, et de l'actrice Jeanne Sophie Joséphine Delanoy (1814-1881).

Après avoir pratiqué plusieurs métiers (cheminot, voyageur de commerce, etc.), Frédéric Cournet devient rédacteur au Réveil de Charles Delescluze en 1868.

Pendant le siège de Paris par les Allemands (, ), il est chef d'un bataillon de la Garde nationale de Montmartre. Il participe au mouvement insurrectionnel du 31 octobre 1870, contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale. Le , il est élu député du XIXe arrondissement de Paris à l'Assemblée nationale. Après le soulèvement parisien du , il tente, avec les autres députés et maires de Paris, une infructueuse conciliation entre les Communards et le gouvernement d'Adolphe Thiers. Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XIXe arrondissement, il démissionne de sa fonction de député. Il est membre de la commission de Sûreté générale, et de la commission Exécutive () puis à la commission de la Guerre (). Le , il devient délégué à la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Le , pendant la Semaine sanglante, il tente de s'opposer au massacre des otages de la rue Haxo. Réfugié à Londres, il est condamné à mort par contumace par le 6e Conseil de guerre. Il revient en France après l'amnistie de 1880, continue de militer dans les rangs blanquistes et reprend le journalisme. Il mène notamment dans le journal L'Intransigeant la campagne des Communards contre le tortionnaire Marcerou, chef en 1871 de la prison des Chantiers à Versailles.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (95e division)[3].

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 10e, n° 2211, vue 19/31.
  2. Encyclopedia of 1848 Revolutions © 2000 James Chastain
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 115

Voir aussi

Bibliographie

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

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