Vaulnaveys-le-Haut
Vaulnaveys-le-Haut est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Vaulnaveys-le-Haut | |||||
Photographie aérienne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Porta 2020-2026 |
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Code postal | 38410 | ||||
Code commune | 38529 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 983 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 201 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 07′ 10″ nord, 5° 48′ 40″ est | ||||
Altitude | 365 m Min. 338 m Max. 1 714 m |
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Superficie | 19,86 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Vizille (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Oisans-Romanche | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-vaulnaveys-le-haut.fr | ||||
Situé dans l'agglomération grenobloise, au sud de la vallée d'Uriage, ses habitants sont dénommés les Vaulnaviards.
Géographie
Situation et description
Vaulnaveys-le-Haut est une commune située dans une vallée glaciaire en forme de coque de bateau, à l'origine du nom de la commune (Val + Navis).
Vaulnavey est situé à environ quinze kilomètres au sud-est de Grenoble, entre la vallée d'Uriage et Vizille. Une partie de son territoire est occupée par la station thermale d'Uriage-les-Bains.
Communes limitrophes
Voies de communication
La commune est traversée par la route départementale 524 (RD524) qui relie Uriage à Vizille.
Urbanisme
Typologie
Vaulnaveys-le-Haut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vizille, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 20 211 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (8,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Vaulnaveys-le-Haut est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone n°3[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Histoire
De l'Antiquité au XIe siècle
Il est difficile de dissocier l'histoire de Vaulnaveys-le-Haut de celle de Vaulnaveys-le-Bas (ces deux communes partageant la même église et donc ne formant qu'une seule paroisse[12]), tout comme de celle de la station thermale d'Uriage, située pour moitié sur la commune de Saint-Martin-d'Uriage et sur celle de Vaulnaveys-le-Haut. Avant la conquête romaine, les premiers habitants connus étaient les Allobroges, dont le territoire s'étendait de la basse vallée de la Saône au Trièves, et du Massif central au Léman. Peuplant les hauteurs de la région, ils se révèlent de farouches résistants à l’envahisseur romain au cours du Ier siècle av. J.-C.. Leur ardeur belliqueuse est telle que Polybe les appelle « Gésates » du nom de leurs lances à la pointe effilée « la gesa ». Le camp militaire qui garde au Sud l’entrée de la vallée de Vaulnaveys est nommé par les Romains « Castra Vigiliae », littéralement « camp de veille » tant le repos des soldats y est banni en raison des attaques incessantes des Gaulois. Ce camp donnera plus tard son nom à la localité de Vizille[13].
À partir du règne d'Auguste, les Romains s'implantent solidement dans la région et découvrent, en un lieu qui allait devenir Uriage, une source thermale permettant aux garnisons de prendre un peu de détente. C'est de cette époque que l'on peut dater les nombreux vestiges retrouvés à Uriage lors de fouilles qui y furent entreprises au début du XIXe siècle : des tronçons de colonnes, des piscines, des bains et des canalisations furent mises au jour et expertisées par Champollion[14].
On ne trouve guère trace des Invasions barbares qui ont pourtant dû, comme ailleurs dans le reste de l'Empire romain, affecter la région à partir du IVe siècle. En revanche, la curieuse présence de Sarrasins est mentionnée au Xe siècle dans la région de Grenoble[15]. Il s'agit probablement d'une interprétation tardive de l'expression « après la destruction des païens[16] » utilisée par saint Hugues dans son cartulaire daté du XIe siècle[17]. Ces « païens » (mais pas forcément sarrasins) s'étaient emparés de la région de Grenoble et avaient contraint l'évêque Isarn à prendre la fuite. Celui-ci leva une armée en faisant miroiter à des « étrangers » la perspective de vastes domaines s'ils l'aidaient à recouvrer Grenoble. Les « païens » furent défaits vers 965 à la bataille de Chevalon[18]. C'est ainsi que la vallée de Vaulnaveys fut attribuée à l'une des familles ayant apporté son aide à l'évêque Isarn : les Alleman[19], tandis que les Béranger reçurent la région de Sassenage, et les Ainard celle de Domène.
