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Élections parlementaires italiennes de 2013

Les Ă©lections parlementaires italiennes de 2013 (Elezioni politiche italiane del 2013, en italien) se sont dĂ©roulĂ©es les 24 et . Elles se sont tenues Ă  la suite de la dissolution du Parlement du , afin de dĂ©signer les 630 dĂ©putĂ©s de la Chambre des dĂ©putĂ©s et les 315 sĂ©nateurs Ă©lus du SĂ©nat de la RĂ©publique, selon la loi Ă©lectorale de 2005 pour la XVIIe lĂ©gislature, d'une durĂ©e normale de 5 ans[1] - [2]. Elles sont lĂ©gĂšrement anticipĂ©es puisque l'Ă©chĂ©ance naturelle de la lĂ©gislature correspond Ă  fin mars, dĂ©but avril. Trois Ă©lections rĂ©gionales anticipĂ©es, en Lombardie, Latium et Molise, se dĂ©roulent en mĂȘme temps.

Élections parlementaires italiennes de 2013
630 siĂšges Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s
MajoritĂ© absolue : 316 siĂšges
315 siĂšges au SĂ©nat de la RĂ©publique
MajoritĂ© absolue : 158 siĂšges
et
Type d’élection Élection parlementaire
Participation
 
75,04 % en diminution 3,1
Italie. Bien commun – Pier Luigi Bersani
Voix 10 353 275
29,55 %
 
en diminution 8
Députés élus 345 en augmentation 128
SĂ©nateurs Ă©lus 123 en augmentation 94
Coalition de centre droit – Silvio Berlusconi
Voix 10 074 109
29,18 %
 
en diminution 17,6
Députés élus 125 en diminution 219
SĂ©nateurs Ă©lus 117 en diminution 57
Mouvement 5 Ă©toiles – Beppe Grillo
Voix 8 797 902
25,56 %
 
Députés élus 109 en augmentation 109
SĂ©nateurs Ă©lus 54 en augmentation 54
Avec Monti pour l'Italie – Mario Monti
Voix 3 790 679
10,56 %
 
en augmentation 4,9
Députés élus 47 en augmentation 11
SĂ©nateurs Ă©lus 19 en augmentation 16
Parti en tĂȘte par province
Carte
Composition de la Chambre des députés
Diagramme
Composition du SĂ©nat de la RĂ©publique
Diagramme2
Gouvernement
Sortant Élu
Monti
Sans
Letta
PD-PDL-SC-UdC

Contexte

Le président du Conseil, Mario Monti.

Lors des élections parlementaires anticipées des 13 et 14 avril 2008, le Peuple de la liberté (PDL), un parti alors en voie de formation qui se déclare de centre droit, dirigé par Silvio Berlusconi, et son allié populiste de la Ligue du Nord (LN) remportent une majorité absolue à la Chambre et au Sénat. Le Parti démocrate (PD), de l'ancien maire de Rome Walter Veltroni, devient alors le premier parti d'opposition, avec son allié de l'Italie des valeurs (IDV). Environ un mois plus tard, le président de la République, Giorgio Napolitano, nomme Silvio Berlusconi, pour la troisiÚme fois, président du Conseil des ministres. Le gouvernement Berlusconi IV, constitué de vingt-et-un ministres, prenait alors ses fonctions.

La coalition au pouvoir connaĂźt sa premiĂšre crise en , lorsque le prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, Gianfranco Fini, ancien dirigeant de l'Alliance nationale, fait scission du PDL et fonde Futur et libertĂ© pour l'Italie (FLI), mettant en pĂ©ril la majoritĂ© de Berlusconi dans les deux chambres. Le , le gouvernement Berlusconi remporte de justesse la confiance Ă  la Chambre, en suscitant la crĂ©ation d'un nouveau groupe parlementaire Peuple et territoire (nom actuel). En , alors que la crise au sein de la zone euro se fait de plus en plus profonde, Silvio Berlusconi, sous la pression des marchĂ©s financiers et du prĂ©sident de la RĂ©publique Giorgio Napolitano, prĂ©sente la dĂ©mission de son gouvernement. Quelques jours plus tard, Mario Monti, un ancien commissaire europĂ©en, indĂ©pendant de toute Ă©tiquette politique, est nommĂ© par le chef de l'État dans le but de former un gouvernement « technique », permettant Ă  l'Italie de retrouver une situation Ă©conomique apaisĂ©e.

TrÚs largement soutenu par les principales forces politiques parlementaires, à l'exception notable du parti populiste Ligue du Nord, puis de l'Italie des valeurs, le gouvernement Monti mÚne plusieurs réformes structurelles importantes, notamment en adaptant le droit du travail et en diminuant les dépenses publiques.

Dissolution des chambres

Le , aprĂšs l'abstention du PDL lors de deux votes de confiance Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s, Mario Monti annonce qu'il remettra sa dĂ©mission irrĂ©vocable une fois votĂ© le budget de l'État. ConformĂ©ment Ă  cet engagement, il se prĂ©sente, le 21 dĂ©cembre, devant le prĂ©sident de la RĂ©publique, Giorgio Napolitano, qui le charge d'expĂ©dier les affaires courantes. Le lendemain, aprĂšs de brĂšves discussions avec les reprĂ©sentants des partis, le chef de l'État prononce la dissolution du Parlement italien et convoque les Ă©lections pour les 24 et . Mario Monti reste en poste jusqu'au , date Ă  laquelle Enrico Letta lui succĂšde comme nouveau prĂ©sident du Conseil.

