AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Psittacosaurus

Psittacosaurus soit « lézard perroquet » (en français, les psittacosaures) est un genre éteint de dinosaures ornithischiens cératopsiens primitifs du début du Crétacé inférieur qui vivait en Asie, il y a environ 130 à 100 Ma. C'est l'un des genres de dinosaures le plus riche en espÚces, puisqu'on en connaßt au moins dix espÚces grùce aux fossiles trouvés dans les différentes régions des actuelles Chine (biote de Jehol), Laos, Mongolie et Russie, avec la possibilité d'existence d'autres espÚces en provenance de Thaïlande.

Toutes les espĂšces de Psittacosaurus Ă©taient des bipĂšdes herbivores de la taille d'une antilope avec un gros bec puissant sur la mĂąchoire supĂ©rieure. Au moins une espĂšce avait sur la queue et le bas du dos des structures semblables Ă  des Ă©pines (poils creux, peut-ĂȘtre des plumes, c'est contestĂ©) qui auraient pu remplir une fonction d'affichage. Les psittacosaures Ă©taient des cĂ©ratopsiens trĂšs prĂ©coces et, s'ils avaient dĂ©veloppĂ© de nombreuses adaptations nouvelles pour eux-mĂȘmes, ils partageaient de nombreuses caractĂ©ristiques anatomiques avec d'autres cĂ©ratopsiens comme le Protoceratops et le Triceratops qui avait la taille d'un Ă©lĂ©phant.

Psittacosaurus n'est pas aussi connu du grand public que son parent éloigné le Triceratops, mais c'est l'un des genres de dinosaures les mieux connus. On a recueilli, à ce jour, les fossiles de plus de 400 individus, dont de nombreux squelettes complets. La plupart des classes d'ùge sont représentées, depuis l'éclosion jusqu'à l'ùge adulte, ce qui a permis plusieurs études détaillées sur la croissance et la reproduction du genre. L'abondance de ce dinosaure a conduit à son utilisation comme un indice de datation au début du Crétacé de certaines couches de sédiments de l'Asie centrale.

Description

Comparaison des tailles d'un homme et d'un Psittacosaurus. Chaque carrĂ© reprĂ©sente un mÂČ.
Reconstitution de P. mongoliensis.

Si les diffĂ©rentes espĂšces de Psittacosaurus diffĂ©raient en taille et en caractĂ©ristiques spĂ©cifiques du crĂąne et du reste du squelette, elles partageaient la mĂȘme allure gĂ©nĂ©rale. L'espĂšce la plus connue, P. mongoliensis, atteignait 2 mĂštres de longueur[1]. Son poids maximal adulte devait trĂšs probablement dĂ©passer les 20 kilogrammes[2]. Plusieurs autres espĂšces approchaient P . mongoliensis par la taille (P. major, P. neimongoliensis, P. xinjiangensis)[3] - [4] - [5], tandis que d'autres Ă©taient un peu plus petites (P. sinensis, P. meileyingensis)[6]. P. ordosensis est la plus petite espĂšce connue, 30 % plus petite que P. mongoliensis[4]. Les plus grandes espĂšces Ă©taient P. lujiatunensis et P. sibiricus, bien qu'elles n'aient pas Ă©tĂ© significativement plus grandes que P. mongoliensis[7] - [8].

Le crĂąne de Psittacosaurus Ă©tait fortement diffĂ©rent de celui des autres dinosaures ornithischiens de son Ă©poque. La tĂȘte Ă©tait trĂšs haute et courte, avec un profil presque rond chez certaines espĂšces. La partie en avant de l'orbite ne reprĂ©sentait que 40 % de la longueur totale du crĂąne, beaucoup plus courte que celle de tous les autres ornithischiens connus. La mĂąchoire infĂ©rieure des psittacosaures se caractĂ©rise par une paroi verticale au centre de chaque dent. Les deux mĂąchoires, supĂ©rieure et infĂ©rieure, portaient un bec prononcĂ©, formĂ© respectivement Ă  partir de l'os rostral et de l'os prĂ©dentaire. L'axe osseux du bec peut avoir Ă©tĂ© enveloppĂ© par la kĂ©ratine pour fournir une ligne de coupe aiguisĂ©e pour ramasser du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal. Comme le suggĂšre le nom gĂ©nĂ©rique, le crĂąne et le bec court ressemblaient superficiellement Ă  ceux des perroquets actuels. Le crĂąne de Psittacosaurus partageait plusieurs adaptations avec les cĂ©ratopsiens plus Ă©voluĂ©s, tels que l'os rostral unique Ă  la pointe de la mĂąchoire supĂ©rieure, et un os jugal Ă©vasĂ©. Cependant, il n'y avait toujours aucun signe de collerette osseuse au niveau du cou ou de cornes faciales proĂ©minentes qui se dĂ©velopperont plus tard chez les cĂ©ratopsiens[9]. Seul P. sibiricus possĂ©dait des cornes sur la boĂźte crĂąnienne, mais elles sont considĂ©rĂ©es comme un exemple d'Ă©volution convergente[8].