En 1007, Alleman légua son fief à ses deux fils Pierre et Alleman II (Allemannus Allemanni), et ce sont eux qui, dès le XIe siècle, auraient fondé une place forte à l'emplacement de l'actuel château d'Uriage. Selon une tradition touchante, ces deux frères vécurent en si bonne entente qu'ils décidèrent de joindre les deux tours qu'ils avaient construites séparément par une galerie transversale leur permettant de se rendre visite plus commodément[20].
Du XIIe au XIVe siècle
« Jamais souche féodale [celle des Alleman] ne produisit plus de rameaux[21] », aux extrémités desquelles se trouvaient de nombreux rejetons se portant mutuelle assistance en cas d'attaque. C'est ce qui a donné naissance à l'expression dauphinoise « Gare à queue des Allemans ! »[22]. Les Alleman, dans leur brouille avec les Ainard, sont à l'origine de la brigue qui, au désespoir du dauphin Humbert II, ensanglantera et ruinera le Dauphiné entre 1335 et 1340[23].
Au Moyen Âge, la population était soumise au pouvoir des seigneurs, mais aussi, comme dans tout ce qui allait devenir la France, à celui de l'Église. C'est au XIIe siècle que le prieuré de Vaulnaveys fut fondé par les religieux augustins d'Oulx. Au siècle suivant, la dauphine Béatrice de Montferrat fonde la chartreuse de Prémol.
Dans la seconde moitié du XIVe siècle s'éteint avec Hugonin, conseiller du dauphin Charles de France (le futur Charles V), la lignée des Alleman du Valbonnais, alors considérée comme la branche dominante de la famille. Guigue de Vaulnaveys, oncle de Hugonin, revendique le domaine de son neveu, mais ne parvient à s'en faire attribuer que la moitié[24]. En fait, à la suite de démêlés avec la justice[25], il ne pourra jamais jouir de ces nouvelles possessions. Il perd surtout la prérogative qu'aurait pu sinon exercer la branche de Vaulnaveys, et les Alleman d'Uriage se placent à la tête de la famille. C'est Guigue qui, en 1350, fit construire dans la plaine au sud de Grenoble, dans ce qui est maintenant le quartier du Village olympique, une maison forte à laquelle il donna son nom (ferme de Vaulnaveys). Il en reste une tour de brique haute d'une dizaine de mètres (Tour de Prémol) particulièrement bien conservée.
Du XVe siècle à la Révolution
Un siècle plus tard, le dauphin (le futur Louis XI) s'oppose à son père le roi Charles VII et commence à briser les liens unissant le Dauphiné à l'autorité royale. Par ailleurs, il traite rudement les hauts et puissants seigneurs locaux, ce qui amène la famille Alleman à former une sorte de ligue qu'ils officialisent le 1er mai 1455 dans le palais épiscopal de Grenoble : vingt-cinq Alleman, en tête desquels le prince-évêque Siboud Alleman[26] et Guigue d'Uriage (Ve du nom), signent un accord de mutuelle assistance si l'un d'eux venait à être attaqué. Monté sur le trône, Louis XI garde cette affaire sur le cœur, et c'est pour se faire pardonner cette fronde que Guigue d'Uriage participe aux côtés du roi à la bataille de Montlhéry (1465) contre la Ligue du Bien public de Charles le Téméraire. Il y entraîne la quasi-totalité des Alleman[27].
De nouveau en grâce, Guigue d'Uriage devient alors conseiller et chambellan de Louis XI, mais, en 1473, il se laisse entraîner dans une bataille rangée contre les Commier dans le Grésivaudan à proximité de Grenoble. Raoul de Commier, par ailleurs l'un des favoris du roi, a la gorge tranchée, et Guigue est contraint à un exil temporaire.
La famille des Alleman donne plusieurs princes-évêques à Grenoble : Siboud Alleman, Laurent Alleman et Laurent II Alleman se succèdent ainsi d'oncle en neveu entre le XVe siècle et le XVIe siècle. L'un des petits-fils de Guigue d'Uriage, Soffrey Alleman, est plus connu de l'histoire sous le nom de « capitaine Molard ». Lieutenant général du Dauphiné, il s'illustre lors des guerres d'Italie, trouvant la mort devant Ravenne en 1512. Le chevalier Bayard était un de ses cousins, puisqu'issu par sa mère de la branche des Alleman de Laval (Isère).