Italiens Ă  l'Ă©tranger

Sont également concernés les Italiens résidant à l'étranger, de maniÚre permanente, au , selon le décompte suivant :

  • Europe, y compris Russie et Turquie asiatiques : 2 365 170 qui Ă©lisent cinq dĂ©putĂ©s et deux sĂ©nateurs,
  • AmĂ©rique du Sud : 1 338 172 qui Ă©lisent quatre dĂ©putĂ©s et deux sĂ©nateurs,
  • AmĂ©rique du Nord et centrale : 400 214 qui Ă©lisent deux dĂ©putĂ©s et un sĂ©nateur,
  • Afrique, Asie, OcĂ©anie et Antarctique : 237 600 qui Ă©lisent un dĂ©putĂ© et un sĂ©nateur.

Forces en présence

Peuple de la liberté

Officiellement fondé lors du congrÚs du , le Peuple de la liberté (Il Popolo della Libertà, PDL) est un parti politique de droite, qui réunit également d'anciens éléments libéraux-conservateurs et chrétiens démocrates. Il est présidé par Silvio Berlusconi, son secrétaire politique national étant Angelino Alfano, ancien ministre de la Justice, depuis le .

Depuis les Ă©lections de 2008, le groupe parlementaire du PdL s'est rĂ©duit en peau de chagrin, passant de 276 Ă  205 dĂ©putĂ©s, soit seulement un de plus que son adversaire dĂ©mocrate, Ă  la veille de la dissolution, en . Alfano, considĂ©rĂ© comme le dauphin de Berlusconi, est une personnalitĂ© politique connue des Italiens, puisque, en sa qualitĂ© de ministre de la Justice, il a rĂ©digĂ© et dĂ©fendu au Parlement la loi d'immunitĂ© pour le prĂ©sident de la RĂ©publique, du Conseil des ministres, de la Chambre des dĂ©putĂ©s et du SĂ©nat, censĂ©e protĂ©ger le chef du gouvernement des poursuites dont il faisait l'objet.

AprÚs avoir fait planer le doute, Silvio Berlusconi a annoncé, en , qu'il ne souhaitait pas concourir aux élections de 2013 et son successeur serait choisi à l'occasion de primaires ouvertes. Cependant, au début du mois de décembre, affirmant avoir reçu de nombreuses sollicitations, il déclare finalement sa candidature, ce qui entraßne l'annulation des primaires.

Au , le PdL n'est allié qu'avec La Droite à laquelle Berlusconi apporte son soutien pour la présidence du Latium à Francesco Storace, FrÚres d'Italie - Centre droit national qui aura sa propre liste ainsi que Grande Sud dirigé par Gianfranco MiccichÚ. Le , un accord de coalition est signé avec la Ligue du Nord pourvu que Berlusconi ne se porte pas candidat à la présidence du Conseil, mais soit uniquement le chef de la coalition commune. Le PdL soutient alors Roberto Maroni à la présidence de la région Lombardie. Le nom du candidat de la coalition au gouvernement reste peu clair (Alfano, Tremonti ?) tandis que Berlusconi, dans l'une des nombreuses déclarations contradictoires, dont il est coutumier, déclare qu'il se contenterait du ministÚre des Finances si sa coalition venait à remporter les élections. Finalement, lors du dépÎt des symboles électoraux, c'est le nom de Berlusconi président qui figure sur celui du PdL (mais pas pour la circonscription de l'étranger) tandis que ceux de Maroni et de Tremonti figurent sur celui de la Ligue du Nord.

La coalition comprend finalement neuf partis tandis que le centre gauche en compte sept : en plus du PdL, de FrÚres d'Italie et de la LN, Grande Sud soutenu par le Mouvement pour les autonomies (qui se présente cependant séparément au Sénat), La Droite, les Parti des retraités, Intesa popolare (de Giampiero Catone et de la Droite libertaire) ainsi que MIR (Moderati Italiani in Rivoluzione-Gianpiero Samorí), mais aussi uniquement au Sénat le Chantier populaire (Cantiere popolare) (en Sicile), une liste contre Equitalia (Liberi da Equitalia, devenue Liberi per una Italia equa), tandis que Francesco Saverio Romano obtient des places éligibles pour son PID sur les listes du PdL. Lors de la présentation des listes, particuliÚrement mouvementée en Campanie, le PdL exclut les candidatures de Nicola Cosentino, Marcello Dell'Utri, Claudio Scajola et d'autres personnalités mises en examen, comme Marco Milanese et Alfonso Papa, mais compte néanmoins trois condamnés définitifs et une vingtaine de personnalités condamnés en premier ressort ou mis en examen, dont son leader Silvio Berlusconi, Raffaele Fitto et Denis Verdini qui a été le chargé d'établir les listes. Antonio Razzi et Domenico Scilipoti sont deux autres parlementaires controversés qui finissent sur les listes en position éligible.