Le squelette de Psittacosaurus Ă©tait typique d'un ornithischien bipĂšde. Chez P. mongoliensis, comme chez d'autres espĂšces, la longueur des membres antĂ©rieurs atteignait seulement 58 % de celle des membres postĂ©rieurs et leur amplitude de mouvement montre que les mains ne pouvaient ĂȘtre ni mises en pronation, ni utilisĂ©es pour gĂ©nĂ©rer une force de propulsion, ce qui suggĂšre que ces animaux Ă©taient totalement bipĂšdes dans la vie[10]. Il n'y avait que quatre doigts sur chaque « main », par opposition aux cinq de la plupart des autres ornithischiens (y compris tous les autres cĂ©ratopsiens). Globalement, le pied Ă  quatre orteils Ă©tait trĂšs similaire Ă  celui de nombreux autres petits ornithischiens[9].

Taxonomie

Le nom de Psittacosaurus a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1923 par Henry Fairfield Osborn, palĂ©ontologue et prĂ©sident de l'American Museum of Natural History (AMNH) dans un document publiĂ© le . Le nom gĂ©nĂ©rique est composĂ© des mots grecs ψÎčτταÎșÎżÏ‚ / psittakos (« perroquet ») et ÏƒÎ±Ï…ÏÎżÏ‚ / sauros (« lĂ©zard »), suggĂ©rĂ© par le bec rappelant superficiellement celui d'un perroquet et par la nature reptilienne de ces animaux[11].

EspĂšces de Psittacosaurus

Huit espĂšces de Psittacosaurus Ă  l'Ă©chelle.

Dix-sept espĂšces ont Ă©tĂ© rattachĂ©es au genre Psittacosaurus, mais il en reste seulement neuf Ă  onze considĂ©rĂ©es comme valables aujourd'hui[3] - [12] - [13] - [14]. C'est le plus grand nombre d'espĂšces valables actuellement assignĂ©es Ă  un genre de dinosaure (en dehors des oiseaux actuels), la plupart des genres d'autres dinosaures Ă©tant mono-spĂ©cifiques, n'ayant qu'une seule espĂšce connue. La diffĂ©rence est probablement due Ă  des bizarreries de l'enregistrement des fossiles. Alors que Psittacosaurus est connu par des centaines de spĂ©cimens fossilisĂ©s, la plupart des autres espĂšces de dinosaures sont connues par beaucoup moins de spĂ©cimens et beaucoup par un seul. Avec un nombre d'Ă©chantillons trĂšs Ă©levĂ©s, la diversitĂ© des Psittacosaurus peut ĂȘtre Ă©tudiĂ©e plus complĂštement que celle de la plupart des autres genres de dinosaures, ce qui entraĂźne la reconnaissance de plusieurs espĂšces. La plupart des genres d'animaux actuels sont reprĂ©sentĂ©s par de multiples espĂšces, ce qui suggĂšre que cela doit avoir Ă©tĂ© le cas pour les genres de dinosaures aujourd'hui disparus, bien que la plupart de ces espĂšces puissent ne pas avoir Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es. En outre, la plupart des dinosaures sont connus uniquement par leurs os et ne peuvent ĂȘtre Ă©valuĂ©es d'un point de vue morphologique, alors que les espĂšces existantes ont souvent des squelettes trĂšs semblables morphologiquement mais diffĂšrent sur des points qui ne sont normalement pas conservĂ©s chez les fossiles, comme le comportement ou la coloration. Aussi le nombre rĂ©el d'espĂšces peut-il ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ© que celui actuellement connu pour ce genre et pour d'autres genres de dinosaures[15].

