Ălections parlementaires italiennes de 2013
Les Ă©lections parlementaires italiennes de 2013 (Elezioni politiche italiane del 2013, en italien) se sont dĂ©roulĂ©es les 24 et . Elles se sont tenues Ă la suite de la dissolution du Parlement du , afin de dĂ©signer les 630 dĂ©putĂ©s de la Chambre des dĂ©putĂ©s et les 315 sĂ©nateurs Ă©lus du SĂ©nat de la RĂ©publique, selon la loi Ă©lectorale de 2005 pour la XVIIe lĂ©gislature, d'une durĂ©e normale de 5 ans[1] - [2]. Elles sont lĂ©gĂšrement anticipĂ©es puisque l'Ă©chĂ©ance naturelle de la lĂ©gislature correspond Ă fin mars, dĂ©but avril. Trois Ă©lections rĂ©gionales anticipĂ©es, en Lombardie, Latium et Molise, se dĂ©roulent en mĂȘme temps.
Ălections parlementaires italiennes de 2013 | |||||
630 siÚges à la Chambre des députés Majorité absolue : 316 siÚges 315 siÚges au Sénat de la République Majorité absolue : 158 siÚges | |||||
---|---|---|---|---|---|
et | |||||
Type dâĂ©lection | Ălection parlementaire | ||||
Participation | 75,04âŻ% 3,1 | ||||
Italie. Bien commun â Pier Luigi Bersani | |||||
Voix | 10 353 275 | ||||
29,55âŻ% | 8 | ||||
Députés élus | 345 | 128 | |||
SĂ©nateurs Ă©lus | 123 | 94 | |||
Coalition de centre droit â Silvio Berlusconi | |||||
Voix | 10 074 109 | ||||
29,18âŻ% | 17,6 | ||||
Députés élus | 125 | 219 | |||
SĂ©nateurs Ă©lus | 117 | 57 | |||
Mouvement 5 Ă©toiles â Beppe Grillo | |||||
Voix | 8 797 902 | ||||
25,56âŻ% | |||||
Députés élus | 109 | 109 | |||
SĂ©nateurs Ă©lus | 54 | 54 | |||
Avec Monti pour l'Italie â Mario Monti | |||||
Voix | 3 790 679 | ||||
10,56âŻ% | 4,9 | ||||
Députés élus | 47 | 11 | |||
SĂ©nateurs Ă©lus | 19 | 16 | |||
Parti en tĂȘte par province | |||||
Composition de la Chambre des députés | |||||
Composition du SĂ©nat de la RĂ©publique | |||||
Gouvernement | |||||
Sortant | Ălu | ||||
Monti Sans |
Letta PD-PDL-SC-UdC | ||||
Contexte
Lors des élections parlementaires anticipées des 13 et 14 avril 2008, le Peuple de la liberté (PDL), un parti alors en voie de formation qui se déclare de centre droit, dirigé par Silvio Berlusconi, et son allié populiste de la Ligue du Nord (LN) remportent une majorité absolue à la Chambre et au Sénat. Le Parti démocrate (PD), de l'ancien maire de Rome Walter Veltroni, devient alors le premier parti d'opposition, avec son allié de l'Italie des valeurs (IDV). Environ un mois plus tard, le président de la République, Giorgio Napolitano, nomme Silvio Berlusconi, pour la troisiÚme fois, président du Conseil des ministres. Le gouvernement Berlusconi IV, constitué de vingt-et-un ministres, prenait alors ses fonctions.
La coalition au pouvoir connaĂźt sa premiĂšre crise en , lorsque le prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, Gianfranco Fini, ancien dirigeant de l'Alliance nationale, fait scission du PDL et fonde Futur et libertĂ© pour l'Italie (FLI), mettant en pĂ©ril la majoritĂ© de Berlusconi dans les deux chambres. Le , le gouvernement Berlusconi remporte de justesse la confiance Ă la Chambre, en suscitant la crĂ©ation d'un nouveau groupe parlementaire Peuple et territoire (nom actuel). En , alors que la crise au sein de la zone euro se fait de plus en plus profonde, Silvio Berlusconi, sous la pression des marchĂ©s financiers et du prĂ©sident de la RĂ©publique Giorgio Napolitano, prĂ©sente la dĂ©mission de son gouvernement. Quelques jours plus tard, Mario Monti, un ancien commissaire europĂ©en, indĂ©pendant de toute Ă©tiquette politique, est nommĂ© par le chef de l'Ătat dans le but de former un gouvernement « technique », permettant Ă l'Italie de retrouver une situation Ă©conomique apaisĂ©e.
TrÚs largement soutenu par les principales forces politiques parlementaires, à l'exception notable du parti populiste Ligue du Nord, puis de l'Italie des valeurs, le gouvernement Monti mÚne plusieurs réformes structurelles importantes, notamment en adaptant le droit du travail et en diminuant les dépenses publiques.
Dissolution des chambres
Le , aprĂšs l'abstention du PDL lors de deux votes de confiance Ă la Chambre des dĂ©putĂ©s, Mario Monti annonce qu'il remettra sa dĂ©mission irrĂ©vocable une fois votĂ© le budget de l'Ătat. ConformĂ©ment Ă cet engagement, il se prĂ©sente, le 21 dĂ©cembre, devant le prĂ©sident de la RĂ©publique, Giorgio Napolitano, qui le charge d'expĂ©dier les affaires courantes. Le lendemain, aprĂšs de brĂšves discussions avec les reprĂ©sentants des partis, le chef de l'Ătat prononce la dissolution du Parlement italien et convoque les Ă©lections pour les 24 et . Mario Monti reste en poste jusqu'au , date Ă laquelle Enrico Letta lui succĂšde comme nouveau prĂ©sident du Conseil.
Italiens Ă l'Ă©tranger
Sont également concernés les Italiens résidant à l'étranger, de maniÚre permanente, au , selon le décompte suivant :
- Europe, y compris Russie et Turquie asiatiques : 2 365 170 qui élisent cinq députés et deux sénateurs,
- Amérique du Sud : 1 338 172 qui élisent quatre députés et deux sénateurs,
- Amérique du Nord et centrale : 400 214 qui élisent deux députés et un sénateur,
- Afrique, Asie, Océanie et Antarctique : 237 600 qui élisent un député et un sénateur.
