La Côte-d'Or a une tradition plutôt à droite. Le président du conseil général, depuis 1994, est issu de l'UMP et avant cela du RPR. Si Dijon est dirigée depuis 2001 par une majorité de gauche et par le socialiste François Rebsamen, il s'agissait de l'ancien fief du gaulliste Robert Poujade, qui a été maire de 1971 à 2001, et avant cela du chanoine Kir. Et les deux sous-préfectures, Beaune et Montbard, sont également à droite. Ainsi, sur les 5 sortants, il y a 4 députés de droite (1re, 2e et 5e circonscriptions à l'UMP, 4e à l'UDF-Majorité présidentielle) et 1 seule au PS (3ecirconscriptions). Et les trois sénateurs sont tous UMP. Dans ce département, Nicolas Sarkozy a obtenu le score assez large de 56 % au second tour de la présidentielle contre 44 % à Ségolène Royal, et avait obtenu au 1ertour 32 %.
Depuis sa création en 1988, cette circonscription a toujours été détenue par la droite - (Robert Poujade jusqu'en 2002). Et, auparavant, la circonscription précédente et qui correspondait déjà à cette partie de Dijon ne fut représentée par un député de gauche que de 1981 à 1986, tous les autres députés depuis 1958 étant de droite (Félix Kir, qui le fut déjà mais élu à la proportionnelle de 1945 à 1958, de 1958 à 1968, Robert Poujade de 1968 à 1973 et de 1978 à 1981 puis René Blas de 1973 à 1978). Sur les 4 cantons de la circonscription, trois ont des conseillers généraux UMP, seul le canton de Dijon-5, détenu par l'actuel maire de DijonFrançois Rebsamen, étant à gauche. Enfin, Nicolas Sarkozy y est arrivé assez largement en tête lors de l'élection présidentielle : 35,67 % au 1ertour et 56,42 % au second. Toutefois, en 2002, l'actuel député, Bernard Depierre était arrivé second au 1ertour avec 35,3 % des voix derrière le candidat socialiste François Rebsamen et ses 36,7 %, avant de finalement l'emporter sur le maire de Dijon avec 52,7 % des suffrages au second tour.
Depuis sa création en 1988, cette circonscription a toujours été représentée par un député du RPR puis de l'UMP - (Louis de Broissia puis Jean-Marc Nudant). Et la circonscription correspondant à peu près au même découpage, a sans cesse été représentée depuis l'adoption du scrutin uninominal actuel en 1958 par un député de droite, à l'exception de 1981 à 1986. Sur les 7 cantons, seuls 2 sont représentés par des conseillers généraux de gauches (un divers gauche dans le canton d'Auxonne et une socialiste dans le canton de Dijon-3). Nicolas Sarkozy y a fait aussi un très bon score lors de la présidentielle, avec 33,23 % au 1ertour et 56,08 % au second, contre seulement 24,77 % puis 43,92 % pour Ségolène Royal. Le sortant, Jean-Marc Nudant, de l'UMP, avait fait été élu au second tour en 2002 avec 42,7 % au premier tour puis 56,8 % au second tour face à son adversaire socialiste Colette Popard.
Elle est généralement plus disputée que les autres circonscriptions dijonnaises, et légèrement plus ancrée à gauche. C'est ainsi la seule circonscription du département où le sortant est un socialiste, en l'occurrence Claude Darciaux, qui l'avait emporté en 2002 avec moins de 500 voix d'avance sur son adversaire de droite Lucien Brenot au second tour (50,7 % contre 49,3 %). Depuis sa création en 1988 à partir d'éléments de la 1recirconscription essentiellement, elle n'a été représentée par un député de droite (du CNI) qu'à la suite de la « vague bleue » de 1993 à 1997. De plus, les quatre cantons qui constituent cette circonscription sont représentés par des conseillers généraux de gauche (3 socialistes et 1 radical de gauche). Toutefois, lors de la présidentielle d'avril-mai 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête, mais avec une plus faible marge qu'au niveau national et que dans le reste du département, avec 29,1 % des suffrages) au premier tour (soit un peu moins de 450 voix d'avances alors sur Ségolène Royal qui le talonnait avec 28,4 % des voix) et 51,5 % contre 48,5 % au second tour.