  • EspĂšces valides de Psittacosaurus :
    • Psittacosaurus mongoliensis[11] - [16] — Mongolie, Chine du nord
    • Psittacosaurus sinensis[17] — nord-est de la Chine
    • Psittacosaurus meileyingensis[6] — nord et centre de la Chine
    • Psittacosaurus xinjiangensis[18] — nord-ouest de la Chine
    • Psittacosaurus neimongoliensis[4] — nord et centre de la Chine
    • Psittacosaurus ordosensis[4] — nord et centre de la Chine
    • Psittacosaurus mazongshanensis[19] — nord-ouest de la Chine
    • Psittacosaurus sibiricus[8] - [20] — Russie (sud de la SibĂ©rie)
    • Psittacosaurus lujiatunensis[7] — nord-est de la Chine
    • Psittacosaurus major[3] — nord-est de la Chine
    • Psittacosaurus gobiensis[21] — Mongolie-IntĂ©rieure
  • Possible espĂšce de Psittacosaurus :

Classification

Holotype de Psittacosaurus mongoliensis, American Museum of Natural History.
CrĂąne de l'holotype de Psittacosaurus mongoliensis d'Osborn, 1923.

Psittacosaurus est le genre type de la famille des PsittacosauridĂ©s qui doit Ă©galement son nom Ă  Osborn en 1923[11]. Seul un autre genre, Hongshanosaurus, est actuellement classĂ© dans cette famille aux cĂŽtĂ©s de Psittacosaurus[24]. Les psittacosauridĂ©s Ă©taient parmi les plus anciens de presque tous les cĂ©ratopsiens connus, sauf les Yinlong et peut-ĂȘtre les Chaoyangsauridae[9] - [25]. Bien que les psittacosauridĂ©s soient une branche primitive de l'arbre gĂ©nĂ©alogique des cĂ©ratopsiens, le genre Psittacosaurus lui-mĂȘme n'est sans doute pas l'ancĂȘtre direct de tout autre groupe de cĂ©ratopsiens. Tous les autres cĂ©ratopsiens retrouvĂ©s jusqu'Ă  prĂ©sent ont un cinquiĂšme doigt Ă  la main, un trait plĂ©siomorphe ou primitif, alors que toutes les espĂšces de Psittacosaurus n'ont que quatre doigts Ă  la main. En outre, la fenĂȘtre antĂ©orbitaire, une ouverture dans le crĂąne situĂ©e entre les orbites et les narines, a disparu au cours de l'Ă©volution de psittacosauridĂ©s, mais se retrouve encore chez la plupart des autres cĂ©ratopsiens et chez la plupart des autres archosauriens. On considĂšre comme hautement improbable que le cinquiĂšme doigt ou la fenĂȘtre antĂ©orbitaire puissent avoir Ă©voluĂ© une seconde fois[9].

Bien qu'on distingue de nombreuses espÚces de Psittacosaurus, leurs relations n'ont pas encore été pleinement explorées et aucun consensus scientifique n'existe sur le sujet[4] - [16] - [19]. Plusieurs analyses phylogénétiques ont été publiées, les plus détaillées étant celles d'Alexandre Averianov en 2006[8], Hai-Lu You en 2008[26] et Paul Sereno en 2010[14].

Averianov et al. (2006):

Psittacosaurus


P. sibiricus



P. sinensis





P. neimongoliensis



P. ordosensis




Yixian Psittacosaurus sp. (mais pas P. lujiatunensis or P. major)



P. mazongshanensis



P. meileyingensis



P. mongoliensis



P. xinjiangensis





You et al. (2008):

Psittacosaurus


P. sibiricus



P. sinensis






P. lujiatunensis



P. mazongshanensis





P. major



P. neimongoliensis




P. meileyingensis



P. mongoliensis






Sereno (2010):

Psittacosaurus

P. mongoliensis





P. meileyingensis




P. lujiatunensis



P. major






P. sp. (plus tard P. gobiensis)[21]



P. sibiricus




P. neimongoliensis



P. sinensis






On a suggĂ©rĂ© que P. lujiatunensis doive ĂȘtre Ă  la base de toutes les autres espĂšces. Ce qui serait cohĂ©rent avec le fait qu'il ait Ă©tĂ© retrouvĂ© dans les couches de fossiles les plus anciennes[7].

Origine

Fossile de Psittacosaurus chinois conservé sur une planche à cÎté d'un Ordosemys liaoxiensis, exposé à l'Aquarium océanique de Shanghai.

