Triceratops
Triceratops est un genre éteint célÚbre de dinosaures herbivores de la famille des cératopsidés qui a vécu à la fin du Maastrichtien, au Crétacé supérieur, il y a 68 à 66 millions d'années, dans ce qui est maintenant l'Amérique du Nord.
EspÚces de rang inférieur
- Triceratops horridus[1] (espĂšce type) (Marsh-1889)
- Triceratops prorsus[2] (Marsh_1890)
- Triceratops albertensis (Sternberg-1949)
- Triceratops alticornis (Marsh-1887)
- Triceratops brevicornus (Hatcher-1905)
- Triceratops calicornis (Marsh-1898)
- Triceratops elatus (Marsh-1891)
- Triceratops eurycephalus (Schlaikjer-1935)
- Triceratops flabellatus (Marsh 1889)
- Triceratops galeus (Marsh 1889)
- Triceratops ingens (Lull-1915)
- Triceratops maximus (Brown-1933)
- Triceratops obtusus (Marsh-1898)
- Triceratops serratus (Marsh-1890)
- Triceratops sulcatus (Marsh-1890)
Il a été l'un des derniers dinosaures non-aviens vivants avant leur disparition lors de la grande extinction Crétacé-PaléogÚne[3].
Ayant une grande collerette osseuse, trois cornes et quatre grandes pattes, et montrant des similitudes avec le rhinocĂ©ros, le tricĂ©ratops est l'un des dinosaures le plus reconnaissable et le genre le plus connu des cĂ©ratopsidĂ©s. Il a notamment vĂ©cu Ă la mĂȘme pĂ©riode que le redoutable tyrannosaure dont il Ă©tait la proie[4].
Ătymologie
Le terme de Triceratops, qui signifie littĂ©ralement « tĂȘte Ă trois cornes », vient du grec ÏÏÎŻ- (tri-) signifiant « trois », ÎșÎÏÎ±Ï (kĂ©ras) signifiant « corne » et áœ€Ï (ops) signifiant « visage »[5].
Validité du genre
Des études en 2009 - 2011[6] ont débattu sur l'hypothÚse que Triceratops serait en fait la forme juvénile de Torosaurus[6]. Cette hypothÚse a été immédiatement contredite par plusieurs publications[7] - [8] - [9] en argumentant notamment sur :
- la présence de véritables différences morphologiques entre les deux genres ;
- la découverte de Torosaurus presque adultes (sub-adultes) ;
- des proportions crùniennes variant de façon indépendante à l'ùge des animaux ;
- l'apparition supposée des perforations avec l'ùge ne correspondant a priori pas à une séquence ontogénique habituelle chez les cératopsiens.
Historique
On a recueilli de nombreux restes du genre Triceratops depuis sa découverte en 1889, dont au moins un squelette complet[10]. Le paléontologue John Scannella observa qu'« il est difficile de se promener dans la formation de Hell Creek sans trébucher sur des restes de tricératops ». Quarante-sept squelettes, complets ou partiels, ont été découverts uniquement sur la période 2000-2010[11]. Des squelettes de spécimens d'ùges différents ont été trouvés, de nouveau-né à adulte[12]. La situation du genre Triceratops au sein de la famille des cératopsidés a été débattue par les paléontologues. Deux espÚces, T. horridus et T. prorsus, sont considérées comme valides, de nombreuses autres espÚces sont à confirmer.
En 2014, le plus grand spĂ©cimen jamais dĂ©couvert est exhumĂ© dans le Dakota du Sud par le gĂ©ologue Walter W.Stein. BaptisĂ© « Big John », son crĂąne mesure 2,62 m de long pour 2 m de large, la taille de ses cornes est de 1,2 m de long et plus de 30 cm de large Ă leur base. AprĂšs avoir Ă©tĂ© exposĂ© dans diffĂ©rents pays, son squelette, complet Ă 60 %, est vendu aux enchĂšres le 21 octobre 2021 Ă l'hĂŽtel Drouot Ă Paris[13] oĂč il est adjugĂ© Ă 6,6 millions dâeuros Ă un collectionneur rĂ©sidant aux Etats-Unis[14].
Description
Le Triceratops mesurait de 7 Ă 10 mĂštres de long (avec une moyenne allant de 8 Ă 9 mĂštres), mesurait jusqu'Ă 3,50 mĂštres voire 4 au garrot et pesait de 5 Ă 10 tonnes (avec une moyenne de 7 Ă 8 tonnes)[15]. La caractĂ©ristique la plus distinctive est son large crĂąne, parmi les plus grands de tous les animaux terrestres ayant vĂ©cu sur terre. Le crĂąne le plus large retrouvĂ© (sur le specimen BYU 12183) mesure 2,5 m en largeur[6], et atteint presque le tiers de la longueur de l'animal[12]. Il portait une corne sur le museau, au-dessus des narines, et une paire de cornes, d'une longueur approximative d'un mĂštre, rĂ©parties au-dessus de chaque Ćil. Ă l'arriĂšre du crĂąne se dresse une collerette osseuse ornĂ©e d'os Ă©poccipitaux chez certaines espĂšces. La plupart des autres cĂ©ratopsidĂ©s possĂ©daient de larges ouvertures sur leur collerette, contrairement aux tricĂ©ratops qui avaient de trĂšs solides collerettes.
La peau du Triceratops est trÚs particuliÚre pour un dinosaure. Des reproductions de la peau d'un spécimen ont montré que certaines espÚces pourraient avoir été couvertes de poils, comme chez le cératopsidé plus primitif Psittacosaurus[16].
Membres
Les espĂšces de Triceratops possĂ©daient une constitution robuste avec de forts membres et des mains Ă trois doigts sur les pattes antĂ©rieures et Ă quatre doigts sur les membres postĂ©rieurs[10]. Bien que trĂšs certainement quadrupĂšde, sa posture a longtemps Ă©tĂ© dĂ©battue. Ă l'origine, on pensait que ses pattes antĂ©rieures avaient besoin d'ĂȘtre Ă©tendues Ă l'angle du thorax, pour mieux supporter le poids de la tĂȘte[17]. Cette position est dĂ©peinte dans des peintures de Charles R. Knight et Rudolph F. Zallinger. Cependant, les preuves ichnologiques sur le dĂ©placement des dinosaures Ă cornes, ainsi que les rĂ©centes reconstitutions des squelettes (aussi bien en vrai que sur ordinateur) dĂ©montreraient que le Triceratops et les autres cĂ©ratopsidĂ©s maintenaient une position droite au cours de leur locomotion normale, avec les coudes flĂ©chis et lĂ©gĂšrement inclinĂ©s, une position intermĂ©diaire entre complĂštement droit et complĂštement affalĂ© (comme le rhinocĂ©ros moderne)[10] - [18] - [19] - [20].
Les mains et avant-bras du Triceratops conservent une structure assez primitive comparĂ©s aux autres dinosaures quadrupĂšdes tels que les thyrĂ©ophores et beaucoup de sauropodes. Dans ces deux groupes, les membres antĂ©rieurs des espĂšces quadrupĂšdes sont gĂ©nĂ©ralement en rotation de telle façon que les mains font face aux paumes arriĂšre (« pronation ») lors de la marche de l'animal. Cependant, le Triceratops, tout comme d'autres cĂ©ratopsidĂ©s et les semi-quadrupĂšdes ornithopodes, marchaient avec la plupart de leurs doigts en soulignant l'Ă©cart avec leur corps. La mĂȘme stature primitive adoptĂ©e par les groupes bipĂšdes des thĂ©ropodes. Chez le Triceratops, le poids du corps est supportĂ© uniquement par les trois premiers doigts des mains et pieds, tandis que les quatriĂšmes et cinquiĂšmes doigts Ă©taient des griffes manquantes atrophiĂ©es ou des sabots[10].
Le rÎle de la collerette et des trois cornes ont longtemps alimenté les théories. Elles sont pour le plus souvent vues comme des armes défensives face aux prédateurs. Des théories plus récentes, notant la présence de vaisseaux sanguins dans les os du crùne des cératopsidés, indiquent qu'il serait plus probable qu'elles servaient aux processus d'identification, de cour et de domination entre mùles, tout comme le font nos actuels rennes et caribous, chÚvres des montagnes Rocheuses ou les scarabées rhinocéros[17]. Cette théorie serait renforcée si le Torosaurus était effectivement une espÚce mature du Triceratops car son crùne comporte des « trous », rendant le crùne plus utile à la parade amoureuse plutÎt qu'à la défense[6].
Pour ce qui est du reste du corps, ils ont les caractĂ©ristiques du groupe auxquels ils appartiennent (les cĂ©ratopsiens). Les tricĂ©ratops sont des quadrupĂšdes avec une courte queue comparĂ©e Ă dâautres dinosaures car ils ne sâen servaient plus de contrepoids.