C'est le fief électoral de François Sauvadet, un élu de l'UDF, membre initialement de Démocratie libérale qui avait refusé de faire sécession du parti centriste en 1998, et qui a apporté son soutien entre les deux tours de la présidentielle de 2007 à Nicolas Sarkozy. Il a été réélu au 1ertour en 2002 avec 50,1 % des suffrages face à celui qui sera encore son adversaire lors de ce scrutin, le radical de gauche Patrick Molinoz. C'est, la circonscription correspondante avant 1988, est traditionnellement détenue par le centre-droite, à savoir successivement par les Républicains indépendants, puis de la mouvance libérale - (Parti républicain puis Démocratie libérale) au sein de l'Union pour la démocratie française (Marcel Roclore de 1945 à 1958 à la proportionnelle et de 1958 à 1962 dans la cette circonscription et Gilbert Mathieu de 1968 à 1993). La gauche ne l'a détenu que de 1962 à 1968 par un député de tendance radicale de gauche. Les résultats de l'élection présidentielle dans cette circonscription montrent bien cette tendance « centriste ». Si Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal y sont également arrivés en tête, leurs résultats respectifs sont bien inférieurs à la moyenne nationale et départementale (29,4 % pour le candidat de la droite et 21,7 % pour la candidate socialiste). En revanche, François Bayrou y réalise un assez bon score, supérieur à sa moyenne nationale, avec 20,45 % des suffrages, et talonne ainsi Ségolène Royal (et moins de 750 voix d'écart). Au deuxième tour par contre Nicolas Sarkozy l'a largement emporté sur Ségolène Royal dans cette circonscription, avec 56,8 % des voix contre 43,2 %.
Candidats et résultats :
Nom du candidat
Parti
Résultats 1ertour
Résultats 2etour
Voix
%
Voix
%
François Sauvadet, ancien UDF / Majorité Présidentielle), sortant, vice-président du conseil général
Cette circonscription a été celle du département la plus marquée par l'alternance depuis sa création en 1988. Elle voit s'opposer ainsi depuis sa création en 1988Alain Suguenot, l'actuel député sortant UMP et ancien RPR (député de 1993 à 1997 puis depuis 2002), à François Patriat (l'actuel président socialiste de la Région Bourgogne depuis 2004, les législatives de 2007 sont les premières auxquelles il ne participera pas depuis 1981, a été député de cette circonscription de 1988 à 1993 et de 1997 à 2002). Et en 2002, Alain Suguenot fut élu avec une faible avance au second tour, avec 51,2 % des suffrages contre 48,8 % à François Patriat. Sinon, la circonscription correspondant à celle-ci avant 1988 eut déjà pour député François Patriat de 1981 à 1986 et François Patriat fut également député de 1986 à 1988 mais cette fois ci élu au scrutin proportionnel de liste. Auparavant, cette circonscription passa du centre-droit républicain indépendant (Albert Lalle à la proportionnelle de 1946 à 1958 devient député de cette circonscription de 1958 à 1967) puis gaulliste (de 1968 à 1981)(Jean-Philippe Lecat) avec deux intermèdes socialistes (Pierre Charles) de 1967 à 1968 et de 1974 à 1978, cette dernière fois après une élection partielle.
