Wassy
Wassy [vasi] est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Wassy | |||||
La rue Notre-Dame et la tour du Dôme. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Alain Charpentier 2020-2026 |
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Code postal | 52130 | ||||
Code commune | 52550 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wasseyens ou Flutots | ||||
Population municipale |
2 780 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 82 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 29′ 59″ nord, 4° 56′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 154 m Max. 224 m |
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Superficie | 33,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Wassy (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Wassy (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.wassy.fr/ | ||||
Elle est connue principalement pour être le lieu du massacre de Wassy, en 1562, qui marqua le départ des guerres de Religion en France.
Géographie
Localisation
Wassy se situe sur la Blaise, petite rivière se jetant dans la Marne. Pour mémoire, la Blaise prend sa source à Gillancourt, près de Colombey-les-Deux-Églises et se jette dans la Marne près d'Arrigny, au nord du lac du Der (dans l’Antiquité, la Blaise allait, parallèle à la Marne, jusque Châlons-en-Champagne).
Urbanisme
Typologie
Wassy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Wassy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 599 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6 %), terres arables (21 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le rapprochement des anciens noms de Wassy, Vassy, Vuasiacus à la fin de l'Antiquité, de toponymes environnants (Val, Vallage, Vaux) et de celui des Vadicasses est tentant. En effet, d'après les géographes antiques Strabon et Ptolémée, les Vadicasses formaient une civitas (parmi la centaine que comptait la Gaule), localisée à l'extrémité ouest de celle des Leuques (Toul, Nasium/Naix-aux-Forges) ; ce qui autorise à émettre l'hypothèse d'une situation de la capitale des Vadicasses à Wassy.
La première apparition du nom de Wassy dans un document écrit date en 672, dans la charte de Childéric II qui octroyait une partie du finage de cette cité pour la fondation de l'abbaye de Montier-en-Der : in foreste dervo et in fine Vuasciacense.
Histoire
Selon la tradition orale, Wassy aurait été incendiée et pillée par les légions romaines de l'empereur Caracalla.
Wassy aurait à nouveau été détruite par Attila avant ou après sa défaite à la bataille des champs Catalauniques.
Marie Stuart, née le , reine d'Écosse puis reine de France, épouse de François II, reçut en don pour en jouir toute sa vie, des revenus des terres de Wassy, Chaumont et Saint-Dizier mais aucun document ne peut attester qu'elle ait séjourné à Wassy, même si la légende prétend qu'elle y inventa la recette des « caisses de Wassy ».
Le massacre de Wassy
Le massacre de Wassy se produit le . Le duc François de Guise de passage à Wassy, entend une cérémonie protestante : environ 500 protestants assistaient au culte dans une grange située dans l'enceinte du château, domaine royal. Le duc, seigneur de Joinville et chef du parti catholique, sous le prétexte que ce type de réunion est interdit en ville envoie ses hommes armés forcer les protestants à sortir. Les croyants assemblés pour un culte sont traités en rebelles armés[11] et vingt-trois sont tués, cent blessés[12].
Les historiens s'interrogent sur la part accidentelle du massacre : s'il est vraisemblable qu'il faut écarter la préméditation d'un plan d'ensemble d'extermination des protestants, l'intervention à Wassy s'inscrit néanmoins dans le cadre d'une plus vaste campagne d'intimidation de ces derniers et ne relève probablement pas de l'accident fortuit, sauf dans son ampleur[11]. Cet évènement donne le signal de la guerre civile et marque le début de la première guerre de religion entre les protestants et les catholiques.
- Le château de Wassy avec Marie Stuart par Pernot,
- Le massacre de Wassy (gravure du XVIe siècle).
- Grange du Massacre reconstituée à Wassy.
- Plaque commémorative.
Révolution française
Alors qu'ils sont prévus dans chaque commune par la loi du , les comités de surveillance locaux ne se créent qu'en octobre, après la loi du qui précise leur organisation. Les communes du canton de Wassy étant peu peuplées, il fut difficile de trouver les douze membres du comité dans chacune d'elles, et il fut décidé de former un comité de canton, siégeant à Wassy[13].
