USS William D. Porter (DD-579)
L'USS William D. Porter (DD-579) est un destroyer de la classe Fletcher en service dans la marine des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est nommé en l'honneur du commodore William D. Porter (en) (1808-1864).
USS William D. Porter | ||
L'USS William D. Porter Ă North Charleston le . | ||
Autres noms | « Willie Dee » | |
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Type | Destroyer | |
Classe | Fletcher | |
Histoire | ||
A servi dans | United States Navy | |
Commanditaire | Congrès des États-Unis | |
Constructeur | Consolidated Steel Corporations (en) | |
Chantier naval | Orange, Texas | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Commission | ||
Statut | Coulé le | |
Équipage | ||
Commandant | Wilfred Aves Walter (06/07/1943 - 14/11/1943) Charles Melville Keyes (14/11/1943 - 10/06/1945) |
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Équipage | 273 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 114,76 m | |
Maître-bau | 12,09 m | |
Tirant d'eau | 5,41 m | |
DĂ©placement | 2 050 t | |
Propulsion | 4 chaudières à fuel Babcock & Wilcox 2 turbines General Electric 2 hélices |
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Puissance | 60 000 ch (45 000 kW) | |
Vitesse | 35 nœuds (65 km/h) | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | 5 Ă— canons de 127 mm 4 Ă— canons Bofors 40 mm 4 Ă— canons 20 mm Oerlikon 10 Ă— tubes lance-torpilles 533 mm 6 Ă— lanceurs de charges de profondeur, 2 Ă— racks |
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Rayon d'action | 6 500 milles marins (12 000 km) à 15 nœuds (28 km/h) | |
Carrière | ||
Pavillon | États-Unis | |
Indicatif | DD-579 | |
Localisation | ||
Coordonnées | 27° 09′ nord, 127° 25′ est | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Japon
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Sa quille est posé le au chantier naval Consolidated Steel Corporation (en) d'Orange, au Texas. Il est lancé le , parrainé par Mme Mary Elizabeth Reeder, et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander Wilfred A. Walter[1].
On se souvient principalement du navire aujourd'hui pour la série d'événements extrêmement malheureux qui ont affecté sa courte carrière de trois ans pendant la Seconde Guerre mondiale.
Historique
Service dans l'Atlantique
Le William D. Porter appareille d'Orange peu après sa mise en service. Après des arrêts à Galveston et à Algiers, le destroyer rejoint la baie de Guantánamo le pour des essais. Après un mois d'essai et un bref arrêt aux Bermudes, il arrive le à Charleston pour y effectuer les réparations post essais, puis se dirigea vers Norfolk, où il conduisit pendant 5 semaines des exercices en mer avec l'Intrepid et d'autres navires de la Flotte de l'Atlantique[1].
Le , le navire quitte Norfolk pour un rendez-vous avec le cuirassé Iowa qui se dirigeait vers l'Afrique du Nord avec une précieuse cargaison : le président Franklin D. Roosevelt qui devait participer à une réunion à Téhéran avec Staline et Churchill concernant l'ouverture du second front à l'ouest[2].
Les mésaventures du William D. Porter commencèrent dans le port de Norfolk, où, l'ancre mal relevée arracha les rambardes et les armatures supportant les radeaux de sauvetage d'un destroyer amarré à ses côtés. Le jour suivant, les quatre navires formant le convoi se dirigeant vers l'Afrique avaient des consignes très strictes concernant le silence radio, lorsqu'une énorme explosion se fit entendre. Les navires sonnèrent le branle-bas de combat et se mirent à zigzaguer suivant les dispositions d'évitement d'attaque à la torpille de la part d'un U-boot allemand, jusqu'à ce que le capitaine Walter, commandant du William D. Porter, admit que son équipage avait accidentellement laissé tomber une mine armée à la mer, tout près du navire présidentiel[3]. Les livres de bord ne mentionnent d'ailleurs pas l'incident, à part une défaillance de la chaudière n°3 due à une grosse vague qui balaya le pont emportant tout avec elle (y compris un marin qui ne fut pas retrouvé) et noya la salle des machines[2]. Le navire quittera la formation jusqu'à l'allumage de la chaudière n°4.
