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Giulio Tremonti

Giulio Tremonti, né le à Sondrio, est un juriste et homme politique italien, plusieurs fois ministre de l'Économie et des Finances dans les gouvernements de Silvio Berlusconi. De 2013 à 2018, il siège au Sénat de la République comme représentant de la Lombardie.

Giulio Tremonti
Illustration.
Giulio Tremonti en 2018.
Fonctions
SĂ©nateur italien
–
(5 ans et 7 jours)
Élection 24-25 février 2013
Circonscription Lombardie
LĂ©gislature XVIIe
Groupe politique LN (2013)
GAL (2013-2018)
Ministre de l'Économie et des Finances
–
(3 ans, 6 mois et 8 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi IV
Prédécesseur Tommaso Padoa-Schioppa
Successeur Mario Monti
–
(7 mois et 16 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi III
Prédécesseur Domenico Siniscalco
Successeur Silvio Berlusconi (intérim)
Tommaso Padoa-Schioppa
–
(3 ans et 22 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi II
Prédécesseur Ottaviano Del Turco
(Finances)
Vincenzo Visco (Trésor)
Successeur Silvio Berlusconi (intérim)
Vice-président de la Chambre des députés
–
(1 an, 11 mois et 24 jours)
Président Fausto Bertinotti
LĂ©gislature XVe
Vice-président du Conseil des ministres
–
(1 an et 15 jours)
Avec Gianfranco Fini
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi III
Ministre des Finances
–
(8 mois et 7 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi I
Prédécesseur Franco Gallo
Successeur Augusto Fantozzi
Député italien
–
(18 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 27 mars 1994
RĂ©Ă©lection 21 avril 1996
13 mai 2001
9-10 avril 2006
13-14 mars 2008
LĂ©gislature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et
XVIe
Groupe politique Mixte (1994-1996)
FI (1996-2008)
PdL (2008-2013)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sondrio
Nationalité Italien
Parti politique Frères d'Italie
Diplômé de Université de Pavie
Profession Économiste
Professeur de droit

Giulio Tremonti
Ministres de l'Économie et des Finances d'Italie
Ministres des Finances d'Italie

Biographie

Un fiscaliste du centre à la droite libérale

Titulaire d'une maîtrise en droit, avocat, Giulio Tremonti est professeur de droit fiscal à l'université de Pavie[1]. Ancien proche du socialiste Gianni De Michelis et conseiller des ministres des Finances Franco Reviglio et Rino Formica, après avoir adhéré en 1992 à la formation centriste de Mario Segni, il devient en 1994 l'un de chefs de file de Forza Italia. Élu député en 1994, Tremonti est constamment réélu depuis.

Un habitué du ministère des Finances

Tremonti se fait connaître des Italiens et des économistes européens après sa nomination au ministère des Finances dans le 1er gouvernement de Silvio Berlusconi ( - ). Nommé le ministre de l'Économie et Finances dans le 2e gouvernement Berlusconi, il doit démissionner le . Sa démission a été demandée à plusieurs reprises par l'Alliance nationale.

Expression de l'aile la plus radicale de Forza Italia, il revient aussitôt aux affaires, et il est nommé vice-président du conseil et ministre de l'Économie et des Finances dans le 3e gouvernement Berlusconi ( - ).

Vice-président de la Chambre des députés lors de la XVe Législature (2006-2008), il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Silvio Berlusconi IV, le , après la victoire de la droite italienne aux élections générales anticipées d'avril.

Il met en place un plan triennal 2009-2011 visant à la réduction des dépenses publiques. Celles-ci sont sensiblement diminuées dans les domaines de la santé, du système de retraites, de l’environnement, de l’éducation, du financement de l’échelon local, de la sécurité routière, de la culture, de l’assurance chômage et des plans de reforestation, au profit de l’augmentation de la participation du secteur privé. En outre, le plan Tremonti accorde de nouveaux avantages fiscaux aux catégories sociales les plus aisées[2].

Un radical qui s'Ă©loigne de Berlusconi

CitĂ© par la presse comme possible successeur de Silvio Berlusconi Ă  la prĂ©sidence du Conseil, il dĂ©clare en qu'il n'existe « pas d'alternative crĂ©dible » Ă  celui-ci[3]. Mais, en , le prĂ©sident Berlusconi critique vivement son ministre de l'Économie, affirmant qu'il « ne joue pas collectif et [lui reprochant] son intransigeance sur la politique d’austĂ©ritĂ© »[4].

Tremonti quitte le ministère des Finances, à la suite de la démission du gouvernement Berlusconi IV, auquel il appartenait. Quelques mois plus tard, il quitte Le Peuple de la Liberté, dénonçant le retour politique de l'ancien président du Conseil, candidat aux élections générales de février 2013, et se présente comme une alternative au Cavaliere, soutenu alors par le parti populiste Ligue du Nord. Il est élu sénateur lors des élections générales.

Il se rapproche en 2022 du parti d’extrême droite Frères d'Italie[5].

Notes et références

Liens externes

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