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Émile Paganon

Émile Paganon, né à Thônes le et mort à Aime le ) est un militaire et sportif français, officier des chasseurs alpins.

Il s'illustre lors des combats alpins de 1940 puis au sein de la résistance et de l'armée de libération. Après la guerre, il est le leader de l'équipe française de patrouille militaire lors des Jeux olympiques d'hiver de 1948.

Biographie

Avant-guerre

Originaire de Haute-Savoie, il fait preuve dès le plus jeune âge d'un tempérament particulièrement sportif et participe à des compétitions de cyclisme, de natation, de boxe et de rugby avec le XV d'Annecy. Il s'engage le en tant que Deuxième classe au sein du 70e bataillon alpin de forteresse où sa condition physique lui permet d'être affecté à la section d'éclaireurs-skieurs (SES). Cette affectation l'amène à s'installer à Sainte-Foy-Tarentaise où il rencontre Herminie qu'il épousera en 1940[1].

Guerre et armistice

De l'hiver 1939 au printemps 1940, alors sergent, il recueille des informations sur la mobilisation italienne dans les secteurs du col de la Sassière et du col du Mont. Le contexte de la drôle de guerre l'amène à côtoyer régulièrement des soldats italiens croisés sur les pentes séparant la France et l'Italie. Cependant, la déclaration de guerre de l'Italie à la France le amène aux premières escarmouches. À partir du , à la suite de la demande d'armistice faite par le Maréchal Pétain la veille, les italiens accentuent les offensives en vue d'occuper le maximum de terrain possible avant la signature de celui-ci[1] - [2]. Le , la SES du 70e BAF est positionnée sur le col du Mont, sur les hauteurs de Sainte-Foy-Tarentaise. Le lieutenant Courbe-Michollet, commandant la section, dirige Paganon et son groupe sur le lac des Gouilles après avoir repéré le franchissement du col par les italiens. Paganon et ses hommes ouvrent le feu, obligeant les alpinis à repasser le col en sens inverse. Mais l'envoi d'un bataillon de renfort et de puissants tirs d'artillerie contraignent les français à se replier. Le groupe Paganon se retrouve alors positionné à Villaroger. Le , au moment de l'armistice, les troupes italiennes qui espéraient mener leurs chars jusqu'à Chambéry ont à peine atteint les hauteurs de Séez, butant sur la défense acharnée des troupes alpines françaises[1].

Après la fin effective des combats, le 70e BAF est dissous et ses hommes, dont Emile Paganon, sont transférés au 7e BCA le . Cependant ce bataillon a été décimé lors de la bataille de l'Ailette et l'apport des hommes des bataillons alpins de forteresse étant insuffisant, il est à son tour dissous[3]. En , Paganon est donc transféré au 6e BCA où il retrouve le Lieutenant Courbe-Michollet sous les ordres duquel il sert à nouveau dans la section d'éclaireurs-skieurs basée à Gresse-en-Vercors. Le , il est reconnu skieur d'élite et est plus tard détaché à l'École militaire de haute montagne à Chamonix au sein de laquelle il intègre l'équipe de France de pentathlon. À la suite de l'invasion de la zone sud par les Allemands, l'armée d'armistice est dissoute le et Emile Paganon est mis en congé jusqu'au , date à laquelle il est démobilisé[1].