Rapidement après, le Porter connut une série impressionnante d’incidents techniques qui coûta la vie à un autre membre de l’équipage. Lassé de recevoir un rapport d’incident par heure en provenance du destroyer, le chef de la marine américaine, présent sur l’Iowa, saisit personnellement le micro et passa un savon au capitaine Walter, dont on admettra que ce n’était pas sa journée. L’infortuné capitaine jura d’augmenter leur performance[3].
Le , à la demande de Roosevelt, l'Iowa mena un exercice anti-aérien pour démontrer sa capacité de défense : des ballons météo furent lâchés dans les airs, et abattus par la DCA du cuirassé. Le capitaine Walter envoya ses hommes à leurs postes de tir et fit ouvrir le feu sur les ballons qui, ayant échappé à l'Iowa, arrivaient à portée de tir du Porter. Un peu plus bas, au niveau des tubes lance-torpilles, on prit également part à l’exercice en simulant un assaut sur l’imposant croiseur. Ce genre d’exercices était relativement courant, l’essentiel étant de ne pas oublier de remplacer préalablement les torpilles armées par des projectiles d’exercices. Cependant l'exercice tourna mal lorsqu'une des torpilles du tube n°2 fut tirée par inadvertance en direction de l'Iowa, à la grande stupéfaction des officiers sur le pont.
Décidant sans doute que renouer le contact radio malgré l’ordre de silence serait probablement la boulette de trop, le capitaine Walter eut recours aux signaux lumineux pour prévenir les membres du haut commandement, mais l'inexpérience du signaleur fit qu'il commença par indiquer que le projectile prenait une toute autre direction, avant de se rectifier et d’affirmer que la torpille William D. Porter faisait route à pleine vitesse dans la direction contraire. Face à l'urgence de la situation, Walter brisa le silence radio et exhorta le navire à changer urgemment de route. Le branle bas fut sonné sur l'Iowa et celui-ci commença a virer brusquement à droite en augmentant sa vitesse[3]. Roosevelt, quant à lui, ayant appris la menace de torpilles imminente, demanda à son agent des services secrets de déplacer son fauteuil roulant sur le côté du cuirassé, afin qu'il puisse voir. L'équipage du William D. Porter retint son souffle jusqu'à la fin de la manœuvre d’évitement ; la torpille explosant finalement dans le sillage du cuirassé à moins de 300 mètres de sa poupe[2]. Une fois que l'Iowa fut revenu dans la formation, Walter put constater que les canons de celui-ci étaient pointés sur le destroyer qui venait de tirer sur le président, ceux-ci craignant une implication du destroyer dans une sorte de complot d'assassinat[4]. L'incident entier dura environ 4 minutes depuis le tir de torpilles à 14 h 36 jusqu'à l'explosion à 14 h 40.
À la suite de ces événements, le navire dû quitter le convoi et se rendre sur une base navale des Bermudes où tout l'équipage fut mis aux arrêts. Une enquête fut menée pour savoir si un saboteur s'était infiltré parmi l'équipage. Il ne s'agissait en fait pas de sabotage mais plutôt d'un manque d'expérience au sein de l'équipage. En effet, seul 4 officiers sur le navire avait servi sur un autre bateau avant de monter sur le Porter. Après l'enquête, le chef des torpilles Lawton Dawson fut reconnu coupable et condamné à 14 ans de travaux forcés. Lorsque le président Roosevelt eu vent de cette sentence, il intervint dans les hautes sphères de la marine pour annuler la peine : il ne s'agissait que d'un accident, et personne n’avait été blessé. Même le commandant Walter ne fut pas relevé de son commandement, il continua a servir quelque temps encore sur le William D. Porter et ensuite sur d’autres navires et devint même contre-amiral[5] - [6].