Ligue du Nord

Sous le nom officiel de Ligue du Nord pour l'indĂ©pendance de la Padanie (Lega Nord per l'Indipendenza della Padania), ce parti populiste, rĂ©gionaliste et xĂ©nophobe est le plus ancien de ceux qui se prĂ©sentent, puisque constituĂ© en 1989. Jusqu'en 2012, le parti Ă©tait dirigĂ© par son leader charismatique et fondateur, Umberto Bossi. Bien qu'il ait Ă©tĂ© victime, en 2004, d'une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, celui que l'on surnomme « Il senatĂčr », du fait de son Ă©lection au SĂ©nat de la RĂ©publique en 1987, est restĂ© le dirigeant incontestĂ© du parti jusqu'en 2012, lorsque la justice met au jour un vaste rĂ©seau de dĂ©tournement de fonds publics Ă  son profit, ainsi qu'Ă  celui de sa famille et de ses proches. Ces rĂ©vĂ©lations ont mis Ă  mal le discours de la LN, qui aime Ă  se prĂ©senter comme un parti propre luttant contre les corrompus de Rome. Une ultĂ©rieure dĂ©nonciation de la secrĂ©taire du groupe sĂ©natorial de la LN rĂ©vĂ©lĂ©e par La Repubblica le ternit ultĂ©rieurement la rĂ©putation d'intĂ©gritĂ© du mouvement.

Bossi est propulsĂ© au poste de prĂ©sident fĂ©dĂ©ral de la Ligue, une fonction purement honorifique, et une direction collĂ©giale est mise en place, avant que l'ancien ministre de l'IntĂ©rieur Roberto Maroni ne prenne la tĂȘte du parti. Le , la Ligue du Nord demande Ă  Silvio Berlusconi de renoncer Ă  ĂȘtre chef de la coalition, si son parti, le Peuple de la libertĂ© veut envisager de s'allier avec lui. Il avance le nom de Flavio Tosi comme chef de file pour les Ă©lections, Ă©tant lui-mĂȘme candidat Ă  la rĂ©gion Lombardie. Finalement un accord de coalition est signĂ© avec le PdL le , mais aucun candidat n'est clairement choisi, par la coalition, pour devenir prĂ©sident du Conseil, tandis que sur le symbole Ă©lectoral apparait la mention « TreMonti » (pour Giulio Tremonti) que le ministĂšre de l'IntĂ©rieur rejette. Finalement ce sont les noms de « Maroni » et de « Tremonti » (sans M majuscule) qui figureront sur le symbole dĂ©finitivement approuvĂ©.

Grande Sud

Grande Sud est le nom de différents mouvements politiques du Mezzogiorno qui se sont fédérés surtout en Sicile pour faire pendant à la Ligue du Nord au sein de la coalition conservatrice. Son leader est Gianfranco MiccichÚ, ancien président de l'Assemblée régionale sicilienne. Le , Grande Sud annonce le soutien à Berlusconi, sur la base d'une union des présidents de régions méridionales de droite (Calabre, Campanie, Molise, qui eux ne se présenteront pas aux élections parlementaires). Ces listes auraient dû permettre de recycler des personnalités comme Marcello Dell'Utri que le PdL ne souhaite pas présenter dans ses propres listes, en raison de ses condamnations antérieures, mais avec l'exception notable de Raffaele Lombardo au Sénat, aucun ex-PdL condamné n'est présent sur les listes de ce mouvement. Le Mouvement pour les autonomies en perte de vitesse et qui se déchire sur ce retournement d'alliance avec le PdL, en perdant ses principaux dirigeants, décide de présenter des listes communes avec Grande Sud et séparément au Sénat (uniquement en Sicile).

Centre gauche

Pour ce scrutin, trois forces du centre gauche, le Parti démocrate (Partito Democratico, PD), Gauche, écologie et liberté (Sinistra Ecologia Libertà, SEL), le petit Parti socialiste italien (Partito Socialista Italiano, PSI) et une formation centriste, le Centre démocrate (Centro Democratico, CD), ont décidé de tenir des élections primaires ouvertes afin de désigner un candidat commun à la présidence du Conseil des ministres. Les trois formations issues de la gauche ont ensuite formé une alliance.

CrĂ©Ă© en , le PD est un rassemblement des sociaux-dĂ©mocrates des DĂ©mocrates de gauche (DS) et des dĂ©mocrates-chrĂ©tiens de La Marguerite (DL)[3]. Jusqu'aux Ă©lections locales de 2011, le parti a surtout essuyĂ© des dĂ©faites Ă©lectorales. À la fin de l'annĂ©e 2009, l'Ă©chec de Renato Soru Ă  conserver la prĂ©sidence de la Sardaigne amĂšne la dĂ©mission de Walter Veltroni et la tenue de primaires, qui voient l'Ă©lection de Pier Luigi Bersani, ancien ministre, ancien prĂ©sident de RĂ©gion, au poste de secrĂ©taire du PD. Aux Ă©lections rĂ©gionales de 2010, le parti cĂšde encore quatre RĂ©gions, dont une Ă  la Ligue du Nord. Toutefois, en 2011, il emporte la mairie de Milan et soutient, au second tour, un candidat de l'Italie des valeurs, qui prend celle de Naples. En 2012, il remporte les Ă©lections municipales italiennes de 2012. Trois de ses membres sont candidats aux primaires : le secrĂ©taire Bersani, le maire de Florence, Matteo Renzi, et la conseillĂšre rĂ©gionale de VĂ©nĂ©tie, Laura Puppato. SEL a Ă©tĂ© constituĂ© en , rassemblant plusieurs partis ayant appartenu Ă  la coalition Gauche et libertĂ© (SL). Le parti est prĂ©sidĂ© par Nichi Vendola, prĂ©sident de la RĂ©gion des Pouilles, ancien communiste et homosexuel dĂ©clarĂ©, un profil particuliĂšrement atypique pour la classe politique italienne. Il se prĂ©sente aux primaires.