Résistance et Libération

Emile Paganon retourne alors à Sainte-Foy, alors en zone d'occupation italienne. Lui et plusieurs de ses camarades sont alors déjà recherchés par les Allemands au titre du STO mais profitent du statut italien pour y échapper un temps. Cependant, la pression allemande se faisant de plus en plus forte, ils savent qu'il devront tôt ou tard prendre les armes et les premiers réseaux commencent à s'organiser. Mis en non-disponibilité le , il tire profit de son engagement précoce dans l'armée de métier pour instruire ses camarades locaux aux rudiments du combat. Il intègre officiellement les FFI le et organise une section dans le secteur des communes de Sainte-Foy, Villaroger et Montvalezan, section qui est intégrée au maquis de Tarentaise. En , sa section bénéficie d'un apport en armements issus du parachutage du col des Saisies[1] - [2] - [3]. Du 13 au , dans le contexte du débarquement de Provence, le maquis de Tarentaise est en état d'alerte, les Allemands remontant la vallée avec de gros effectifs. Paganon et sa section sont chargés de mettre en place un barrage à hauteur du hameau de Bonconseil, sur la commune de Bellentre. Mais au début de la nuit, ils sont avertis que l'ennemi a été bloqué plus bas dans la vallée mais qu'en revanche il remonte la Maurienne, ce qui impose de se porter à Val d'Isère en vue d'apporter des renforts aux résistants de cette vallée via le col de l'Iseran. Mais à nouveau, Paganon et ses hommes apprennent que les Allemands ont été stoppés. Leur ordres sont alors de rejoindre la vallée des Chapieux où est installé le poste de commandement du maquis[1].

Placé en verrou à l'entrée sud des Chapieux, Paganon et ses hommes passent quelques jours à patrouiller et à préparer leurs défenses. Dans la nuit du , la section entend soudain des tirs d'armes automatique à l'ouest du dispositif. Les Allemands ont déclenché une attaque et déferlent sur la vallée des Chapieux. La section d'Emile Paganon se porte au secours de ses camarades et se retrouve un temps coupée en deux. Heureusement, les hommes de Tarentaise reçoivent par le nord les renforts de la compagnie du lac appartenant au maquis du Beaufortain qui vient pourtant de perdre son chef, le capitaine Bulle. Le , la section Paganon rejoint Bourg-Saint-Maurice avec pour ordre de harceler les convois allemands qui évacuent la Tarentaise en direction de l'Italie, via le col du Petit-Saint-Bernard[1]. Elle parvient à éliminer un poste avancé au Châtelard de Bourg-Saint-Maurice avant de devoir s'abriter dans des abris bétonnés sous les coups d'une riposte d'artillerie. De fin août à début septembre, les Allemands ont quitté la Tarentaise mais tiennent fermement le Petit-Saint-Bernard. De nombreux combats ont lieu aux alentours de celui-ci, notamment à Séez et à La Rosière. Le , Emile Paganon est promu sous-lieutenant par le chef départemental des FFI de Savoie. Le , pour marquer la libération de la Tarentaise, les FFI défilent en vainqueurs dans les rues de Moûtiers. Le maquis de Tarentaise fusionne alors avec celui du Beaufortain pour former le bataillon Bulle. Ce dernier est destiné à reformer un bataillon de chasseurs alpins. Brièvement nommé 24e BCA le , il deviendra officiellement 7e BCA le . Confirmé dans son grade de sous-lieutenant, Paganon réintègre donc l'armée régulière et prend le commandement de la section d'éclaireurs-skieurs du bataillon nouvellement reformé, laquelle effectue durant les derniers mois de 1944 de nombreuses patrouilles en Haute-Tarentaise ainsi qu'une mission de renseignement dans le Val d'Aoste[1] - [3].

