Elig-Edzoa
Elig-Edzoa est un quartier de la commune de Yaoundé I au Cameroun.
Elig-Edzoa | |
Administration | |
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GĂ©ographie | |
Coordonnées | 3° 53′ 22″ nord, 11° 31′ 47″ est |
Historique
Constitué de deux mots issus de la langue Ewondo, Elig et Edzoa, Elig-Edzoa désigne littéralement la case laissée par Edzoa[1]. Il tire son nom du chef de toute la tribu Emombo domicilié à Mfandena au nom de Edzoa Mbede, un Emombo né vers 1850 et décédé en 1921[1]. Il a pour successeurs : Edzoa Bitounou, Edzoa bessala, Edzoa Ahanda, Edzoa Ottou Jean Louis, Ndongo Barthélemy et en fin AHANDA Simon[1].Il a laissé environ 600 femmes; mais après ses fils aînés se sont accouplés aux jeunes femmes que leur père a laissé et ont donné une descendance nombreuse à leur père. En 1964 lorsqu'on construisait la gare marchandise, les villageois ont été déportés vers le haut et le corps du Chef Edzoa Mbédé avait été exhumé pour être enterré à la monté manguier ou se situe le caveau familial.
GĂ©ographie
Elig-Edzoa est un quartier de la commune de Yaoundé I [2]. Il est un moyen d'accès aux quartiers Djounguolo (Manguier), Mfandena (Omnisport), Nlongkak et Etoa-meki[3].
Population
Les habitants du quartier Elig-Edzoa sont principalement des populations des ressortissants du Tchad, de la RĂ©publique centrafricaine. Il y retrouve Ă©galement des camerounais[3].
Notes et références
- « Origines des noms des quartiers de Yaoundé; Les noms liés aux lignages », sur ongola.com
- « Quartiers de la ville de Yaoundé » (consulté le )
- « Le quartier Elig-Edzoa doit-il disparaitre? », sur Le Monde sous la plume de Salma, (consulté le )
- « Aménagement urbain : le maire de Yaoundé dans les chantiers », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
- « Paroisse Saint Michel Archande de Elig-Edzoa », sur action-45.com (consulté le )