Forces en présence
Peuple de la liberté
Officiellement fondé lors du congrÚs du , le Peuple de la liberté (Il Popolo della Libertà , PDL) est un parti politique de droite, qui réunit également d'anciens éléments libéraux-conservateurs et chrétiens démocrates. Il est présidé par Silvio Berlusconi, son secrétaire politique national étant Angelino Alfano, ancien ministre de la Justice, depuis le .
Depuis les élections de 2008, le groupe parlementaire du PdL s'est réduit en peau de chagrin, passant de 276 à 205 députés, soit seulement un de plus que son adversaire démocrate, à la veille de la dissolution, en . Alfano, considéré comme le dauphin de Berlusconi, est une personnalité politique connue des Italiens, puisque, en sa qualité de ministre de la Justice, il a rédigé et défendu au Parlement la loi d'immunité pour le président de la République, du Conseil des ministres, de la Chambre des députés et du Sénat, censée protéger le chef du gouvernement des poursuites dont il faisait l'objet.
AprÚs avoir fait planer le doute, Silvio Berlusconi a annoncé, en , qu'il ne souhaitait pas concourir aux élections de 2013 et son successeur serait choisi à l'occasion de primaires ouvertes. Cependant, au début du mois de décembre, affirmant avoir reçu de nombreuses sollicitations, il déclare finalement sa candidature, ce qui entraßne l'annulation des primaires.
Au , le PdL n'est allié qu'avec La Droite à laquelle Berlusconi apporte son soutien pour la présidence du Latium à Francesco Storace, FrÚres d'Italie - Centre droit national qui aura sa propre liste ainsi que Grande Sud dirigé par Gianfranco MiccichÚ. Le , un accord de coalition est signé avec la Ligue du Nord pourvu que Berlusconi ne se porte pas candidat à la présidence du Conseil, mais soit uniquement le chef de la coalition commune. Le PdL soutient alors Roberto Maroni à la présidence de la région Lombardie. Le nom du candidat de la coalition au gouvernement reste peu clair (Alfano, Tremonti ?) tandis que Berlusconi, dans l'une des nombreuses déclarations contradictoires, dont il est coutumier, déclare qu'il se contenterait du ministÚre des Finances si sa coalition venait à remporter les élections. Finalement, lors du dépÎt des symboles électoraux, c'est le nom de Berlusconi président qui figure sur celui du PdL (mais pas pour la circonscription de l'étranger) tandis que ceux de Maroni et de Tremonti figurent sur celui de la Ligue du Nord.
La coalition comprend finalement neuf partis tandis que le centre gauche en compte sept : en plus du PdL, de FrĂšres d'Italie et de la LN, Grande Sud soutenu par le Mouvement pour les autonomies (qui se prĂ©sente cependant sĂ©parĂ©ment au SĂ©nat), La Droite, les Parti des retraitĂ©s, Intesa popolare (de Giampiero Catone et de la Droite libertaire) ainsi que MIR (Moderati Italiani in Rivoluzione-Gianpiero SamorĂ), mais aussi uniquement au SĂ©nat le Chantier populaire (Cantiere popolare) (en Sicile), une liste contre Equitalia (Liberi da Equitalia, devenue Liberi per una Italia equa), tandis que Francesco Saverio Romano obtient des places Ă©ligibles pour son PID sur les listes du PdL. Lors de la prĂ©sentation des listes, particuliĂšrement mouvementĂ©e en Campanie, le PdL exclut les candidatures de Nicola Cosentino, Marcello Dell'Utri, Claudio Scajola et d'autres personnalitĂ©s mises en examen, comme Marco Milanese et Alfonso Papa, mais compte nĂ©anmoins trois condamnĂ©s dĂ©finitifs et une vingtaine de personnalitĂ©s condamnĂ©s en premier ressort ou mis en examen, dont son leader Silvio Berlusconi, Raffaele Fitto et Denis Verdini qui a Ă©tĂ© le chargĂ© d'Ă©tablir les listes. Antonio Razzi et Domenico Scilipoti sont deux autres parlementaires controversĂ©s qui finissent sur les listes en position Ă©ligible.
Ligue du Nord
Sous le nom officiel de Ligue du Nord pour l'indĂ©pendance de la Padanie (Lega Nord per l'Indipendenza della Padania), ce parti populiste, rĂ©gionaliste et xĂ©nophobe est le plus ancien de ceux qui se prĂ©sentent, puisque constituĂ© en 1989. Jusqu'en 2012, le parti Ă©tait dirigĂ© par son leader charismatique et fondateur, Umberto Bossi. Bien qu'il ait Ă©tĂ© victime, en 2004, d'une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, celui que l'on surnomme « Il senatĂčr », du fait de son Ă©lection au SĂ©nat de la RĂ©publique en 1987, est restĂ© le dirigeant incontestĂ© du parti jusqu'en 2012, lorsque la justice met au jour un vaste rĂ©seau de dĂ©tournement de fonds publics Ă son profit, ainsi qu'Ă celui de sa famille et de ses proches. Ces rĂ©vĂ©lations ont mis Ă mal le discours de la LN, qui aime Ă se prĂ©senter comme un parti propre luttant contre les corrompus de Rome. Une ultĂ©rieure dĂ©nonciation de la secrĂ©taire du groupe sĂ©natorial de la LN rĂ©vĂ©lĂ©e par La Repubblica le ternit ultĂ©rieurement la rĂ©putation d'intĂ©gritĂ© du mouvement.
Bossi est propulsĂ© au poste de prĂ©sident fĂ©dĂ©ral de la Ligue, une fonction purement honorifique, et une direction collĂ©giale est mise en place, avant que l'ancien ministre de l'IntĂ©rieur Roberto Maroni ne prenne la tĂȘte du parti. Le , la Ligue du Nord demande Ă Silvio Berlusconi de renoncer Ă ĂȘtre chef de la coalition, si son parti, le Peuple de la libertĂ© veut envisager de s'allier avec lui. Il avance le nom de Flavio Tosi comme chef de file pour les Ă©lections, Ă©tant lui-mĂȘme candidat Ă la rĂ©gion Lombardie. Finalement un accord de coalition est signĂ© avec le PdL le , mais aucun candidat n'est clairement choisi, par la coalition, pour devenir prĂ©sident du Conseil, tandis que sur le symbole Ă©lectoral apparait la mention « TreMonti » (pour Giulio Tremonti) que le ministĂšre de l'IntĂ©rieur rejette. Finalement ce sont les noms de « Maroni » et de « Tremonti » (sans M majuscule) qui figureront sur le symbole dĂ©finitivement approuvĂ©.
