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Hipparcos

Hipparcos (HIgh Precision PARallax COllecting Satellite, satellite de mesure de parallaxe Ă  haute prĂ©cision) est une mission de l'Agence spatiale europĂ©enne destinĂ©e Ă  la mesure de la position, de la parallaxe et du mouvement propre des Ă©toiles. Les rĂ©sultats ont permis de produire trois catalogues d'Ă©toiles : les catalogues Hipparcos, Tycho(-1) et Tycho-2, ce dernier ayant fourni le mouvement propre de plus de 2,5 millions d'Ă©toiles. Le satellite porte le nom de l'astronome grec Hipparque, qui compila un des premiers catalogues d'Ă©toiles.

Hipparcos
Description de cette image, également commentée ci-après
Le satellite Hipparcos au cours de tests Ă  l'ESTEC.
Données générales
Organisation ESA
Domaine Astrométrie
Statut Mission achevée
Autres noms HIgh Precision PARallax COllecting Satellite
Lancement
Fin de mission
Identifiant COSPAR 1989-062B
Site www.rssd.esa.int/index.php?project=HIPPARCOS
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 1 140 kg
Orbite
Orbite Fortement elliptique
Périgée 507 km
ApogĂ©e 35 888 km
TĂ©lescope
Type Schmidt
Diamètre 29 cm
Focale 1,4 m
Longueur d'onde Visible

Le projet est proposé en 1980. Le satellite est lancé le par un lanceur Ariane IV. Le satellite devait initialement être placé sur une orbite géostationnaire mais, à la suite d'une panne du moteur d'apogée, Hipparcos reste sur l'orbite de transfert très elliptique. Malgré ce problème, les objectifs scientifiques ont pu être remplis. Les communications avec le satellite se sont interrompues le .

Les catalogues dressés grâce à Hipparcos ont permis de nombreux progrès dans notre connaissance d'une part des étoiles et de leur évolution d'autre part des structures des galaxies et de leur dynamique. Il a permis des progrès dans des domaines aussi divers que la détermination de l'âge de l'univers, le taux de formation des étoiles, les stratégies de recherches d'exoplanètes, la détermination des âges glaciaires. L'Agence spatiale européenne a décidé en 2000 de lui donner un successeur. Le satellite Gaia, dont le lancement a eu lieu le , doit permettre d'établir un catalogue 50 fois plus précis qu'Hipparcos étendu à un milliard d'étoiles.

Contexte

La mesure de la position des Ă©toiles

Pour que la position et la vitesse d'une étoile puissent être déterminées il faut connaitre :

  • sa position dans le ciel dĂ©finie par deux mesures l'ascension droite et la dĂ©clinaison,
  • sa distance au système solaire,
  • son mouvement propre, c'est-Ă -dire son dĂ©placement apparent sur le plan tangent du ciel par rapport au système solaire
  • sa vitesse radiale c'est-Ă -dire son dĂ©placement le long de la ligne de visĂ©e de l'observateur.

L'absence de référentiel absolu naturel rend ces mesures difficiles à réaliser. La mesure de la distance constitue un problème encore plus ardu: lorsque le programme Hipparcos est lancé, les astronomes disposent de moins de 300 étoiles avec une précision meilleure que 10% [1]. Cette distance est estimée en utilisant le mouvement de la Terre autour du Soleil : du fait de ce déplacement l'observateur qui relève à 6 mois d'intervalle la position d'une étoile peut détecter un léger décalage angulaire (voir schéma 1) : la parallaxe. Celle-ci est, pour une étoile située à 10,3 années-lumière, comme 61 du Cygne, est de 0,35 seconde d'arc. Ces angles infimes qui vont en s'amenuisant pour les étoiles plus lointaines, ont été utilisés jusque-là pour mesurer la distance de plusieurs milliers d'étoiles. Mais la précision de la mesure depuis la Terre atteint 10 % dans les cas les plus favorables qui ne concernent que quelques étoiles. Le mouvement propre est mesuré en relevant à intervalles réguliers la position de l'étoile dans le ciel. La vitesse radiale est déterminée en s'appuyant sur l'effet Doppler-Fizeau qui modifie le spectre lumineux de l'étoile en fonction de cette vitesse[2].

Schéma 1 : mesure de la parallaxe d'une étoile depuis l'orbite terrestre.