Le William D. Porter stationna aux Bermudes du 16 au ; aucune mention ne fut faite de l'attente des Marines ou de « l'arrestation » de tout l'équipage dans les journaux du navire.
Le , William D. Porter revint à Norfolk en vue d'un transfert vers le Pacifique. Appareillant le , il passa par la Trinité et le canal de Panama le 12 du mois. Après avoir transité par le canal, le destroyer mit le cap vers San Diego, où il fit escale entre le 19 et le afin de prendre des vêtements contre le temps froid et d'autres fournitures nécessaires pour le service dans les îles Aléoutiennes .
Campagne du Pacifique Nord
Les quatre premiers mois furent assez calmes, servant principalement d’escorte anti-sous marins dans le Task Group 94. Le , le commandant Charles M. Keyes remplaça le commandant Walter. Le restant de l'année fut partagé entre exercices et missions de bombardement et de protection[1].
Bien que l'équipage se soit bien comporté, leur navire semblait être hanté par une terrible malédiction et incapable de se débarrasser entièrement de son passé embarrassant. Lors d'une pause dans les exercices dans les Aléoutiennes, un marin, revenu complètement saoul après un congé, décida qu'il voulait tirer un des gros canons du destroyer. Il tira l'arme avant que quiconque puisse l'arrêter, sans avoir aucune idée où l'obus de 5 pouces allait atterrir[3]. Malheureusement, il atterrit dans la cour avant de la maison du commandant de base, alors que se déroulait une petite fête avec les officiers et leurs épouses. Heureusement, le seul dommage qui fut fait, le fut à la réputation déjà peu enviable du destroyer[2].
Après un mois de patrouille anti-sous-marine, le navire quitta les Aléoutiennes pour une brève période à quai à San Francisco en préparation a son affectation à l'ouest du Pacifique. Réparations étant terminées, il quitta San Francisco le pour atteindre Oahu le et passa la quinzaine qui suivi dans des exercices en dehors de Pearl Harbor. Le 18, il repris son voyage à l'ouest, et, 12 jours plus tard, le navire de guerre rentra dans le port de Seeadler à Manus, dans les îles de l'Amirauté, qu'il quitta au début de novembre pour escorter l'Alshain via Hollandia à Leyte.
Campagne des Philippines
Bien qu'étant arrivé trop tard dans le Pacifique occidental pour participer à l'invasion de Leyte, des escarmouches y persistèrent après son arrivée dans la baie de San Pedro. Peu de temps après son ancrage, des avions japonais firent irruption pour attaquer les navires au mouillage. Un premier avion tomba aux canons d'un destroyer proche avant d'atteindre la portée effective du Porter. Un deuxième fut cependant abattu par ses canons de 5 pouces, joints à ceux des transports mouillant à proximité[1].
Pour le reste de l'année 1944, il escorte des navires entre Leyte, Hollandia, Manus, Bougainville et Mindoro[1]. Le , alors qu'il navigue de Leyte à Mindoro, il se retrouve une nouvelle fois face à la puissance aérienne de l'ennemi. Deux avions piquèrent et lâchèrent plusieurs bombes près du convoi. Le destroyer ouvrit avec sa batterie principale presque aussitôt que les avions japonais sont apparus, mais en vain. Leurs bombes manquèrent leurs cibles de plusieurs encablures, mais les deux avions japonais apparemment ne subirent aucun dommage non plus et réussirent à filer. Peu de temps après, quatre autres avions ennemis attaquèrent. Le Porter concentra son feu sur les deux le plus proche de lui, et réussi à l'abattre. Le second succomba sous le feu nourri des autres destroyers à proximité, et enfin les deux derniers filèrent se mettre en sécurité. À partir de là jusqu'à minuit, les avions ennemis prirent le convoi en filature, mais aucun n'afficha assez de témérité pour l'attaquer. Après avoir terminé sa mission à Mindoro, le Porter revint à dans la baie de San Pedro le pour commencer les préparatifs de l'invasion de Luçon avec l'opération Lingayen, affecté au groupe d'appui-feu du vice-amiral Jesse B.Oldendorf (TG 77.2).