Époque contemporaine
Au XIXe siècle, Camille et Paul Claudel habitèrent deux ans Wassy (leur père y était conservateur des hypothèques). La première œuvre de Camille Claudel, une tête de Bismarck, a été réalisée à Wassy et est encore visible dans l'hôtel de ville. Camille Saint-Saëns y vint de nombreuses fois chez sa grand-mère (tout petit enfant, il se plaignait auprès de sa grand-mère car la bouilloire de celle-ci « chantait faux » !…)
Le , le président de la République Sadi Carnot, (de retour de Lunéville, Nancy et Toul, en train présidentiel) vint inaugurer la magnifique gare de Wassy et la ligne Troyes-Nancy directe, par Brienne, Wassy et Sorcy. (La gare de Wassy est maintenant animée par l'Association des Amis de la gare de Wassy et a servi de site de tournage à deux longs métrages : Je m'appelle Victor de Guy Jacques et Un vrai bonheur, le film de Didier Caron).
Wassy fut le siège d'une sous-préfecture, jusqu'à la suppression de l'arrondissement de Wassy en 1926. En 1940, l'arrondissement fut restauré, mais avec un nouveau chef-lieu, Saint-Dizier, ville qui était devenue beaucoup plus grande que Wassy, laquelle resta donc simple chef-lieu de canton.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[14].
Liste des maires
Suite à l'annulation du scrutin de mars 2020 par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, une élection municipale partielle est organisée le 18 octobre 2020. Elle voit la victoire de la liste « Idées communes Wassy Pont-Varin » conduite par Jean-Alain Charpentier, maire par intérim, avec 56,32 % des suffrages contre 43,67 % pour la liste de Pascal Bossan, « Wassy Pont-Varin, un nouvel horizon, une attractivité renforcée ». Il est à nouveau désigné maire par le conseil municipal le 23 octobre 2020.
Administration territoriale
Wassy est un chef-lieu de canton de la Haute-Marne, dans l'arrondissement de Saint-Dizier. Le canton de Wassy groupe 20 communes et comptait 8 166 habitants lors du recensement de 1999.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Wasseyens.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 2 780 habitants[Note 4], en diminution de 3,91 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Fêtes carnavalesques : Le Carnaval est célébré le deuxième dimanche après Pâques.
Enseignement
Wassy est située dans l'académie de Reims.
Écoles
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 271 élèves en 2014-2015[19].
Collège Paul-Claudel
Le collège accueillait 410 élèves en 2014-2015[20]. Il est notoire pour la rénovation de son bâtiment principal, pour sa participation au projet Comenius et pour sa section sportive « kayak ».
La rénovation des bâtiments a été réalisée à partir de l'année 2008[21], à la suite d’un concours d’architecture dont les prestations ont été remises en [22]. Les travaux, concernant une surface de 5 000 m2 se sont achevés en [23]. Le collège a été primé pour les systèmes basse consommation dont il est équipé depuis sa rénovation. Ce prix, remis par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), le conseil régional de Champagne-Ardenne et l'Agence régionale de la construction et de l'aménagement durables (ARCAD), « a pour objectif de distinguer des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiments exemplaires, qui illustrent la possibilité d’atteindre la basse consommation à des coûts maîtrisés grâce aux techniques existantes[24]. ».
Dans le cadre du projet européen Comenius, le collège a démarré en 2012 un projet ayant pour but de faire travailler en commun des professeurs et des élèves de plusieurs pays de l’Union Européenne ou proches de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Lituanie, Portugal, Chypre, Islande et Turquie[25].
La section sportive de kayak[26] a été créée en 1993 par Alain Annesser, professeur d'EPS. Pour y entrer, la sélection a lieu durant la classe de CM2, dans les écoles primaires avoisinantes. Les élèves sélectionnés sont au nombre de douze chaque année. Ils ont ensuite durant leurs quatre années de collège, des heures consacrés au kayak. De nombreux événements sont organisés autour du kayak comme la participation au Téléthon, « les 8 heures de kayak en fête »[27], les championnats académiques… De plus, chaque élève kayakiste a l'occasion, deux fois pendant ses années collège, de partir dans différents régions françaises pour pratiquer le kayak en eaux vives.
Culture locale et patrimoine
Architecture religieuse
- L'église Notre-Dame est de style roman fortifié. Elle a été « classée » au titre des monuments historiques en 1875[28]. Le grand orgue est l'un des trois Le Bé que possède la région – les deux autres se trouvant à Chaource et à Joinville. Il a été classé monument historique le pour le mobilier et le pour la partie instrumentale[29].
