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Yaoundé

YaoundĂ©, souvent appelĂ© Ongola en bĂ©ti, langue de l'ethnie autochtone, la « ville aux sept collines/montagnes », est la capitale politique du Cameroun. PeuplĂ©e de 2 765 000 d'habitants en 2015[2], elle est, avec Douala, la ville la plus peuplĂ©e de cet État et de la zone CEMAC.

Yaoundé
De haut en bas, Centre ville de Yaoundé,
Immeuble CNPS, MinistĂšre de l'Ă©ducation,
Place de l'indépendance, Iimmeuble de la Mort
Palais des sports, Musée National et Centre pasteur.
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
RĂ©gion RĂ©gion du Centre
DĂ©partement Mfoundi
DĂ©mographie
Population 2 765 000 hab. (est. 2015)
DensitĂ© 9 095 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 3° 52â€Č nord, 11° 31â€Č est
Altitude 750 m
Superficie 30 400 ha = 304 km2 [1]
Localisation
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Yaoundé
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Yaoundé
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Yaoundé

    Chef-lieu de la province du Centre et du département du Mfoundi (les limites administratives se confondant avec celles du département), Yaoundé abrite la plupart des institutions camerounaises les plus importantes.

    GĂ©ographie

    Situation et site

    La ville de YaoundĂ© est situĂ©e au sud de la rĂ©gion du Centre et est Ă©loignĂ©e de 250 km Ă  l'est des cĂŽtes du Golfe du Biafra. Ce site de montagnes[3] se dĂ©compose en trois unitĂ©s topographiques inscrites dans un socle rocheux de gneiss prĂ©cambrien : la barriĂšre d'inselbergs au Nord-Ouest dominĂ©e par les monts Mbam Minkom (1 295 m) et le mont Nkolodom (1 221 m) et au sud-ouest avec le mont Eloundem (1 159 m) ; un ensemble de collines de 600 Ă  700 m d'altitude et de plateaux ; les vallĂ©es appelĂ©es Ă©galement Ă©lobis.

    Les diffĂ©rents quartiers s'ordonnent en fonction du relief accidentĂ© du site de la ville. Les routes et les bĂątiments se dĂ©veloppent principalement sur les hauteurs des diffĂ©rentes collines, tandis que les bas-fonds marĂ©cageux laissent souvent place Ă  de l'agriculture vivriĂšre, Ă  la vĂ©gĂ©tation et Ă  de nombreux petits cours d'eau. Quelques-uns parmi eux sont les riviĂšres Mfoundi, Ékozoa, Biyeme et Mefou. PrĂšs du centre administratif de YaoundĂ© se trouve un lac appelĂ© « Lac municipal de YaoundĂ© », crĂ©e en 1951-1952. Les bas-fonds marĂ©cageux sont Ă©galement une rĂ©serve fonciĂšre pour le dĂ©veloppement de l'habitat prĂ©caire : le gĂ©ographe Martin Luther Djatcheu a montrĂ© comment ce type d'habitat autoconstruit s'est dĂ©veloppĂ© dans les parties inondables de la ville, Ă  la suite de la forte croissance dĂ©mographique[4].

    Climat

    La ville de Yaounde se situe sous un climat tropical de savane caractérisé par de nombreux mois de fortes pluies. La saison sÚche s'étend de fin novembre à février. La saison des pluies connait un affaiblissement des précipitations en juillet et août.

    Le climat de Yaoundé est tropical, bien que tempéré par l'altitude, avec une saison sÚche de décembre à février et une saison des pluies de mars à novembre. Les pluies diminuent un peu en juillet et août, bien que le ciel soit souvent nuageux.

    la température moyenne du mois le plus froid (août) est de 23,2 °C, celle du mois le plus chaud (février) est de 25,8 °C.

    Les précipitations totalisent 1540 millimÚtres par an : elles sont donc abondantes. Dans les mois les moins pluvieux (janvier, décembre) elles s'élÚvent à 20 mm, dans le mois le plus pluvieux (octobre) elles s'élÚvent à 295 mm. Voici la moyenne des précipitations.

    Températures et précipitations moyennes à Yaoundé - altitude : 731 m - latitude: 3°52' N
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 19,6 20,3 20,3 20,3 20,2 19,9 19,9 19,3 19,3 19,2 19,6 19,5 19,8
    Température maximale moyenne (°C) 29,6 31 30,4 28,6 28,8 27,7 26,5 26,5 27,5 27,8 28,1 28,5 28,5
    PrĂ©cipitations (mm) 19 42,8 124,9 171,3 199,3 157,1 74,2 113,7 232,3 293,6 94,3 18,6 1 541,1
    Source : Tableau climatique de Yaoundé (en °C et mm, moyennes mensuelles) worldweather.wmo.int

    Histoire

    Origine

    Arrivée des tirailleurs au poste de Yaoundé (1917)

    FondĂ©e en 1889 par les Allemands, YaoundĂ© est structurĂ©e ensuite par les Français dĂšs 1916[5]. Dans le but de pĂ©nĂ©trer la zone de la forĂȘt, l'administration coloniale allemande a organisĂ© deux expĂ©ditions vers l'Hinterland de la cĂŽte camerounaise. Pendant que l'expĂ©dition sous le commandement d'Eugen Zintgraff se dirige au nord-ouest, celle des lieutenants Richard Kund et Hans Tappenbeck se rend Ă  Kribi pour ensuite pouvoir contourner la zone d'influence des peuples Sawa par l'est.