Grande Sud
Grande Sud est le nom de différents mouvements politiques du Mezzogiorno qui se sont fédérés surtout en Sicile pour faire pendant à la Ligue du Nord au sein de la coalition conservatrice. Son leader est Gianfranco MiccichÚ, ancien président de l'Assemblée régionale sicilienne. Le , Grande Sud annonce le soutien à Berlusconi, sur la base d'une union des présidents de régions méridionales de droite (Calabre, Campanie, Molise, qui eux ne se présenteront pas aux élections parlementaires). Ces listes auraient dû permettre de recycler des personnalités comme Marcello Dell'Utri que le PdL ne souhaite pas présenter dans ses propres listes, en raison de ses condamnations antérieures, mais avec l'exception notable de Raffaele Lombardo au Sénat, aucun ex-PdL condamné n'est présent sur les listes de ce mouvement. Le Mouvement pour les autonomies en perte de vitesse et qui se déchire sur ce retournement d'alliance avec le PdL, en perdant ses principaux dirigeants, décide de présenter des listes communes avec Grande Sud et séparément au Sénat (uniquement en Sicile).
Centre gauche
Pour ce scrutin, trois forces du centre gauche, le Parti démocrate (Partito Democratico, PD), Gauche, écologie et liberté (Sinistra Ecologia Libertà , SEL), le petit Parti socialiste italien (Partito Socialista Italiano, PSI) et une formation centriste, le Centre démocrate (Centro Democratico, CD), ont décidé de tenir des élections primaires ouvertes afin de désigner un candidat commun à la présidence du Conseil des ministres. Les trois formations issues de la gauche ont ensuite formé une alliance.
Créé en , le PD est un rassemblement des sociaux-démocrates des Démocrates de gauche (DS) et des démocrates-chrétiens de La Marguerite (DL)[3]. Jusqu'aux élections locales de 2011, le parti a surtout essuyé des défaites électorales. à la fin de l'année 2009, l'échec de Renato Soru à conserver la présidence de la Sardaigne amÚne la démission de Walter Veltroni et la tenue de primaires, qui voient l'élection de Pier Luigi Bersani, ancien ministre, ancien président de Région, au poste de secrétaire du PD. Aux élections régionales de 2010, le parti cÚde encore quatre Régions, dont une à la Ligue du Nord. Toutefois, en 2011, il emporte la mairie de Milan et soutient, au second tour, un candidat de l'Italie des valeurs, qui prend celle de Naples. En 2012, il remporte les élections municipales italiennes de 2012. Trois de ses membres sont candidats aux primaires : le secrétaire Bersani, le maire de Florence, Matteo Renzi, et la conseillÚre régionale de Vénétie, Laura Puppato. SEL a été constitué en , rassemblant plusieurs partis ayant appartenu à la coalition Gauche et liberté (SL). Le parti est présidé par Nichi Vendola, président de la Région des Pouilles, ancien communiste et homosexuel déclaré, un profil particuliÚrement atypique pour la classe politique italienne. Il se présente aux primaires.
Le PSI, qui reprend le nom de l'un des principaux partis de l'aprÚs-guerre, laminé par l'opération Mains propres, a été formé en 2007. Son secrétaire, Riccardo Nencini, a présidé le conseil régional de la Toscane pendant dix ans. Pour les primaires, il apporte son soutien à Bersani. Enfin, l'API est le parti centriste constitué par Francesco Rutelli, ancien maire de Rome, ministre de la Culture du deuxiÚme mandat de Romano Prodi, président de DL, qui a un temps fait partie du PD. Il est encore peu présent dans le paysage politique italien. Le député Bruno Tabacci, conseiller municipal de Milan, se présente aux primaires. Avec Massimo Donadi, ancien chef du groupe parlementaire de l'Italie des valeurs, il fonde le le Centre démocrate qui sera la composante centriste de l'Italie, bien commun.
à l'occasion du second tour de scrutin, le , Bersani l'emporte par 61 % des voix, contre 39 % à Renzi. Convaincu par le succÚs des primaires et des parlamentarie, procédure similaire pour désigner les candidats, rajeunis et féminisés (les listes comporteront 41 % d'élues), Bersani fait une campagne sans thÚmes politiques forts et l'opinion n'en retient quasiment que l'expression « enlever les taches au jaguar » (smacchiare il giaguaro, qui pourrait se traduire par (peigner le jaguar), il ne fait aucune proposition novatrice pendant la fin de la campagne électorale.
Centristes (Avec Monti pour l'Italie)
à part le Centre démocrate, allié au centre gauche, le centrisme indépendant depuis 2008 (auparavant il était allié avec Berlusconi) est surtout représenté par l'Union de centre (UdC) de Pier Ferdinando Casini. S'y ajoutent les mouvements de centre droit hostiles à Berlusconi comme celui du président de la Chambre, Gianfranco Fini, mais aussi quelques députes du Peuple de la liberté hostiles au populisme et à l'anti-européisme de Berlusconi, comme Mario Mauro et le think tank Italia futura.