En ce qui concerne les pattes des tricĂ©ratops, les membres arriĂšres Ă©taient beaucoup plus lourds et plus longs dans le but de servir de pilier. Ces dĂ©couvertes confortent lâidĂ©e quâils dĂ©riveraient dâancĂȘtres bipĂšdes. Pour ce qui est des membres avant, ils sont plus courts mais trĂšs solides avec des muscles puissants, ils devaient pouvoir porter le poids de la tĂȘte. Tout ceci a permis de savoir que les tricĂ©ratops marchaient sur la pointes de pieds. Leur pieds se terminant par des doigts courts probablement munis de petits sabots[21].
Mode de vie
Les tricĂ©ratops vivaient en troupeaux et parfois mĂȘme en compagnie dâautres dinosaures.
Les tricĂ©ratops avaient pour grand ennemi le Tyrannosaurus Rex. Pour se dĂ©fendre contre les autres dinosaures, ils utilisaient leurs cornes, on retrouve des traces de combats sur les vestiges dĂ©couverts. Leur principale technique de dĂ©fense Ă©tait de se regrouper en cercle avec les plus jeunes au centre et les mĂąles face aux prĂ©dateurs. Le but Ă©tait de dissuader lâennemi qui se retrouvait alors face Ă une rangĂ©e de cornes. Un tricĂ©ratops sans son troupeau a moins de chance de survivre et sa technique de dĂ©fense Ă©tait de foncer sur son agresseur mais sans aller jusquâĂ lâimpact trop violent Ă encaisser Ă cause du poids de son crĂąne. Il fallait espĂ©rer faire fuir son ennemi[21] - [22].
Paléobiologie
Bien que les Triceratops soient gĂ©nĂ©ralement dĂ©peints comme vivant en troupeaux, il existe actuellement peu de preuves de ce fait. Bien que plusieurs autres genres de dinosaures Ă cornes soient connus Ă partir de dĂ©pĂŽts d'ossements qui ont prĂ©servĂ© les os de deux Ă plusieurs centaines ou milliers d'individus, Ă ce jour, il n'existe qu'un seul dĂ©pĂŽt d'ossements documentĂ© dominĂ© par les os Triceratops : un site dans le sud-Montana avec les restes de trois jeunes. Il peut ĂȘtre significatif que seuls les mineurs Ă©taient prĂ©sents[23].
Durant de nombreuses annĂ©es, les restes de Triceratops semblent seulement indiquer des individus solitaires. Cependant, ces restes sont trĂšs frĂ©quents, par exemple, Bruce Erickson, un palĂ©ontologue du MusĂ©e des sciences du Minnesota, a dĂ©clarĂ© avoir vu 200 spĂ©cimens de T. prorsus dans la formation de Hell Creek du Montana[24]. De la mĂȘme façon, Barnum Brown a affirmĂ© avoir vu plus de 500 crĂąnes sur le terrain.
Classification
Triceratops est le genre le plus connu des cératopsidés, une famille de dinosaures cératopsiens vivant en Amérique du Nord. La situation exacte du Triceratops au sein des cératopsidés a longtemps été débattue au fil des années. La confusion vient principalement de sa courte, mais solide, collerette (comme celle des Centrosaurinae) et de sa longue corne sur le museau (plus proche des Ceratopsinae). Lors de la premiÚre classification des dinosaures à cornes, Richard Swann Lull émit l'hypothÚse de deux lignées, une des Monoclonius et des Centrosaurus (dont Triceratops), et une des cératopsiens et des Torosaurus, faisant du Triceratops un Centrosaurinae, tel qu'on le considÚre aujourd'hui[25]. Des études ultérieures allÚrent dans ce sens, décrivant formellement le premier groupe des petites collerettes, le groupe des centrosaurinae (dont le Triceratops), et le second groupe des Ceratopsinae avec des collerettes plus longues[26] - [27].
En 1949, Charles Mortram Sternberg fut le premier à remettre cette classification en cause et privilégia alors le fait que le Triceratops était plus proche de l'Arrhinoceratops et du Chasmosaurus en se basant sur les caractéristiques du crùne et des cornes, faisant de Triceratops un Ceratopsinae[28]. Cependant, cette théorie a été largement ignorée, entre autres par John Harold Ostrom[29] et plus tard par David Norman, situant tous deux Triceratops parmi les Centrosaurinae[30].