Le PSI, qui reprend le nom de l'un des principaux partis de l'aprÚs-guerre, laminé par l'opération Mains propres, a été formé en 2007. Son secrétaire, Riccardo Nencini, a présidé le conseil régional de la Toscane pendant dix ans. Pour les primaires, il apporte son soutien à Bersani. Enfin, l'API est le parti centriste constitué par Francesco Rutelli, ancien maire de Rome, ministre de la Culture du deuxiÚme mandat de Romano Prodi, président de DL, qui a un temps fait partie du PD. Il est encore peu présent dans le paysage politique italien. Le député Bruno Tabacci, conseiller municipal de Milan, se présente aux primaires. Avec Massimo Donadi, ancien chef du groupe parlementaire de l'Italie des valeurs, il fonde le le Centre démocrate qui sera la composante centriste de l'Italie, bien commun.

À l'occasion du second tour de scrutin, le , Bersani l'emporte par 61 % des voix, contre 39 % Ă  Renzi. Convaincu par le succĂšs des primaires et des parlamentarie, procĂ©dure similaire pour dĂ©signer les candidats, rajeunis et fĂ©minisĂ©s (les listes comporteront 41 % d'Ă©lues), Bersani fait une campagne sans thĂšmes politiques forts et l'opinion n'en retient quasiment que l'expression « enlever les taches au jaguar » (smacchiare il giaguaro, qui pourrait se traduire par (peigner le jaguar), il ne fait aucune proposition novatrice pendant la fin de la campagne Ă©lectorale.

Centristes (Avec Monti pour l'Italie)

Logo des listes de la société civile soutenant Mario Monti.

À part le Centre dĂ©mocrate, alliĂ© au centre gauche, le centrisme indĂ©pendant depuis 2008 (auparavant il Ă©tait alliĂ© avec Berlusconi) est surtout reprĂ©sentĂ© par l'Union de centre (UdC) de Pier Ferdinando Casini. S'y ajoutent les mouvements de centre droit hostiles Ă  Berlusconi comme celui du prĂ©sident de la Chambre, Gianfranco Fini, mais aussi quelques dĂ©putes du Peuple de la libertĂ© hostiles au populisme et Ă  l'anti-europĂ©isme de Berlusconi, comme Mario Mauro et le think tank Italia futura.

Le Ă  minuit, Mario Monti envoie un tweet annonçant qu'il va « monter » en politique (en opposition avec la descente en politique de Berlusconi en ). Ne pouvant se prĂ©senter aux Ă©lections en tant que sĂ©nateur Ă  vie, il semble avoir acceptĂ© d'ĂȘtre le leader de trois mouvements : l'Union de centre de Pier Ferdinando Casini, le mouvement centriste chrĂ©tien-dĂ©mocrate, un mouvement citoyen en cours de constitution Ă  partir d'un laboratoire d'idĂ©es sous la houlette de Luca di Montezemolo, le prĂ©sident de Ferrari, appelĂ© « Italia futura » et le parti de centre droit Futur et libertĂ© pour l'Italie, dirigĂ© par Gianfranco Fini, le prĂ©sident de la Chambre. La discussion est en cours pour savoir si trois listes sĂ©parĂ©es se prĂ©senteront Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s tandis qu'une liste unique semble envisagĂ©e pour le SĂ©nat. Au , rien en semble dĂ©cidĂ© : ni le nom, ni le symbole, tandis que l' « agenda Monti » semble prĂ©figurer le programme acceptĂ© par toutes les composantes. Le , Mario Monti annonce lors d'une confĂ©rence de presse qu'il sera bien Ă  la tĂȘte d'une coalition dĂ©nommĂ©e « Avec Monti pour l'Italie » qui se prĂ©sentera unie uniquement au SĂ©nat. Lui-mĂȘme ne sera pas candidat aux Ă©lections, mais sera dĂ©signĂ© comme candidat aux fonctions de prĂ©sident du Conseil par les forces coalisĂ©es. Lors du sommet de lancement, le , Ă©taient prĂ©sents, outre Mario Monti, et les ministres Corrado Passera[4], Antonio CatricalĂ , Andrea Riccardi et Enzo Moavero Milanesi, Pier Ferdinando Casini pour l'UdC, Benedetto Della Vedova pour FLI, Mario Mauro, un ex PDL, Pietro Ichino, un ex Parti dĂ©mocrate, Andrea Olivero, ancien prĂ©sident ACLI, Lorenzo Dellai, ex PPI et quatre reprĂ©sentants d'Italia futura : Carlo Calenda, Andrea Romano, Nicola Rossi et Linda Lanzillotta.

Le , Monti dévoile le symbole et l'organisation électorale de son parti, Choix civique pour l'Italie, composé uniquement de non-parlementaires et qui portera le nom de « Choix civique - Avec Monti pour l'Italie » (en italien, Scelta civica - Con Monti per l'Italia) à la Chambre des députés. Deux autres listes dont le symbole n'est pas encore fixé seront présentées séparément par l'UdC et par FLI. Une liste unique sera en revanche présentée au Sénat, ensemble avec l'UdC et FLI avec pour nom « Avec Monti pour l'Italie ».