Le Ă minuit, Mario Monti envoie un tweet annonçant qu'il va « monter » en politique (en opposition avec la descente en politique de Berlusconi en ). Ne pouvant se prĂ©senter aux Ă©lections en tant que sĂ©nateur Ă vie, il semble avoir acceptĂ© d'ĂȘtre le leader de trois mouvements : l'Union de centre de Pier Ferdinando Casini, le mouvement centriste chrĂ©tien-dĂ©mocrate, un mouvement citoyen en cours de constitution Ă partir d'un laboratoire d'idĂ©es sous la houlette de Luca di Montezemolo, le prĂ©sident de Ferrari, appelĂ© « Italia futura » et le parti de centre droit Futur et libertĂ© pour l'Italie, dirigĂ© par Gianfranco Fini, le prĂ©sident de la Chambre. La discussion est en cours pour savoir si trois listes sĂ©parĂ©es se prĂ©senteront Ă la chambre des dĂ©putĂ©s tandis qu'une liste unique semble envisagĂ©e pour le SĂ©nat. Au , rien en semble dĂ©cidĂ© : ni le nom, ni le symbole, tandis que l' « agenda Monti » semble prĂ©figurer le programme acceptĂ© par toutes les composantes. Le , Mario Monti annonce lors d'une confĂ©rence de presse qu'il sera bien Ă la tĂȘte d'une coalition dĂ©nommĂ©e « Avec Monti pour l'Italie » qui se prĂ©sentera unie uniquement au SĂ©nat. Lui-mĂȘme ne sera pas candidat aux Ă©lections, mais sera dĂ©signĂ© comme candidat aux fonctions de prĂ©sident du Conseil par les forces coalisĂ©es. Lors du sommet de lancement, le , Ă©taient prĂ©sents, outre Mario Monti, et les ministres Corrado Passera[4], Antonio CatricalĂ , Andrea Riccardi et Enzo Moavero Milanesi, Pier Ferdinando Casini pour l'UdC, Benedetto Della Vedova pour FLI, Mario Mauro, un ex PDL, Pietro Ichino, un ex Parti dĂ©mocrate, Andrea Olivero, ancien prĂ©sident ACLI, Lorenzo Dellai, ex PPI et quatre reprĂ©sentants d'Italia futura : Carlo Calenda, Andrea Romano, Nicola Rossi et Linda Lanzillotta.
Le , Monti dévoile le symbole et l'organisation électorale de son parti, Choix civique pour l'Italie, composé uniquement de non-parlementaires et qui portera le nom de « Choix civique - Avec Monti pour l'Italie » (en italien, Scelta civica - Con Monti per l'Italia) à la Chambre des députés. Deux autres listes dont le symbole n'est pas encore fixé seront présentées séparément par l'UdC et par FLI. Une liste unique sera en revanche présentée au Sénat, ensemble avec l'UdC et FLI avec pour nom « Avec Monti pour l'Italie ».
Mouvement 5 Ă©toiles
Le Mouvement 5 Ă©toiles (MoVimento 5 Stelle, M5S) est un parti politique, constituĂ© le , sous l'impulsion du comique Beppe Grillo, empĂȘchĂ© de se prĂ©senter aux primaires pour le secrĂ©tariat du Parti dĂ©mocrate. Le M5S se prĂ©sente comme une formation contre les partis, anti-corruption, partisane de la dĂ©mocratie directe, Ă©cologiste et dĂ©croissante. Aux Ă©lections municipales italiennes de 2012, il parvient Ă se classer en troisiĂšme position au niveau national, derriĂšre le PD et le PDL. Ă Parme, son candidat au poste de maire, Federico Pizzarotti est Ă©lu avec 60 % des voix contre le candidat prĂ©sentĂ© par l'ensemble des forces de centre gauche.
Lors des élections régionales anticipées du en Sicile, le M5S fait une apparition remarquée au conseil régional, remportant 14,9 % des voix et 15 siÚges sur 90. Avec un tel résultat, il est le premier parti de l'ßle, devant le PD et le PDL, qui se présentaient dans le cadre de coalitions. Dans les sondages préélectoraux, le M5S est crédité de scores trÚs importants, avec plus de 15 % des suffrages exprimés, dépassant parfois le Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi.
RĂ©volution civile
RĂ©volution civile est une alliance de gauche conduite par le magistrat Antonio Ingroia, formĂ©e par le Parti de la refondation communiste, Italie des valeurs, la FĂ©dĂ©ration des Verts, le Parti des communistes italiens et le Mouvement orange de Luigi de Magistris[5]. Les listes se prĂ©sentent unies avec un symbole Ă©lectoral reprĂ©sentant sous une forme stylisĂ©e le tableau le Quart-Ătat ce qui crĂ©e une brĂšve polĂ©mique avec le Parti socialiste italien qui considĂšre que personne n'a le monopole de ce symbole socialiste.
Autres listes
Se présentent également d'autres listes, coalisées ou non :
- Avec comme chef de coalition Ottavio Pasqualucci, les partis non-parlementaires suivants : Partito cittadini, Lega centro, Forza Roma, Forza Lazio, No Gerit Equitalia, Mondo anziani, No alla chiusura ospedali, Dimezziamo lo stipendio ai politici, Viva l'Italia : seuls ces trois derniers figureront sur les bulletins de vote.
- Sans chef de coalition : Marco Pannella (Lista Amnistia Giustizia LibertĂ ), Stefania Craxi (RĂ©formistes italiens), Roberto Fiore (Force nouvelle), Luca Romagnoli (Flamme tricolore), Simone Di Stefano (CasaPound Italia), Marco Ferrando (Parti communiste des travailleurs), Magdi Allam (Io amo l'Italia), Oscar Giannino (Faire pour arrĂȘter le dĂ©clin).
Tableau récapitulatif
Campagne
Sondages
Institut | Date | Mouvement 5 Ă©toiles (Beppe Grillo) |
RĂ©volution civile (Antonio Ingroia) |
Italie. Bien commun (Pier Luigi Bersani) |
Avec Monti pour l'Italie (Mario Monti) |
Centre droit (Silvio Berlusconi) |
Autres |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Datamonitor | 12,8 | 4,7 | 38,0 | 13,0 | 28,3 | 3,2 | |
EMG Srl | 12,1 | 5,2 | 37,4 | 14,8 | 27,9 | 2,6 | |
TecnĂš | 14.3 | 4.3 | 37.8 | 14.5 | 26.0 | 3.1 | |
TecnĂš | 14.4 | 4.0 | 39.5 | 15.1 | 24.6 | 2.4 | |
SWG | 15.9 | 4.5 | 34.9 | 13.8 | 25.3 | 5.6 | |
Euromedia | 12.3 | 4.4 | 38.5 | 10.5 | 30.7 | 3.6 | |
TecnĂš | 14.0 | 4.4 | 39.3 | 15.2 | 24.5 | 2.6 | |
TecnĂš | 14.1 | 3.7 | 40.3 | 15.1 | 24.3 | 2.5 | |
ISPO | 13.2 | 4.0 | 38.0 | 15.1 | 26.7 | 3.0 | |
Lorien | 13.4 | 4.3 | 37.0 | 14.6 | 26.8 | 3.9 | |
Piepoli | 10.0 | 4.0 | 41.0 | 14.0 | 29.0 | 2.0 | |
TecnĂš | 14.4 | 4.1 | 39.6 | 15.1 | 24.6 | 2.2 | |
Ipsos | 12.5 | 5.5 | 38.8 | 17.6 | 21.7 | 3.9 | |
IPR | 13.0 | 2.0 | 38.0 | 16.0 | 27.0 | 4.0 | |
TecnĂš | 15.7 | 3.4 | 39.9 | 14.3 | 24.8 | 1.9 | |
ISPO | 13.5 | 2.5 | 39.5 | 14.0 | 27.5 | 3.0 | |
SP | 13.0 | 5.7 | 33.0 | 13.1 | 27.6 | 7.6 | |
TecnĂš | 16.4 | 3.8 | 40.4 | 12.4 | 25.3 | 1.7 | |
TecnĂš | 16.3 | 3.7 | 40.3 | 12.0 | 25.8 | 1.9 | |
TecnĂš | 16.0 | 3.8 | 40.9 | 12.0 | 25.4 | 1.9 | |
Piepoli | 11.0 | 5.0 | 42.0 | 12.0 | 28.0 | 2.0 | |
Mouvement 5 Ă©toiles (Beppe Grillo) |
RĂ©volution civile (Antonio Ingroia) |
Italie. Bien commun (Pier Luigi Bersani) |
Avec Monti pour l'Italie (Mario Monti) |
Centre droit (Silvio Berlusconi) |
Autres |
Notes:
- « * » Révolution civile est une coalition entre l'Italie des valeurs, la Fédération des Verts, le Parti de la refondation communiste, le Parti des communistes italiens et le Mouvement orange de Luigi de Magistris[9]. Les chiffres indiqués avant 2012 concernent l'IdV.