Au dĂ©but de l'annĂ©e 1945, l'objectif de l'armĂ©e française est de reprendre le col du Petit-Saint-Bernard, encore occupĂ© par les Allemands. Ă€ ce titre, Emile Paganon et ses hommes de la SES effectuent de nombreuses missions de reconnaissance et de harcèlement sur les hauteurs de Sainte-Foy, entre le col du Mont et les cols du Tachuy et de la LouĂŻe-Blanche. Au printemps, la pression s'accentue et les troupes françaises de lancent Ă  la conquĂŞtes des crĂŞtes dominant le col. Les hommes du 13e BCA s'emparent, Ă  la fin du mois de mars, de la crĂŞte sud-est allant du Roc Noir au mont Valezan. La prise de la crĂŞte nord-ouest, allant du Combottier Ă  Lancebranlette, est confiĂ©e au 7e BCA. Dans la nuit du 17 au , Paganon et ses Ă©claireurs-skieurs s'emparent de la pointe du Clapey qu'ils occupent une dizaine de jours. Cette mission terminĂ©e, ils se prĂ©parent Ă  une autre d'importance : la prise du roc de Belleface, dominant le Petit-Saint-Bernard du haut de ses 2 857 mètres et occupĂ© par un dĂ©tachement germano-italien. Le , une reconnaissance aĂ©rienne est effectuĂ©e par le capitaine Chevalier, du 7e BCA, qui rĂ©alise une maquette en neige du sommet afin de prĂ©parer les hommes Ă  la mission. La tâche s'annonce ardue. Les faces ouest et nord sont des falaises Ă  pic, la face sud est la plus accessible mais la plus dĂ©fendue par les occupants, la face est prĂ©sente de long couloirs abrupts mais moins Ă  pic que les face nord et ouest. C'est la partie la plus septentrionale de la face est qui est choisi pour mener l'attaque alors qu'en parallèle des Ă©lĂ©ments feront diversion sur la face sud. Dans la nuit du 9 au Emile Paganon et ses Ă©claireurs, accompagnĂ©s d'une section commandĂ©e par le lieutenant Wolff, descendent du col de Forcle pour rejoindre le pied de la face sud. La section Wolff quitte la colonne Ă  cet endroit et prĂ©pare la diversion prĂ©vue. Paganon et ses hommes continuent Ă  contourner la face sud pour se porter au pied du cĂ´tĂ© est. ArrivĂ©s sur place, ils entreprennent une pĂ©rilleuse ascension sur une pente glacĂ©e parfois inclinĂ©e Ă  45°. Peu avant six heures du matin, ayant atteint le sommet, le groupe se scinde et attaque des positions annexes sur lesquelles sont faits prisonniers une dizaine de soldats italiens et allemands. En contrebas le poste principal ennemi, alertĂ© par les premiers tirs, ouvrent le feu vers le sommet. Paganon envoie alors une fusĂ©e, signal convenu avec la section Wolff pour que celle-ci attaque Ă  son tour depuis le bas de la pente sud. Faisant une douzaine de prisonniers supplĂ©mentaires, Emile Paganon et ses hommes se rendent maĂ®tre du sommet et l'occupent jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de la relève la nuit suivante. MalgrĂ© des contre-attaques allemandes, les troupes françaises s'installent durablement sur les pentes du Petit-Saint-Bernard et les occupants se replient vers l'Italie. Le drapeau français est hissĂ© sur le col et Emile Paganon est dĂ©corĂ© de la Bronze Star des mains du marĂ©chal Montgomery. Puis, Paganon et sa section en tĂŞte, le 7e BCA investi le Val d'Aoste qu'il va occuper jusqu'au . Emile Paganon met Ă  profit cette pĂ©riode d'accalmie pour effectuer de nombreuses courses en montagne, des sĂ©ances d'escalades et d'Ă©cole de glace, au cours desquelles il a l'occasion de cĂ´toyer Roger Frison-Roche. Après l'occupation en Italie, le 7e BCA retourne en Savoie et les hommes de la SES stationnent Ă  Beaufort[3] - [2] - [1].