Le , le Porter quitta la baie pour rejoindre son unité dans le golfe de Leyte et ensuite Luçon[1]. Le groupe entier passa au sud par le détroit de Surigao, traversa la mer de Mindanao, contourna la pointe sud de Negros, puis se dirigea généralement vers le nord le long des côtes occidentales de Negros, Panay, Mindoro et enfin Luçon[1].
Dès que l'unité atteignit la côte sud-ouest, il fut à portée des avions basés à Luçon. Dès le matin du , les avions ennemis — y compris les kamikazes — attaquèrent le convoi naval. Dans un premier temps l'attaque resta invisible au Porter car les patrouille aérienne de combat les tinrent loin de la force navale. Cependant, le dernier raid réussi à franchir la protection des chasseurs à 16 h 50 et fonça sur le convoi. Le Porter prit trois de ces avions sous son feu à environ 17 h 13, mais l'obscurité croissante empêcha l'évaluation des résultats de cet engagement. Au cours de ce raid, le croiseur Louisville et porte-avions d'escorte Manila Bay subirent des dommages causés par les avions kamikazes[1].
Avant l'aube du , le destroyer jeta l'ancre dans le golfe de Lingayen avec son unité pour commencer les bombardements précédant l'invasion. Tout au long de la journée, les avions ennemis firent des attaques sporadiques sur les navires de bombardement. Ce soir-là , le William D. Porter tira sur les batteries côtières qui gardaient les abords des plages du débarquement. À 17 h 38, son attention fut détournée par un avion solitaire, et sa batterie antiaérien l'abattit haut la main. Vingt minutes plus tard, un bimoteur Mitsubishi G4M « Betty » se précipita sur le destroyer qui l'abattit aussi parfaitement. Le Porter put ensuite retourner à sa mission principale, le bombardement côtier[1].
Après le débarquement le , la mission du destroyer changea et il vint en appui aux troupes terrestre avec des bombardements de harcèlement nocturne . Puis, du 11 au , il se tint au large du golfe de Lingayen avec le Task Group 77.2 pour protéger les approches de l'incursion des forces de surface ennemies. Le 18, il retrouva le golfe pour reprendre ses fonctions de soutien aux forces terrestres et aider à la défense contre les avions et sous-marins ennemis des bateaux à l'ancrage. Le , le destroyer quitta la zone pour escorter les Lindenwald et Epping Forest à Guam[1].
Bataille d'Okinawa
Après un bref retour dans le golfe de Lingayen, le William D. Porter rejoint Leyte pour préparer l'assaut d'Okinawa. Il stationne à Leyte pendant la première quinzaine de mars, avant de rejoindre l'unité de soutien des tirs attachée au groupe d'attaque pour une semaine de pratique du tir aux îles Cabugan. Le navire quitte les Philippines le , atteint les îles Ryukyu le matin du 25 et commence à soutenir l'occupation pratiquement sans opposition de l'archipel Kerama. Entre le et le 1er avril, il assure la protection antiaérienne et anti-sous-marine des navires de la rade de Kerama, tout en effectuant certaines tâches d'appui-feu en réponse au peu de résistance que les troupes rencontraient à terre sur les îlots de Kerama[1].
Cependant le 1er avril, au commencement de l'assaut principal sur Okinawa, le navire est réaffecté à la TF 54 et la force de couverture du contre-amiral Morton L. Deyo. Pour la marine déjà présente sur place, la blague la plus répandue consistait à accueillir le destroyer par « ne tirez pas, nous sommes républicains ! »[7], boutade qui ne suffit pas à l’empêcher d'endommager le Luce lors d’une de leurs premières escarmouches. Néanmoins, hors de cet énième incident, le Porter remplit sa mission avec les honneurs, combattant courageusement et abattant plusieurs avions japonais (plus trois appareils américains)[3].