- « ** » Avec Monti pour l'Italie est une coalition entre l'Union de centre, Futur et liberté pour l'Italie et Choix civique pour l'Italie.
RĂ©sultats
Ăvolution de la participation
Les Ă©lections se tenant sur deux jours l'Ă©volution de la participation est la suivante[10] :
Année | 12 h | 19 h | 22 h | 15 h |
---|---|---|---|---|
2008 | 16,35 % | 48,67 % | 62,55 % | 80,70 % |
2013 | 14,94 % | 46,79 % | 55,17 % | 75,04 % |
+/- | 1,41 | 1,88 | 7,38 | 5,66 |
Résultats simplifiés
Coalition | Parti | Députés | +/- | Sénateurs | +/- | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coalition de centre gauche (CSX) |
Parti démocrate (PD) | 297 / 630 |
80 | 111 / 315 |
7 | ||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 37 / 630 |
Nv. | 7 / 315 |
Nv. | |||
Centre démocrate (CD) | 6 / 630 |
Nv. | 0 / 315 |
Nv. | |||
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) | 5 / 630 |
3 | 4 / 315 |
||||
Le MĂ©gaphone (Meg) | 1 / 315 |
1 | |||||
Total | 345 / 630 |
98 | 123 / 315 |
9 | |||
Coalition de centre droit (CDX) |
Le Peuple de la liberté (PdL) | 98 / 630 |
178 | 98 / 315 |
49 | ||
Ligue du Nord (Lega) | 18 / 630 |
42 | 18 / 315 |
8 | |||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 9 / 630 |
Nv. | 0 / 315 |
Nv. | |||
Grand Sud (GS) | 0 / 630 |
Nv. | 1 / 315 |
Nv. | |||
Total | 125 / 630 |
219 | 117 / 315 |
57 | |||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 108 / 630 |
Nv. | 54 / 315 |
Nv. | |||
Avec Monti pour l'Italie (CMI) |
Choix civique pour l'Italie (SC) | 38 / 630 |
Nv. | 16 / 315 |
Nv. | ||
Union de centre (UdC) | 8 / 630 |
28 | 2 / 315 |
1 | |||
Futur et libertĂ© pour lâItalie (FLI) | 1 / 630 |
Nv. | 1 / 315 |
Nv. | |||
Total | 47 / 630 |
Nv. | 19 / 315 |
Nv. | |||
Vallée d'Aoste (VdA) | 1 / 630 |
1 | 1 / 315 |
||||
Mouvement associatif des Italiens Ă l'Ă©tranger (MAIE) | 2 / 630 |
1 | 1 / 315 |
1 | |||
Union sud-américaine des émigrés italiens (USEI) | 1 / 630 |
0 / 315 |
Résultats généraux
Coalition | Parti | SI | VdA | SD | ST | +/- | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Italie. Bien commun (IBC) | Parti démocrate (PD) | 292 | 0 | 5 | 297 | 80 | ||||||||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 37 | 0 | 37 | Nv. | ||||||||||
Centre démocrate (CD) | 6 | 6 | Nv. | |||||||||||
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) | 5 | 5 | 3 | |||||||||||
Total | 340 | 0 | 5 | 345 | 98 | |||||||||
Coalition de centre droit (CDX) | Le Peuple de la liberté (PdL) | 97 | 1 | 98 | 178 | |||||||||
Ligue du Nord (LN) | 18 | 0 | 18 | 42 | ||||||||||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 9 | 9 | Nv. | |||||||||||
Total | 124 | 0 | 1 | 125 | 219 | |||||||||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 108 | 0 | 1 | 109 | Nv. | |||||||||
Avec Monti pour l'Italie (CMI) |
Choix civique pour l'Italie (SC) | 37 | 1 | 38 | Nv. | |||||||||
Union de centre (UdC) | 8 | 0 | 0 | 8 | 28 | |||||||||
Futur et libertĂ© pour lâItalie (FLI) | 0 | 0 | 1 | 1 | Nv. | |||||||||
Total | 45 | 0 | 2 | 47 | Nv. | |||||||||
Vallée d'Aoste (VdA) | 1 | 1 | 1 | |||||||||||
Mouvement associatif des Italiens Ă l'Ă©tranger (MAIE) | 2 | 2 | 1 | |||||||||||
Union sud-américaine des émigrés italiens (USEI) | 1 | 1 | ||||||||||||
Total | 617 | 1 | 12 | 630 | ||||||||||
Italie (sans la Vallée d'Aoste)
Les résultats ci-dessous ne comptent que les suffrages exprimés en Italie, sans la Vallée d'Aoste et ne tiennent pas compte des votes des Italiens à l'étranger.