    Étymologie

    En , partis de Grand Batanga, les lieutenants Kund et Tappenbeck arrivent dans une rĂ©gion Ă  moins de 100 km des rives du Sanaga. Ils y aperçoivent des planteurs d'arachides, des Ewondo, dans cet endroit vallonnĂ© et leur demandent oĂč ils se trouvent[6] - [7].

    Les planteurs n'ayant probablement pas compris la question rĂ©pondirent dans leur langue, qu’ils Ă©taient des Mia wondo (litt. « semeurs d'arachides »), expression que les Allemands ont perçue comme la rĂ©ponse Ă  la question qu'ils avaient posĂ©e, transcrivant approximativement le nom de l'endroit en Jaundo ou Jaunde[6] - [7] - [Note 1].

    Cette explication sur l'origine du nom de la ville n'est, malgré sa popularité, pas prouvée, car Kund et Tappenbeck faisaient une différence entre le paysage du pays Jaunde et le poste qu'ils appelaient Jeundo. Ce n'est que pendant l'époque de Georg August Zenker ( - ) que le nom Jaunde est devenu commun dans les textes de l'administration coloniale allemande.

    Les populations locales surnomment la ville du nom de Ngola, qui vient du terme Ongola qui signifie « clÎture » en ewondo et se réfÚre au mur de l'ancien poste allemand[8]. Pour d'autres historiens, la clÎture était celle qui protégeait le village d'Epsum signifiant « chez Essomba » ou N'tsonum qui signifie « chez Essono Ela », situé alors sur le site de Yaoundé[7].

    Fondation

    À la limite septentrionale de la forĂȘt et au milieu des deux fleuves importants (le Nyong et la Sanaga), l'expĂ©dition allemande a trouvĂ© en un accord avec un des chefs locaux du nom d'Esono Ela, pour crĂ©er un poste[9].

    Yaoundé fut dÚs sa fondation un poste scientifique, puis dÚs 1895 un poste militaire sur une colline du pays ewondo. Elle se développa grùce à des commerçants allemands, comme base pour le commerce de l'hévéa et de l'ivoire.

    PremiĂšres grandes constructions

    Mendong.

    Les premiĂšres constructions de MvolyĂ© datent de 1901 Ă  1907, alors que le palais de Charles Atangana d’Efoulan a Ă©tĂ© construit entre 1904 et 1910, mais le plus vieux bĂątiment de la ville est situĂ© derriĂšre le ministĂšre des finances, Ă  cĂŽtĂ© du petit cimetiĂšre allemand. Il a Ă©tĂ© construit d'abord par Georg Zenker et ensuite complĂ©tĂ© par Hans Dominik entre 1896 et 1899[7].

    Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, la chute de Douala intervient dĂšs le dĂ©but du conflit le . Les Allemands se replient dĂšs lors Ă  YaoundĂ© et en font provisoirement la capitale de leur colonie[10]. À partir de , YaoundĂ© fut occupĂ©e par les troupes alliĂ©es (françaises, britanniques et belges) marquant la fin de la prĂ©sence allemande dans la rĂ©gion (ces derniers se repliant vers le Sud du Cameroun et la GuinĂ©e espagnole — actuelle GuinĂ©e Ă©quatoriale —)[10] - [11]. DĂšs cette pĂ©riode YaoundĂ©, comme une grande partie de l'ex-colonie allemande, fut administrĂ© par les Français. AprĂšs la guerre en 1919, le territoire fut officiellement placĂ© sous mandat français.

    Sa croissance fut d'abord assez lente, l'exode rural privilégiant Douala, puis s'accéléra aprÚs 1957 en raison de la crise du cacao et des troubles intérieurs touchant principalement la région de Douala.

    Des « émeutes de la faim » éclatent fin février 2008 et sont brutalement écrasées, faisant une centaine de morts[12].

    Populations et société

    DĂ©mographie

    La ville de YaoundĂ© s’étend sur 304 km2 dont une superficie urbanisĂ©e de 183 km2 et abrite une population estimĂ©e, en 2020, Ă  4 100 000 habitants, soit une densitĂ© moyenne de 13 486 habitants par kilomĂštre carrĂ©[13]. La population connaĂźt un accroissement de prĂšs de 100 000 habitants chaque annĂ©e.

