Chevigny-Saint-Sauveur
Chevigny-Saint-Sauveur est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le canton de Chevigny-Saint-Sauveur du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Chevigny-Saint-Sauveur | |||||
Château de Chevigny-Saint-Sauveur. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Dijon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Guillaume Ruet 2020-2026 |
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Code postal | 21800 | ||||
Code commune | 21171 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
11 055 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 913 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 09″ nord, 5° 08′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 207 m Max. 233 m |
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Superficie | 12,11 km2 | ||||
Unité urbaine | Dijon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Chevigny-Saint-Sauveur (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.chevigny-saint-sauveur.fr | ||||
GĂ©ographie
La commune est située à 5 km à l'est de Dijon et appartient à sa banlieue.
Le territoire communal est parcouru par tout un réseau de rivières (le Chanot, la Goulotte, la Norges et la Rivière Neuve) et des ruisseaux (la Mirande et la Vieille Tille).
Le bois de Chevigny s'étend sur plus de 25 % du territoire communal. Cette forêt fait partie d'une Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de 286 ha.
Communes limitrophes
Quetigny | Couternon | Bressey-sur-Tille | ||
Dijon | N | Magny-sur-Tille | ||
O Chevigny-Saint-Sauveur E | ||||
S | ||||
Sennecey-lès-Dijon | Neuilly-Crimolois | Fauverney |
Urbanisme
Typologie
Chevigny-Saint-Sauveur est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 245 875 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (31,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,9 %), forêts (26,3 %), zones urbanisées (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Antiquité
La découverte de médailles du Bas-Empire et des vestiges d'une villa démontrent son origine gallo-romaine(Chevigniacum, probablement dérivé de capanna qui désignerait ici une habitation isolée). Le site aurait servi au commerce et se serait ensuite développé en village[11].
Moyen Ă‚ge et Ă©poque moderne
Le village de Chevigny est mentionné pour la première fois en 878.
En 1178, les chanoines de Saint-Étienne fondent l'église de la Sainte-Trinité, dédiée au Christ. Saint-Sauveur étant un nom typiquement bourguignon sous lequel on fêtait la Sainte-Trinité, le village porte désormais le nom de Chevigny-Saint-Sauveur (Chevigny-Sauveur au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale[12]).
Le château de Chevigny-Saint-Sauveur est à l'origine une maison forte construite au XIIe siècle (il en conserve d'ailleurs deux tours carrées). Dans sa forme contemporaine, il est l'œuvre de Pierre 1er Rigoley de Chevigny. Le pavillon actuel est construit en 1678 puis complété par une aile et une chapelle castrale au XVIIIe siècle[13].
Époque contemporaine
En plus de l'église de la Sainte-Trinité, la ville comporte quelques édifices historiques dont le château de Chevigny-Saint-Sauveur, le vieux lavoir, l'école de Musique ex maison Froussart et quelques bâtiments agricoles du XIXe siècle[11].
En août 1944, neuf patriotes sont fusillés par les nazis dans la forêt proche (Aujourd'hui Bois du Roy).
Politique et administration
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'or au monde d'azur cerclé et cintré d'or et surmonté d'une croix de gueules, à la bordure aussi d'azur chargée de huit besants aussi d'or. |
Le conseil municipal de 1972 examine pour la première fois plusieurs projets d'armoiries présentés par le conservateur des antiquités et objets d'art de la Côte d'Or, le chanoine Jean Marillier[16]. Le blason reflète l'histoire de la commune : alors que les 8 besants d'or de la bordure représentent les fossés dans lesquels ont été découvertes des pièces du Bas-Empire. Au centre de l'écusson est représenté le monde cintré surmonté d'une croix, symbole particulier du patronyme de Saint Sauveur. Aujourd’hui, le blason communal n’est plus utilisé sur les documents officiels mais est toujours présent sur la médaille de la ville.
Jumelages
Jumelage avec les villes allemandes de Bobenheim-Roxheim et de JeĂźnitz.
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 11 055 habitants[Note 4], en diminution de 0,38 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- Usine Amora (groupe Unilever). Le plus grand centre européen de fabrication de condiments. La SAS AMORA MAILLE SOCIETE INDUSTRIELLE, implantée à Chevigny Saint Sauveur, est actuellement dirigée par Isabelle DURET. Son capital social est de plus de 24 500 000 €. En 2014 elle employait 234 personnes. Bien que son chiffre d'affaires ait baissé de 33 % entre 2013 et 2014, sa rentabilité commerciale de 61 % est restée stable.
- Centre AFPA, au château de Chevigny.
- Unité de production Urgo.
Lieux et monuments
- Ville fleurie : deux fleurs.
- Le parc de la Saussaie est un espace de loisirs s'étendant sur près de 20 hectares.
- L'arborétum accueille 14 variétés d'arbres de tous les continents.
- L'église de la Sainte-Trinité, dédiée au Saint Sauveur, bâtie au XIIe siècle par les chanoines de Saint-Étienne.
- La récente église intercommunale de la Visitation.
- Le château restauré par Pierre 1er Rigoley de Chevigny (fin du XVIIe siècle)
- Le vieux lavoir.
- L'Ă©cole de Musique ex Maison Froussart
- Près du monument de la forêt (aujourd'hui Bois du Roy), se trouvait un chêne majestueux âgé de plus de 300 ans.
- Le Polygone est une salle communale de spectacles et de manifestations.
Personnalités liées à la commune
- On peut lire sur les fonts baptismaux de l'église de la Sainte-Trinité que le fils de Jean de Vienne tenu par Philippe de Hardi y est baptisé le 25 novembre 1376[11] - [20].
- Mercurino Gattinara, futur grand chancelier de Charles Quint, vécut un temps (1511-1516) au château de Chevigny-Saint-Sauveur qu'il avait acheté.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dijon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://www3.lejsl.com/dossiers/cybercom/vueduciel/Chevigny.pdf
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chevigny-Saint-Sauveur », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Hervé Mouillebouche 2002 Les maisons-fortes en Bourgogne du nord du XIIIe au XVe siècle. Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 488p. (ISBN 2-905965-57-6).
- « Chevigny-Saint-Sauveur : Michel Rotger quitte son fauteuil de maire », Le Bien public,‎ (lire en ligne).
- « Guillaume Ruet élu maire de Chevigny-Saint-Sauveur », Le Bien public,‎ (lire en ligne).
- Plaquette Chevigny-Saint-Sauveur – ASC 1972
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21171_5&liste_pp=pm
Articles connexes
Liens externes
- Chevigny-Saint-Sauveur sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :