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Xi Cassiopeiae

Xi Cassiopeiae (ξ Cassiopeiae / ξ Cas) est une étoile binaire de la constellation boréale de Cassiopée. Elle est visible à l'Å“il nu avec une magnitude apparente de 4,81[2]. Elle est située à approximativement 1 400 années-lumière de la Terre.

ξ Cassiopeiae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 42m 03,895s[1]
Déclinaison +50° 30′ 45,09″[1]
Constellation Cassiopée
Magnitude apparente +4,81[2]

Localisation dans la constellation : Cassiopée

(Voir situation dans la constellation : Cassiopée)
Caractéristiques
Type spectral B2,5 V[3]
Indice U-B −0,60[2]
Indice B-V −0,11[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −10,6 ± 7,4 km/s[5]
Mouvement propre μα = +12,24 mas/a[1]
μδ = −6,58 mas/a[1]
Parallaxe 2,28 ± 0,51 mas[1]
Distance ~1 400 al
(~440 pc)
Magnitude absolue −0,42[6]
Caractéristiques physiques
Masse 10,1 ± 0,1 M☉[7]
Rayon 4,5 R☉[8]
Gravité de surface (log g) 3,571 ± 0,032[9]
Luminosité 2 873 L☉[10]
Température 15 585 ± 250 K[9]
Rotation 139 ± 7 km/s[11]
Âge 19 Ã— 106 a[9]
Binaire
Compagnon ξ Cas[12]
Excentricité (e) 0,4
Période (P) 940,2 j
Inclinaison (i) °
Argument du périastre (ω) 119°
Longitude du nœud ascendant (Ω) °
Époque du périastre (Ï„) 2 441 738 JJ

Autres désignations

ξ Cas, 19 Cas (Flamsteed), HR 179, HD 3901, HIP 3300, BD+49°164, FK5 2046, NSV 260, SAO 21637[13]

Environnement stellaire

Le système de Xi Cassiopeiae présente une parallaxe annuelle de 2,28 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'approximativement ∼1 400 a.l. (∼429 pc) de la Terre. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,20 en raison du facteur d'extinction créé par la poussière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière[6]. Le système se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale d'environ −11 km/s[5].

Propriétés

Xi Cassiopeiae est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 940,2 jours et une excentricité de 0,4[12], dont l'âge est de 19 millions d'années[9]. Sa composante visible est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B2,5 V[3]. Sa masse est estimée être 10,1 fois supérieure à celle du Soleil[7] et son rayon est environ 4,5 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 139 km/s[11]. L'étoile est près de 2 900 fois plus lumineuse que le Soleil[10] et sa température de surface est de 15 585 K[9]. Elle est notée comme une variable suspectée, dont la magnitude a été observée varier entre 4,77 et 4,81[4].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) D. L. Crawford, J. V. Barnes et J. C. Golson, « Four-color, H-beta, and UBV photometry for bright B-type stars in the northern hemisphere », The Astronomical Journal, vol. 76,‎ , p. 1058 (DOI 10.1086/111220, Bibcode 1971AJ.....76.1058C)
  3. (en) Janet Rountree Lesh, « The Kinematics of the Gould Belt: an Expanding Group? », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 17,‎ , p. 371 (DOI 10.1086/190179, Bibcode 1968ApJS...17..371L)
  4. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028)
  7. (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  8. (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  9. (en) Kevin Gullikson, Adam Kraus et Sarah Dodson-Robinson, « The Close Companion Mass-ratio Distribution of Intermediate-mass Stars », The Astronomical Journal, vol. 152, no 2,‎ , p. 13, article no 40 (DOI 10.3847/0004-6256/152/2/40, Bibcode 2016AJ....152...40G, arXiv 1604.06456)
  10. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  11. (en) Wenjin Huang, D. R. Gies et M. V. McSwain, « A Stellar Rotation Census of B Stars: From ZAMS to TAMS », The Astrophysical Journal, vol. 722, no 1,‎ , p. 605–619 (DOI 10.1088/0004-637X/722/1/605, Bibcode 2010ApJ...722..605H, arXiv 1008.1761)
  12. (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  13. (en) * ksi Cas -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe

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