    En 1960, au moment de l'indĂ©pendance du pays, YaoundĂ© ne comptait que 100 000 habitants[14]. L'office Orstom a relevĂ© une croissance de la population de YaoundĂ© proche de 9,5 % de 1926 Ă  1980, les immigrĂ©s constituant les deux tiers de la population urbaine[15].

    Évolution dĂ©mographique
    1926 1933 1939 1945 1952 1953 1957 1962 1964
    5 8656 5009 08017 31131 78336 78658 09989 969109 185
    1969 1976 1980 2005 2015 - - - -
    165 810313 706443 0001 817 5242 765 000----

    Langues

    En 2014, 60,5 % des habitants de Yaoundé de quinze ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 75,6 % savent le parler et le comprendre[16].

    Cultes et religion

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de YaoundĂ© (Église catholique), Église Ă©vangĂ©lique du Cameroun (Communion mondiale d'Églises rĂ©formĂ©es), Église presbytĂ©rienne camerounaise (Communion mondiale d'Églises rĂ©formĂ©es), Union des Ă©glises baptistes du Cameroun (Alliance baptiste mondiale), Mission du plein Ă©vangile Cameroun (AssemblĂ©es de Dieu) [17]. La ville compte une soixantaine de mosquĂ©es, dont les plus remarquables sont la grande mosquĂ©e de la Briqueterie et le complexe islamique de Tsinga[18].

    Politique et administration

    Statut et organisation administrative

    Monument du Colonel Leclerc.

    Les limites administratives de la ville de Yaoundé se confondent avec le département de Mfoundi.

    Le gouvernement, par la loi no 87-15 du , a transformé la ville de Yaoundé en Communauté urbaine de Yaoundé (c'est-à-dire commune urbaine à régime spécial). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence.

    La loi constitutionnelle du modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais est répartie en 6 communes urbaines d'arrondissement dotées de conseils municipaux élus. Aujourd'hui, Yaoundé compte 7 communes d'arrondissement.

    • Noms des administrateurs actuels de la ville
      • Gouverneur de la RĂ©gion du Centre : Naseri Paul Bea (depuis mars 2017)
      • PrĂ©fet du dĂ©partement du Mfoundi : Emmanuel Mariel Djikdent (depuis le 18 dĂ©cembre 2020)
    • Les anciens dĂ©lĂ©guĂ©s du gouvernement auprĂšs de la CommunautĂ© urbaine de YaoundĂ© dĂ©sormais appelĂ© Maire de la ville (CUY)
      • AndrĂ© Fouda fut le premier maire de YaoundĂ©.
      • Basile Emah dirigea la CUY de 1980 Ă  2001. Il dĂ©cĂšde le .
      • Nicolas Amougou Noma dirigea la CUY de 2002 Ă  2004. Il dĂ©cĂšde en 2004.
      • Gilbert Tsimi Evouna dirigea la CUY de 2004 Ă  2020. Il est le dernier DGCUY. À partir de cette date, on parle de maire de YaoundĂ© ; le poste revient Ă  Luc Messi Atangana qui devient le premier « super-maire » de la ville de YaoundĂ©.
      • Maire de YaoundĂ© : Luc Messi Atangana (depuis 2020).

    Communes d'arrondissement

    Ambassades, consulats et représentations étrangÚres

    En 2021, 52 pays sont reprĂ©sentĂ©s Ă  YaoundĂ© – notamment dans le quartier de Bastos – dont les États-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le BrĂ©sil, le Gabon, la RĂ©publique centrafricaine, le Nigeria, la GuinĂ©e Ă©quatoriale[19].

    Économie

    Yaoundé est avant tout une ville tertiaire. On recense cependant quelques industries : brasseries, scieries, menuiseries, tabac, papeteries, mécanique et matériaux de construction.

    Le quartier commercial

    Le principal quartier commercial se trouve dans le centre-ville, aux alentours de l'avenue Kennedy. On y trouve des magasins, des boutiques, les siÚges sociaux ou les représentations de certaines entreprises, des vendeurs à la sauvette.

    Le quartier des banques

    Le quartier Hippodrome situé non loin de l'hÎtel de ville regroupe plusieurs banques, des structures hÎteliÚres et sociétés publiques, privées, et parapubliques.

    Les marchés

    Les marchĂ©s les plus vastes et les plus renommĂ©s sont le marchĂ© Mokolo, le marchĂ© du Mfoundi et le marchĂ© central. D'autres marchĂ©s comme les marchĂ©s de Biyem-assi, Ékounou, Madagascar, Melen, Mendong, Nkol-Eton, Nsam, et celui du huitiĂšme ne sont pas nĂ©gligeables.

    • MarchĂ© central.
      Marché central.
    • MarchĂ© Mokolo.
      Marché Mokolo.
    • MarchĂ© du Mfoundi.
      Marché du Mfoundi.
    • MarchĂ© d'Ékounou.
      MarchĂ© d'Ékounou.
    • MarchĂ© de Madagascar.
      Marché de Madagascar.

    L'informel

    Une majeure partie de l'Ă©conomie de YaoundĂ© repose sur l'Ă©conomie informelle, qu'il s'agisse de vendeurs Ă  la sauvette (appelĂ© aussi localement « sauveteurs »), de marchands ambulants (mouchoirs en papier, arachides caramĂ©lisĂ©es ou non, boissons fraĂźches, vĂȘtements
) ou de petites boutiques dans les quartiers. L'informel touche aussi le secteur du logement, dans lequel de nombreux constructeurs sont en rĂ©alitĂ© des non-professionnels[4].

    Enseignement

    Enseignement supérieur

    Entrée du Campus du SUP'PTIC

    YaoundĂ© est le siĂšge de deux universitĂ©s d'État : les universitĂ©s de YaoundĂ© I situĂ©e au quartier Ngoa-EkellĂ© et de YaoundĂ© II situĂ©e dans la banlieue de Soa. Plusieurs Ă©coles supĂ©rieures sont rattachĂ©es Ă  ces universitĂ©s. Il s'agit entre autres de l'Ă©cole nationale supĂ©rieure polytechnique, de l'Ă©cole normale supĂ©rieure (rattachĂ©es Ă  l'universitĂ© de YaoundĂ© I), de l'Institut des relations internationales du Cameroun, de l'Ă©cole supĂ©rieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) (rattachĂ©es a l'universitĂ© de YaoundĂ© II). D'autres grandes Ă©coles renommĂ©es en Afrique centrale sont situĂ©es dans la ville, comme l'Ă©cole militaire interarmĂ©es (EMIA), l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM), et l'Ă©cole nationale supĂ©rieure des postes, tĂ©lĂ©communications et des TIC (SUP'PTIC).

    L'enseignement supérieur privé est trÚs présent dans la capitale camerounaise. On peut notamment citer des établissements comme :

    • l’Institut PrepaVogt
    • l'UniversitĂ© catholique d'Afrique centrale (UCAC) (ouverte en 1991 avec une centaine d'Ă©tudiants, elle en accueille, en 2012, plus de 1 500),
    • l'UniversitĂ© protestante d'Afrique centrale (UPAC),
    • le Centre Universitaire Joseph N'Di Samba,
    • l'Institut Siantou supĂ©rieur,
    • l'Institut supĂ©rieur Matamfen,

    En matiÚre d'enseignement informatique, on trouve à Yaoundé l'antenne camerounaise de l'Institut africain d'informatique[20].

    Enseignement secondaire

    Parmi les Ă©tablissements publics se trouvent : le LycĂ©e GĂ©nĂ©ral-Leclerc, le CES de Ngoa-EkellĂ©, le lycĂ©e de Nkol-Eton, le lycĂ©e de la CitĂ©-Verte, le lycĂ©e de Mendong, le lycĂ©e de Biyem-Assi, le lycĂ©e de Mballa 2, le lycĂ©e d'Ekounou, le lycĂ©e de Nkoabang, le lycĂ©e technique de Nkolbisson, le lycĂ©e technique commercial de Ngoa-EkellĂ©, le lycĂ©e technique d’Ekounou, le lycĂ©e bilingue d'application de Ngoa-EkellĂ©, le lycĂ©e bilingue d'Essos,le lycĂ©e bilingue d'Etoug-Ebe, le CETIC de Ngoa-EkellĂ©.

    Il existe plusieurs établissements d'enseignement secondaire privé à Yaoundé, parmi lesquels : le lycée français Fustel-de-Coulanges situé prÚs de l"HÎtel de ville (lycée et collÚge d'enseignement français), le collÚge François-Xavier Vogt, le collÚge de la Retraite (qui sont des collÚges catholiques), le collÚge adventiste de Yaoundé et le complexe scolaire adventiste d'Odza (qui sont des collÚges adventistes), l'école américaine, le collÚge Jean-Tabi, le collÚge PÚre-Monti, le collÚgue technique Marie-Jeanne-Alégué, le petit séminaire Sainte-ThérÚse de Mvolyé ainsi que l'institut Siantou, l'institut Samba ou le collÚge Montesquieu, l'Institut Victor-Hugo, l'Amity International College, l'Academic School of Excellence, le complexe scolaire la Gaieté.

    Enseignement primaire et maternel

    Les enfants jouent pendant la récréation dans une école de Yaoundé.

    Il existe une multitude d'écoles primaires et maternelles à Yaoundé. Malgré cette abondance, les classes comportent souvent plus de 50 élÚves. Les écoles clandestines sont aussi trÚs nombreuses.

    Formation professionnelle

    Il existe une multitude de centres de formations professionnelles dans la ville de YaoundĂ©, et Ă  vocation diverse. Notamment dans le domaine de l’hĂŽtellerie, la restauration, l'orientation acadĂ©mique en particulier Intelligentsia Corporation[21]. Ce dernier est un groupe qui s'est spĂ©cialisĂ© dans l'orientation acadĂ©mique et la prĂ©paration aux concours d'entrĂ©e dans les grandes Ă©coles. Il est trĂšs rĂ©putĂ© pour les cours de prĂ©paration des grandes Ă©coles telles que l’École nationale supĂ©rieure polytechnique de YaoundĂ©, la FacultĂ© de mĂ©decine de YaoundĂ© et Douala et aussi toutes les Ă©coles normales d'enseignement du Cameroun.