Mouvement 5 Ă©toiles

Le Mouvement 5 Ă©toiles (MoVimento 5 Stelle, M5S) est un parti politique, constituĂ© le , sous l'impulsion du comique Beppe Grillo, empĂȘchĂ© de se prĂ©senter aux primaires pour le secrĂ©tariat du Parti dĂ©mocrate. Le M5S se prĂ©sente comme une formation contre les partis, anti-corruption, partisane de la dĂ©mocratie directe, Ă©cologiste et dĂ©croissante. Aux Ă©lections municipales italiennes de 2012, il parvient Ă  se classer en troisiĂšme position au niveau national, derriĂšre le PD et le PDL. À Parme, son candidat au poste de maire, Federico Pizzarotti est Ă©lu avec 60 % des voix contre le candidat prĂ©sentĂ© par l'ensemble des forces de centre gauche.

Lors des Ă©lections rĂ©gionales anticipĂ©es du en Sicile, le M5S fait une apparition remarquĂ©e au conseil rĂ©gional, remportant 14,9 % des voix et 15 siĂšges sur 90. Avec un tel rĂ©sultat, il est le premier parti de l'Ăźle, devant le PD et le PDL, qui se prĂ©sentaient dans le cadre de coalitions. Dans les sondages prĂ©Ă©lectoraux, le M5S est crĂ©ditĂ© de scores trĂšs importants, avec plus de 15 % des suffrages exprimĂ©s, dĂ©passant parfois le Peuple de la libertĂ© de Silvio Berlusconi.

RĂ©volution civile

RĂ©volution civile est une alliance de gauche conduite par le magistrat Antonio Ingroia, formĂ©e par le Parti de la refondation communiste, Italie des valeurs, la FĂ©dĂ©ration des Verts, le Parti des communistes italiens et le Mouvement orange de Luigi de Magistris[5]. Les listes se prĂ©sentent unies avec un symbole Ă©lectoral reprĂ©sentant sous une forme stylisĂ©e le tableau le Quart-État ce qui crĂ©e une brĂšve polĂ©mique avec le Parti socialiste italien qui considĂšre que personne n'a le monopole de ce symbole socialiste.

Autres listes

Se présentent également d'autres listes, coalisées ou non :

Tableau récapitulatif

Parti Chef de file[6] Idéologie Résultats en 2008
Coalition de centre droit
Coalizione di centro-destra
Silvio Berlusconi Centre droit
Conservatisme,
démocratie chrétienne,
régionalisme,
Euroscepticisme léger,
Populisme
PDL : 276 dĂ©putĂ©s (37,4 %)
PDL : 147 sĂ©nateurs (38,2 %)
LN : 60 dĂ©putĂ©s (8,3 %)
LN : 25 sĂ©nateurs (8,1 %)
MPA : 8 dĂ©putĂ©s (1,1 %)
MPA : 2 sĂ©nateurs (1,1 %)
Italie. Bien commun
Italia. Bene Comune
Pier Luigi Bersani Centre gauche
Social-démocratie,
Progressisme,
Christianisme social,
Écologisme
PD : 217 dĂ©putĂ©s (33,2 %)
PD : 118 sĂ©nateurs (33,7 %)
Avec Monti pour l'Italie
Con Monti per l'Italia
Mario Monti
(Président du Conseil)
Centre
Libéralisme,
Social-libéralisme,
centrisme,
fédéralisme européen
UdC : 36 dĂ©putĂ©s (5,6 %)
UdC : 3 sĂ©nateurs (5,7 %)
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S)
Movimento 5 Stelle
Beppe Grillo[7] populisme,
DĂ©mocratie directe,
Ă©cologie,
décroissance,
euroscepticisme
N'existait pas encore
RĂ©volution civile (RC)
Rivoluzione civile
Antonio Ingroia Extreme Gauche
Écosocialisme,
communisme,
antilibéralisme
IdV : 29 dĂ©putĂ©s (4,4 %)
IdV : 14 sĂ©nateurs (4,3 %)

Campagne

Sondages

Évolution des intentions de vote par coalition du 24 dĂ©cembre 2012 au 01 fĂ©vrier 2013.
Liste de sondages depuis [8].
Institut Date Mouvement 5 Ă©toiles
(Beppe Grillo)
RĂ©volution civile
(Antonio Ingroia)
Italie. Bien commun
(Pier Luigi Bersani)
Avec Monti pour l'Italie
(Mario Monti)
Centre droit
(Silvio Berlusconi)
Autres
Datamonitor 12,8 4,7 38,0 13,0 28,3 3,2
EMG Srl 12,1 5,2 37,4 14,8 27,9 2,6
TecnĂš 14.3 4.3 37.8 14.5 26.0 3.1
TecnĂš 14.4 4.0 39.5 15.1 24.6 2.4
SWG 15.9 4.5 34.9 13.8 25.3 5.6
Euromedia 12.3 4.4 38.5 10.5 30.7 3.6
TecnĂš 14.0 4.4 39.3 15.2 24.5 2.6
TecnĂš 14.1 3.7 40.3 15.1 24.3 2.5
ISPO 13.2 4.0 38.0 15.1 26.7 3.0
Lorien 13.4 4.3 37.0 14.6 26.8 3.9
Piepoli 10.0 4.0 41.0 14.0 29.0 2.0
TecnĂš 14.4 4.1 39.6 15.1 24.6 2.2
Ipsos 12.5 5.5 38.8 17.6 21.7 3.9
IPR 13.0 2.0 38.0 16.0 27.0 4.0
TecnĂš 15.7 3.4 39.9 14.3 24.8 1.9
ISPO 13.5 2.5 39.5 14.0 27.5 3.0
SP 13.0 5.7 33.0 13.1 27.6 7.6
TecnĂš 16.4 3.8 40.4 12.4 25.3 1.7
TecnĂš 16.3 3.7 40.3 12.0 25.8 1.9
TecnĂš 16.0 3.8 40.9 12.0 25.4 1.9
Piepoli 11.0 5.0 42.0 12.0 28.0 2.0
Mouvement 5 Ă©toiles
(Beppe Grillo)
RĂ©volution civile
(Antonio Ingroia)
Italie. Bien commun
(Pier Luigi Bersani)
Avec Monti pour l'Italie
(Mario Monti)
Centre droit
(Silvio Berlusconi)
Autres

