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Italie des valeurs

L’Italie des valeurs ou IDV (en italien, Italia dei Valori ou IDV) est un parti politique centriste et populiste italien, fondé à Rome en 1998 par Antonio Di Pietro, ancien juge d'instruction de l'opération anti-corruption Mani Pulite.

Italie des valeurs
Italia Dei Valori
Présentation
Secrétaire Ignazio Messina
Fondation
Siège Via Principe Eugenio, 31
Rome
Porte-parole Daniela Caprino
Positionnement Centre Ă  centre gauche
(ou attrape-tout)
Idéologie Anti-corruption
Social-libéralisme
Progressisme
Affiliation européenne Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (jusqu’en 2014)
Affiliation internationale Aucune
Couleurs Bleu ciel
Site web italiadeivalori.it
Représentation
Députés
0 / 630
SĂ©nateurs
0 / 315
Députés européens
0 / 73
Conseiller régionaux
12 / 997

Son organe s’intitule Orizzonti Nuovi (« Nouveaux Horizons »).

Idéologie

Il appartenait à la famille libérale européenne depuis le (congrès du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs (ELDR) de Tenerife).

Il quitte l'ALDE en 2014.

Alliances Ă©lectorales

Il est l'un des sept partis alliés de l'Union, créée en .

Il devient le principal allié[note 1] du Parti démocrate en 2008. Le secrétaire du PD, Pier Luigi Bersani, annonce en une alliance électorale avec l'Italie des valeurs dans onze régions sur treize[1].

Pour les élections législatives de 2013, il rompt son alliance avec le PD et constitue la coalition Révolution civile avec des formations extra-parlementaires communistes et écologistes.

Histoire

Élections politiques de 2006

Aux Ă©lections de 2006, apparentĂ©e avec les listes de l'Union, l'IDV obtient 2,3 % des voix Ă  la Chambre et 16 dĂ©putĂ©s. Aux Ă©lections sĂ©natoriales, elle obtient 2,9 % des voix et quatre sĂ©nateurs.

Élections politiques de 2008

L'IdV se renforce en s'alliant au Parti dĂ©mocrate nouvellement crĂ©Ă©, avec 1 593 675 voix Ă  la Chambre (4,37 % ; 28 dĂ©putĂ©s) et 1 414 118 voix au SĂ©nat (4,315 % ; 14 sĂ©nateurs). Il obtient Ă©galement 41 589 voix chez les Italiens de l'Ă©tranger et un dĂ©putĂ© supplĂ©mentaire Ă©lu dans la circonscription Europe oĂą il dĂ©passe 8,18 %. Jean-LĂ©onard Touadi devient le premier parlementaire italien noir, avant de quitter le mouvement en . Fin 2008, l'IdV remporte un succès spectaculaire dans une Ă©lection rĂ©gionale (Abruzzes, 15 %) en y faisant jeu presque Ă©gal avec le Parti dĂ©mocrate, avec lequel il Ă©tait une nouvelle fois alliĂ©, bien que ce soit le Peuple de la libertĂ© qui emporte la prĂ©sidence de rĂ©gion.

Élections européennes

Aux Ă©lections europĂ©ennes et rĂ©gionales de 2004, ce parti se prĂ©sente avec le symbole Lista Di Pietro - Italia dei Valori : il obtient 694 963 voix, avec 2,1 % des voix, permettant l’élection d’Antonio Di Pietro et de son alliĂ© Achille Occhetto, un ancien communiste. Ce dernier dĂ©missionna pour laisser la place Ă  un autre ancien membre du Parti communiste italien, Giulietto Chiesa.

Di Pietro quitta le Parlement européen pour la Chambre des députés italienne et Chiesa rejoignit le groupe du Parti socialiste européen le . L'Italie des valeurs n'est alors plus représentée en tant que telle à Strasbourg jusqu'aux élections suivantes.

Aux Ă©lections europĂ©ennes de , le Parti des Valeurs devient le quatrième parti italien, avec 2 452 731 voix (8,08 %) et sept dĂ©putĂ©s membres du groupe ADLE.

Lors des Ă©lections suivantes, en , avec des listes toutes dirigĂ©es par Ignazio Messina et la disparition de la mention Di Pietro sur le symbole Ă©lectoral, le parti perd tous ses dĂ©putĂ©s en ne remportant que 179 693 voix, soit 0,65 %, un vĂ©ritable effondrement.

Élections administratives

En 2011, Luigi de Magistris, député européen, ancien magistrat, devient à la surprise générale maire de Naples, en dépassant au premier tour le candidat du Parti démocrate. Mais il quitte le parti en pour créer son propre mouvement.

Ce succès n'est pas le seul de l'Italie des valeurs qui avec le PD remporte de nombreuses communes et provinces au détriment du Peuple de la liberté.

L'Italie des valeurs remporte à l'automne un grand succès symbolique en promouvant le référendum abrogatif de 2012 en Italie et en recueillant avec ses alliés plus de un million de signatures, déposées à la Cour de cassation italienne.

Cependant, en 2012, après avoir Ă©chouĂ© lors des Ă©lections anticipĂ©es de l'AssemblĂ©e rĂ©gionale sicilienne (aucun Ă©lu) et après avoir Ă©tĂ© interviewĂ© par l'Ă©mission de Rai 3, Report, en expliquant mal ce qu'il Ă©tait advenu d'un legs de près d'un milliard de lires, le leadership d'Antonio di Pietro est vivement contestĂ© Ă  l'intĂ©rieur du parti qui affronte, au mĂŞme moment, le succès du Mouvement 5 Ă©toiles. Ă€ la surprise quasi gĂ©nĂ©rale, Beppe Grillo considère qu'il ferait un excellent chef de l'État italien, le . Le , Donadi, prĂ©sident du groupe parlementaire et un autre dĂ©putĂ© quittent le parti et le groupe, ce qui provoque la fin du groupe parlementaire Idv (20 dĂ©putĂ©s minimum), provoquant une grave crise interne.

DĂ©part de Di Pietro de la direction

L'Italie des valeurs n'obtient aucun élu lors des élections législatives de . Antonio Di Pietro décide de se retirer et d'enlever son nom du logo du parti. En , le nouveau secrétaire du parti, élu, est Ignazio Messina.

Symbole Ă©lectoral

Description : une ligne de circonférence bleu Europe avec, à l'intérieur du cercle, dans la moitié supérieure du champ, sur fond azur décroissant de haut en bas, la silhouette stylisée d'un goéland en quadrichromie avec les couleurs en continu, de gauche à droite, de la décomposition spectrale (type arc-en-ciel). Dans la partie médiane du cercle, sur la gauche, la mention « ITALIA » et sur la droite, dans la ligne en dessous, la mention « VALORI », les deux écrites en lettres capitales bleues et la dernière mention précédée par la mention « dei » (des) en minuscule italique, toujours bleu Europe, avec le point sur le i en rouge. Dans la partie inférieure du cercle, en gros caractères, la mention « DiPIETRO » en lettres noires, majuscules et italiques, avec le point sur le premier i en rouge et avec cette dernière lettre plus petite que les autres.

Notes et références

Notes

  1. Si on ne compte pas les Radicaux italiens qui étaient présents directement sur les listes du Parti démocrate, l'IDV était le seul allié électoral du PD.

Références

  1. « La gauche italienne traverse une mauvaise passe », sur Le Figaro, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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