    Transports

    Quelques bus transportant les citoyens de Yaoundé.

    La ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

    Le moyen de déplacement le plus utilisé à Yaoundé est le taxi collectif.

    Il existe aussi des motos-taxis qui ne prennent qu'un ou deux passagers Ă  la fois et sont plus rapides. Cependant, ceux-ci ne respectent qu'approximativement le code de la route.

    Il existe enfin quelques lignes de bus desservant les principales artĂšres de la ville.

    Une minorité de familles possÚde une ou plusieurs voitures personnelles.

    La gare de Yaoundé dessert le Transcamerounais qui relie Nkongsamba à Ngaoundéré en passant par Douala.

    Plusieurs compagnies de transport privées relient Yaoundé aux autres régions du Cameroun au moyen d'autocars. Globalement, l'état du parc automobile est trÚs dégradé, en dépit du contrÎle technique annuel obligatoire. L'état des routes dans les quartiers hors centre-ville n'y est pas étranger (nombreux nids-de-poule).

    Urbanisme

    Voirie

    La place du 20 mai

    YaoundĂ© est dotĂ©e de routes dont le nombre et l'Ă©tat sont parfois insuffisants. Toutefois les artĂšres principales de la ville ont un entretien et un dĂ©veloppement acceptable. Les travaux engagĂ©s ces derniĂšres annĂ©es par la CommunautĂ© urbaine de YaoundĂ© ont permis de rĂ©nover des routes existantes, ainsi que de crĂ©er ou de goudronner de nouvelles routes. Des travaux d'Ă©largissement de voies ont eu lieu, en particulier dans les quartiers d'Elig-Ezoa, de Nlongkak ou d'Émana.

    Architecture

    La majoritĂ© des bĂątiments publics de YaoundĂ© date de plusieurs dĂ©cennies. Parmi les bĂątiments les plus imposants, on peut citer le siĂšge de la BEAC, la tour de la SNI (SociĂ©tĂ© nationale d'investissements), l'hĂŽtel Hilton, le Palais de l'UnitĂ© ou Palais d’Etoudi qui abrite la prĂ©sidence de la rĂ©publique, le palais des congrĂšs, l'hĂŽtel Mont-FĂ©bĂ©, le Palais des sports ou les bĂątiments ministĂ©riels. Un grand nombre de bĂątiments contemporains dont l'architecture a Ă©tĂ© fortement influencĂ©e par le mouvement moderne brutaliste pendant la pĂ©riode des annĂ©es 1950 Ă  1980, puis par le style international avec ses immeubles en verre et acier.

    Quartiers

    Un quartier verdoyant de Yaoundé.
    Quartier de la Briqueterie vu depuis l'HĂŽpital central.
    Yaoundé depuis le mont Fébé.
    Marché du Mfoundi.
    Bois Saint-Anastasie.
    Construction d'une route Ă  Mbankolo.

    La ville de Yaoundé est circonscrite dans la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) qui est découpée en sept arrondissements :

    Commune
    d’Arrondissement
    Chef-lieuHabitants
    (2005)[22]
    Superficie
    (kmÂČ)[23]
    Yaoundé 1Nlongkak281 58656,2
    Yaoundé 2Tsinga238 92723,0
    Yaoundé 3Efoulan252 50168,2
    Yaoundé 4Kondengui477 35058,8
    Yaoundé 5Essos265 08725,9
    Yaoundé 6Biyem-Assi268 42822,2
    Yaoundé 7Nkolbisson97 99735,3

    Il existe plus d'une centaine de quartiers, dont :