Notes:

RĂ©sultats

Évolution de la participation

Les Ă©lections se tenant sur deux jours l'Ă©volution de la participation est la suivante[10] :

Année 12 h 19 h 22 h 15 h
2008 16,35 % 48,67 % 62,55 % 80,70 %
2013 14,94 % 46,79 % 55,17 % 75,04 %
+/- en diminution 1,41 en diminution 1,88 en diminution 7,38 en diminution 5,66


Résultats simplifiés

Coalition Parti Députés +/- Sénateurs +/-
Coalition de centre gauche
(CSX)
Parti démocrate (PD)
297 / 630
en augmentation 80
111 / 315
en diminution 7
Gauche, écologie et liberté (SEL)
37 / 630
Nv.
7 / 315
Nv.
Centre démocrate (CD)
6 / 630
Nv.
0 / 315
Nv.
Parti populaire sud-tyrolien (SVP)
5 / 630
en augmentation 3
4 / 315
en stagnation
Le MĂ©gaphone (Meg)
1 / 315
en augmentation 1
Total
345 / 630
en augmentation 98
123 / 315
en diminution 9
Coalition de centre droit
(CDX)
Le Peuple de la liberté (PdL)
98 / 630
en diminution 178
98 / 315
en diminution 49
Ligue du Nord (Lega)
18 / 630
en diminution 42
18 / 315
en diminution 8
FrĂšres d'Italie (FdI)
9 / 630
Nv.
0 / 315
Nv.
Grand Sud (GS)
0 / 630
Nv.
1 / 315
Nv.
Total
125 / 630
en diminution 219
117 / 315
en diminution 57
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S)
108 / 630
Nv.
54 / 315
Nv.
Avec Monti pour l'Italie
(CMI)
Choix civique pour l'Italie (SC)
38 / 630
Nv.
16 / 315
Nv.
Union de centre (UdC)
8 / 630
en diminution 28
2 / 315
en diminution 1
Futur et libertĂ© pour l’Italie (FLI)
1 / 630
Nv.
1 / 315
Nv.
Total
47 / 630
Nv.
19 / 315
Nv.
Vallée d'Aoste (VdA)
1 / 630
en augmentation 1
1 / 315
en stagnation
Mouvement associatif des Italiens Ă  l'Ă©tranger (MAIE)
2 / 630
en augmentation 1
1 / 315
en augmentation 1
Union sud-américaine des émigrés italiens (USEI)
1 / 630
en stagnation
0 / 315
en stagnation

Résultats généraux

RĂ©sultats des Élections parlementaires italiennes de 2013[11]
Coalition Parti SI VdA SD ST +/-
Italie. Bien commun (IBC) Parti démocrate (PD) 292 0 5 297 en augmentation 80
Gauche, écologie et liberté (SEL) 37 0 37 Nv.
Centre démocrate (CD) 6 6 Nv.
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) 5 5 en augmentation 3
Total 340 0 5 345 en augmentation 98
Coalition de centre droit (CDX) Le Peuple de la liberté (PdL) 97 1 98 en diminution 178
Ligue du Nord (LN) 18 0 18 en diminution 42
FrĂšres d'Italie (FdI) 9 9 Nv.
Total 124 0 1 125 en diminution 219
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) 108 0 1 109 Nv.
Avec Monti pour l'Italie
(CMI)
Choix civique pour l'Italie (SC) 37 1 38 Nv.
Union de centre (UdC) 8 0 0 8 en diminution 28
Futur et libertĂ© pour l’Italie (FLI) 0 0 1 1 Nv.
Total 45 0 2 47 Nv.
Vallée d'Aoste (VdA) 1 1 en augmentation 1
Mouvement associatif des Italiens Ă  l'Ă©tranger (MAIE) 2 2 en augmentation 1
Union sud-américaine des émigrés italiens (USEI) 1 1 en stagnation
Total 617 1 12 630 en stagnation

Italie (sans la Vallée d'Aoste)

Les résultats ci-dessous ne comptent que les suffrages exprimés en Italie, sans la Vallée d'Aoste et ne tiennent pas compte des votes des Italiens à l'étranger.

