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Rotation stellaire

La rotation stellaire dĂ©signe la rotation d’une Ă©toile autour de son axe. La vitesse de rotation peut ĂȘtre mesurĂ©e par le spectre de l’étoile ou en chronomĂ©trant diffĂ©rentes caractĂ©ristiques visibles Ă  sa surface.

Cette illustration montre le renflement équatorial de l'étoile Achernar causé par sa rotation rapide.

Puisque les Ă©toiles ne sont pas des corps solides, elles sont sujettes Ă  la rotation diffĂ©rentielle. Ainsi, l’équateur de l’étoile peut tourner avec une vitesse angulaire diffĂ©rente de celle des plus hautes latitudes, ce qui peut produire un renflement Ă©quatorial (en) par effet centrifuge. À partir d'une certaine vitesse de rotation, appelĂ©e « vitesse de destruction », l'effet centrifuge Ă  l’équateur est Ă©gal Ă  la force gravitationnelle[1]. Pour que l'Ă©toile soit stable, la vitesse de rotation doit ĂȘtre infĂ©rieure Ă  cette vitesse[1].

Les diffĂ©rences de vitesse angulaire des parties d’une Ă©toile peuvent Ă©galement avoir un rĂŽle significatif dans la gĂ©nĂ©ration d’un champ magnĂ©tique[2]. Ce dernier interagit avec le vent stellaire et amĂšne l'Ă©toile Ă  transfĂ©rer son moment angulaire, ce qui mĂšne graduellement au ralentissement de sa rotation.

La rotation stellaire est un Ă©lĂ©ment fondamental de la gyrochronologie, qui est la dĂ©termination de l'Ăąge d'une Ă©toile en fonction de sa rotation[3]. Elle occasionne Ă©galement un obscurcissement Ă  l’équateur, qui est dĂ©crit par le thĂ©orĂšme de von Zeipel.

Caractéristiques physiques

Renflement Ă©quatorial

La gravitĂ© tend Ă  former les objets cĂ©lestes en une sphĂšre parfaite oĂč la masse est rĂ©partie le plus prĂšs possible du centre. Toutefois, une Ă©toile en rotation n’est pas de forme sphĂ©rique, elle possĂšde un renflement Ă©quatorial.

La rotation stellaire de RĂ©gulus A est trĂšs rapide.

Un exemple extrĂȘme de renflement Ă©quatorial peut ĂȘtre retrouvĂ© sur l’étoile RĂ©gulus A. La vitesse de rotation Ă  l’équateur de cette Ă©toile est de 317 ± 3 km/s, soit une pĂ©riode de rotation de 15,9 heures. Cette vitesse correspond Ă  86 % de la vitesse de destruction et amĂšne le rayon Ă©quatorial de cette Ă©toile Ă  dĂ©passer le rayon polaire de 32 %[4]. D’autres exemples d’étoiles possĂ©dant une grande vitesse de rotation sont Alpha Arae, PlĂ©ionĂ©, VĂ©ga et Achernar.

Rotation différentielle

La rotation diffĂ©rentielle est observĂ©e sur des corps en rotation oĂč la vitesse angulaire varie selon la latitude du point considĂ©rĂ©. Normalement, la vitesse angulaire diminue avec l'augmentation de la latitude. Cependant, certains cas inverses ont Ă©tĂ© observĂ©s, comme sur l'Ă©toile HD 31993[5] - [6].

Le mécanisme sous-jacent qui cause la rotation différentielle est le mouvement de convection en action à l'intérieur de l'étoile. Il transporte de l'énergie vers la surface à travers le mouvement du plasma. Ce dernier possÚde une certaine portion de la vitesse angulaire de l'étoile. Lorsque la turbulence est induite par les mécanismes de rotation et de cisaillement, le moment angulaire peut se redistribuer à différentes latitudes à travers le flux méridional[7] - [8].

Les interfaces entre les régions ayant des différences de rotation marquées sont considérées comme étant des sites efficaces pour générer l'effet dynamo qui est à l'origine du champ magnétique stellaire. Il y a aussi une interaction complexe entre la distribution de la rotation d'une étoile et son champ magnétique, alors qu'on observe une conversion de l'énergie magnétique en énergie cinétique, ce qui a pour effet de modifier la distribution de la vitesse[2].

La premiÚre étoile autre que le Soleil dont la rotation différentielle a été cartographiée en détail est AB Doradus[2] - [9].

