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Villers-lès-Nancy

Villers-lès-Nancy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Villers-lès-Nancy
Villers-lès-Nancy
L'Ă©glise Saint-Fiacre.
Blason de Villers-lès-Nancy
Blason
Villers-lès-Nancy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
MĂ©tropole MĂ©tropole du Grand Nancy
Arrondissement Nancy
Maire
Mandat
François Werner
2020-2026
Code postal 54600
Code commune 54578
DĂ©mographie
Gentilé Villarois(es) [1]
Population
municipale
14 305 hab. (2020 en augmentation de 0,57 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 438 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 40′ 23″ nord, 6° 09′ 17″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 381 m
Superficie 9,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Laxou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villers-lès-Nancy
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Villers-lès-Nancy
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Villers-lès-Nancy
Liens
Site web www.villers-les-nancy.fr

    Ses habitants sont appelés Villarois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Villers-lès-Nancy se situe dans le nord-est de la France, dans la banlieue ouest de Nancy. Elle s’étend depuis Nancy jusque sur le plateau de Haye et sa forêt.

    Villers.

    Communes limitrophes

    Villers-lès-Nancy est limitrophe de cinq communes[2], toutes situées dans le département de Meurthe-et-Moselle et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Rose des vents Laxou Nancy Rose des vents
    N Vandœuvre-lès-Nancy
    O Villers-lès-Nancy E
    S
    Chaligny Chavigny

    Transports en commun

    Villers-lès-Nancy est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan, cependant, seule la ligne 16 dessert l'extrémité de la commune, à l'Ouest de la métropole :

    • Tempo 3 : Villers Campus Sciences - Seichamps Haie Cerlin
    • Ligne 10 Sub : Chaligny / Neuves Maisons / VandĹ“uvre CHU Brabois - Villers Campus Sciences / Pompey
    • Ligne 16 : Villers Clairlieu - MalzĂ©ville / MalzĂ©ville Margeville / MalzĂ©ville PixerĂ©court
    • Ligne 17 : Villers Campus Sciences - Ludres
    • Ligne 30 : Laneuveville Gare - Villers Campus Sciences
    • Ligne Corol (ligne circulaire desservant VandĹ“uvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers)
    • Ligne 51 (scolaire) : Villers Clairlieu - Villers LycĂ©e Stanislas
    • Ligne 52 : Villers Collège Chepfer - Villers LycĂ©e Stanislas
    • Ligne 66 (scolaire) : Villers LycĂ©e Stanislas - FlĂ©ville

    Le service de transport Villers intra bus, VIB, est également mis à disposition par le CCAS, en complément du Réseau Stan, afin de favoriser la mobilité des seniors de Villers-lès-Nancy. Celui-ci dessert les 3 quartiers de la commune sur 3 jours différents : Clairlieu est desservi le lundi, Village-centre le mardi et Placieux-val le mercredi[3].

    GĂ©ologie et relief

    Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité très faible[4].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-lès-Nancy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Nancy, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 28 communes[9] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,7 %), zones urbanisées (31,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), prairies (4 %), cultures permanentes (2,8 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Quartiers et lieux-dits

    La commune est composée de trois quartiers : Placieux-Mairie, Botanique-Village, qui va du village au jardin botanique Jean-Marie-Pelt[16] et au plateau de Brabois et Clairlieu dans une clairière de la forêt de Haye, au-delà de l’autoroute A33.

    Placieux-Val

    Ce quartier est le plus proche de Nancy. Le parc du Placieux a été construit entre les années 1930 et 1970 ; les deux secteurs qui composent « Villers-bas », abritent de nombreux bâtiments à vocation publique : la mairie bien sûr, deux zones commerciales de proximité, deux centres socio-culturels, des sièges d’administration, un foyer de personnes âgées et une maison de retraite privée, plusieurs écoles. On y trouve aussi la marque de l’entrée de Villers dans le XXIe siècle avec la reconstruction de l’îlot des Poilus d’Orient et les panneaux solaires de ses nouveaux immeubles.

    Village-centre

    Cette zone est située entre le quartier Placieux-Mairie et Clairlieu, et s’étend du secteur du jardin botanique Jean-Marie-Pelt, en bordure de la faculté des sciences et technologies (limite de Vandœuvre-lès-Nancy), le boulevard des Aiguillettes et inclut le village (également appelé « Le Vieux Villers ») jusqu’en bordure de la voie de contournement (A33), comportant le plateau de Brabois, le pôle technologique et Villers-Cottages.