RĂ©sultats des Élections parlementaires italiennes de 2013 (19 rĂ©gions)
Coalition Parti Voix % +/- SiĂšges +/-
Italie. Bien commun
(IBC)
Parti dĂ©mocrate (PD) 8 646 034 25,43 en diminution 7,75 292 en augmentation 81
Gauche, Ă©cologie et libertĂ© (SEL) 1 089 231 3,20 Nv. 37 en augmentation 37
Centre dĂ©mocrate (CD) 167 328 0,49 Nv. 6 en augmentation 6
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) 146 800 0,43 en augmentation 0,02 5 en augmentation 3
Total 10 049 393 29,55 en diminution 8,00 340 en augmentation 101
Coalition de centre droit
(CDX)
Le Peuple de la libertĂ© (PdL) 7 332 134 21,56 en diminution 15,82 97 en diminution 175
Ligue du Nord (LN) 1 390 534 4,09 en diminution 4,21 18 en diminution 42
FrĂšres d'Italie (FdI) 666 765 1,96 Nv. 9 en augmentation 9
La Droite (LD) 219 585 0,65 -[n 1] 0 en stagnation
Grand Sud-MpA (GS-MpA) 148 248 0,44 en diminution 0,69 0 en diminution 8
ModĂ©rĂ©s en rĂ©volution (MIR) 82 557 0,24 Nv. 0 en stagnation
Parti des retraitĂ©s (PP) 54 418 0,16 -[n 2] 0 en stagnation
Entente populaire (IP) 26 120 0,08 Nv. 0 en stagnation
Gens libres pour une Italie Ă©quitable (IPE) 3 239 0,01 Nv. 0 en stagnation
Total 9 923 600 29,18 en diminution 17,63 124 en diminution 216
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) 8 691 406 25,56 Nv. 108 en augmentation 108
Avec Monti pour l'Italie
(CMI)
Choix civique pour l'Italie (SC) 2 832 842 8,30 Nv. 37 en augmentation 37
Union de centre (UdC) 608 321 1,79 en diminution 3,83 8 en diminution 28
Futur et libertĂ© pour l’Italie (FLI) 159 378 0,47 Nv. 0 en stagnation
Total 3 591 541 10,56 Nv. 45 en augmentation 45
RĂ©volution civile (RC) 765 189 2,25 en diminution 5,20[n 3] 0 en diminution 28
Agir pour cesser le dĂ©clin (FFD) 380 044 1,12 Nv. 0 en stagnation
Forza Nuova (FN) 90 047 0,26 en diminution 0,04 0 en stagnation
Parti communiste des travailleurs (PCL) 89 643 0,26 en diminution 0,31 0 en stagnation
Liste Amnistie, Justice et LibertĂ© (AGL) 65 022 0,19 Abs. 0 en stagnation
Die Freiheitlichen (DF) 48 317 0,14 en augmentation 0,06 0 en stagnation
CasaPound (CPI) 47 911 0,14 Nv. 0 en stagnation
Flamme Tricolore (MSFT) 44 408 0,13 -[n 1] 0 en stagnation
J’aime l'Italie (ALI) 42 603 0,13 Nv. 0 en stagnation
IndĂ©pendance vĂ©nitienne (IV) 33 217 0,10 Nv. 0 en stagnation
Autres partis (20 partis, moins de 0,10%) 143 414 0,42 - 0 -
Suffrages exprimĂ©s 34 005 755 96,41
Votes blancs 395 279 1,12
Votes nuls 869 892 2,47
Total 35 270 926 100 - 617 en stagnation
Abstention 11 634 228 24,80
Inscrits / participation 46 905 154 75,20
Vote populaire

Zones de votes calculées séparément

Vallée D'Aoste
Italiens de l'Ă©tranger

SĂ©nat de la RĂ©publique

RĂ©sultats des Élections parlementaires italiennes de 2013[12]
Coalition Parti SI THA VdA SD ST +/-
Italie. Bien commun (IBC) Parti démocrate (PD) 105 2 0 4 111 en diminution 7
Gauche, écologie et liberté (SEL) 7 7 Nv.
Parti populaire sud-tyrolien (SVP) 4 4 en stagnation
Le MĂ©gaphone - Liste Crocetta (Meg) 1 1 en augmentation 1
Total 113 6 0 4 123 en diminution 9
Coalition de centre droit (CDX) Le Peuple de la liberté (PdL) 98 0 98 en diminution 49
Ligue du Nord (LN) 17 1 0 18 en diminution 8
Grand Sud (GS) 1 1 Nv.
Total 116 1 0 0 117 en diminution 57
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) 54 0 0 0 54 Nv.
Avec Monti pour l'Italie (CMI) 18 0 0 1 19 Nv.
Vallée d'Aoste (VdA) 1 1 en stagnation
Mouvement associatif des Italiens Ă  l'Ă©tranger (MAIE) 1 1 en augmentation 1
Total 301 7 1 6 315 en stagnation

Italie (Sans la Vallée d'Aoste et le Trentin-Haut-Adige)