    • Anguissa : c'est le cƓur du quatriĂšme arrondissement de YaoundĂ©. Ce quartier abrite le Stade Malien qui est un des plus grands monuments du sport camerounais avec le mythique Canon de YaoundĂ© qui s'y entraĂźne. Ce quartier a aussi abritĂ© le chef de l'État Paul Biya quand il Ă©tait Premier Ministre. Parmi les personnalitĂ©s qui y demeurent et qui ont vĂ©cu Ă  Anguissa, on peut citer : Mbombock Mayi Matip - le footballeur et entraĂźneur international Jean-Paul Akono - le footballeur international Pierre WomĂ© - le musicien Simon Messanga - le rappeur Hi Mongo Nam - le footballeur Serge N'Gal - le basketteur Gaston Essengue, etc.
    • Bastos : quartier rĂ©sidentiel chic au nord de YaoundĂ© et siĂšge de multiples restaurants et de plusieurs ambassades.
    • Biyem-Assi : quartier populaire dont la population s’est fortement densifiĂ©e depuis les annĂ©es 1980. Le quartier tire son nom du cours d'eau qui le traverse.
    • Briqueterie : Ă©galement appelĂ© « La Brique », grand quartier populaire, situĂ© au centre, quartier abritant une forte communautĂ© musulmane.
    • Camp SIC hippodrome : vieux quartier rĂ©sidentiel, situĂ© dans l'ancien centre-ville, abritant deux ministĂšres : le MinistĂšre de la Communication et le MinistĂšre des Arts et de la Culture.
    • Elig Edzoa : grand quartier populaire de la ville avec ses cĂ©lĂšbres vendeurs de chaussures et de friperies. Ce quartier ainsi que Bata-Nlongkak sont connus comme les quartiers les plus dangereux de la capitale.
    • Etoudi : quartier au nord de YaoundĂ© abritant d'un cĂŽtĂ© la gare routiĂšre pour se rendre Ă  l'ouest du pays avec sa vie nocturne mouvementĂ©e et la prĂ©sidence de la RĂ©publique du Cameroun.
    • Bata-Nlongkak : quartier au cƓur de YaoundĂ© abritant les services du Gouverneur de la province du Centre de la RĂ©publique du Cameroun. Une grande partie de ce quartier, appelĂ©e Ntaba, a Ă©tĂ© dĂ©truite le .
    • Essos : grand quartier populaire du centre-est de YaoundĂ©. TrĂšs animĂ© avec les snack-bar.
    • Koweit city : nouveau quartier trĂšs huppĂ© d'Odza oĂč s'installent les nouveaux riches, tels que les footballeurs.
    • Mimboman : quartier rĂ©sidentiel et populaire du centre-est de YaoundĂ©, abrite la gare routiĂšre de l'Est.
    • Madagascar : quartier populaire du nord-ouest de YaoundĂ©.
    • Mendong : situĂ© au sud-ouest de YaoundĂ©, le quartier s'est dĂ©veloppĂ© tout autour du camp SIC construit au dĂ©but des annĂ©es 1980. Mendong abrite un lycĂ©e et plusieurs Ă©tablissements privĂ©s d'enseignement secondaire, ainsi que deux Ă©coles maternelles publiques, une Ă©cole primaire publique et plusieurs Ă©coles maternelles et primaires privĂ©es. Mendong compte une gendarmerie et un commissariat de police, ce qui fait de lui un quartier relativement sĂ©curisĂ©.
    • Mokolo : quartier commercial du centre-ouest de YaoundĂ©, Mokolo abrite le grand marchĂ© de YaoundĂ© et plusieurs marchĂ©s en bordure de route. Commerçants et automobiles s'y disputent la chaussĂ©e. Ce quartier trĂšs dense regroupe une population diverse.
    • Ngousso : quartier du nord-est de YaoundĂ©. Il est le siĂšge de l'hĂŽpital gĂ©nĂ©ral de YaoundĂ©.
    • Kondengui : quartier au sud-est de YaoundĂ© abritant la prison centrale de YaoundĂ©, de loin la plus cĂ©lĂšbre prison du Cameroun.
    • Obili : quartier de l'ouest de YaoundĂ©. Il abrite l'IRIC (Institut des relations internationales du Cameroun). Le nom Obili vient de l'ewondo et signifie « obligĂ© » en français. Au milieu des annĂ©es 1950, les populations Mvog Atemengue vivant sur le plateau Atemengue (Ngoa EkĂ©lĂ©) ont Ă©tĂ© obligĂ©es de quitter les lieux et de s'installer plus bas, d'oĂč l'appellation « Obili ». Il est situĂ© Ă  cĂŽtĂ© du quartier Ngoa-EkĂ©lĂ©. Obili est un quartier trĂšs dĂ©veloppĂ© sur le plan Ă©conomique car peuplĂ© de bars et de boutiques. C'est un quartier peuplĂ© d'Ă©tudiants avec une forte reprĂ©sentation des anglophones.
    • Omnisports : grand quartier situĂ© au nord de YaoundĂ© abritant le Stade Ahmadou-Ahidjo. C'est le stade le plus cĂ©lĂšbre de YaoundĂ©.
    • Santa Barbara : nouveau quartier huppĂ© de YaoundĂ© oĂč habitent des gens appelĂ©s communĂ©ment au Cameroun les « nouveaux riches ».
    Autres quartiers

    Jumelage

    Jumelages et partenariats d’YaoundĂ©.
    VillePaysPĂ©riode
    Shenyang[24]Chinedepuis
    Udine[25]Italiedepuis
    Édessa[26]Grùcedepuis

    MĂ©dias

    Beaucoup de médias publics et privés cohabitent à Yaoundé, qu'il s'agisse de chaßnes de télévision, de chaßnes de radio ou de la presse écrite.

    Quelques chaßnes de télévision camerounaises recevables à Yaoundé ou émettant depuis Yaoundé : CRTV, Spectrum Télévision (STV 1 et STV 2), Canal 2 International, Ariane TV, New TV. Toutefois, de nombreux foyers reçoivent les chaßnes de télévision étrangÚres grùce à la cùblodistribution ou au satellite.