- L'église Saint-Memmie au Pont-Varin.
- Deux chapelles de Wassy portent l'empreinte du peintre religieux régional Joseph-Constant Ménissier. Vers 1840, il fut sollicité pour décorer la voûte de la chapelle du couvent des Dames de Saint-Maur. Il y peignit une série de fresques représentant des scènes de la vie du Christ. Transformé depuis en centre socio-culturel, le bâtiment est aujourd'hui désigné comme « la chapelle Ménissier ». Quelques années plus tard, en 1848, on confia également à l'artiste la décoration de la chapelle qui se trouve au centre de l'hôpital Saint-Charles.
- La chapelle Ménissier.
- Au plafond, La Nativité.
- Détail : peut-être un autoportrait ?
- La Croix de la Perrière, formée d'une colonne torsadée richement décorée supportant un Christ en croix et une Vierge à l'Enfant, s'élève à une hauteur de 4,40 m. À l'origine, la croix se trouvait à l'entrée du faubourg de la Perrière, d'où son nom. En 1749, on la transféra dans la rue Mauljean, son emplacement actuel. En 1903, elle fut classée par les Monuments historiques[30] et en 1912, on l'entoura d'une grille.
La Grange a été reconstruite à l'emplacement de la grange du Massacre des Protestants le 1er mars 1562.
Architecture civile
L'hôtel de ville date de 1779[31]. Au cours des années 1820 il s'adjoint petit à petit d'autres bâtiments accueillant notamment : la justice de paix, un tribunal de première instance, des prisons, une chapelle et des logements. Après de nouvelles transformations et délocalisations il ne subsiste aujourd'hui que l'hôtel de ville, la justice de paix – le local héberge aujourd'hui la fanfare municipale[32] – et quelques vestiges des prisons, accolés à la mairie. Sur le mur nord on distingue encore des inscriptions de prisonniers.
- Façade de l'hôtel de ville.
- Ancienne Justice de paix.
- Vestiges des prisons.
- Inscriptions de prisonniers.
Le bureau du maire abrite une horloge astronomique conçue par Alexandre-François Pernot (1764-1847), père de l'artiste François Alexandre Pernot.
La gare de Wassy constitue un ensemble ferroviaire monumental caractéristique des chemins de fer de l'est au XIXe siècle. Elle est desservie par la ligne Saint-Dizier - Doulevant-le-Château. C'est aujourd'hui le siège de l'association des Amis de la Gare de Wassy qui y stationne ses véhicules ferroviaires. Plusieurs films furent tournés dans ce décor, notamment Je m'appelle Victor de Guy Jacques, en 1992 et Un vrai bonheur de Didier Caron, en 2004.
Le lac-réservoir des Lescheres est un plan d'eau artificiel situé en bordure de forêt à un kilomètre du centre-ville. Il est également connu comme « la Digue de Wassy ». Il a été créé en 1875 pour alimenter le canal des Fabriques, en relation avec l'industrie métallurgique d'alors. Sa vocation actuelle est avant tout touristique.
- La digue.
- Fête du canoë-kayak.
Le parc des Promenades et ses fontes d'art : au XVIIIe siècle, la ville connaît d'importants aménagements urbains et des promenades sont aménagées le long de la Blaise entre 1774 et 1788[33]. Des fontes d'art de la fin du XIXe siècle, réalisées par trois artistes différents, sont érigées dans le parc, valorisant ainsi un savoir-faire régional de longue date :
- Le Triomphe de Galatée, de Jean Coulon (1889) ;
- Le Faucheur, de Sylvain Kinsburger (vers 1900) ;
- Le Cerf, de Prosper Lecourtier.
- Le parc des Grandes Promenades.
- Le Triomphe de Galatée.
- Le Faucheur.
- Le Cerf.
La tour du Dôme :
Le théâtre néoclassique se trouve à l'emplacement du château de Marie Stuart et a été totalement restauré en 2009.
