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Types de crédits bancaires

Les types de crĂ©dits bancaires sont les crĂ©dits qui englobent les diverses activitĂ©s de prĂȘt d'argent par les banques commerciales.

Tous les calculs de crĂ©dits, Ă  l'exception des Ă©chelles d'intĂ©rĂȘt sur un dĂ©couvert en compte courant et de rares crĂ©dits revolving, adoptent actuellement la convention des mois bancaires constant de 30 jours. On peut donc dire que tous ces calculs sont une approximation par rapport au calcul au TEG (taux effectif global) ou TIE (taux d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique) qui est utilisĂ© en interne conformĂ©ment Ă  la norme comptable internationale IAS/IFRS dont le calcul s'appuie sur la rĂ©alitĂ© des jours sĂ©parant deux Ă©chĂ©ances.

Pourtant, depuis 2005, la méthode MJPR[1] permettrait aux banques d'unifier les présentations internes et externes de tous les types de crédit avec beaucoup d'économies de gestion et plus de souplesse, et sans affecter de plus ou moins 3 pour 5 les mensualités.

Crédits aux particuliers

Crédit-bail

Le crédit-bail ou leasing est un contrat par lequel une des parties (le leaseur), s'engage à fournir à l'autre partie la jouissance d'un bien meuble corporel à un prix déterminé, que cette derniÚre s'engage à payer périodiquement. Ce type de crédit contient une option d'achat en fin de contrat, par exemple la location d'une voiture avec possibilité de l'acquérir en fin de contrat. Il est possible de lever l'option d'achat en contrepartie d'une indemnité prévue au contrat de crédit.

Crédit à la consommation

Liste des crédits à la consommation :

La vente Ă  tempĂ©rament est dĂ©finie comme tout contrat de crĂ©dit qui doit normalement emporter acquisition d'un bien meuble corporel (Ă©lectromĂ©nager, vĂ©hicule...) et dont le prix s'acquitte en versements pĂ©riodiques, en trois paiements au moins, en ce non compris l'acompte. Un acompte d'au moins 15 % du prix de vente doit ĂȘtre versĂ© au vendeur Ă  la signature du contrat. Tant que l'acompte n'est pas payĂ©, la vente n'existe pas.

C'est un contrat de crĂ©dit aux termes duquel est mise Ă  la disposition du consommateur une somme d'argent qui sera remboursĂ©e par des versements pĂ©riodiques. Il est destinĂ© non pas Ă  financer un achat bien prĂ©cis mais Ă  permettre Ă  l'emprunteur de faire face Ă  des dĂ©penses telles que des frais consĂ©cutifs Ă  des Ă©vĂ©nements familiaux, des frais mĂ©dicaux, des frais d'Ă©tudes, des impĂŽts, des frais de rĂ©novation... Comme il n'est pas liĂ© Ă  une facture d'achat d'un bien dĂ©terminĂ©, le taux d'intĂ©rĂȘt pratiquĂ© est plus Ă©levĂ© que celui demandĂ© par le financement d'un achat bien prĂ©cis, car la banque ne possĂšde pas de garantie rĂ©elle (liĂ©e Ă  un objet) comme ce serait le cas pour le financement d'une voiture. Le remboursement est toujours mensuel et le taux d'intĂ©rĂȘt se prĂ©sente souvent comme un chargement mensuel. Le taux d'intĂ©rĂȘt ne doit pas dĂ©passer le taux d'usure indiquĂ© par la Banque de France.

  • CrĂ©dit revolving ou crĂ©dit renouvelable
  • Ouverture de crĂ©dit
  • CrĂ©dit lombard : prĂȘt Ă  taux fixe adossĂ© Ă  des investissements donnĂ©s en garantie. Les crĂ©dits lombards sont consentis contre nantissement de valeurs patrimoniales trĂšs liquides (actions, emprunts ou certaines polices d’assurance-vie avec valeur de rachat). Les solutions de crĂ©dit lombard s’adressent Ă  des particuliers ou Ă  des sociĂ©tĂ©s Ă  but patrimonial. GrĂące au crĂ©dit lombard, les actifs restent investis et l'emprunteur conserve tous les avantages qui leur sont attachĂ©s. Il permet de profiter de situations de placement intĂ©ressantes offertes sur le marchĂ© tout en conservant les actifs. En revanche, si les valeurs patrimoniales conservĂ©es dans le dĂ©pĂŽt perdent de la valeur, l'emprunteur doit apporter davantage de valeurs en garantie ou accepter une diminution correspondante du montant du crĂ©dit.

Crédit immobilier

Les crĂ©dits immobiliers sont dĂ©finis par le Code de la consommation (article L. 312-1). Principalement, ce sont des prĂȘts consentis pour l'acquisition en propriĂ©tĂ©, soit d'immeubles Ă  usage d'habitation (d'oĂč leur nom de prĂȘt habitat, soit d'immeubles Ă  usage mixte (professionnel et habitation).

En France, les crédits immobiliers font l'objet de garanties, soient par des sociétés de cautionnement (environ 60% des crédits[2]), ou par hypothÚque (40%).

