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Vauvillers (Somme)

Vauvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Vauvillers
Vauvillers (Somme)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Annick Maréchal
2020-2026
Code postal 80131
Code commune 80781
Démographie
Gentilé Vauvillerois
Population
municipale
220 hab. (2020 en diminution de 16,03 % par rapport à 2014)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 58″ nord, 2° 42′ 18″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 93 m
Superficie 6,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Vauvillers
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Vauvillers
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Vauvillers
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Vauvillers
Liens
Site web https://vauvillers80.fr

    Géographie

    Description

    Village rural picard du Santerre, situé à proximité de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029) et aisément accessible par les autoroutes A1 et A29.

    En 2019, le village est desservi par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 47 et no 59)[1].

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Vauvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Des traces d'occupation gallo-romaines ont été retrouvées dans la commune.

    Durant une partie du Moyen Âge, le village dépend de la seigneurie de Framerville.

    Première Guerre mondiale

    Le village a été profondément marqué par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a été détruit en partie. À la suite du rassemblement à Vauvillers et dans d'autres villages proches de nombreux régiments français durant la nuit du 26 au s'engage la première bataille de Proyart, le , au terme de laquelle les troupes françaises se retirent. Vauvillers ne redeviendra français que fin et se trouve alors à l'arrière du front[9], traversé par les troupes montant au front, celles en revenant, les blessés, les approvisionnements, les prisonniers allemands... En 1915, les troupes anglaises remplacent l'armée française[10].

    1916 est marquée en janvier et février par l'usage de gaz asphyxiants allemands à Frise et Chaulnes, qui sont ressentis au village. Le second trimestre est marqué par le regroupement de troupes, dans le cadre de la préparation de la Bataille de la Somme, qui dure du au [10].

    L'armée allemande se replie en 1917 sur la ligne Hindenburg (Cambrai - Saint-Quentin), et le front se déplace vers l'est. Le , les allemands lancent l'Offensive du printemps, une puissante offensive. Le village est évacué des populations civiles et réoccupé par les l'armée allemande[10]. Le , durant la bataille de Picardie (08-1918), la commune est reprise par l'armée australienne, l'Australian Army[11].

    La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].

    Politique et administration

    Rattachement administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[14].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[15] - [16] - [17]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [18], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en Å“uvre de la fusion le [19].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[20].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[21]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[22] En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Annick Maréchal DVD Agricultrice retraitée
    Vice-présidente de la CC de Haute Picardie (2014 → 2016)
    Vice-présidente de la CC Terre de Picardie (2017 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[23]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2020, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en diminution de 16,03 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317309344384415460445442447
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    410395377362348334341353334
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    321304280226222241235263224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    211179157162189262278288278
    2014 2019 2020 - - - - - -
    262225220------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Éloi de Vauvillers, dont les parties les plus anciennes, d'architecture romane, datent de la fin du XIIe siècle, avec la tour de croisée et le bras du transept du XIIe siècle. Le bâtiment a subi des remaniements correspondant aux styles gothique, renaissance (chÅ“ur et croisée du transept : XVIe siècle) et classique (nef et bas-côtés du XVIIe siècle). Le clocher date du XVIIe ou du XVIIIe siècle[27] - [28]
    Restaurée en 1920, elle est la seule église de l'ancien canton de Chaulnes restée debout après la Première Guerre mondiale[10].
    Elle contient des fonts baptismaux en calcaire taillé du XIIIe siècle, classés monument historique[29].
    • Oratoire dédié à la Vierge. Il est construit près de l'église en 1960, avec des pierres provenant de la carrière de Cappy[30].
    • Rosieres British Cemetery, cimetière militaire du Commonwealth de la Première Gierre mondiale.
    • L'église Saint-Éloi.
      L'église Saint-Éloi.
    • Les fonts baptismaux
      Les fonts baptismaux
    • Le chevet de l'église au début du XXe siècle
      Le chevet de l'église au début du XXe siècle
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Cimetière militaire
      Cimetière militaire
    • Histoire locale.
      Histoire locale.
    • Histoire locale.
      Histoire locale.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 081 - 5).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. capitaine Helbronner, Section photographique de l'armée, « Photo : Vauvillers. Un coin du village : au premier plan : à gauche caporal mitrailleur Nicolas, du 75 régiment d'infanterie cité à l'ordre du C.A. pour avoir été chercher sous le feu les instruments géodésiques du capitaine Helbronner renversé par le déplacement d'air d'un éclatement d'obus, le 8 décembre », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 38, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    10. Panneau d'informations communal.
    11. Foch et la bataille de 1918, André Laffargue.
    12. Journal officiel du 30 octobre 1920
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    15. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    16. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    17. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    18. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    19. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
    20. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    21. « Les maires de Vauvillers », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    22. Alix Penichou, « Annick Maréchal : « Être maire est un sacerdoce ! » : Notre série à la rencontre des maires agriculteurs se poursuit à Vauvillers, près de Rosières-en-Santerre. Annick Maréchal y exerce sa fonction avec passion : une qualité indispensable pour concilier la vie d’agricultrice, de mère de famille et de maire », Actualités, sur http://www.action-agricole-picarde.com, (consulté le ) « Elle est entrée au conseil municipal en 1995 « car mon beau-père y était, mais mon mari ne souhaitait pas prendre la relève. J’ai toujours fait du bénévolat et j’aime le contact humain, alors je me suis investie et je me suis vite passionnée pour la vie du village ». Elle a été élue maire en 2001 et souhaite le rester pour au moins un mandat encore. Depuis janvier, Annick est à la retraite ».
    23. « Annick Maréchal réélue à Vauvillers », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. « L'église Saint-Eloi », notice no PA00116263, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Oswald Macqueron, « Aquarelles du : A) Fonts baptismaux dans l'église de Vauvillers, d'après nature. B) Église de Vauvillers, d'après nature. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    29. « Les fonts baptismaux », notice no PM80001362, base Palissy, ministère français de la Culture.
    30. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 242 (ASIN B000WR15W8).
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