Formation

Les Ă©toiles sont le rĂ©sultat de l'effondrement d'un nuage molĂ©culaire. Lorsque le nuage s'effondre, la conservation du moment angulaire conduit Ă  une augmentation de la rotation des composantes du nuage et entraĂźne la matiĂšre dans la formation d'un disque protoplanĂ©taire. Au centre dense du disque, une proto-Ă©toile se forme et gagne de la chaleur provenant de l'Ă©nergie gravitationnelle de l'effondrement. Puisque l'effondrement continue, la vitesse de rotation peut augmenter au point oĂč la proto-Ă©toile en accrĂ©tion peut se briser en raison de la trop grande force centrifuge exercĂ©e Ă  l'Ă©quateur.

Pour que l'Ă©toile se forme, il faut que la vitesse de rotation soit ralentie. Ce ralentissement pourrait ĂȘtre causĂ© par l'interaction qui survient entre le champ magnĂ©tique de la proto-Ă©toile et le vent stellaire dans une sorte de freinage magnĂ©tique. Le vent stellaire, gagnant en intensitĂ©, distribue le moment angulaire et ralentit la vitesse de rotation de la proto-Ă©toile en train de s'effondrer.

Une fois ralenti, le disque protoplanĂ©taire devient de plus en plus sphĂ©rique en son centre. Cependant, sa contraction n'aboutit pas Ă  une sphĂšre parfaite : aux pĂŽles, la gravitĂ© augmente la contraction, mais Ă  l’équateur son effet est contrecarrĂ© par l'effet centrifuge. La forme finale de l’étoile est en Ă©quilibre, c’est-Ă -dire que l’effet de la gravitĂ© ne peut rĂ©duire davantage le diamĂštre Ă  l'Ă©quateur pour obtenir une forme plus sphĂ©rique.

SĂ©quence principale

Vitesse moyenne de rotation selon certains types spectraux[10].
M☉ R☉ v ()
O5 39,5 17,2 190
B0 17 7,6 200
B5 7,0 4,0 210
A0 3,6 2,6 190
A5 2,2 1,7 160
F0 1,75 1,3 95
F5 1,4 1,2 25
G0 1,05 1.04 12

La plupart des étoiles de la séquence principale qui tournent rapidement sont d'un type spectral situé entre O5 et F5[4] - [11]. Pour les étoiles de ces types, les vitesses de rotation augmentent avec la masse pour atteindre un pic chez les jeunes étoiles massives de type B.

Pour les Ă©toiles de la sĂ©quence principale, la baisse de la vitesse de rotation peut ĂȘtre dĂ©duite par une relation mathĂ©matique :

, oĂč est la vitesse angulaire Ă  l'Ă©quateur et t est l'Ăąge de l'Ă©toile[12].

Cette relation est connue sous le nom de loi de Skumanich, découverte par Andrew P. Skumanich en 1972[13].

Les étoiles perdent lentement de la masse par l'émission du vent stellaire via la photosphÚre. Le champ magnétique des étoiles exerce un certain moment de force sur la matiÚre éjectée, ce qui lui transfÚre une partie du moment angulaire de l'étoile. Avec le temps, les étoiles se rapprochent graduellement d'une rotation nulle, sans toutefois l'atteindre[14].

SystÚme binaire rapproché

Un systĂšme binaire rapprochĂ© survient lorsque deux Ă©toiles sont en orbite l’une avec l’autre Ă  une distance moyenne du mĂȘme ordre de grandeur que leur diamĂštre. À cette distance, des interactions plus complexes peuvent survenir, comme des effets de marĂ©e, des transferts de matiĂšre et mĂȘme des collisions. Les interactions de marĂ©es dans un systĂšme binaire rapprochĂ© peuvent aboutir Ă  une modification des paramĂštres orbitaux et rotationnels. Le moment angulaire total du systĂšme est conservĂ©, mais il peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© entre les pĂ©riodes orbitales et les vitesses de rotation[15].

Chaque membre d’un systĂšme binaire rapprochĂ© crĂ©e des marĂ©es sur l’étoile voisine Ă  travers des interactions gravitationnelles. Cependant, les renflements peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšrement dĂ©salignĂ©s par rapport Ă  la direction de l’attraction gravitationnelle. De ce fait, la force gravitationnelle produit une composante de moment de force sur le renflement, conduisant Ă  un transfert de moment angulaire. Ceci implique que le systĂšme est en constante Ă©volution, mĂȘme s'il peut tendre vers un certain Ă©quilibre. L’effet peut ĂȘtre plus complexe dans le cas oĂč l’axe de rotation n’est pas perpendiculaire au plan de l’orbite[15].