Après-guerre

À la fin de l'été, Émile Paganon suit le 7e BCA dans le Doubs où le bataillon stationne dans l'attente de son prochain déploiement. Il a en effet été désigné pour faire partie des troupes destinées à occuper l'Autriche. Alors que le gros du bataillon est installé à Kufstein, la section d'éclaireurs-skieurs de Paganon est détachée à proximité de Niederndorf où ils font office de gardes-frontières. À l'hiver 1945 à Walchsee, Émile Paganon est désigné par le chef de corps du 7 pour constituer une équipe de patrouille militaire en vue de représenter le bataillon dans de futures compétitions. À Saint-Johann au début de 1946, Paganon et sa patrouille terminent premiers d'une compétition de sélection ce qui leur permet de disputer quelques jours plus tard les championnats de France militaires de ski à Saint-Anton. Comme à Saint-Johann, la patrouille du 7e BCA se classe première. Les performances collectives et individuelles de Paganon et de ses hommes (Ulysse Bozonnet, Maurice Empereur et Maurice Séverin Empereur) leur permettent de figurer parmi les quarante hommes sélectionnés pour faire partie de l'équipe de France militaire de ski. Ils sont alors détachés du 7e BCA (qui sera dissous peu après) et affectés à l'École militaire de haute montagne formée à Sankt Anton am Arlberg. La patrouille militaire menée par Paganon termine notamment deuxième lors de la Semaine Internationale de Zermatt en 1946 et lors de la Semaine Internationale de Chamonix en 1947, à chaque fois derrière l'équipe nationale suisse. Le , Émile Paganon est promu lieutenant. Il est par ailleurs sélectionné pour être le chef de la patrouille militaire qui représentera la France lors des Jeux olympiques d'hiver de 1948 à Saint-Moritz[1].

L'Ă©preuve de patrouille militaire consistait en une course de trente kilomètres et de 2 500 mètres de dĂ©nivelĂ© global, terminĂ©e par une Ă©preuve de tir. Les organisateurs suisses ont remarquablement jalonnĂ© le parcours. Mais la patrouille française joue de malchance. La veille du dĂ©part, lors de la remise des dossards, elle tire le numĂ©ro 1 ce qui l'obligera de donner le meilleur d'elle-mĂŞme sans disposer de temps de rĂ©fĂ©rence. Dans la nuit, une violente tempĂŞte se dĂ©clenche brusquement. Le jalonnement mis en place par les organisateurs est anĂ©anti. Les organisateurs se posent la question de la poursuite de l'Ă©preuve. La maintenir obligerait la première Ă©quipe, en l’occurrence la France, Ă  refaire la trace, ce qui la ralentirait considĂ©rablement et nuirait Ă  ses chances de mĂ©daille. Le directeur de la course s'en remet au gĂ©nĂ©ral Molle, commandant de la dĂ©lĂ©gation française qui dĂ©clare que l'Ă©quipe de France prendra le dĂ©part malgrĂ© tout. Émile Paganon et ses hommes s'Ă©lancent donc et, comme cela Ă©tait prĂ©visible compte tenu des conditions mĂ©tĂ©orologiques, usent toutes leurs forces Ă  retracer la piste disparue sous la neige apportĂ©e par la tempĂŞte. MalgrĂ© tout ils sont encore en tĂŞte des cinq premières Ă©quipes arrivant les premières sur le pas de tir. Mais les dix derniers kilomètres leur sont fatals. Paganon et ses hommes arrivent finalement cinquièmes derrière la Suisse, la Finlande, la Suède et l'Italie. Faute de mĂ©daille, les anciens Ă©claireurs-skieurs repartent avec la reconnaissance des autres nations d'avoir sauvĂ© l'Ă©preuve et la fiertĂ© d'avoir participĂ© Ă  une Ă©preuve olympique. Tirant les leçons de l'expĂ©rience de Saint-Moritz, le comitĂ© olympique dĂ©cidera de modifier les règles de ce sport et de ne plus le pratiquer sur des parcours d'altitude en pleine montagne. De cette rĂ©forme naĂ®tra le biathlon[1].