    Le parc de Brabois, équipement communautaire majeur, est situé en quasi-totalité sur le territoire de la commune de Villers. Dévasté par la tempête de 1999, il bénéficie actuellement d’un programme de remise en valeur. Sur son flanc ouest, la « Grande Avenue » porte le nom de l’ancien maire Paul Muller et relie Clairlieu à la Mutualité. C’est là qu’a été inauguré en 2007, le nouveau bâtiment de Télécom Nancy, école d’ingénieurs composante de l’université Henri-Poincaré. Sur le plateau, se déroulent tous les ans en mai les Eurovolies.

    Après les hauteurs du village, cœur historique de la commune, on découvre le jardin botanique Jean-Marie-Pelt et le lotissement dénommé « Villa Jardin botanique » situé au lieu-dit « Sous le château » construit dans les années 1980. Il jouxte la partie villaroise de la faculté des sciences et technologies de l'université de Lorraine, et notamment le LORIA, un des plus grands laboratoires de la région Lorraine[17].

    Clairlieu

    Le quartier de Clairlieu est situé à l’ouest de la commune, est principalement constitué d’un grand lotissement, construit sur d’anciens terrains agricoles et pour partie inclus dans la forêt de Haye. Les habitants sont appelés Clairlocois.

    Après avoir longé Promotech[18] et le technopole Nancy-Brabois, les bâtiments du centre de gestion de la fonction publique de Meurthe-et-Moselle et Fidal[19], cabinet d'avocats en droit d'affaire, puis le stade municipal Roger-Bambuck, l’avenue Paul-Muller descend vers le bassin de la Sance à l’entrée nord de Clairlieu. Bâti sur les terrains d’une ancienne abbaye cistercienne, ce lotissement a été, dans les années 1970, la plus grosse opération d’habitat social individuel d’Europe.

    Toponymie

    L'historien Henri Lepage donne comme nom les formes suivantes Villers vers 1169-1193, Villers desor Nancey en 1291, Villers devant Nancy en 1483 et finalement Villers-lès-Nancy[20].

    Histoire

    Dès le néolithique une présence humaine régulière a lieu sur le site de Clairlieu et se poursuit jusqu'à l'âge du bronze comme l'attestent plusieurs pièces trouvées par MM. Barthélemy, Bleicher et Guérin[21].

    Au Moyen Ă‚ge, le seigneur de Remicourt avait droit de justice sur son fief de Villiers[22]. Les historiens affirment qu'un gibet Ă©tait dressĂ© au lieu-dit « La Justice Â».

    Ce village de l'ancien duché de Lorraine a dépendu de la prévôté et du bailliage de Nancy sous la coutume de Lorraine, avant de passer en 1790 dans le canton et district de Nancy[23]. Sur le plan spirituel, il était à l'origine une annexe de Vandœuvre, puis il fut érigé en cure en 1600. Il dépendait de l'évêché de Nancy à partir de 1778[23].

    Le plus ancien titre où il soit question de cette commune est daté de 1587 ; c'est un règlement de la communauté de Villers, par lequel ceux qui voulaient s'établir dans ce lieu devaient en obtenir la permission du seigneur haut-justicier et payer 12 francs[23]. Le dessinateur et graveur Jacques Callot avait une maison de campagne à Villers, où il existait autrefois une maison franche[23].

    L'abbaye cistercienne de Clairlieu, fondée vers l’an 1150 sur le territoire communal, fut en activité jusqu’à la Révolution française[24].