Pour les systĂšmes binaires oĂč les Ă©toiles sont en contact ou Ă  moitiĂ© dĂ©tachĂ©es, le transfert de masse entre les deux corps peut Ă©galement aboutir Ă  un transfert significatif de moment angulaire. Ainsi, par exemple, un compagnon en accrĂ©tion peut accentuer sa vitesse de rotation jusqu’à ce qu’il atteigne la vitesse de rotation critique et commence ainsi Ă  perdre de la masse le long de son Ă©quateur[16].

Étoiles dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es

AprĂšs qu’une Ă©toile a terminĂ© de gĂ©nĂ©rer de l’énergie par fusion thermonuclĂ©aire, elle Ă©volue en une forme compacte composĂ©e de matiĂšre dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e. Lors de ce processus, la dimension de l’étoile est rĂ©duite de maniĂšre importante, ce qui peut occasionner une augmentation de sa vitesse angulaire.

Naine blanche

Sirius A et B.

Une naine blanche est une Ă©toile constituĂ©e des produits de la rĂ©action de fusion thermonuclĂ©aire survenue durant le stade prĂ©coce de sa vie et qui a par la suite manquĂ© de masse pour fusionner des Ă©lĂ©ments plus massifs. Il s’agit d’un corps trĂšs dense supportĂ© par un phĂ©nomĂšne de mĂ©canique quantique connu sous le nom de pression de dĂ©gĂ©nĂ©rescence, qui Ă©vite Ă  l’étoile de s’effondrer davantage sur elle-mĂȘme. La plupart des naines blanches ont une faible vitesse de rotation, faiblesse en grande partie due au freinage rotationnel ou Ă  la perte de moment angulaire lorsque l’étoile perd son enveloppe externe lors de la formation de la nĂ©buleuse planĂ©taire.

Une naine blanche Ă  rotation lente ne peut excĂ©der la limite de Chandrasekhar de 1,44 masses solaires sans s’effondrer pour former une Ă©toile Ă  neutrons ou exploser en une supernova de type Ia. Une fois qu’une naine blanche atteint cette masse, par accrĂ©tion ou par collision, la force gravitationnelle excĂšderait la pression exercĂ©e par les Ă©lectrons. Si la naine blanche a une rotation rapide, l’effet de la gravitĂ© diminue vers sa rĂ©gion Ă©quatoriale, ce qui lui permet de dĂ©passer la limite de Chandrasekhar. Une rotation rapide peut survenir lorsqu’on observe une accrĂ©tion de masse rĂ©sultant d’un transfert de moment angulaire.

Étoile à neutrons

ModĂšle d'un pulsar.

L’étoile Ă  neutrons Ă©met un faisceau de radiations provenant de ses pĂŽles magnĂ©tiques. Le faisceau est dispersĂ© le long d’une surface conique entourant l’axe de rotation. L’étoile Ă  neutrons est une forme trĂšs dense d’étoile principalement composĂ©e de neutrons. La masse d’une Ă©toile Ă  neutrons se situe dans une plage allant de 1,2 Ă  2,1 masses solaires. À la suite de l’effondrement, une Ă©toile Ă  neutrons nouvellement formĂ©e peut avoir une vitesse de rotation trĂšs Ă©levĂ©e de l’ordre d’une centaine de tours par seconde.

Les pulsars sont des Ă©toiles Ă  neutrons en rotation disposant d’un champ magnĂ©tique. Un faisceau Ă©troit de radiations Ă©lectromagnĂ©tiques est projetĂ© par les pĂŽles des pulsars. Si le faisceau est orientĂ© en direction du SystĂšme solaire, la pulsation pĂ©riodique est dĂ©tectable de la Terre. L’énergie dĂ©ployĂ©e par le champ magnĂ©tique ralentit graduellement la vitesse de rotation du pulsar. Ainsi, il peut se dĂ©rouler plusieurs secondes entre chaque pulsation chez les pulsars trĂšs ĂągĂ©s.

Trou noir

Schéma d'un trou noir de Kerr.

Un trou noir est un objet qui a un champ gravitationnel suffisamment puissant pour empĂȘcher la lumiĂšre de lui Ă©chapper. Lorsqu’ils sont formĂ©s par effondrement d'une masse en rotation, ils conservent le reste du moment angulaire qui n’a pas Ă©tĂ© dispersĂ© lors de l’éjection de gaz. Cette rotation entraĂźne avec elle l’espace compris dans un volume ayant la forme d’un sphĂ©roĂŻde aplati appelĂ© « ergosphĂšre ». La masse tombant dans ce volume gagne de l’énergie par ce processus et une partie de cette masse peut alors ĂȘtre Ă©jectĂ©e sans ĂȘtre entrainĂ©e dans le trou noir. Lorsque la masse est Ă©jectĂ©e, le trou noir perd une partie de son moment angulaire par le processus de Penrose.