Coalition | Parti | Voix | % | +/- | SiĂšges | +/- | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Italie. Bien commun (IBC) |
Parti démocrate (PD) | 8 646 034 | 25,43 | 7,75 | 292 | 81 | ||||||||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 1 089 231 | 3,20 | Nv. | 37 | 37 | |||||||||
Centre démocrate (CD) | 167 328 | 0,49 | Nv. | 6 | 6 | |||||||||
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) | 146 800 | 0,43 | 0,02 | 5 | 3 | |||||||||
Total | 10 049 393 | 29,55 | 8,00 | 340 | 101 | |||||||||
Coalition de centre droit (CDX) |
Le Peuple de la liberté (PdL) | 7 332 134 | 21,56 | 15,82 | 97 | 175 | ||||||||
Ligue du Nord (LN) | 1 390 534 | 4,09 | 4,21 | 18 | 42 | |||||||||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 666 765 | 1,96 | Nv. | 9 | 9 | |||||||||
La Droite (LD) | 219 585 | 0,65 | -[n 1] | 0 | ||||||||||
Grand Sud-MpA (GS-MpA) | 148 248 | 0,44 | 0,69 | 0 | 8 | |||||||||
Modérés en révolution (MIR) | 82 557 | 0,24 | Nv. | 0 | ||||||||||
Parti des retraités (PP) | 54 418 | 0,16 | -[n 2] | 0 | ||||||||||
Entente populaire (IP) | 26 120 | 0,08 | Nv. | 0 | ||||||||||
Gens libres pour une Italie Ă©quitable (IPE) | 3 239 | 0,01 | Nv. | 0 | ||||||||||
Total | 9 923 600 | 29,18 | 17,63 | 124 | 216 | |||||||||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 8 691 406 | 25,56 | Nv. | 108 | 108 | |||||||||
Avec Monti pour l'Italie (CMI) |
Choix civique pour l'Italie (SC) | 2 832 842 | 8,30 | Nv. | 37 | 37 | ||||||||
Union de centre (UdC) | 608 321 | 1,79 | 3,83 | 8 | 28 | |||||||||
Futur et libertĂ© pour lâItalie (FLI) | 159 378 | 0,47 | Nv. | 0 | ||||||||||
Total | 3 591 541 | 10,56 | Nv. | 45 | 45 | |||||||||
RĂ©volution civile (RC) | 765 189 | 2,25 | 5,20[n 3] | 0 | 28 | |||||||||
Agir pour cesser le déclin (FFD) | 380 044 | 1,12 | Nv. | 0 | ||||||||||
Forza Nuova (FN) | 90 047 | 0,26 | 0,04 | 0 | ||||||||||
Parti communiste des travailleurs (PCL) | 89 643 | 0,26 | 0,31 | 0 | ||||||||||
Liste Amnistie, Justice et Liberté (AGL) | 65 022 | 0,19 | Abs. | 0 | ||||||||||
Die Freiheitlichen (DF) | 48 317 | 0,14 | 0,06 | 0 | ||||||||||
CasaPound (CPI) | 47 911 | 0,14 | Nv. | 0 | ||||||||||
Flamme Tricolore (MSFT) | 44 408 | 0,13 | -[n 1] | 0 | ||||||||||
Jâaime l'Italie (ALI) | 42 603 | 0,13 | Nv. | 0 | ||||||||||
Indépendance vénitienne (IV) | 33 217 | 0,10 | Nv. | 0 | ||||||||||
Autres partis (20 partis, moins de 0,10%) | 143 414 | 0,42 | - | 0 | - | |||||||||
Suffrages exprimés | 34 005 755 | 96,41 | ||||||||||||
Votes blancs | 395 279 | 1,12 | ||||||||||||
Votes nuls | 869 892 | 2,47 | ||||||||||||
Total | 35 270 926 | 100 | - | 617 | ||||||||||
Abstention | 11 634 228 | 24,80 | ||||||||||||
Inscrits / participation | 46 905 154 | 75,20 | ||||||||||||
Vote populaire
Partis | Votes | % | +/- | S. | +/- | Coalition | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 8 691 406 | 25,56 | Nv. | 108 | 108 | Aucune | ||
Parti démocrate (PD) | 8 646 034 | 25,43 | 7,75 | 292 | 81 | Italie. Bien commun | ||
Le Peuple de la liberté (PdL) | 7 332 134 | 21,56 | 15,82 | 97 | 175 | Centre-droit | ||
Choix civique pour l'Italie (SC) | 2 832 842 | 8,30 | Nv. | 37 | 37 | Avec Monti pour l'Italie | ||
Ligue du Nord (LN) | 1 390 534 | 4,09 | 4,21 | 18 | 42 | Centre-droit | ||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 1 089 231 | 3,20 | Nv. | 37 | 37 | Italie. Bien commun | ||
RĂ©volution civile (RC) | 765 189 | 2,25 | 5,20 | 0 | 28 | Aucune | ||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 666 765 | 1,96 | Nv. | 9 | 9 | Centre-droit | ||
Union de centre (UdC) | 608 321 | 1,79 | 3,83 | 8 | 28 | Avec Monti pour l'Italie | ||
Agir pour cesser le déclin (FFD) | 380 044 | 1,12 | Nv. | 0 | Aucune | |||
La Droite (LD) | 219 585 | 0,65 | - | 0 | Centre-droit | |||
Centre démocrate (CD) | 167 328 | 0,49 | Nv. | 6 | 6 | Italie. Bien commun | ||
Futur et libertĂ© pour lâItalie (FLI) | 159 378 | 0,47 | Nv. | 0 | Avec Monti pour l'Italie | |||
Grand Sud-MpA (GS-MpA) | 148 248 | 0,44 | 0,69 | 0 | 8 | Centre-droit | ||
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) | 146 800 | 0,43 | 0,02 | 5 | 3 | Italie. Bien commun | ||
Autres partis | 716 498 | 2,11 | - | 0 | - | |||
Total | 34 005 755 | 100 | - | 617 |
Zones de votes calculées séparément
Vallée D'AosteRésultats
La Vallée d'Aoste élit un seul député au scrutin majoritaire à un tour.
|
Italiens de l'Ă©trangerRĂ©sultats
Les résultats ci-dessous ne comptent que les seuls suffrages exprimés valables à l'étranger, dans quatre circonscriptions continentales, par des citoyens italiens résidant de façon permanente au en dehors de l'Italie, et qui ont voté par correspondance avant le , en adressant leurs bulletins à leur consulat.