Contrairement à la Côte-d'Or, c'est un département traditionnellement à gauche. C'est là que François Mitterrand fit sa carrière politique locale (en tant que député de la Nièvre de 1946 à 1958 puis de la 3ecirconscription de ce département de 1962 à son élection à la présidence en 1981, il fut également sénateur de ce département de 1959 à 1962, maire de Château-Chinon de 1959 à 1981 et président du conseil général de la Nièvre de 1964 à 1981). C'est dans ce département également, à Nevers, que Pierre Bérégovoy s'est implanté politiquement (il fut maire de Nevers de 1983 à sa nomination comme ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Rocard en 1988 puis de nouveau de sa démission du poste de Premier ministre en mars 1993 à son décès en mai de la même année, il a aussi été conseiller général pour l'un des cantons de Nevers de 1985 à 1993 et député de la Nièvre de 1986 à 1988, réélu en 1988 dans la 1recirconscription mais ne siégeant pas étant nommé au gouvernement et de nouveau de mars à mai 1993). Pierre Bérégovoy avait succédé en 1983 à la mairie de Nevers à un socialiste qui était en place depuis 1971 (ainsi que député depuis 1967). Et tous les présidents du conseil général depuis 1981 et donc depuis François Mitterrand ont également été socialistes. Actuellement, les trois députés et les deux sénateurs du département appartiennent au PS. Enfin, lors de la présidentielle, Ségolène Royal a obtenu 29,35 % au 1ertour devant les 26,3 % de Nicolas Sarkozy et les 15,4 % de François Bayrou, et l'a emporté au second tour avec 52,9 % contre 47,1 % pour Nicolas Sarkozy.
Cette circonscription est l'ancien fief de Pierre Bérégovoy. Tous les députés depuis 1967 ont été socialistes. De 1958 à 1967 fut député le gaulliste Marius Durbet, ancien maire de Nevers, qui avait déjà été député (à la proportionnelle) de 1946 à 1955. Sur les 8 cantons de la circonscription, 2 sont détenues par la droite (Daniel Rostein, d'ailleurs candidat UMP aux législatives, dans le canton de Nevers-Centre et un divers droite dans le canton de Saint-Pierre-le-Moûtier), les 4 autres étant tous socialistes, dont le président du conseil général Marcel Charmant dans le canton de Nevers-Est. Lors du scrutin présidentiel d'avril-mai 2007, Ségolène Royal a obtenu 32 % au 1ertour (33,5 % à Nevers) contre 27 % à Nicolas Sarkozy puis 55,1 % au second tour (54,8 % à Nevers).
'Daniel Rostein, conseiller général pour le canton de Nevers-Centre, déjà candidat en 2002, longtemps chef de l'opposition municipal de Nevers jusqu'en 2001, ancien RPF)
Là aussi il s'agit d'une circonscription traditionnellement à gauche. Elle n'a été représentée par un député de droite depuis 1958 que lors de trois législatures sur douze : par un gaulliste de 1958 à 1962 puis de 1968 à 1973 et centriste de 1993 à 1997. L'actuel député sortant est candidat pour un troisième mandat. Il a été réélu en 2002 au 2etour avec une considérable avance, avec 56 % des voix contre 44 % à son adversaire de droite de l'époque Monique Cousin. Sur les 11 cantons de la circonscription, 4 sont détenues par la droite (2 UMP et 2 divers droite) et 7 par la gauche (6 PS et 1 PCF), ce qui montre que la circonscription n'est pas totalement imprenable pour la droite même si l'écart persiste. Au 1ertour de la présidentielle, Ségolène Royal y a fait son plus mauvais score du département tout en arrivant en tête avec 27,3 % des suffrages avec une légère avance sur Nicolas Sarkozy (25,5 % des voix, soit environ 870 bulletins d'écart). Au second tour en revanche Ségolène Royal améliore son avance avec 52,5 % des suffrages contre 47,5 % à Nicolas Sarkozy. Également, comparativement à leurs résultats nationaux, Olivier Besancenot (5,4 %) et Marie-George Buffet (4,2 %) ont obtenu de bons scores dans cette circonscription.
Ancienne circonscription de François Mitterrand, elle n'a eu depuis 1958 que deux députés de droite : un CNI de 1958 à 1962 puis un RPR de 1993 à 1997. Le sortant, Christian Paul, ancien ministre de l'Outre-mer du gouvernement Jospin, a été réélu en 2002 en obtenant tout d'abord 42,9 % des voix au 1ertour et 56,5 % au secont tour face à son adversaire UMP Brigitte Freytag qui se présente à nouveau cette année. Sur les 14 cantons constituant la circonscription, 11 sont socialistes et seulement 3 de droite (1 UMP et 2 divers droite). Et à la présidentielle, Ségolène Royal est arrivé en tête dès le 1ertour, avec 29 % suivi par les 27,7 % de Nicolas Sarkozy, et a emporté 51,2 % au second tour.