En 1950, Émile Paganon est dĂ©signĂ© pour participer au dĂ©ploiement en AlgĂ©rie puis en Indochine d'oĂą il revient en 1952 pour profiter d'un congĂ© de fin de campagne avant d'ĂŞtre intĂ©grĂ© au 27e BCA. Après avoir Ă©tĂ© promu capitaine le , il retrouve son ancien bataillon, le 7, avant d'intĂ©grer les rangs du 14e BCA. En 1956, il retourne en AlgĂ©rie Ă  la tĂŞte d'une compagnie du 3e BILA. De Ă  , il intègre l'École militaire de haute montagne Ă  Chamonix oĂą il dirige l'Ă©quipe de France militaire de ski. Il retourne en AlgĂ©rie le en prenant le commandement du 3e BILA. Il y reste jusqu'au . Promu chef de bataillon, il est affectĂ© Ă  Épinal oĂą il est chargĂ© de prĂ©paration militaire supĂ©rieure. Dans le mĂŞme temps, il crĂ©e un centre de ski commando Ă  Feigne-sous-Vologne. Après 30 ans de service, il prend sa retraite le et retourne en Savoie. Il meurt Ă  Aime le . Il est inhumĂ© en prĂ©sence d'une section du 7e BCA Ă  Sainte-Foy-Tarentaise oĂą il avait passĂ© la majeure partie de sa retraite[1].

DĂ©corations

Silver star
Silver star
Bronze star
Silver star
Gold star

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Ulysse Bozonnet et RĂ©my Bozonnet, Ulysse Bozonnet : Dans les cimes pour la libertĂ©, la section Paganon, La Fontaine de SiloĂ©, (ISBN 2-84206-290-6), MontmĂ©lian.
  • Gil Emprin, Les carnets du capitaine Bulle : L’homme derrière la lĂ©gende, La Fontaine de SiloĂ©, (ISBN 978-2-84206-199-9, lire en ligne).
  • Jean d'Arbaumont, Capitaine Jean Bulle : RĂ©sistance en Savoie, Langres, Dominique GuĂ©niot, (ISBN 2-87825-039-7).
  • Yann Le Pichon, Les Alpins : 1888-1988, Paris/Panazol, Berger-Levrault, Lavauzelle, (ISBN 2-7025-0197-4).
  • SLT de CarnĂ©, SLT Jacob, Historique du 7e BCA : Edition 1994, Paris, Etablissement d'Impression de l'ArmĂ©e de Terre no 4, .
  • Collectif d'auteurs, Le 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, Paris, Pierre de Taillac, (ISBN 978-2-36445-054-7).
  • Jean-Claude Sanchez et Yvick Herniou, Bataillons de chasseurs : Les diables bleus : une troupe d'Ă©lite, Boulogne-Billancourt, E.T.A.I, (ISBN 978-2-7268-8923-7).
  • Jean-Pierre Biot, Soldats montagnards, Panazol, Lavauzelle, (ISBN 2-7025-0441-8).
  • Roger Frison-Roche, Le Versant du soleil, Paris, Flammarion, (ISBN 978-2-7003-0097-0).
  • Christian Marco, Un siècle Ă  Bourg-Saint Maurice, MontmĂ©lian, L'Edelweiss, (ISBN 2-907984-16-0).
  • Jean-Luc Penna, La Tarentaise autrefois, MontmĂ©lian, La Fontaine de SiloĂ©, (ISBN 2-84206-276-0).
  • Brigitte Alzieu et Evelyne Alzieu-Martin, Bourg-Saint Maurice et ses environs : Berceau de la civilisation tarine, MontmĂ©lian, La Fontaine de SiloĂ©, (ISBN 2-84206-158-6).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • Olivier Wieviorka, Histoire de la RĂ©sistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568).
  • SĂ©bastien Albertelli, Julien Blanc et Laurent Douzou, La lutte clandestine en France : une histoire de la RĂ©sistance, 1940-1944, Paris, Éditions du Seuil, , 442 p. (ISBN 978-2-02-140124-0 et 2-02-140124-3, OCLC 1099431225).

Notes et références

  1. Ulysse Bozonnet, Rémy Bozonnet, Dans les cimes pour la liberté : la section Paganon, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 223 p. (ISBN 2-84206-290-6).
  2. Jean d'Arbaumont, Capitaine Jean Bulle : Résistance en Savoie, Langres, Dominique Guéniot, , 341 p. (ISBN 2-87825-039-7).
  3. SLT de Carné, SLT Jacob, Historique du 7e BCA, E.I.A.T, , 270 p..
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