Les enjeux de l'astrométrie

La connaissance de la position et du mouvement des étoiles est essentielle pour déterminer les propriétés physiques des étoiles. La connaissance de celle-ci permet en retour d'alimenter en éléments factuels les études théoriques qui portent d'une part sur la structure des étoiles et leur évolution d'autre part sur les structures des galaxies et leur dynamique.

Le lancement du projet

Déplacement apparent d'une étoile relevé par Hipparcos : le tracé reflète le mouvement propre de l'étoile combiné au déplacement de la Terre qui décrit trois orbites autour du Soleil au cours de la mission.

Au cours de la seconde moitié du XXe siècle l'augmentation de la précision dans la mesure de la position des étoiles se heurte à des problèmes croissants liés à l'atmosphère, aux limites atteintes par l'optique des télescopes et à l'impossibilité d'observer l'ensemble de la voute céleste depuis le même point d'observation. En 1967 l'astronome français Pierre Lacroute propose à l'agence spatiale française, le CNES, de développer un satellite pour réaliser un catalogue plus précis des étoiles que celui qui a pu être établi à l'aide de télescopes terrestres[3]. Au-dessus de l'atmosphère les conditions d'observation des étoiles sont meilleures. Le CNES accepte de développer le projet mais devant son coût décide de s'orienter vers un financement multinational. Après une étude de faisabilité réalisée en 1977 l'Agence spatiale européenne sollicitée accepte finalement en 1980 de financer la mission. Celle-ci est baptisée Hipparcos, acronyme de HIgh Precision PARallax COllecting Satellite c'est-à-dire en anglais satellite de mesure de parallaxe à haute précision, mais également nom de l'astronome grec Hipparque, qui compila un des premiers catalogues d'étoiles[4].

Objectifs d'Hipparcos

Le programme scientifique se composait de deux parties :

  1. L'expĂ©rience Hipparcos, dont le but Ă©tait de mesurer les cinq paramètres astromĂ©triques - la position, le mouvement propre et la parallaxe - d'environ 118 000 Ă©toiles proches de la Terre avec une prĂ©cision de l'ordre de 2 Ă  4 milliseconde d'arc.
  2. L'expĂ©rience Tycho, dont le but Ă©tait de mesurer les propriĂ©tĂ©s astromĂ©triques et photomĂ©triques de 400 000 autres Ă©toiles situĂ©es dans la mĂŞme rĂ©gion avec une prĂ©cision moindre.

Caractéristiques du satellite

Hipparcos, qui pèse 1 140 kg dont 250 kg de charge utile, est haut de 3 mètres avec un diamètre de 1,8 mètre. La plateforme a la forme d'un prisme hexagonal irrĂ©gulier et est rĂ©alisĂ©e en aluminium ; sa partie centrale est occupĂ©e par le propulseur solide MAGE chargĂ© de placer le satellite sur son orbite gĂ©ostationnaire. La charge utile est montĂ©e sur son sommet et comporte un pare-soleil[5].

La plateforme

Le contrĂ´le d'orientation est maintenu Ă  l'aide de 4 moteurs-fusĂ©es de 5 newtons consommant de l'hydrazine stockĂ©e dans deux rĂ©servoirs d'une contenance totale de 32 kg. Le satellite est en rotation lente Ă  la vitesse de 11,25 tours par jour : cette rotation est entretenue par 6 petits moteurs d'une poussĂ©e de 20 millinewtons consommant de l'azote tirĂ© de deux rĂ©servoirs contenant 9,3 kg stockĂ©s sous une pression de 285 bars. L'Ă©nergie Ă©lectrique est fournie par trois panneaux solaires de 1,19 Ă— 1,69 m qui fournissent 380 watts dont 110 W sont utilisĂ©s par la charge utile. Deux batteries nickel-cadmium de 10 ampères-heures chacune fournissent l'Ă©nergie lorsque la sonde est plongĂ©e dans l'obscuritĂ©. Les tĂ©lĂ©communications se font en bande S. L'Ă©metteur de 2,5 watts permet de transmettre les donnĂ©es scientifiques vers la Terre avec un dĂ©bit de 24 kilobits par seconde[5].