La rue du Général-Leclerc voit au début du XXe siècle la construction de plusieurs bâtiments accueillant des services publics. En 1904, le monumental édifice de la Caisse d'épargne conçu par l'architecte Émile Robert (1865-1922) est achevé[34]. Il se distingue par une façade au décor très éclectique – dont un buste d'Hercule – et une grille d'inspiration art nouveau. La Poste est construite en 1908[35] et la Perception en 1928[36].
- La Caisse d'Épargne (1904).
- La Caisse d'Épargne (détail de la façade).
- La Poste (1908).
- La Perception (1928).
La Barre : ancienne voie romaine de Bar-sur-Aube à Bar-le-Duc, c'est un rare exemple de tracé antique en tranchée artificielle.
Fonderie des Petits Champs
L'entreprise actuelle (GHM) occupe l'emplacement de la première forge industrielle de France. Les premiers éléments du site industriel datent du milieu du XIXe siècle[37]. Le haut fourneau fut édifié vers 1849 sur l'emplacement d'une ancienne forge à bras que le comte de Champagne céda à l'abbaye de Clairvaux en 1157. L'établissement fut transformé en fonderie en 1882 sous la direction d'Antoine Durenne, maître de forges à Sommevoire. On y fabriqua successivement des obus pendant la Première Guerre mondiale, de la fonte d'art, de la tuyauterie ou des pièces pour l'industrie automobile. La Générale d'hydraulique et de mécanique (GHM) fut créée en 1971. Les infrastructures occupent une surface de 75 000 m2, dont 15 000 de surface bâtie. En 1989, l'entreprise comptait 216 salariés. En 2011, GHM emploie environ 300 personnes sur le site de Wassy[38].
Anciennes mines de fer de Wassy
Alors que l'extraction du minerai de fer à Pont Varin est très ancienne, c'est à partir de 1870 que de véritables infrastructures industrielles y sont installées par Zénon Laduron et Cie[39]. La Société des mines de fer de Wassy et de la Blaise est créée en 1875, la Compagnie des forges de Champagne en 1881. En 1895, 400 mineurs travaillent sur le site dont les activités cesseront vers 1922.
Imprimerie Guillemin
Les anciens ateliers de fabrication, le logement patronal et la cour de l'actuelle usine de typographie et de lithographie S.A. Jean Guillemin située au 22, de la rue Gresley font partie du patrimoine industriel régional. L'imprimerie a été fondée en 1833.
Spécialités
Les caisses de Wassy, meringues aux amandes présentées dans un emballage ressemblant à une petite caisse[40].
Personnalités liées à la commune
- Voir aussi la catégorie recensant les personnalités nées à Wassy.
- Jean Quirin de Mieszkowski (1744-1819), général des armées royales et de la République, décédé dans cette commune.
- Nicolas Joseph Leboeuf (1753-1811), magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Antoine Rignoux (1771-1832), général des armées de la République et de l'Empire y est né.
- Jean-Marie Antoine Defrance (1771-1855), général des armées de la République et de l'Empire (nom gravé sous l'Arc de Triomphe).
- François Alexandre Pernot, né à Wassy le , fils de Alexandre François Pernot horloger, parti à Paris en 1811 pour y améliorer sa maîtrise dans la gravure, il ne cesse par la suite de peindre et de dessiner jusqu'à sa mort, le dans sa ville natale.
- Emile Charles Maitrot, frère d'Adolphe et oncle de Léon Maitrot né à Wassy en 1821. Émile est le fils de Pierre Maitrot, instituteur à Rozières, puis directeur de l'école « d'enseignement mutuel » à Wassy. Émile Maitrot écrit de nombreux poèmes. On le surnomme « le Barde de la Blaise ».
- Henri Havret (1848-1901), prêtre jésuite français et missionnaire en Chine, est né à Wassy
- Pierre-Gilles Chanlaire, géographe français, né à Wassy, en 1758, mort en 1817, était attaché au bureau topographique du cadastre. On lui doit plusieurs travaux recommandables de statistique et de géographie :
- Tableau général de la nouvelle division de la France, Paris, 1802, in-4 ;
- Description topographique et statistique de la France, 1810, 2 vol.in-4 ;
- Atlas de la France en départements (en 86 cartes), 1818 ;
- Atlas de grandes cartes du théâtre de la guerre en Orient, de l'Égypte, du Rhin et de la Belgique, etc.
- Michel Creton, acteur, né à Wassy en 1942.