Les crĂ©dits immobiliers en devises Ă©trangĂšres font l'objet d'une interdiction de principe, depuis le . Ceci, afin de protĂ©ger les emprunteurs exposĂ©s, par ces prĂȘts, au risque de change (revenus en euros, mensualitĂ©s en francs suisses, par exemple).

Le financement de parts de sociétés donnant droit à la propriété d'immeubles entre également dans cette catégorie de crédits.

Les prĂȘts finançant des dĂ©penses de rĂ©paration, d'entretien ou d'amĂ©lioration d'immeuble font Ă©galement partie de la catĂ©gorie, Ă  condition que leurs montants soit supĂ©rieur Ă  75 000 euros[3].

Liste des crédits immobilier :

Regroupement de crédits

Autrefois dĂ©signĂ© par "rachat de crĂ©dits", terme Ă©cartĂ© juridiquement, l'opĂ©ration de regroupement de crĂ©dits consiste Ă  consentir un nouveau prĂȘt pour absorber une sĂ©rie de crĂ©dits existant, dont des crĂ©ances non bancaires[4].

Il est doté d'un cadre juridique depuis la Loi 2010-837 du , venant en transposition de la Directive européenne sur le crédit à la consommation ("Directive CCD"). Ces dispositions sont précisées par le Code de la consommation (articles R. 313-17 et suivants).

Renégociation de crédit

Il s'agit d'une renĂ©gociation de crĂ©dit lorsqu'on nĂ©gocie avec son banquier dans le but de diminuer le taux d’intĂ©rĂȘt d'un prĂȘt immobilier en cours, c'est alors une renĂ©gociation de crĂ©dit immobilier. Dans ce cas, la marge de manƓuvre de la banque est limitĂ©e car elle ne peut descendre sous le taux auquel elle s'est fait prĂȘter les fonds lors de la crĂ©ation du prĂȘt.

Si la nĂ©gociation se fait avec une autre banque cela s'appelle un rachat de prĂȘt immobilier. Dans ce cas, ce nouvel organisme rachĂšte le prĂȘt et met en place un nouvel Ă©chĂ©ancier avec les taux actuels et il s'avĂšre que cette opĂ©ration gĂ©nĂšre des frais de dossier et des indemnitĂ©s de remboursement anticipĂ©s (IRA).

Si une société de crédit ou une banque rachÚte uniquement un ou des crédits à la consommation, nous parlons alors de regroupement de crédits.

Crédits aux entreprises

  • Engagement par signature (garantie bancaire) exemples :
    • Caution fiscale.
    • Caution sur marchĂ©s publics
    • Caution douaniĂšre
  • Autres :
  • Affacturage PlutĂŽt une technique de recouvrement du poste client auquel peut ĂȘtre associĂ© un crĂ©dit de trĂ©sorerie
  • PrĂȘt syndiquĂ©

Selon la durée

  • Ă  trĂšs court terme (jusqu'Ă  3 mois),
  • Ă  court terme (jusqu'Ă  2 ans),
  • Ă  moyen terme (jusqu'Ă  7 ans),
  • Ă  long terme (jusqu'Ă  30 ans),
  • Ă  trĂšs long terme (au-delĂ  de 30 ans), voire perpĂ©tuel

Selon la forme

  • en monnaie nationale (cas le plus courant, par exemple l'euro dans la zone euro) ou en devises Ă©trangĂšres
  • Ă  amortissement constant, Ă  annuitĂ© constante, ou bien remboursable in fine,
  • Ă  taux fixe, Ă  taux variable ou indexĂ©, Ă  taux variable capĂ© ou avec cap (de cap : plafond)
  • roll-over, permanent ou revolving, sur ligne de crĂ©dit,
  • en compte (compte dĂ©biteur, ouverture de crĂ©dit, facilitĂ© de caisse), sur contrat de prĂȘt, sur billet Ă  ordre, (emprunt) obligataire
  • en pool
  • en blanc vs. garanti.

Selon son mode de commercialisation

La vente (ou "distribution") des produits bancaires connaßt une forte transformation. Celle-ci est, principalement, tirée par les crédits. Les emprunteurs disposent désormais de plusieurs choix.

Ils peuvent s'adresser à un ou à plusieurs établissements de crédit, qui pourront formuler une ou plusieurs propositions, mais limitées à leurs propres gammes. Ils peuvent également entrer en contact avec des courtiers en crédits, juridiquement, des intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement, qui procéderont à l'analyse du marché, mais limitée à leurs propres conventions avec les établissements de crédit.

L'objectif est d'apporter aux emprunteurs une meilleure protection, et de sécuriser l'ensemble de la chaßne de vente des crédits.

Notes et références

  1. MĂ©thode MJPR sur actuasoft.com
  2. Observatoire des crédits logement, Rapport Juin 2021
  3. (en) Directive 2008/48/EC of the European Parliament and of the Council of 23 April 2008 on credit agreements for consumers and repealing Council Directive 87/102/EEC, vol. OJ L, (lire en ligne)
  4. Droit de la distribution bancaire, QuatriĂšme Ă©dition - 2020, Laurent Denis p. 287.

Voir aussi

Articles connexes


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