La charge utile

La charge utile est constituĂ©e d'un tĂ©lescope de Schmidt d'un diamètre de 29 cm et dotĂ© d'une focale de 1,4 mètre. Cet instrument de taille relativement rĂ©duite est nĂ©anmoins suffisant pour permettre l'observation d'Ă©toiles d'une magnitude apparente allant jusqu'Ă  12,4 soit une luminositĂ© 400 fois infĂ©rieure Ă  ce qui peut ĂŞtre perçu Ă  l'Ĺ“il nu depuis la Terre. Le tĂ©lescope observe simultanĂ©ment deux zones du ciel d'une surface de 0,9° Ă— 0,9° situĂ©es Ă  58° l'une de l'autre. En effet, en l'absence de rĂ©fĂ©rentiel directement utilisable par l'instrument, celui-ci utilise l'Ă©cartement angulaire entre les Ă©toiles ; l'ensemble des mesures uni-dimensionnelles combinĂ©es avec la connaissance de l'orientation du tĂ©lescope au moment de l'observation permet de reconstituer la position des Ă©toiles. Les deux images sont superposĂ©es sur un plan focal comportant un dĂ©tecteur de 2,5 cm Ă— 2,5 cm. Du fait de la rotation lente du satellite autour de son axe (un tour toutes les 128 minutes) l'image des Ă©toiles traverse lentement le dĂ©tecteur constituĂ© d'une grille composĂ©e de 2 688 bandes alternativement transparentes et opaques. Derrière cette grille un dĂ©tecteur de type photomultiplicateur analyse les variations de lumière toutes les 2 secondes. Ce système permit de mesurer la position de 118 000 Ă©toiles avec une prĂ©cision de 0,002 seconde d'arc. Un deuxième photomultiplicateur exploite un faisceau lumineux dĂ©rivĂ© du faisceau principal pour dĂ©terminer et contrĂ´ler l'orientation du satellite et effectuer des mesures sur 1 million d'Ă©toiles avec une prĂ©cision plus faible de 0,03 seconde d'arc. L'axe de rotation du tĂ©lescope est modifiĂ© tous les jours de 4,415° ce qui permet sur la durĂ©e de la mission d'observer Ă  plusieurs reprises l'ensemble du ciel : en moyenne une Ă©toile traverse le dĂ©tecteur en 20 secondes et est observĂ© Ă  110 reprises sur environ 30 Ă©poques diffĂ©rentes rĂ©parties au cours des 3 ans de la mission[5].

DĂ©roulement de la mission

Hipparcos est lancĂ© le par une fusĂ©e Ariane 44LP depuis la base de lancement de Kourou. Le lanceur place le satellite sur une orbite de transfert elliptique de 200x35896 km avec une inclinaison de 6,9°. Une fois parvenu Ă  son apogĂ©e, le moteur d'apogĂ©e Mage devait ĂŞtre dĂ©clenchĂ© pour circulariser l'orbite et placer Hipparcos sur une orbite gĂ©ostationnaire au niveau de la longitude 12° Ouest. Mais la mise Ă  feu du propulseur Ă  propergol solide ne se dĂ©clenche pas et le satellite reste coincĂ© sur son orbite de transfert qu'il parcourt en environ 10 heures. L'Ă©quipe projet met au point en quelques semaines de nouvelles modalitĂ©s d'utilisation du satellite permettant le recueil des donnĂ©es scientifiques dans ce nouveau contexte. Le pĂ©rigĂ©e est rehaussĂ© de 200 Ă  526 km pour rĂ©duire la trainĂ©e atmosphĂ©rique qui aurait rapidement dĂ©formĂ© l'orbite : Ă  cet effet les petits moteurs-fusĂ©es de contrĂ´le de l'orientation sont mis Ă  contribution en utilisant 26 des 32 kg du stock d'hydrazine[5].

Les répercussions de cette orbite non prévue sur le fonctionnement du satellite sont importantes. Hipparcos traverse à chaque orbite les ceintures de Van Allen : il subit à chaque passage un bombardement de particules énergétiques nocif pour son électronique et ses panneaux solaires qui se dégradent plus rapidement que prévu. Les batteries doivent faire face à des périodes d'éclipse d'une durée plus longue que celles pour lesquelles elles avaient été dimensionnées. Enfin du fait du vol non stationnaire d'Hipparcos, la station au sol d'Odenwald en Allemagne ne parvient pas à récupérer toutes les données scientifiques au cours de son survol par le satellite et les stations de Kourou, Perth et Goldstone sont mises à contribution au prix d'un surcoût important. Hipparcos réussit malgré ces handicaps à fournir des données scientifiques valides entre et donc au-delà des 30 mois prévus pour la mission nominale. Le , confrontés à des avaries du système de guidage et de l'ordinateur de bord de plus en plus fréquentes, les responsables de la mission décident de désactiver le satellite[5].