    L'église actuelle, qui est la troisième construite à Villers, a été inaugurée en 1884 sur l’emplacement de celle construite en 1788 et qui était devenue trop petite.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1980 Paul Muller
    1980 2001 Jean Bernadaux UDF-CDS puis
    UDF-FD
    Directeur d'Ă©cole
    Conseiller général de Laxou (1982-1994)
    SĂ©nateur (1992-2001)
    2001 2014 Pascal Jacquemin PS Cadre Ă  la SNCF[26]
    Conseiller général[27]
    Conseiller régional de Lorraine
    mars 2014[28] En cours
    (au 26 mai 2020)
    François Werner[29] - [30]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    UDI-LC 7e vice-président de la métropole du Grand Nancy[31]
    5e vice-président de la métropole du Grand Nancy[32]
    Conseiller régional du Grand Est[33] - [34] - [35] - [36] (depuis 2016)
    Vice-président du conseil régional du Grand Est[37] - [38]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :

    • total des produits de fonctionnement : 11 984 000 â‚¬, soit 806 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 10 784 000 â‚¬, soit 725 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 2 548 000 â‚¬, soit 171 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 2 178 000 â‚¬, soit 146 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 4 827 000 â‚¬, soit 324 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 9,19 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 26,32 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 5,82 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2020 : mĂ©diane en 2020 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 26 160 â‚¬[40].

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 14 305 habitants[Note 4], en augmentation de 0,57 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295305394425458601634632626
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    664642733765850866921876839
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9441 1321 1971 3891 8633 1313 5693 8905 956
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    7 81114 08416 12016 51515 69415 37514 45114 45514 305
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement [44]

    • École maternelle Claude-Deruet
    • École maternelle Suzanne-Herbinière-Lebert
    • École Ă©lĂ©mentaire des Aiguillettes
    • École Ă©lĂ©mentaire du château Simon-de-Chatellus
    • École primaire (maternelle et Ă©lĂ©mentaire) Albert-Camus
    • École primaire (maternelle et Ă©lĂ©mentaire) du Placieux
    • École primaire (maternelle et Ă©lĂ©mentaire) Marcel-Pagnol
    • Collège George-Chepfer[45]
    • LycĂ©e Stanislas[46]
    • TĂ©lĂ©com Nancy - École gĂ©nĂ©raliste en informatique et sciences et technologies du numĂ©rique.
    • CESI[47] : École d'ingĂ©nieurs ; École supĂ©rieure de l'alternance ; École de formation des managers

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte de la nature (3e semaine de mai)
    • FĂŞte des vendanges (le 1er week-end de septembre)
    • JournĂ©e du patrimoine souterrain (3e dimanche de septembre)

    Économie

    Parmi les secteurs d'activitĂ© comptant le plus d'entreprises, Villers-lès-Nancy compte en 2022, 410 entrepises pour l'exploitation de biens immobiliers, 130 entreprises pour les organisations associatives, 78 pour les activitĂ©s pour la santĂ©, 62 pour l'enseignement et 51 commerces hors magasin[48].

    En 2022, le salaire moyen par foyer Ă  Villers-lès-Nancy est de 2 540 euros. Le montant moyen de l'impĂ´t est de 1 939 euros alors que 69 % des familles sont imposables[49].

    Le siège de la société Pharmagest Interactive est situé sur la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Château de Remicourt à Villers-lès-Nancy.
    • Tumulus fouillĂ© en 1904 dans le parc de Brabois.
    • Château de Madame de Graffigny avec son parc agrĂ©mentĂ© d’arbres remarquables.
    • Château de Remicourt[50] existant dès 1270, construction d'une chapelle en 1334 restaurĂ©e au XVIIIe siècle.
    • Château de Brabois construit en 1536, reconstruit en 1615 et agrandi au XVIIIe siècle, dĂ©truit peu après la RĂ©volution française ; vaste parc ouvert au public.
    • Château et domaine de l'AsnĂ©e, XIXe siècle, reconstruit en 1869.
    • Tour de Greff[50], XIXe siècle, essai de reproduction d'un château fĂ©odal.
    • Château Saint-Fiacre[50], dĂ©but XVIIIe siècle, dans le parc du mĂŞme nom qui abrita avant 1345, la première Ă©glise de Villers.
    • Château Simon-de-Chatellus, mi-XVIIIe siècle, siège un temps du district urbain de Nancy, aujourd'hui Ă©cole primaire.
    • La source de l'AsnĂ©e (Ă©mergence des eaux du SpĂ©lĂ©odrome de Nancy) Ă  l'entrĂ©e de la forĂŞt de Haye dont le captage fut construit de 1898 Ă  1906 et dont l'eau alimenta Nancy jusqu'en 1932[51].