Des découvertes et analyses ultérieures ont confirmé la position de Sternberg sur la classification du Triceratops. Lehman a en effet défini les sous-familles en 1990 et défini le Triceratops en tant que Ceratopsinae, en se basant sur ses caractéristiques morphologiques. En fait, toutes les caractéristiques du Triceratops correspondent à la sous-famille des ceratopsinae, sauf sa collerette plus courte[31]. Des études plus poussées menées par Peter Dodson, dont une étude cladistique en 1990[32] et une étude en 1993 utilisant RFTRA (resistant-fit-theta-rho analysis)[33], une technique morphométrique qui mesure systématiquement la forme du crùne, ont renforcé le fait que le Triceratops fasse partie de la sous-famille des Ceratopsinae.
Cette classification a Ă©tĂ© ensuite soutenue en 2010 par John Scannella et Jack Horner du Museum of the Rockies (Ă Bozeman au Montana). AprĂšs avoir examinĂ© 38 crĂąnes de la formation de Hell Creek, Scannella et Horner ont conclu que la forme adulte du Triceratops ne possĂ©dait mĂȘme pas de collerette raccourcie. Ils avancĂšrent que les spĂ©cimens qui avaient longtemps Ă©tĂ© classĂ©s comme Triceratops Ă©taient en fait des individus jeunes et juvĂ©niles alors que les individus adultes avaient Ă©tĂ© incorrectement attribuĂ©s Ă un autre genre, Torosaurus[6] - [34]. On savait dĂ©jĂ que les collerettes des Triceratops grandissaient progressivement en mĂȘme temps que l'individu vieillissait. Scanella et Horner prĂ©cisĂšrent que leurs dĂ©couvertes montraient que la croissance de la collerette pouvait atteindre le niveau de la collerette Ă©tendue et fenĂȘtrĂ©e de Torosaurus. Le nom Triceratops pouvant se prĂ©valoir de la rĂšgle de prioritĂ© (accordĂ©e au premier nom publiĂ©), ils annoncĂšrent alors que toutes les rĂ©fĂ©rences au genre Torosaurus seraient supprimĂ©es des expositions du Museum of the Rockies[11].
Phylogénie
En 2010, Scott Sampson et al. ont Ă©tabli le cladogramme suivant pour les cĂ©ratopsidĂ©s oĂč Triceratops est classĂ© dans la sous-famille des Chasmosaurinae en groupe frĂšre avec le genre Nedoceratops qui a vĂ©cu Ă©galement Ă la fin du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, au Maastrichtien en AmĂ©rique du Nord, il y a entre 68 et 66 millions d'annĂ©es[35] :
En 2015, le paléontologue N. R. Longrich a réalisé un cladogramme similaire[36], avec Triceratops en groupe frÚre de Torosaurus.
Utilisation en phylogénétique
En taxonomie phylogĂ©nĂ©tique, le genre Triceratops a Ă©tĂ© utilisĂ© comme point de rĂ©fĂ©rence dans la dĂ©finition de Dinosaure. Les dinosaures sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant tous descendants du dernier ancĂȘtre commun de Triceratops et des Neornithes (c'est-Ă -dire les oiseaux modernes)[37]. De plus, les dinosaures Ă bassin d'oiseaux, Ornithischia, sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant tous les dinosaures ayant un ancĂȘtre commun plus rĂ©cent avec Triceratops qu'avec les oiseaux modernes[38].
Origines Ă©volutives
Pendant de nombreuses annĂ©es aprĂšs sa dĂ©couverte, les ancĂȘtres du Triceratops sont restĂ©s en grande partie inconnus. En 1922, le ProtocĂ©ratops nouvellement dĂ©couvert a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme son ancĂȘtre par Henry Fairfield Osborn[17], mais de nombreuses dĂ©cennies s'Ă©coulĂšrent avant que des conclusions supplĂ©mentaires viennent rĂ©soudre ce mystĂšre. Ces derniĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© fructueuses avec la dĂ©couverte de plusieurs dinosaures liĂ©s aux ancĂȘtres de Triceratops. Zuniceratops, le premier cĂ©ratopsidĂ© connu avec cornes frontales, a Ă©tĂ© dĂ©crit dans les annĂ©es 1990, et Yinlong, le premier cĂ©ratopsidĂ© connu du Jurassique, en 2005.