RĂ©sultats scientifiques

Les catalogues Hipparcos et Tycho

Ă€ l'issue de la mission les donnĂ©es recueillies reprĂ©sentant plus de 120 millions de mesures et 1000 gigabits de volumes sont exploitĂ©es. Pour faciliter le traitement, les positions de toutes les Ă©toiles avaient Ă©tĂ© initialement dĂ©terminĂ©es grâce aux observations faites depuis le sol avec une prĂ©cision d'une seconde d'arc (le Catalogue d'EntrĂ©e). La dĂ©termination de la position est ensuite obtenue en combinant ces donnĂ©es, l'orientation du satellite au moment de la mesure et les relevĂ©s effectuĂ©s par le dĂ©tecteur. Les calculs effectuĂ©s nĂ©cessitent notamment de rĂ©soudre 4 millions d'Ă©quations Ă  600 000 inconnues[4]. Le catalogue Hipparcos (118 000 Ă©toiles avec une prĂ©cision d'une milliseconde d'arc) et le catalogue Tycho (plus d'un million d'Ă©toiles avec une prĂ©cision de 20–30 millisecondes d'arc) sont achevĂ©s en et publiĂ©s par l'ESA en . Les donnĂ©es de ces catalogues servirent Ă  crĂ©er le Millennium Star Atlas (en), un atlas couvrant l'ensemble du ciel et comportant un million d'Ă©toiles jusqu'Ă  une magnitude apparente de 11 et complĂ©tĂ© par 10 000 objets non-stellaires provenant d'autres sources. Tycho 2, une nouvelle version du catalogue Tycho, est publiĂ©e en 2000. Ce catalogue repose sur les mĂŞmes observations mais, grâce Ă  une mĂ©thode de rĂ©duction de donnĂ©es plus avancĂ©e, les donnĂ©es y sont lĂ©gèrement plus prĂ©cises. Cette version est aussi beaucoup plus complète : 2 539 913 Ă©toiles y sont prĂ©sentes, ce qui reprĂ©sente 99 % des Ă©toiles d'une magnitude infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  11[5].

Hipparcos a également mesuré l'éclat des étoiles ; combinée avec la parallaxe, cette information permet de déterminer la magnitude absolue de l'étoile c'est-à-dire sa luminosité réelle abstraction faite de son éloignement. Cette information a notamment permis de calibrer l'échelle des distances avec les céphéides[6].

La pré-découverte d'exoplanètes

Deux[7] planètes extrasolaires (exoplanètes) confirmées — HD 189733 b et HD 209458 b[7] — ont été retrouvées, postérieurement à leur découverte, dans les données photométriques collectées par Hipparcos[8]. En effet, des transits de ces planètes étaient présents dans les données du satellites, mais pas identifiés à l'époque.

Un premier transit de HD 189733 b devant son étoile a été mesuré par Hipparcos le [9]. Deux autres transits de l'exoplanète ont été probablement mesurés par Hiparcos le et le [9].

Cinq[7] transits de HD 209458 b devant son étoile ont également été mesurés par Hipparcos[10] - [11], notamment le jour julien barycentrique (BJD) 2,448565171 ± 0,037[12]. Ces transits étaient passés inaperçus à l'époque. Ce n'est que postérieurement à la découverte de ces exoplanètes que leur pré-découverte a été retrouvée dans les données d'Hipparcos.

Les retombées

Les mesures effectuées par Hipparcos ont permis de[13] :

  • prĂ©voir la collision de la comète Shoemaker-Levy 9 avec la planète Jupiter
  • identifier les Ă©toiles qui dans le futur passeront Ă  faible distance du Soleil
  • mesurer la distance des Ă©toiles possĂ©dant des planètes
  • dĂ©couvrir que la forme de la Voie lactĂ©e changeait
  • identifier un groupe d'Ă©toiles qui ont par le passĂ© envahi la galaxie
  • remettre en question la taille et l'âge de l'univers : celui-ci s'est rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la fois plus grand et plus jeune
  • confirmer la thĂ©orie d'Einstein concernant les effets de la gravitĂ© sur la lumière des Ă©toiles.