    Édifices religieux

    • Église Saint-Fiacre, XVIIIe siècle[52]. Villers-lès-Nancy possĂ©dait jadis une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Fiacre, patron des jardiniers, au hameau de Remicourt, dans le parc de l'actuel château Saint-Fiacre, en contrebas du château, et citĂ©e dans les textes dès 1345. Reconstruite en 1786, au centre du village avec rĂ©emploi des pierres de l'ancienne chapelle devenue vĂ©tuste et inadaptĂ©e au nombre accru de paroissiens ; dĂ©truite et reconstruite après la guerre de 1870.
    • Église Sainte-ThĂ©rèse-de-l'Enfant-JĂ©sus, construite par Jules Criqui entre 1931 et 1934.
    • Église Saint-Bernard (quartier Clairlieu).
    • Chapelle orthodoxe des Gaules (château de Remicourt).
    • Grand sĂ©minaire de l’AsnĂ©e, construit sous la direction de l’architecte Jules Criqui entre 1932 Ă  1936 ; dĂ©sacralisĂ©.
    • Ancienne abbaye cistercienne du lieu-dit Clairlieu, vaste abbaye cistercienne qui fut fondĂ©e en 1159, rasĂ©e en 1791-1792, des fouilles ont Ă©tĂ© rĂ©cemment entreprises Ă  l'emplacement de l'Ă©glise abbatiale.
    • Chapelle Sainte-ValĂ©rie (jardin botanique Jean-Marie-Pelt).
    • Ancienne chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc, chapelle dĂ©molie anciennement situĂ©e boulevard des Aiguillettes.
    • Monument aux morts,
      Monument aux morts,
    • Église Saint-Fiacre.
      Église Saint-Fiacre.
    • Église Sainte-ThĂ©rèse-de-l'Enfant-JĂ©sus.
      Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus.
    • Église Saint-Bernard (Clairlieu).
      Église Saint-Bernard (Clairlieu).
    • Chapelle orthodoxe des Gaules.
      Chapelle orthodoxe des Gaules.
    • Grand sĂ©minaire de l’AsnĂ©e.
      Grand séminaire de l’Asnée.
    • Ancienne abbaye cistercienne du lieu-dit Clairlieu.
      Ancienne abbaye cistercienne du lieu-dit Clairlieu.

    Parcs et jardin

    Il y a trois parcs sur le territoire de Villers-lès-Nancy et un jardin botanique[53] :

    Site spéléologique

    Ă€ la suite du fort accroissement de la population de l'agglomĂ©ration nancĂ©ienne liĂ© Ă  l'annexion de 1871, les besoins en eaux furent considĂ©rablement augmentĂ©s et un ensemble de galeries a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par l'homme afin de rĂ©cupĂ©rer les eaux d'infiltration du plateau de Haye[55]. AbandonnĂ©es dès les annĂ©es 1930, ces galeries dĂ©veloppant environ 6,6 km ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©es pour la pratique de la spĂ©lĂ©ologie par l'Union spĂ©lĂ©ologique de l'agglomĂ©ration nancĂ©ienne (USAN) en 1991[56] et sont gĂ©rĂ©es par la Ligue spĂ©lĂ©ologique lorraine (LISPEL)[57]. DĂ©sormais appelĂ©es le SpĂ©lĂ©odrome de Nancy, elles servent de lieu de formation Ă  la spĂ©lĂ©ologie et la plongĂ©e souterraine. Chaque annĂ©e, depuis 2002, le site est ouvert au grand public par l'USAN Ă  l'occasion des JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine ; c'est la JournĂ©e du patrimoine souterrain.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Villers-lès-Nancy Blason
    D'argent, à la crosse abbatiale d'azur posée en pal, accostée de deux étoiles à cinq rais de même ; à l'écusson d'or, à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (qui est de Lorraine), brochant sur le tout et posé en cœur ; à la chape d'azur semée à dextre de croix recroisetées au pied fiché d'or, à la tour crènelée de même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable brochant sur le tout, chargée à senestre d'un raisin fruité, tigé ; feuillé et vrillé également d'or, nervé de sable, les vrilles formant en chef la lettre « V ».
    DĂ©tails
    Création par les "Amis de l'Histoire de Villers". Adopté le 24 octobre 1977.

    Le , Villers-lès-Nancy entrait officiellement en possession de ses armoiries communales homologuées par la préfecture.