RĂ©cemment (en 2014) a Ă©tĂ© dĂ©couvert un ancĂȘtre du Triceratops qui apparemment serait aussi petit qu'un dindon d'aujourd'hui. Cet ancĂȘtre serait un des premiers ornithischiens et donc un ancĂȘtre de pas mal de dinosaures dont le tricĂ©ratops. TrouvĂ© au Venezuela, celui-ci est surnommĂ© Laquintasaura venezuelae en lien avec son lieu de dĂ©couverte sur les plaques gĂ©ologiques des Andes. Bien que bipĂšde et trĂšs petit, il aurait comme descendant le tricĂ©ratops quadrupĂšde et Ă©norme qui ont en commun le mode de vie en troupeau et l'alimentation herbivore (mĂȘme si le Laquintasaura venezuelae mangeait probablement aussi des insectes; son alimentation Ă©tait principalement constituĂ©e de vĂ©gĂ©taux)[39].
Galerie
- Triceratops, London NHM.
- Vue frontale d'un tricératops, Smithsonian museum of Natural History, Washington D.C.
- Vue latérale d'un squelette de tricératops. Voir aussi son crùne.
- Crùne de jeune tricératops.
- Détail des dents jugales d'un tricératops.
- Un tricératops en vente chez Christie's le 15 avril 2008
Dans la culture populaire
L'aspect distinctif de Triceratops a conduit à ce qu'il soit fréquemment représenté dans les films, les jeux vidéo et documentaires :
- En 1988, dans le long métrage d'animation Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles, ainsi que dans la série de dessins animés qui en fut dérivée (Le Petit Dinosaure), Céra et sa famille sont des tricératops[40].
- En 1993, dans le film Jurassic Park, une femelle tricératops est soignée par le Dr. Ellie Sattler[41].
- En 2006, dans la série documentaire Prehistoric Park, Nigel Marven sauve un tricératops de l'extinction.
- Dans la sérié télévisée Dinosaur King, Chomp est le tricératops de Max de la D-team[42].
- Dans le manga One Piece, le "Tobi Roppo" Sasaki de l'Ă©quipage des cent bĂȘtes a la capacitĂ© de se transformer en tricĂ©ratops grĂące Ă un fruit du dĂ©mon.
- Dans Transformers Génération 1, le Dinobot Slag ( Slug dans Transformers : Age of Extinction)
Le tricĂ©ratops a Ă©tĂ© choisi comme fossile officiel de l'Ătat du Dakota du Sud[43] et le dinosaure officiel de lâĂtat du Wyoming[44].
Un thÚme récurrent, particuliÚrement dans les livres de dinosaures pour enfants, est une épreuve de force ou une bataille entre le Triceratops et le Tyrannosaure. En 1942, Charles R. Knight peint une fresque murale intégrant une confrontation entre les deux dinosaures dans le Musée Field de la National Geographic Society, ce qui les établit comme des ennemis dans la pensée populaire[45]. Le paléontologue Robert Bakker dit de la rivalité imaginaire entre Tyrannosaurus et Triceratops : « Aucun match entre le prédateur et la proie n'a jamais été plus dramatique. C'est en quelque sorte normal que ces deux antagonistes aient vécu leur coévolution belliqueuse dans les tout derniers jours de la toute derniÚre époque de l'Úre des dinosaures. »[45].
Le tricératops est présent dans plusieurs jeux vidéo comme Ark Survival, Jurassic World Evolution et Jurassic World Evolution 2 ainsi que Jurassic World: The Game et Jurassic World: Alive.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles
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- (en) Scannella, J. and Horner, J.R., « "Torosaurus Marsh, 1891, is Triceratops Marsh, 1889 (Ceratopsidae: Chasmosaurinae): synonymy through ontogeny ." », Journal of Vertebrate Paleontology, 30(4): 1157 - 1168.,â (DOI 10.1080/02724634.2010.483632).
Ouvrages
- (en) Liddell, H.G., and R. Scott, Greek-English Lexicon, Abridged Edition, Oxford University Press, Oxford, UK, (ISBN 0-19-910207-4).
Liens externes
- (fr) Description du dinosaure Triceratops sur DinoNews
- (en) Triceratops (The Natural History Museum's Dino Directory)
- Ressources relatives au vivant :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références taxinomiques
- (en) Référence Paleobiology Database : Triceratops, Marsh (1889)
Notes et références
Références
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