La vitesse de rotation d’un trou noir a pu ĂȘtre mesurĂ©e jusqu’à une vitesse correspondant Ă  98,7 % celle de la vitesse de la lumiĂšre.

Mesures

Sauf si elle est observĂ©e Ă  partir de ses pĂŽles, les sections de la surface d'une Ă©toile possĂšdent une composante de mouvement qui s’approche ou s’éloigne de l’observateur. Pour la portion de la surface ayant une composante de vitesse radiale dirigĂ©e vers l'observateur, la radiation est dĂ©calĂ©e vers une frĂ©quence plus haute Ă  cause de l’effet Doppler. De mĂȘme, pour la rĂ©gion qui a une vitesse radiale s’éloignant de l’observateur, la radiation est dĂ©calĂ©e vers une frĂ©quence plus basse. De plus, le dĂ©calage de chaque extrĂ©mitĂ© du spectre cause un Ă©largissement des raies d’absorption[17]. Cependant, cet Ă©largissement doit ĂȘtre sĂ©parĂ© des autres effets qui Ă©largissent le spectre Ă©lectromagnĂ©tique.

Cette étoile avec une inclinaison prise à partir de la ligne de visée d'un observateur de la Terre et sa vitesse de rotation à l'équateur.

La composante de la vitesse radiale observĂ©e Ă  travers l’élargissement du spectre dĂ©pend de l’inclinaison des pĂŽles de l’étoile. La valeur dĂ©rivĂ©e est donnĂ©e par , oĂč est la vitesse rotationnelle Ă  l’équateur et est l’inclinaison. Cependant, n’est pas toujours connue, alors le rĂ©sultat donne une valeur minimum de la vitesse rotationnelle de l’étoile en question. Si n’est pas un angle droit, la vitesse rĂ©elle est plus grande que [17], ce terme Ă©tant parfois appelĂ© la vitesse rotationnelle projetĂ©e.

Pour les Ă©toiles gĂ©antes, la microturbulence atmosphĂ©rique peut entraĂźner l’élargissement des raies spectrales, qui est beaucoup plus importante que les effets de la rotation et qui masque le signal. Cependant, une autre approche peut s’employer en utilisant des Ă©vĂ©nements de microlentilles gravitationnelles. Elles se produisent lorsqu’un objet massif passe en avant d’une Ă©toile et amplifie briĂšvement l’image. Les informations recueillies qui sont plus dĂ©taillĂ©es permettent de distinguer les effets de microturbulences de ceux de la rotation[18].

Si une Ă©toile affiche une activitĂ© magnĂ©tique Ă  sa surface par des taches stellaires, elles peuvent permettre d'estimer le taux de rotation. Cependant, certaines caractĂ©ristiques peuvent se former Ă  d'autres endroits qu'Ă  l'Ă©quateur et migrer Ă  travers les latitudes pendant leur durĂ©e de vie. En ce cas, la rotation diffĂ©rentielle peut donner des valeurs variables de la vitesse de rotation. L'activitĂ© magnĂ©tique stellaire est souvent associĂ©e avec une rotation rapide, donc la technique peut ĂȘtre utilisĂ©e pour la mesure de ces Ă©toiles[19]. L'observation de taches stellaires a montrĂ© que ces caractĂ©ristiques peuvent faire varier la vitesse de rotation d'une Ă©toile, comme le champ magnĂ©tique a pour effet de modifier la circulation des gaz sur les Ă©toiles[20].

Notes et références

Notes

    Références

    (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Stellar rotation » (voir la liste des auteurs).
      1. (en) J. Hardorp, P. A. Strittmatter « Rotation and Evolution of be Stars » (September 8–11, 1969) (Bibcode 1970stro.coll...48H)
        — « (ibid.) », dans Proceedings of IAU Colloq. 4, Ohio State University, Columbus, Ohio, p. 48
      2. (en) Jean-François Donati, « Differential rotation of stars other than the Sun », Laboratoire d’Astrophysique de Toulouse, (consultĂ© le ).
      3. (en) Sydney A. Barnes, « Ages for illustrative field stars using gyrochronology: viability, limitations and errors », The Astrophysical Journal, vol. 669, no 2,‎ , p. 1167–1189 (DOI 10.1086/519295, Bibcode 2007ApJ...669.1167B, arXiv 0704.3068).
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        — « (ibid.) », dans New Frontiers in Stellar Interferometry, Proceedings of SPIE Volume 5491, Bellingham, Washington, USA, p. 65
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      Voir aussi

      Liens internes

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