Entre le 1er avril et le , il tira plus de 8 500 obus de 5 pouces — à la fois sur des cibles côtières et sur des aéronefs ennemis pendant les attaques aériennes presque incessantes contre la force d'invasion.
Les raids aériens constants — lancés depuis Kyūshū et Formose — incita les Américains à établir un cordon de piquets radar autour d'Okinawa, tâche dédié au William D. Porter début mai. Entre le et le , il servit de navire radar, avertissant la flotte de l'approche des raids aériens ennemis et dirigeant les intercepteurs à la rencontre des assaillants[1].
Le , il fut chargé d'abattre les avions kamikazes, chargés chacun avec suffisamment d'explosifs pour couler facilement un destroyer. À 08 h 15 du matin, l'un des avions suicide plongea et se dirigea droit sur le navire, les artilleurs du Porter tirèrent sans relâche afin de détruire l'avion avant qu'il ne les touche. Le bombardier en piqué Aichi D3A fut abattu à quelques encablures du navire et plongea droit dans l'océan. Cependant avec la vitesse acquise, celui-ci continua droit sur le Porter mais sous l'eau, et explosa au droit de la coque, soulevant le navire tout entier hors de l'eau. Celui-ci perdit toute sa puissance à la suite des ruptures des canalisations de vapeur et des incendies éclatèrent un peu partout sur le navire. Pendant trois heures, son équipage lutta pour éteindre les incendies, réparer les dégâts, et garder le navire à flot. Les efforts de l'équipage furent vain, et, 12 minutes après l'ordre d'abandonner le navire, le William D. Porter gîta sur tribord et coula par l'arrière, mettant un terme à sa légende de navire à la sinistre réputation. Miraculeusement, aucun membre d'équipage ne fut blessé ou porté disparu[8].
DĂ©corations
Le William D. Porter a reçu quatre battles stars pour son service pendant la Seconde Guerre mondiale[1].
Anecdotes
- Le lieutenant Richard M. McCool (en), capitaine du navire de débarquement LCS (L) (3) -122, a reçu la médaille d'honneur pour avoir aidé au sauvetage des survivants du William D. Porter.
- À la suite de l’épopée du William D. Porter, un navire si maladroit et malchanceux, la marine américaine refuse encore aujourd'hui de donner ce nom à l'un de leurs bâtiments[9].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « USS William D. Porter (DD-579) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article contient du texte publié par le Dictionary of American Naval Fighting Ships dont le contenu se trouve dans le domaine public. La référence peut être lue ici.
- (en) « {{{titre}}} », sur Dictionary of American Naval Fighting Ships, département de la Marine, Naval History & Heritage Command.
- « USS WILLIAM D PORTER DD-579 TAMIYA 1/350 », sur www.laroyale-modelisme.net (consulté le )
- « Connaissez-vous la blague de l’USS William D. Porter ? », sur Et si on disait du mal ?, (consulté le )
- This was later proved false, but as a result of this friendly fire incident, ships would routinely greet the destroyer with the hail "Don't shoot! We're Republicans!" Bonner, 1994.
- « Commanding Officers USS Muliphen (LKA-61) »
- « Walter, Wilred Aves RADM, US Navy, Korea (1908–1996) », VA Gravesite locator, Riverside National Cemetery, Riverside, CA
- Ships would routinely greet the destroyer with the hail "Don't shoot! We're Republicans!" Bonner, 1994.
- (en) Shahan Russell, « The Curious Tale of an Extremely Jinxed Ship – The USS William D. Porter (DD-579) », sur WAR HISTORY ONLINE, (consulté le )
- Un odieux connard, « L’USS William D. Porter, la comédie navale », sur Le blog d'un odieux connard, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « history.navy.mil/photos: USS William D. Porter »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- navsource.org: USS William D. Porter
- hazegray.org: USS William D. Porter
- wwiiscrapbook.tripod.com: USS William D. Porter
- cracked.com: The 5 Craziest War Stories (All Happened on the Same Ship)