Bien qu'on note encore qu'André Alleman, seigneur de Vaulnaveys, est au milieu du XVIe siècle maître de camp des Suisses, c'est-à -dire de la garde rapprochée de Charles IX, les différentes branches des Alleman s'appauvrissent, se dispersent et s'éteignent pendant les guerres de religion. La branche d'Uriage n'échappe pas à la règle : le fils de Soffrey, Philibert, meurt précocement, et le château et ses terres passent de cousin en cousin jusqu'à être vendus en 1630[28] - [29].
Une autre famille qui a marqué l'histoire de Vaulnaveys est celle des Ruynat : il subsiste d'elle la tour de leur maison forte au hameau des Guichards. Objet de multiples transactions, échanges et donations, le domaine des anciennes familles seigneuriales se morcelle au cours du XVIIe siècle. Vers 1700, pas moins de dix-huit seigneurs prélèvent des redevances sur les tenures paysannes de Vaulnaveys[30].
L'Époque contemporaine
Du Ier Empire et de la Restauration, on retiendra que la famille Mure de Larnage, apparentée au XVIIIe siècle à la famille Ruynat, a donné un maire à Vaulnaveys de 1806 à 1830, puis de 1840 à 1841 ; et que la « conspiration de Didier », qui cherchait en 1816 à détrôner Louis XVIII pour le remplacer par le duc de Reichstadt, a malencontreusement fait de la publicité au village, puisque son instigateur, Jean-Paul Didier, était natif de Vaulnaveys.
L'essor de Vaulnaveys se fait dès lors en deux temps : du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle avec le développement du thermalisme et, depuis le milieu du XXe siècle, avec celui des sports d'hiver. La construction de la route du Sonnant, démarrée vers 1830 et inaugurée en 1843, permet en effet de lancer la station thermale d'Uriage et de désenclaver Vaulnaveys, de même que la construction d'une ligne de tramway à vapeur le long du même axe (1893). D'abord reliant Grenoble à Uriage, cette ligne est prolongée en 1894 jusqu'à Vizille où elle rejoint la ligne Jarrie–Bourg d'Oisans. Elle sera électrifiée en 1901 et fonctionnera jusqu'au début des années 1950. Vaulnaveys s'efforçait, depuis 1912, d'obtenir le classement d'Uriage en station climatique : cette demande aboutira en 1923.
En 1925, la visite de Gaston Doumergue, président de la République, n'a laissé que peu de traces dans la mémoire collective locale : venu visiter à Grenoble l'Exposition internationale de la houille blanche, il s'est rendu à Vizille en passant par Gières, Uriage et Vaulnaveys.
La construction de la route de Chamrousse en 1936 met les pentes de Belledonne à portée de spatule des Grenoblois. Les Jeux olympiques d'hiver de 1968 consacrent le développement de la station. Celle-ci, située à la fois sur la commune de Saint-Martin-d'Uriage et sur celle de Vaulnaveys-le-Haut, s'émancipe de ses deux tuteurs en 1989 pour constituer une commune à part entière.
Entre-temps, l'équipe locale de rugby (l'Étoile sportive Vaulnaveys) s'illustre en 1974 en remportant le championnat de France[31]. Vaulnaveys, de commune foncièrement rurale et féodale, se transforme peu à peu en commune « urbaine ».
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2020, la commune comptait 3 983 habitants[Note 3], en augmentation de 8 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
- Gazette de Vaulnaveys[38]
- Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre de façon régulière dans son édition de Grenoble et du sud-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de l'agglomération, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Sports
- Le golf club d'Uriage
- Étoile sportive vaulnaveys club de rugby
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- maison forte de La Tour, ou manoir des Ruynat, du XIIIe siècle, aux Guichards[39].
- manoir des Alberges, du XIXe siècle[39].
- Les vestiges des moulins à blé et à huile, sur les torrents de la Gorge et du Vernon.