|
SĂ©nat de la RĂ©publique
Coalition | Parti | SI | THA | VdA | SD | ST | +/- | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Italie. Bien commun (IBC) | Parti démocrate (PD) | 105 | 2 | 0 | 4 | 111 | 7 | |||||||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 7 | 7 | Nv. | |||||||||||
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) | 4 | 4 | ||||||||||||
Le MĂ©gaphone - Liste Crocetta (Meg) | 1 | 1 | 1 | |||||||||||
Total | 113 | 6 | 0 | 4 | 123 | 9 | ||||||||
Coalition de centre droit (CDX) | Le Peuple de la liberté (PdL) | 98 | 0 | 98 | 49 | |||||||||
Ligue du Nord (LN) | 17 | 1 | 0 | 18 | 8 | |||||||||
Grand Sud (GS) | 1 | 1 | Nv. | |||||||||||
Total | 116 | 1 | 0 | 0 | 117 | 57 | ||||||||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 54 | 0 | 0 | 0 | 54 | Nv. | ||||||||
Avec Monti pour l'Italie (CMI) | 18 | 0 | 0 | 1 | 19 | Nv. | ||||||||
Vallée d'Aoste (VdA) | 1 | 1 | ||||||||||||
Mouvement associatif des Italiens Ă l'Ă©tranger (MAIE) | 1 | 1 | 1 | |||||||||||
Total | 301 | 7 | 1 | 6 | 315 | |||||||||
Italie (Sans la Vallée d'Aoste et le Trentin-Haut-Adige)
Coalition | Parti | Voix | % | +/- | SiĂšges | +/- | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Italie. Bien commun (IBC) |
Parti démocrate (PD) | 8 400 851 | 27,44 | 6,25 | 105 | 11 | ||||||||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 911 486 | 2,98 | Nv. | 7 | 7 | |||||||||
Centre démocrate (CD) | 162 418 | 0,53 | Nv. | 0 | ||||||||||
Le MĂ©gaphone - Liste Crocetta (Meg) | 138 564 | 0,45 | Nv. | 1 | 1 | |||||||||
Parti socialiste italien (PSI) | 57 606 | 0,19 | 0,68 | 0 | ||||||||||
Modérés (Mod.) | 14 512 | 0,05 | Nv. | 0 | ||||||||||
Total | 9 685 437 | 31,63 | 6,38 | 113 | 17 | |||||||||
Coalition de centre droit (CDX) |
Le Peuple de la liberté (PdL) | 6 828 994 | 22,30 | 15,87 | 98 | 43 | ||||||||
Ligue du Nord (LN) | 1 328 534 | 4,34 | 3,72 | 17 | 8 | |||||||||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 590 645 | 1,93 | Nv. | 0 | ||||||||||
La Droite (LD) | 221 368 | 0,72 | -[n 1] | 0 | ||||||||||
Parti des retraités (PP) | 123 237 | 0,40 | -[n 2] | 0 | ||||||||||
Grand Sud (GS) | 122 262 | 0,40 | Nv. | 1 | 1 | |||||||||
Modérés en révolution (MIR) | 69 838 | 0,23 | Nv. | 0 | ||||||||||
MPA-Parti des Siciliens | 48 539 | 0,16 | 0,92 | 0 | 2 | |||||||||
Entente populaire (IP) | 24 870 | 0,08 | Nv. | 0 | ||||||||||
Chantier populaire (CP) | 21 675 | 0,07 | Nv. | 0 | ||||||||||
Basta Tasse | 19 202 | 0,06 | Nv. | 0 | ||||||||||
Gens libres pour une Italie Ă©quitable (IPE) | 6 488 | 0,02 | Nv. | 0 | ||||||||||
Total | 9 405 652 | 30,72 | 16,60 | 116 | 52 | |||||||||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 7 286 550 | 23,80 | Nv. | 54 | 54 | |||||||||
Avec Monti pour l'Italie (CMI) | 2 797 914 | 9,14 | 3,45 | 18[n 5] | 15 | |||||||||
RĂ©volution civile (RC) | 551 064 | 1,80 | 5,73[n 3] | 0 | 14 | |||||||||
Agir pour cesser le déclin (FFD) | 278 470 | 0,91 | Nv. | 0 | ||||||||||
Parti communiste des travailleurs (PCL) | 113 967 | 0,37 | 0,18 | 0 | ||||||||||
Forza Nuova (FN) | 81 578 | 0,27 | 0,01 | 0 | ||||||||||
Liste Amnistie, Justice et Liberté (AGL) | 63 074 | 0,21 | Abs. | 0 | ||||||||||
Flamme Tricolore (MSFT) | 52 060 | 0,17 | -[n 1] | 0 | ||||||||||
CasaPound (CPI) | 40 716 | 0,13 | Nv. | 0 | ||||||||||
Jâaime l'Italie (ALI) | 40 660 | 0,13 | Nv. | 0 | ||||||||||
Indépendance vénitienne (IV) | 29 690 | 0,10 | Nv. | 0 | ||||||||||
Autres partis (29 partis, moins de 0,10%) | 191 249 | 0,62 | - | 0 | - | |||||||||
Suffrages exprimés | 30 617 901 | 96,43 | ||||||||||||
Votes blancs | 369 301 | 1,16 | ||||||||||||
Votes nuls | 764 148 | 2,41 | ||||||||||||
Total | 31 751 350 | 100 | - | 301 | ||||||||||
Abstention | 10 519 474 | 24,89 | ||||||||||||
Inscrits / participation | 42 270 824 | 75,11 | ||||||||||||
Vote populaire
Partis | Votes | % | +/- | S. | +/- | Coalition | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti démocrate (PD) | 8 400 851 | 27,44 | 6,25 | 105 | 11 | Italie. Bien commun | ||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 7 286 550 | 23,80 | Nv. | 54 | 54 | Aucune | ||
Le Peuple de la liberté (PdL) | 6 828 994 | 22,30 | 15,87 | 98 | 43 | Centre-droit | ||
Avec Monti pour l'Italie | 2 797 914 | 9,14 | 3,45 | 18 | 15 | Aucune | ||
Ligue du Nord (LN) | 1 328 534 | 4,34 | 3,72 | 17 | 8 | Centre-droit | ||
Gauche, écologie et liberté (SEL) | 911 486 | 2,98 | Nv. | 7 | 7 | Italie. Bien commun | ||
FrĂšres d'Italie (FdI) | 590 645 | 1,93 | Nv. | 0 | Centre-droit | |||
RĂ©volution civile (RC) | 551 064 | 1,80 | 5,73 | 0 | 14 | Aucune | ||
Agir pour cesser le déclin (FFD) | 278 470 | 0,91 | Nv. | 0 | Aucune | |||
La Droite (LD) | 221 368 | 0,72 | - | 0 | Centre-droit | |||
Centre démocrate (CD) | 162 418 | 0,53 | Nv. | 0 | Italie. Bien commun | |||
Le MĂ©gaphone - Liste Crocetta | 138 564 | 0,45 | Nv. | 1 | 1 | Italie. Bien commun | ||
Parti des retraités (PP) | 123 237 | 0,40 | - | 0 | Centre-droit | |||
Grand Sud (GS) | 122 262 | 0,40 | Nv. | 1 | 1 | Centre-droit | ||
Autres partis | 875 544 | 2,86 | - | 0 | - | |||
Total | 30 617 901 | 100 | - | 301 |
Zones de votes calculées séparément
Vallée D'AosteRésultats
La Vallée d'Aoste élit un seul député au scrutin majoritaire à un tour.