RĂ©sultats des Élections parlementaires italiennes de 2013 (18 rĂ©gions italiennes)
Coalition Parti Voix % +/- SiĂšges +/-
Italie. Bien commun
(IBC)
Parti dĂ©mocrate (PD) 8 400 851 27,44 en diminution 6,25 105 en diminution 11
Gauche, Ă©cologie et libertĂ© (SEL) 911 486 2,98 Nv. 7 en augmentation 7
Centre dĂ©mocrate (CD) 162 418 0,53 Nv. 0 en stagnation
Le MĂ©gaphone - Liste Crocetta (Meg) 138 564 0,45 Nv. 1 en augmentation 1
Parti socialiste italien (PSI) 57 606 0,19 en diminution 0,68 0 en stagnation
ModĂ©rĂ©s (Mod.) 14 512 0,05 Nv. 0 en stagnation
Total 9 685 437 31,63 en diminution 6,38 113 en diminution 17
Coalition de centre droit
(CDX)
Le Peuple de la libertĂ© (PdL) 6 828 994 22,30 en diminution 15,87 98 en diminution 43
Ligue du Nord (LN) 1 328 534 4,34 en diminution 3,72 17 en diminution 8
FrĂšres d'Italie (FdI) 590 645 1,93 Nv. 0 en stagnation
La Droite (LD) 221 368 0,72 -[n 1] 0 en stagnation
Parti des retraitĂ©s (PP) 123 237 0,40 -[n 2] 0 en stagnation
Grand Sud (GS) 122 262 0,40 Nv. 1 en augmentation 1
ModĂ©rĂ©s en rĂ©volution (MIR) 69 838 0,23 Nv. 0 en stagnation
MPA-Parti des Siciliens 48 539 0,16 en diminution 0,92 0 en diminution 2
Entente populaire (IP) 24 870 0,08 Nv. 0 en stagnation
Chantier populaire (CP) 21 675 0,07 Nv. 0 en stagnation
Basta Tasse 19 202 0,06 Nv. 0 en stagnation
Gens libres pour une Italie Ă©quitable (IPE) 6 488 0,02 Nv. 0 en stagnation
Total 9 405 652 30,72 en diminution 16,60 116 en diminution 52
Mouvement 5 Ă©toiles (M5S) 7 286 550 23,80 Nv. 54 en augmentation 54
Avec Monti pour l'Italie (CMI) 2 797 914 9,14 en augmentation 3,45 18[n 5] en augmentation 15
RĂ©volution civile (RC) 551 064 1,80 en diminution 5,73[n 3] 0 en diminution 14
Agir pour cesser le dĂ©clin (FFD) 278 470 0,91 Nv. 0 en stagnation
Parti communiste des travailleurs (PCL) 113 967 0,37 en diminution 0,18 0 en stagnation
Forza Nuova (FN) 81 578 0,27 en augmentation 0,01 0 en stagnation
Liste Amnistie, Justice et LibertĂ© (AGL) 63 074 0,21 Abs. 0 en stagnation
Flamme Tricolore (MSFT) 52 060 0,17 -[n 1] 0 en stagnation
CasaPound (CPI) 40 716 0,13 Nv. 0 en stagnation
J’aime l'Italie (ALI) 40 660 0,13 Nv. 0 en stagnation
IndĂ©pendance vĂ©nitienne (IV) 29 690 0,10 Nv. 0 en stagnation
Autres partis (29 partis, moins de 0,10%) 191 249 0,62 - 0 -
Suffrages exprimĂ©s 30 617 901 96,43
Votes blancs 369 301 1,16
Votes nuls 764 148 2,41
Total 31 751 350 100 - 301 en stagnation
Abstention 10 519 474 24,89
Inscrits / participation 42 270 824 75,11
Vote populaire

Zones de votes calculées séparément

Vallée D'Aoste
Trentin-Haut-Adige
Italiens de l'Ă©tranger

Scrutins régionaux anticipés

Dans les trois régions concernées par un vote anticipé, aprÚs dissolution du Conseil régional, Roberto Maroni, Ligue du Nord, l'emporte en Lombardie, la droite conservant la région, tandis que Nicola Zingaretti et Paolo Di Laura Frattura, du Parti démocrate font basculer au centre gauche les régions du Latium et du Molise.

Notes et références

Notes

  1. La Droite (LD) et Flamme Tricolore (MSFT) formaient une alliance lors du dernier scrutin.
  2. Formait un pacte avec Le Peuple de la liberté (PdL) lors du dernier scrutin.
  3. Comparé l'addition des résultats des partis Italie des Valeurs (IdV) et La Gauche - l'Arc-en-ciel lors du dernier scrutin.
  4. 1 député de SC, 1 député de FLI
  5. 16 Ă©lus pour SC et 2 pour l'UdC
  6. Un député du PD, un du PATT, et un de l'UpT.
  7. Un député de la Ligue du Nord.
  8. Un député indépendant, siégeant avec le PD.
  9. Coalisé avec La Gauche - l'Arc-en-ciel lors du dernier scrutin.
  10. Comparé à l'addition des votes pour le PD et du SVP, parti qui n'était pas allié au Centre-gauche lors du scrutin de 2006.
  11. 1 député de FLI

Références

  1. (en) « Italy election campaign begins as parliament dissolved », sur BBC News, .
  2. (en) Gavin Jones et James Mackenzie, « Italy dissolves parliament, Monti mulls future », sur Reuters, .
  3. https://www.repubblica.it/2007/05/sezioni/politica/partito-democratico3/comitato-45/comitato-45.html
  4. Ce ministre ne sera pas candidat, en raison de la décision ne pas présenter une liste unique. Source La Repubblica du 29 décembre 2012, p. 3.
  5. (it) « Ingroia presenta la sua lista "Rivoluzione civile" », La Repubblica, 25 décembre 2012.
  6. Il s'agit du uniquement du chef de la coalition électorale et n'est pas synonyme de candidat à la présidence du Conseil, notamment pour la coalition PdL-LN-GS.
  7. N'est pas candidat aux Ă©lections.
  8. (it) « PCM Sondaggi Politico Elettorali », sur sondaggipoliticoelettorali.it (consulté le ).
  9. (it) « MUOS21-260×160 », sur www.siciliainformazioni.com (consultĂ© le ).
  10. (it) « Votanti - Camera - Elezioni politiche e regionali del 24 et 25 febbraio 2013 », sur ministÚre de l'Intérieur italien.
  11. (it) « RĂ©sultats Chambre des dĂ©putĂ©s - Élections 2013 », sur MinistĂšre italien de l'IntĂ©rieur.
  12. (it) « RĂ©sultats SĂ©nat - Élections 2013 », sur MinistĂšre italien de l'IntĂ©rieur.

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