Accueil🇫🇷Chercher

Économie de la Haute-Normandie

Statistiques

  • PIB en 2010 : 46 096 millions d'euros[1].
  • PIB par habitant en 2010 : 25 168 €[1].
  • Taux de chĂ´mage : 10,5 % ()[2]
  • 60 % de la production française des lubrifiants
  • 50 % des plastiques, 30 % des voitures
  • la 4e rĂ©gion française pour le commerce extĂ©rieur
  • la 1re rĂ©gion pour la production de lin
  • la 1re rĂ©gion pour le trafic portuaire en France[3]
  • la 6e rĂ©gion pour la recherche

Par secteur d'activité

Structure du PIB en 2003, en pourcentage de la population active[4] :

  • primaire : 2,4 %
  • secondaire : 46,1 %
  • tertiaire : 51,6 %

Secteur primaire

L'agriculture de la Haute-Normandie est diversifiée : le sud-est constitue le prolongement du plateau céréalier de la Beauce. Les champs sont ouverts (openfield) et spécialisés dans la céréaliculture. Le Pays de Bray pratique l'élevage bovin, alors que le Pays de Caux est tourné vers la polyculture : betteraves, céréales, lin, colza occupent des champs de dimensions réduites à côté de prairies parcourues par les vaches laitières. Les grandes forêts se trouvent dans la vallée de la Seine.

Secteur secondaire

  • Histoire : aux XVIIIe et XIXe siècles se dĂ©veloppent les filatures de coton et la mĂ©tallurgie, grâce Ă  des capitaux extĂ©rieurs.
  • Au XXe siècle, la rĂ©gion de la Basse-Seine accueille des usines chimiques, des raffineries et des usines automobiles. Le premier employeur industriel (6 000 salariĂ©s en 2003) de la rĂ©gion havraise est la rĂ©gie Renault sur la commune de Sandouville. La rĂ©gion havraise concentre plus du tiers de la capacitĂ© française de raffinage. Elle assure environ 50 % de la production de plastiques de base et 80 % des additifs et des huiles ; plus de 3 500 chercheurs y travaillent en laboratoires privĂ©s et publiques. Les grandes firmes multinationales de l'industrie chimique sont prĂ©sentes en Basse-Seine. Dans l'agglomĂ©ration havraise, elles se situent essentiellement sur la commune de Gonfreville L'Orcher : ExxonMobil, Total, Esso, Hoechst, Chevron Oronite SA ; mais aussi Ă  Sandouville tel Goodyear chemicals Europe. Avec la crise des annĂ©es 1970 et les dĂ©localisations, l'industrie a perdu des emplois en Haute-Normandie, en particulier dans la construction navale (fermeture des ACH en 1999) et dans le textile (usine DesgenĂ©tais de Bolbec, manufactures Delarue, Clarenson et Charles Houiller Ă  Elbeuf).
  • Centrales nuclĂ©aires : Penly et Paluel
  • SpĂ©cialisation industrielle : pĂ©trole, chimie, industries pharmaceutiques, parachimie, fibres synthĂ©tiques, industrie du verre, papier, automobile, matĂ©riel Ă©lectrique et Ă©lectronique.
  • Une soixantaine d'installations industrielles Ă  risque.

Secteur tertiaire

  • La proximitĂ© de l'ĂŽle-de-France limite le dĂ©veloppement du secteur tertiaire (en particulier le tertiaire supĂ©rieur), malgrĂ© les tentatives de dĂ©centralisation. Ainsi, les universitĂ©s haut-normandes sont relativement rĂ©centes (Rouen en 1964, Le Havre en 1984).
  • NĂ©anmoins on peut noter la prĂ©sence Ă  Rouen de grands sièges sociaux tel que ceux de la Matmut ou encore de Ferrero France.

Les principales entreprises installées en Haute-Normandie

Rouen (la crea)

Évreux

Eure

Le Havre

Dieppe

Seine-Maritime

Références

  1. CCI Normandie, « Système d'Information Économique, Entreprise et territoires de Haute-Normandie » (consulté le )
  2. L’état des régions françaises 2004, page189
  3. Ministère de l'écologie du développement durable et de l'énergie, Trafics des principaux ports maritimes français de 2006 à 2010
  4. L’état des régions françaises 2004, page190

Voir aussi

Bibliographie

  • L’état des rĂ©gions françaises 2004, Paris, La DĂ©couverte, 2004.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.