L'histoire, en Charolais, semble un éternel recommencement. En 1988, Jean-Marc Nesme avait mis fin à 22 années de radical-socialisme incarné par Paul Duraffour. En 1997, Jacques Rebillard (Parti radical de gauche), lui reprenait le fauteuil de député, avant de s'incliner en 2002, battu de 71 voix ! Nesme-Rebillard, Rebillard-Nesme : la confrontation n'a rien d'inédit. Mais dans cette circonscription qui accorde sa confiance alternativement à l'un et à l'autre, la configuration de 2007 n'est pas celle des années précédentes.
Le Charolais se signale en effet en détenant le record du nombre de candidats (13), certains d'entre eux ayant de solides arguments à faire valoir. C'est le cas du docteur André Chassort, président départemental de l'UDF-Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou. Bien implanté dans le Brionnais, le docteur Chassort, ancien maire de la Clayette, essaiera de retrouver les 20 % de voix qui s'étaient portées sur le candidat centriste au premier tour de la présidentielle. La tâche apparaît ardue, dans le contexte de l'«ouverture » réalisée par Nicolas Sarkozy. Est-elle pour autant insurmontable ? André Chassort visera la triangulaire, car, farouche partisan d'un centre indépendant, on l'imagine mal se désister s'il était en position de se maintenir.
Alain Bailly, maire et conseiller général de Gueugnon, (ex-PS), a sans doute des ambitions identiques. Mais il apparaît, a priori, moins bien armé qu'André Chassort, en raison notamment de sa « faiblesse » dans les cantons du Brionnais.
On le voit, les deux principaux candidats ont une épine dans le pied. Il est en effet plus que probable que le président départemental du MoDem prendra des voix au sortant Jean-Marc Nesme (et sans doute aussi à Jacques Rebillard) et que le candidat PS-PRG sera plus ou moins gêné par la présence d'un dissident de gauche chassant sur ses terres. Pourtant chacun d'eux conserve dans sa manche des atouts maîtres. Jean-Marc Nesme est le député en place, maire de la première ville (Paray-le-Monial) de la circonscription. Il fera valoir son bilan, et tentera de surfer sur une éventuelle « vague bleue ». Le résultat de Nicolas Sarkozy (54,64 % au deuxième tour) est également de nature à lui donner confiance. Jacques Rebillard affiche lui aussi un bilan. Vice-président du Conseil régional et du Conseil général, il n'a jamais cessé de s'impliquer sur le terrain après sa courte défaite de 2002.
La confrontation entre les deux rivaux promet donc, cette année encore, d'être passionnante. Chacun conserve, d'ailleurs, ses bastions. A Jean-Marc Nesme les cantons de Charolles, Chauffailles, La Clayette, Semur-en-Brionnais et Saint-Bonnet-de-Joux,traditionnellement très marqués à droite. A Jacques Rebillard les fiefs de gauche de Bourbon-Lancy, Gueugnon et Digoin. Dans le canton de Paray, Nicolas Sarkozy est arrivé largement en tête le dernier, mais l'opposition n'est pas inexistante. Quant à Marcigny, qui a aussi accordé sa confiance au nouveau président de la République, il a. Jacques Rebillard pour conseiller général.
La voie à la droite de la Droite apparaît aussi très encombrée, avec Bernard Jomain (MPF), 1eradjoint au maire de Chauffailles, qui pourrait mordre sur l'électorat du Front National dont la représentante, Nicole Pellenard, affiche un déficit de notoriété, et un candidat du MNR de Bruno Megret (Alain Lagoutte). Le PCF, avec son représentant habituel (Hubert Louis), les Verts (Nathalie Charvy), la LCR (Marie-Hélène Plard) et LO (Jacqueline Lelong) sont également dans la course, ainsi que le MRC (Grégory Baudoin) de Jean-Pierre Chevènement et une « sans étiquette »
Jacques Rebillard, 53 ans, vice-président conseiller régional de Bourgogne et du conseil général de Saône-et-Loire et conseiller général du canton de Marcigny
Cette 3ecirconscription est une circonscription bicéphale avec deux pôles urbains importants Le Creusot-Autun et un secteur rural relativement important.
L'histoire de cette terre montre quand même qu'elle a des racines radicales. C'est ce qui explique sans doute que depuis 1958, elle a eu plus de députés de gauche que de droite. Mais les dernières élections semblent montrer une variation de cette tendance. Cette circonscription aura vu en effet se succéder de 1958 jusqu'en 1986 (cinq circonscriptions pendant cette période), quatre députés : le docteur Garnier, maire du Creusot de 1958 à 1962 sous l'étiquette UNR (Union pour la Nouvelle République) ; le conseiller général et maire d'Étang-sur-Arroux Gabriel Bouthière, radical socialiste de 1962 à 1968 ; Henri Lacagne, maire du Creusot de 1968 à 1978 sous la bannière UDR, Union pour la Défense de la République, mouvement créé après 1968 puis André Billardon (P.S) de 1978 à 1986 avec entre une dissolution de l'Assemblée (1981). Toutefois depuis 1986, année marquée - après un bref passage à la représentation proportionnelle -, du scrutin majoritaire avec six circonscriptions sur le département donc six députés (découpage Pasqua), deux hommes seulement vont occuper le poste de député : le socialiste André Billardon (1986 à 1988, 1988 à 1993, 1997 à 2002) et Jean-Paul Anciaux de 1993 à 1997 (alors RPR), puis de 2002 à 2007 (UMP).
Autun - Le Creusot est une circonscription sensible aux mouvements de balanciers de la politique nationale. Pour preuve, en 1968, Gabriel Bouthière qui avait été réélu sans problème en 1967, un an après, avec les évènements de 68, est battu. De même, les élections d'André Billardon correspondent à la montée en puissance du Parti socialiste qui allait prendre la présidence de la République en 1981 (élection de F. Mitterrand). A contrario, l'élection de Jean-Paul Anciaux en 1993 correspond à un désaveu du PS sans doute usé par 12 ans de pouvoir. La suite le confirme également. Ensuite, avec la dissolution de l'Assemblée en 1997, la circonscription est revenue à gauche avant de repasser à droite en 2002 avec l'élection de Jacques Chirac.
La 4ecirconscription est la seule du département à avoir donné la majorité à Ségolène Royal : 50,34 % pour la candidate socialiste qui devance de 431 voix le président Sarkozy. Soit là un résultat réconfortant pour le député sortant, Didier Mathus (PS). Mais son adversaire, Marie-Claude Jarrot (UMP) surfant sur la vague présidentielle est plus que jamais dans la course. A coup sûr, un deuxième tour est attendu, vraisemblablement assorti d'un faible écart de voix.
Un deuxième tour à deux ou à trois ? Car si l'on se réfère aux résultats du premier tour de la présidentielle, M. Bayrou avait franchi la qualification des 12,5 % des inscrits. Le représentant local de l'UDF mouvement démocrate, M. le Dr Fabrice Prudhon, bénéficiera-t-il de la même aubaine ? L'éventualité est permise.
Les sept autres compétiteurs engagés ne peuvent quant à eux pas prétendre jouer dans cette « cour des grands » ; pas même le FN (représenté par M. Christian Launay, conseiller régional) qui avec 11,64 % a fait un point supplémentaire par rapport au niveau national. Les scrutins locaux lui réussissant davantage, le PCF peut, par la présence de M. Tramoy, espérer se refaire « une petite santé ». Quid encore du score du candidat LCR (M. Besancenot ayant dépassé les 5 %) ?
Autre inconnue, une démobilisation éventuelle des électeurs après la forte participation des scrutins d'avril et mai dernier.