- Les vestiges des moulins à eau : le moulin de « la Ville » ou moulin banal, et le moulin des Roux.
- la ville thermale d'Uriage
- Le patrimoine rural : les maisons rurales à superposition, les maisons dissociées et les maisons unitaires ; les toitures à tuile écaille (qui avaient substitué la chaume) ;
- Cimetière : 1,2 hectare
- Monument aux morts. Réalisé sur un plan de l’architecte grenoblois Louis Fléchères, il est inauguré sur la place de l'église le 27 août 1922. En 1988, l’aménagement de la place impose son déplacement de plusieurs mètres en arrière de sa position d'origine[40].
Patrimoine religieux
- Site de la chartreuse de Prémol, fondée en 1234 à 1 095 mètres d'altitude en direction de Chamrousse. Du couvent démantelé sous la Révolution, il ne subsiste, en dehors de la maison forestière, que des ruines[39].
- Église Saint-Jean-Baptiste. La présence d'une église est attestée dès le XIe siècle à son emplacement actuel. L'église primitive était organisée selon un plan classique en croix latine, les plafonds de la nef et du transept étant lambrissés, le plancher en bois et le toit couvert d’ardoise. L’aspect qu’on lui connaît de nos jours est le résultat d’importantes transformations réalisées au cours des siècles. Le clocher daterait du XVe siècle[39] mais il est alors coiffé d’une flèche en bois. En 1699, le chœur est maçonné selon le style roman en « cul de four ». Puis entre 1728 et 1731, c’est la flèche du clocher qui est rebâtie en pierre, sur le modèle du clocher de l’église Saint-André de Grenoble. Ces deux éléments, chœur et clocher, sont les parties les plus anciennes encore visibles. En effet, d’importants travaux réalisés entre 1865 et 1868 modifient considérablement la structure originelle du bâtiment : l’ancienne église est rasée jusqu’au chœur, une nouvelle nef est bâtie, flanquée de deux bas côtés, donnant ainsi plus d'espace aux paroissiens. Le toit reçoit alors sa couverture de tuile tandis qu’à l’intérieur le sol est recouvert de carreaux de ciment. Autre curiosité, dans le chœur, le maître-autel (milieu XVIIIe siècle), classé aux monuments historiques, provient probablement de la Chartreuse de Prémol.
- Oratoire ou chapelle, connu à niveau local comme « calvaire »[41], dont la date de construction est incertaine. Il se trouve au croisement du chemin des Bargeonniers et de la route de Brié. Cette dernière menait autrefois à l’ancienne chapelle Saint-Christophe, aujourd’hui disparue, et qui fut, sans doute, le premier lieu de culte de la paroisse au haut Moyen Âge.
- Chapelle de Belmont (seconde moitié du XVIIe siècle).
- Vue aérienne du cimetière.
- Vestiges de la porterie de la Chartreuse.
- La maison forestière de Prémol.
- L'oratoire au pied de la route de Brié. Sa date de construction reste incertaine.
- L'église Saint-Jean-Baptiste.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Sources
- Cassien, V. et Debelle, 1835. Album du Dauphiné ou Recueil de dessins représentant les sites les plus pittoresques, les villes, bourgs et principaux villages ; les églises, châteaux et ruines les plus remarquables du Dauphiné, avec les portraits des personnages les plus illustres de cette ancienne province. Prudhomme, Grenoble, 190 p.
- Chorier, N., 1661. Histoire générale de Dauphiné. Charvis, Grenoble, 874 p.
- Courcelles, J.-B.-P. (de), 1826. Histoire générale et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l'Europe, précédées de la généalogie de la maison de France, t. 7. Plassan, Paris, 288 p.
- Joanne, A., 1865. Itinéraire général de la France. De Paris à la Méditerranée. 2e partie : Auvergne, Dauphiné, Provence, Alpes-Maritimes, Corse, etc. Hachette, Paris, 863 p.
- Latouche, R., 1931. Les idées actuelles sur les Sarrasins dans les Alpes, Rev. géogr. alp. 19-1, p. 199-206.