- Camille et Paul Claudel habitèrent Wassy de 1879 à 1881 où leur père, Louis Prosper Claudel, était conservateur des hypothèques[41].
- Max-Firmin Leclerc, écrivain et réalisateur de télévision, né à Saint-Dizier, habita Wassy de 1938 à 1941, où son père était chef de gare.
- Camille Saint-Saëns venait chez sa grand-mère à Wassy.
- André-Gaston Prételat, né à Wassy le sous le patronyme de Pettelat modifié en Pretelat en 1931. Il décèdera le . Général de corps d'armée, Grand Croix de la Légion d'honneur. Auteur du livre: Le destin tragique de la ligne Maginot.
Héraldique
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Les armes de Wassy se blasonnent ainsi : D'argent aux deux drapeaux au naturel passés en sautoir, surmontés d'une lettre W capitale de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. |
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Il existe une variante de ces armoiries[42] : D'argent à deux drapeaux aux hampes d'argent, posés en sautoir et liés de même : le drapeau de dextre est aux armes de France, celui de senestre aux armes de Lorraine, et un chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. |
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Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Marie Chirol, Wassy-sur-Blaise, Éditions S.V.I.P., Saint-Dizier, 1974, 126 p.
- Albert Didelot, Wassy sous la botte. La guerre au jour le jour, de 1941 à la Libération, éditions Dominique Guéniot, Langres, 1994, 143 p. (ISBN 978-2-87825-074-9)
- Sandrine Fuselier, Wassy, Direction régionale des affaires culturelles de Champagne-Ardenne, Service régional de l'Inventaire, Paris, 2000, 40 p. (ISBN 978-2-911330-21-6) (coll. Itinéraires du patrimoine)
- Michelle Loi, Les gens de Wassy, éditions Dominique Guéniot, 1993.
- Michel Traizet, La Fonderie d'Allichamps (1855-1990), Wassy, L'Auteur, 2014. 384 p., ill.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Wassy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Daniel Cuisiat, Lettres du cardinal Charles de Lorraine (1525-1574), éditions Droze, p. 54, extrait en ligne.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 229.
- Jacques Bernet, « Les fonds des comités de surveillance en 1793-an III », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 18 | 2004, mis en ligne le 12 décembre 2006. p. 7.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Haute-Marne (52) > Wassy > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Haute-Marne (52) > Wassy > Collège », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Détail de l'appel d'offre », sur le site des appels d'offres des marchés publics, (consulté le ).
- Recueil des belles pratiques et bons usages en matière d’accessibilité de la Cité, ministère de l’Écologie et du développement durable, [lire en ligne].
- Rénovation du collège Paul Claudel à Wassy, [lire en ligne], site réalisé par l'EDF, les confédérations de l'artisanat et des petites entreprises de la Haute-Marne et de la Meuse, et les fédérations du bâtiment de la Haute-Marne et de la Meuse.
- Collège Paul Claudel à Wassy : Un bâtiment exemplaire primé; communiqué de presse du conseil général de la Haute-Marne, .
- « Qu’est-ce que le Projet Comenius ? », sur le site de l'académie de Reims, (consulté le ).
- « La section kayak reprend son cours », sur le site du quotidien Le Journal de la Haute-Marne, (consulté le ).
- « [ZOOM SUR] Les 8h de kayak » (consulté le ).
- « Église Notre-Dame », notice no PA00079290, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue », notice no PM52001316, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Croix dite de la Périère », notice no PA00079289, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel de ville ; tribunal », notice no IA52000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Local de la fanfare municipale », notice no IA52000083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Wassy, op. cit, p. 5
- « Caisse d'épargne », notice no IA52000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Poste », notice no IA52000077, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Perception », notice no IA52000076, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Haut fourneau, Fonderie des Ets Métallurgiques A. Durenne et du Val d'Osne, puis S.A. Générale Hydraulique et Mécanique », notice no IA00070361, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site GHM.
- « Mine Debatty et cie, puis Zénon Laduron et cie, puis société des mines de fer de Wassy et de la Blaise, puis compagnie des forges de Champagne », notice no IA00070404, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Voir site touristique de la Haute-Marne.
- « Chronologie de Camille Claudel », sur le site de l'association Camille Claudel (consulté le ).
- site héraldique de Brian Timms