Le successeur Gaia

L'Agence spatiale européenne a décidé en 2000 de donner un successeur à Hipparcos[14]. Le satellite Gaia, dont le lancement a eu lieu en 2013, doit permettre d'établir un catalogue 50 fois plus précis que Hipparcos et pour un milliard d'étoiles. Le satellite est équipé d'un instrument astrométrique permettant de mesurer la position angulaire jusqu'à la magnitude 20, d'un instrument photométrique permettant l'acquisition de spectres d'étoiles dans la bande spectrale 320-1000 nm et d'un spectromètre haute résolution permettant de mesurer la vitesse radiale des étoiles. Le satellite a été placé au point de Lagrange L2 pour une mission d'une durée nominale de 5 ans[15].

Notes et références

  1. C. Turon et F. Arenou, « The Hipparcos Catalogue: 10th anniversary and its legacy », "A Giant Step: from Milli- to Micro-arcsecond Astrometry", Proceedings of the International Astronomical Union, IAU Symposium, vol. 248,‎ , p. 1-7 (DOI 10.1017/S1743921308018516, Bibcode 2008IAUS..248..383F)
  2. [PDF]François Mignard Christian Martin, « Hipparcos, satellite chasseur d'étoiles »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Pour la science,
  3. (en) Pierre Lacroute, « XIIIth General Assembly - Transactions of the IAU Vol. XIII B : Proceedings of the 13th General Assembly », Transactions of the International Astronomical Union, vol. XIII B,‎ , p. 63
  4. « Hipparcos overview », ESA (consulté le )
  5. (en)[PDF]« Hipparcos »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ESA (consulté le )
  6. Gaia, la carte du ciel en 3D Intervention de Frédéric Arenou, ingénieur CNRS ayant traité les données d'entrée d'Hipparcos
  7. (en) Michael A. C. Perryman, The Exoplanet Handbook, Cambridge et New York, Cambridge University Press, 2011 1re éd., X-410 p. (ISBN 978-0-521-76559-6, OCLC 711048198), p. 113 (lire en ligne [html]) [consulté le 23 mars 2015]
  8. Exoplanets: prospects for Gaia, Michael Perryman, p. 4.
  9. (en) Guillaume Hébrard et Alain Lecavelier des Étangs, « A posteriori detection of the planetary transit of HD 189733 b in the Hipparcos photometry », Astronomy and Astrophysics, vol. 445, no 1,‎ , p. 341-346 (DOI 10.1051/0004-6361:20054308, Bibcode 2006A&A...445..341H, arXiv astro-ph/0510286, résumé, lire en ligne [html], consulté le )
    L'article a été reçu par la revue Astronomy and Astrophysics le 5 octobre 2005 et accepté par son comité de lecture le 10 octobre 2005.
  10. (en) Staffan Söderhjelm, « Possible detection of the planet transits of HD 209458 in the Hipparcos photometry », Information Bulletin on Variable Stars, no 4816,‎ , p. 1-2 (Bibcode 1999IBVS.4816....1S, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
  11. (en) Noël Robichon et Frédéric Arenou, « HD 209458 planetary transits from Hipparcos photometry », Astronomy and Astrophysics, vol. 355,‎ , p. 295-298 (Bibcode 2000A&A...355..295R, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
    L'article a été reçu par la revue Astronomy and Astrophysics le 1er décembre 1999 et accepté par son comité de lecture le 7 décembre 1999.
  12. (en) Timothy Castellano et al., « Detection of planetary transits of the star HD 209458 in the Hipparcos data set », The Astrophysical Journal, vol. 532, no 1,‎ , L51-L53 (DOI 10.1086/312565, Bibcode 2000ApJ...532L..51C, résumé, lire en ligne [html], consulté le )
    Les coauteurs de l'article sont, outre Timothy Castellano : J. Jenkins, Davis E. Trilling, Laurance Doyle et D. Koch.
    L'article a été reçu par la revue The Astrophysical Journal le , accepté par son comité de lecture le et publié le .
  13. (en) « Hipparcos », ESA (consulté en )
  14. « D'Hipparcos à Gaïa » (consulté le )
  15. (en) « Gaïa », ESA (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Michael Perryman, The Making of History's Greatest Star Map, Springer, , 293 p. (ISBN 978-3-642-11602-5)
    Histoire du projet Hipparcos.
  • Jean-Pierre Penot (CNES), « Hipparcos, le satellite des Ă©toiles », Bibliothèque de Travail (BT), , no 1045, (ISSN 0005-335X)

Articles connexes

Liens externes

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