- Quicherat, J., 1841. Histoire de la famille des Allemans. In : Revue historique de la noblesse (sous la dir. M. A. Borel d'Hauterive), vol. I. Bureau de la publication, Paris, p. 349-379. Lire en ligne.
Voir aussi
Bibliographie
MOLMERRET J. et BRUANT J.Au flanc de Belledonne, Vaulnaveys, Uriage. 1936 [s.l.] : mairie de Vaulnaveys le haut, 2007. 172 p
Gilbert Coffano, "Belledonne sur un balcon fleuri", Editions des Trois Roses 2002. (ISBN 2-907781-20-0). Pages 6 Ã 11.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vizille », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- Église Saint-Jean-Baptiste, www.vaulnaveys-le-haut.fr, accès le 11 mai 2016.
- Molmerret et Bruant, 2007 p. 35.
- Cassien et Debelle 1835.
- S'il est difficile de croire que certains éléments aient pu se replier dans le Sud-Est après la défaite subie à Poitiers, il est attesté que des débarquements successifs ont eu lieu sur la côte des Maures à partir du IXe siècle, permettant une implantation sarrasine à La Garde-Freinet. Mais il s'agissait surtout de pillards qui investirent les cols des Alpes pour y rançonner les voyageurs deux siècles durant (Latouche 1931).
- Ou « eo tempore quo Gratianopolitana ecclesia a paganis desolata erat », autre expression utilisée par saint Hugues dans une autre charte de la même époque.
- Latouche 1931.
- Peut-être au Chevalon de Voreppe, bien que la dénomination exacte soit « bataille du plateau de Chevalon » et qu'on ne sache pas très bien de quel plateau il puisse s'agir.
- Le nom Alleman était très répandu dans le Sud-Est de la France au Moyen Âge. Il n'est pas forcément lié, comme on pourrait trop facilement le croire, à la peuplade du même nom (Alamans) établie en Helvétie à la fin de l'Empire romain d'Occident.
- Quicherat 1841, p. 363. En fait le château est plutôt daté du XIIIe siècle pour sa partie la plus ancienne.
- Quicherat 1841, p. 349-350.
- Avec les trois vers boiteux (Quicherat 1841, p. 350) :
Arces, Varces, Grange et Comiers,
Tel les regard' qui n'les ose ferier,
Mais, gare la queue d's Allemans et des Bérangiers. - Quicherat 1841, p. 368.
- Quicherat 1841, p. 371.
- Il avait tué un prévôt venu arrêter un de ses amis (Quicherat 1841, p. 371).
- Curieusement, le prénom de Siboud (parfois francisé en Sibaud), semble n'avoir été porté en Occident que dans le Dauphiné et à partir de la 1re croisade. On connaît ainsi un Sibaud Ier (vers 1043-vers 1117), sire ou baron de Clermont (près du lac de Paladru) et ancêtre de la Maison de Clermont-Tonnerre, qui avait vraisemblablement appartenu à la 11e division de l'armée des Croisés (Courcelles 1826, p. 6). On note aussi un Omar Alleman vivant vers 1300 (Chorier 1661, livre XI, section XV, p. 835).
- Quicherat 1841, p. 373-374.
- Quicherat 1841, p. 379.
- Vaulnaveys-le-Haut, comme les communes voisines, fut secouée par les guerres de religion entre catholiques et protestants qui ensanglantèrent la France au cours des XVIe siècle et XVIIe siècle. La Bataille de Jarrie du 19 août 1587, appelée aussi bataille d'Uriage ou de Vaulnaveys, fut une des plus meurtrières pour la région grenobloise, avec 1 500 morts. Voir La Bataille de Jarrie, le 19 août 1587 sur www.sudgrenoblois-tourisme.com (accès le 24 avril 2016).
- Molmerret et Bruant, 2007 p.39
- De 3e division !
- [PDF]
- Annuaire des Mairies de l'Isère
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Gazette de Vaulnaveys, blog sur la commune
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 615-617.
- Bulletin municipal de Vaulnaveys-le-haut no 70 novembre 2014, p. 26-27.
- « Vaulnaveys-le-Haut », sur www.vaulnaveys-le-haut.fr (consulté le ).