    Quelques radios camerounaises recevables Ă  YaoundĂ© ou Ă©mettant depuis YaoundĂ© : FM 94, RTS, Magic FM, TBC, CRTV radio poste national, CRTV radio chaĂźne du centre, radio Venus. Il existe dans ce sillage des radios thĂ©matiques comme Radio Environnement (qui s’occupe de la protection de la nature et dirigĂ©e par l’UICN Afrique centrale), Radio « Il est Ă©crit », Radio Bonne Nouvelle, Radio Reine, Voice of the Cross, etc. (des radios chrĂ©tiennes).

    Quelques journaux écrits camerounais accessibles à la population de Yaoundé : Cameroon Tribune, Le Messager, Mutations, Nouvelle expression, Le Jour, RepÚres, The Post Newspaper, The Guardian Post.

    Quelques sites d'information en ligne accessibles Ă  la population : AfricaPresse.com, CameroonOnline.org, CamerounVoice.com.

    Loisirs

    Ya-Fe, YaoundĂ© en fĂȘte

    La communautĂ© urbaine de la ville de YaoundĂ© a mis en place un programme de divertissement qui a lieu gĂ©nĂ©ralement au mois de dĂ©cembre sur le boulevard du 20 mai. En forme longue, l’évĂ©nement est appelĂ© « YaoundĂ© en fĂȘte » abrĂ©gĂ© « Ya-Fe ».

    Cinéma

    La derniĂšre salle de cinĂ©ma en activitĂ©, le cinĂ©ma Abbia, Ă  proximitĂ© du marchĂ© Central, a fermĂ© en 2009[27]. Les autres salles, comme le Capitol, ont fermĂ© depuis plusieurs annĂ©es. L'Institut français du Cameroun (ex Centre Culturel François Villon), dans l'alignement de l'avenue Kennedy, possĂšde une salle de cinĂ©ma et spectacles. Il prĂ©sente souvent des films ou dessins animĂ©s destinĂ©s Ă  la jeunesse le mercredi. Aussi, depuis 2016, Canal Olympia a ouvert ses portes au Campus Universitaire de YaoundĂ© I, oĂč il projette des films chaque semaine.

    Centres culturels, restaurants et boĂźtes de nuit

    L'Institut culturel français (avenue Kennedy) et le Goethe-Institut Kamerun situé à Bastos projettent toutes les semaines des films ou assurent des spectacles (théùtres, concerts) ou conférences. L'on peut aussi faire un tour au centre culturel camerounais situé au quartier Nlongkak.

    Yaoundé compte beaucoup de restaurants et de boßtes de nuit. Quelques boßtes de nuit trÚs connues sont le Katios, la Sanza, le Safari, le Mvet, le Balafon Olympique. Il existe aussi des cabarets : la terre battue, El pachinko, Carossel et Le Club Bantou ou l'on peut voir des artistes de la place en live sur scÚne.

    Chaque année se déroule à Yaoundé la célÚbre « chasse au sanglier ». Un grand nombre de danses traditionnelles sont exécutées autour du sacrifice.

    Parcs et jardins

    Bois Sainte Anastasie.

    Yaoundé est une ville verdoyante. On peut y voir beaucoup d'espaces verts. En outre, il existe quelques parcs et jardins publics. Il s'agit entre autres du petit jardin public entourant le monument Charles Atangana au centre-ville, le jardin public à proximité de l'HÎtel de ville, le jardin public du quartier Fébé et tout autour du Palais des CongrÚs.

    Il existe aussi quelques parcs d'attraction : le parc d'attraction de Djoungolo (parc Kiriakides), le bois Sainte-Anastasie situé au carrefour Warda.

    Tourisme

    La Statue de la RĂ©unification.

    Quelques sites ou monuments à visiter à Yaoundé sont :

    Galerie

    • Coucher de soleil sur la ville aux sept collines.
      Coucher de soleil sur la ville aux sept collines.
    • YaoundĂ© la nuit.
      Yaoundé la nuit.
    • Le MinistĂšre des finances.
      Le MinistĂšre des finances.
    • Une rue agitĂ©e au centre-ville.
      Une rue agitée au centre-ville.
    • Le siĂšge de la BEAC.
      Le siĂšge de la BEAC.
    • Le Lac Ă  Bonamoussadi.
      Le Lac Ă  Bonamoussadi.
    • HĂŽtel Hilton YaoundĂ©.
      HÎtel Hilton Yaoundé.
    • EntrĂ©e Bois Sainte-Anastasie.
      Entrée Bois Sainte-Anastasie.
    • Les Cascades du Mfoundi.
      Les Cascades du Mfoundi.