|
Trentin-Haut-AdigeRĂ©sultats
Le Trentin-Haut-Adige fait élire 6 sénateurs au scrutin majoritaire à un tour dans 6 circonscriptions, et le septiÚme à la proportionnelle.
|
Italiens de l'Ă©tranger
Les résultats ci-dessous ne comptent que les seuls suffrages exprimés valables à l'étranger, dans quatre circonscriptions continentales, par des citoyens italiens résidant de façon permanente au en dehors de l'Italie, et qui ont voté par correspondance avant le , en adressant leurs bulletins à leur consulat.
Partis | Votes | % | +/- | SiĂšges | +/â | |
---|---|---|---|---|---|---|
Parti démocrate (PD) | 274 732 | 30,69 | 2,33 | 4 | 2 | |
Avec Monti pour l'Italie (CMI) | 177 402 | 19,82 | 13,75 | 1[n 11] | 1 | |
Le Peuple de la liberté (PdL) | 136 052 | 15,20 | 18,66 | 0 | 3 | |
Mouvement associatif des Italiens Ă l'Ă©tranger (MAIE) | 120 290 | 13,44 | 5,83 | 1 | ||
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) | 89 562 | 10,01 | Nv. | 0 | ||
Union sud-américaine des émigrés italiens (USEI) | 38 223 | 4,27 | Abs. | 0 | ||
Italiens pour la liberté | 15 260 | 1,70 | Nv. | 0 | ||
RĂ©volution civile (RC) | 14 134 | 1,58 | 1,26 | 0 | ||
Union des Italiens d'Amérique du Sud | 10 811 | 1,21 | Nv. | 0 | ||
Agir pour cesser le déclin (FFD) | 7 892 | 0,88 | Nv. | 0 | ||
Parti communiste (PC) | 7 578 | 0,85 | Nv. | 0 | ||
Ensemble pour les Italiens | 3 223 | 0,36 | Nv. | 0 | ||
Suffrages exprimés | 895 159 | 88,63 | ||||
Votes blancs | 15 614 | 1,55 | ||||
Votes nuls | 99 148 | 9,82 | ||||
Total | 1 009 921 | 100 | - | 6 | ||
Abstentions | 2 139 580 | 67,93 | ||||
Inscrits / participation | 3 149 501 | 32,07 |
Scrutins régionaux anticipés
Dans les trois régions concernées par un vote anticipé, aprÚs dissolution du Conseil régional, Roberto Maroni, Ligue du Nord, l'emporte en Lombardie, la droite conservant la région, tandis que Nicola Zingaretti et Paolo Di Laura Frattura, du Parti démocrate font basculer au centre gauche les régions du Latium et du Molise.
Notes et références
Notes
- La Droite (LD) et Flamme Tricolore (MSFT) formaient une alliance lors du dernier scrutin.
- Formait un pacte avec Le Peuple de la liberté (PdL) lors du dernier scrutin.
- Comparé l'addition des résultats des partis Italie des Valeurs (IdV) et La Gauche - l'Arc-en-ciel lors du dernier scrutin.
- 1 député de SC, 1 député de FLI
- 16 Ă©lus pour SC et 2 pour l'UdC
- Un député du PD, un du PATT, et un de l'UpT.
- Un député de la Ligue du Nord.
- Un député indépendant, siégeant avec le PD.
- Coalisé avec La Gauche - l'Arc-en-ciel lors du dernier scrutin.
- Comparé à l'addition des votes pour le PD et du SVP, parti qui n'était pas allié au Centre-gauche lors du scrutin de 2006.
- 1 député de FLI
Références
- (en) « Italy election campaign begins as parliament dissolved », sur BBC News, .
- (en) Gavin Jones et James Mackenzie, « Italy dissolves parliament, Monti mulls future », sur Reuters, .
- https://www.repubblica.it/2007/05/sezioni/politica/partito-democratico3/comitato-45/comitato-45.html
- Ce ministre ne sera pas candidat, en raison de la décision ne pas présenter une liste unique. Source La Repubblica du 29 décembre 2012, p. 3.
- (it) « Ingroia presenta la sua lista "Rivoluzione civile" », La Repubblica, 25 décembre 2012.
- Il s'agit du uniquement du chef de la coalition électorale et n'est pas synonyme de candidat à la présidence du Conseil, notamment pour la coalition PdL-LN-GS.
- N'est pas candidat aux Ă©lections.
- (it) « PCM Sondaggi Politico Elettorali », sur sondaggipoliticoelettorali.it (consulté le ).
- (it) « MUOS21-260Ă160 », sur www.siciliainformazioni.com (consultĂ© le ).
- (it) « Votanti - Camera - Elezioni politiche e regionali del 24 et 25 febbraio 2013 », sur ministÚre de l'Intérieur italien.
- (it) « RĂ©sultats Chambre des dĂ©putĂ©s - Ălections 2013 », sur MinistĂšre italien de l'IntĂ©rieur.
- (it) « RĂ©sultats SĂ©nat - Ălections 2013 », sur MinistĂšre italien de l'IntĂ©rieur.