    Pour clarifier, le blason se compose de trois parties, l’une centrale comportant une crosse rappelant l’abbaye de Clairlieu, deux étoiles symbolisant le culte marial (Clairlieu) et les deux curés martyrs de la Révolution, l’écusson de Lorraine, justifié par le fait que fondée par le duc de Lorraine Mathieu 1er, l’abbaye de Clairlieu fut pendant trois siècles ce que certains ont appelé le Saint-Denis lorrain. La partie gauche comporte une tour symbolisant les seigneurs de la commune, les huit châteaux du territoire communal. Les pierres rappellent les anciennes briqueteries et tuileries. De l’autre côté, la grappe de raisin évoque la culture de la vigne (fête des vendanges depuis 1955).

    En voici le détail [60] :

    Les symboles :

    • La crosse abbatiale reprĂ©sente le bâton des abbĂ©s de Clairlieu, d'oĂą sa position contournĂ©e, contrairement Ă  la crosse des Ă©vĂŞques. Elle est signe d'autoritĂ©, c'est aussi le symbole de l'axe du monde. Sa dĂ©coration florale Ă©voque la nature, car Villers a longtemps Ă©tĂ© une commune essentiellement rurale.
    • Les deux Ă©toiles figurent le sceau de l'abbaye. Elles Ă©voquent aussi les deux abbĂ©s martyrs exĂ©cutĂ©s Ă  Mirecourt le . On retrouve les Ă©toiles dans les armoiries de plusieurs familles dont les Callot et les Scitivaux de Greiche. Elles symbolisent la lumière, la spiritualitĂ©, l'espoir et la libertĂ©.
    • Les armes de Lorraine reprĂ©sentent la rĂ©gion tout en rappelant l'origine de l'abbaye de Clairlieu Ă©difiĂ©e grâce au duc Mathieu 1er, qui l'a choisie comme tombeau, ainsi que de nombreux seigneurs. Les couleurs sang et or Ă©voquent le sacrifice des Lorrains durant les guerres. Les alĂ©rions Ă©voquent la nature.
    • La chape Ă©voque le grand manteau d'Ă©glise, mais aussi la montagne. C'est Ă©galement l'initiale renversĂ©e de Villers ou la figuration du compas d'architecte. Les armoiries des Viriet, au XVIIIe siècle comportaient une chape.
    • Les croix recroisetĂ©es figurent sur les armes de Marguerite Pelerin de Remicourt, la croix fichĂ©e sur celles des Lefevre de Saint Germain. La croix commĂ©more la participation aux croisades. Elle est devenue le symbole de la chrĂ©tientĂ© et reprĂ©sente aussi bien la vie que la mort.
    • Le raisin Ă©voque la tradition vinicole de Villers. Clin d'Ĺ“il Ă  la fĂŞte des vendanges, c'est aussi le symbole de la propriĂ©tĂ© et du travail très pĂ©nible. Il figure sur les armes des Viriet.
    • La tour Ă©voque les seigneurs temporels, la terre de Remicourt oĂą est implantĂ© le plus ancien château de Villers. Elle reprĂ©sente non seulement le temps fĂ©odal, mais aussi le prĂ©sent. Elle est maçonnĂ©e pour rappeler le temps oĂą la commune comptait des briqueteries. Les briques symbolisent le travail. Les ouvertures sont de sable car aucun travail ne s'accomplit sans effort et l'avenir dĂ©pend de la volontĂ© d'agir. La tour, qui symbolise la force, figure dans les armoiries des Feriet.

    Les couleurs :

    • Les Ă©maux : l'azur et l'argent (bleu et blanc) sont les couleurs traditionnelles de Villers. Elles figurent sur les armoiries de plusieurs seigneurs dès le XIVe. Elles reprĂ©sentent les quatre Ă©lĂ©ments et rappellent le cĂ´tĂ© Ă©cologique de la commune.
    • L'azur (bleu) signifie justice et reprĂ©sente l'eau.
    • L'argent (blanc) signifie espĂ©rance et reprĂ©sente aussi l'eau.
    • L'or (jaune) signifie foi et reprĂ©sente le soleil.
    • Le sable (noir) signifie prudence et reprĂ©sente la terre.
    • Les gueules (rouge) signifient charitĂ© et reprĂ©sente le feu.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

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