    Sport

    Équipements sportifs

    Clubs de sport

    Baseball :

    Tennis :

    • Club de Tennis Yannick Noah (aussi appelĂ© Club Noah). Centre de sports et de loisirs comportant Ă©galement une piscine, crĂ©Ă© par Zacharie Noah (pĂšre du cĂ©lĂšbre joueur de tennis franco-camerounais Yannick Noah).

    Football :

    Personnalités liées à la commune

    Notes

    1. Le J se prononce Y en allemand

    Références

    1. En 2000. En 1961, la superficie Ă©tait de 12 kmÂČ
    2. « Cameroun ‱ Fiche pays ‱ PopulationData.net », sur PopulationData.net (consultĂ© le ).
    3. André Franqueville, Une Afrique entre le village et la ville : les migrations dans le Sud du Cameroun, Paris, ORSTOM, , 620 p. (ISBN 2-7099-0805-0, lire en ligne), p. 620287
    4. Martin Luther Djatcheu, « Fabriquer la ville avec les moyens du bord : L’habitat prĂ©caire Ă  YaoundĂ© (Cameroun) », GĂ©oconfluences,‎ (ISSN 2492-7775, lire en ligne).
    5. Jean-marie Essono, Yaoundé une ville, une histoire, Yaounde-Cameroun, Asuzoa, , 675 p. (ISBN 978-9956-687-02-2), p. 8-18
    6. « Bref aperçu historique de Yaoundé », sur www.ongola.com (consulté le )
    7. « Yaoundé racontée par le Professeur Jean Baptiste Obama », sur ongola.com (consulté le ).
    8. AndrĂ© Franqueville, Une Afrique entre le village et la ville: les migrations dans le sud du Cameroun, IRD Éditions, 1987, p. 284
    9. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 342
    10. « Grande Guerre : quand Français et Britanniques chassaient les Allemands du Cameroun - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    11. Joseph-Marie Zang-Atangana, Les Forces politiques au Cameroun réunifié, Editions L'Harmattan, (lire en ligne), p. 46
    12. Thomas Deltombe, « José Bové refoulé à Yaoundé », sur Le Monde diplomatique,
    13. TroisiÚme Recensement Général de la Population et de l'Habitat, Yaoundé,
    14. EncyclopĂŠdia Universalis, « YAOUNDÉ », sur EncyclopĂŠdia Universalis (consultĂ© le )
    15. André Franqueville, Yaoundé : construire une capitale, p.12, Orstom, Paris, 1984
    16. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
    17. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 484-486
    18. Souley Mane, Mosquées et société au Cameroun: d'hier à aujourd'hui, L'Harmattan, 2018, p.17
    19. Embassy Pages, Yaoundé, 2021
    20. IAI Cameroun
    21. Intelligentsia Corporation
    22. (en) « subdivision du Mfoundi », sur www.citypopulation.de (consulté le )
    23. Thomas Brinkhoff, Citypopulation, Mfoundi
    24. « Cameroun: Shenyang accueille le couple présidentiel »
    25. « https://www.udine20.it/a-udine-tutte-le-citta-gemellate-2225-ott/2009/10/20/ »
    26. « Cameroun: Yaoundé désormais jumelle d'Edessa » (consulté le )
    27. « Cameroun : YaoundĂ© et Douala n’ont plus de cinĂ©ma », sur Afrik.com, (consultĂ© le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexandre Bopda, YaoundĂ© et le dĂ©fi camerounais de l'intĂ©gration. À quoi sert une capitale d'Afrique tropicale ?, CNRS Editions, 2003, 421 p. (ISBN 978-2271061096)
    • Martin Luther Djatcheu, « Fabriquer la ville avec les moyens du bord : L’habitat prĂ©caire Ă  YaoundĂ© (Cameroun) », GĂ©oconfluences, , [lire en ligne].
    • AndrĂ© Franqueville, « Le paysage urbain de YaoundĂ© », in Cahiers d'Outre-Mer, no 82, 21e annĂ©e, avril-, p. 113-154, [lire en ligne].
    • Jean Patrick Mfoulou Olugu, Forme urbaine et mobilitĂ© durable Ă  YaoundĂ©, Éditions universitaires europĂ©ennes, SaarbrĂŒcken, 2016, 229 p. (ISBN 978-3-659-55904-4)
    • Marie Morelle, YaoundĂ© carcĂ©rale. GĂ©ographie d'une ville et de sa prison, Lyon, ENS Lyon, , 228 p. (ISBN 9791036201004, lire en ligne)
    • Jean-Emmanuel Pondi, (Re)dĂ©couvrir YaoundĂ© ! : une fresque historique et diplomatique de la capitale camerounaise, Éditions Afric'Eveil, YaoundĂ©, 2012, 160 p. (ISBN 978-995-674501-2)
    • Muriel SamĂ© Ekobo, Marie Morelle (dir.), YaoundĂ© : promenades patrimoniales : catalogue des Ă©difices remarquables de la capitale du Cameroun (rĂ©alisĂ© par la fondation Paul Ango Ela), MinistĂšre des arts et de la culture, YaoundĂ©, 2016, 127 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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