Le genre Psittacosaurus est connu par plus de 400 spĂ©cimens, dont plus de 75 ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  l'espĂšce type, P. mongoliensis[9] - [27] - [28]. Tous les fossiles de Psittacosaurus dĂ©couverts jusqu'ici ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans des sĂ©diments datant du dĂ©but du CrĂ©tacĂ© en Asie, du sud de la SibĂ©rie jusqu'au nord de la Chine et peut-ĂȘtre mĂȘme jusqu'en ThaĂŻlande. Les formations gĂ©ologiques possĂ©dant des fossiles de Psittacosaurus datent le plus souvent de la fin du BarrĂ©mien jusqu'Ă  l'Albien, au CrĂ©tacĂ© infĂ©rieur, soit il y a environ entre 125 Ă  100 millions d'annĂ©es. Presque toutes les formations sĂ©dimentaires terrestres de cette Ă©poque situĂ©es en Mongolie et dans le nord de la Chine ont produit des fossiles de Psittacosaurus, ce qui a conduit Ă  l'utiliser comme fossile index pour cette pĂ©riode dans la rĂ©gion, tout comme le trĂšs commun ptĂ©rosaure Dsungaripterus[29]. Beaucoup de spĂ©cimens sont Ă©galement retrouvĂ©s dans le dĂ©sert de Gobi, en Mongolie. PrĂšs de 60 fossiles furent isolĂ©s par une Ă©quipe menĂ©e par Bolortsetseg Minjin et Jack Horner en 2006[30].

La premiĂšre espĂšce trouvĂ©e est P. lujiatunensis, trouvĂ©e dans les couches les plus basses de la formation d'Yixian[7]. Plus de 200 spĂ©cimens attribuĂ©s Ă  ce genre ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s dans ces lits et d'autres de la formation d'Yixian, dont l'Ăąge est l'objet de beaucoup de dĂ©bats[28]. Bien que les premiĂšres Ă©tudes utilisant la datation radiomĂ©trique aient attribuĂ© cette formation gĂ©ologique au Jurassique, des dizaines de millions d'annĂ©es en dehors de la fourchette de temps prĂ©vue pour l'existence de Psittacosaurus, les travaux les plus rĂ©cents datent cette formation du CrĂ©tacĂ© infĂ©rieur. En utilisant la datation argon-argon, une Ă©quipe de scientifiques chinois a datĂ© les couches infĂ©rieures de la formation d'environ 128 Ma et les supĂ©rieures d'environ 122 Ma[31]. Une Ă©tude chinoise plus rĂ©cente, utilisant la datation uranium-plomb, suggĂšre que les couches infĂ©rieures sont plus jeunes, environ 125 Ma, tout en convenant d'un Ăąge de 122 Ma pour les couches supĂ©rieures[32]. Ce travail indique que la formation d'Yixian date du dĂ©but de l'Aptien ou Ă©ventuellement de la fin du BarrĂ©mien jusqu'au dĂ©but de l'Aptien.

Paléobiologie

Mode de vie quotidien

La comparaison entre les anneaux sclérotiques de Psittacosaurus et ceux des oiseaux et des reptiles actuels suggÚre que ce premier pourrait avoir été cathéméral, actif sur les 24 heures pendant des intervalles courts[33].

Alimentation

Le spécimen de P. mongoliensis AMNH 6254 avec ses gastrolithes dans l'abdomen, American Museum of Natural History.

Psittacosaurus avait des dents auto-affĂ»tĂ©es qui auraient pu ĂȘtre utiles pour cueillir et couper des plantes coriaces. Cependant, contrairement aux cĂ©ratopsiens plus tardifs, il n'avait pas de dents adaptĂ©es pour broyer ou mĂącher la nourriture. Au lieu de cela, il devait utiliser des gastrolithes, des pierres avalĂ©es pour Ă©craser la nourriture quand elle passait dans le systĂšme digestif. On retrouve parfois ces gastrolithes, jusqu'Ă  plus de cinquante, dans l'abdomen des psittacosaures et qui Ă©taient peut-ĂȘtre stockĂ©s dans un gĂ©sier, comme chez les oiseaux actuels[1].

Contrairement Ă  beaucoup d'autres dinosaures, les psittacosaures avaient des crĂąnes akinĂ©tiques : les mĂąchoires supĂ©rieure et infĂ©rieure se comportaient comme des unitĂ©s indĂ©pendantes sans point de contact adaptĂ© en dehors de l'articulation de la mĂąchoire elle-mĂȘme et les psittacosaures pouvaient faire glisser leur mĂąchoire infĂ©rieure d'avant en arriĂšre au niveau de l'articulation, permettant une action de cisaillement. Contrairement Ă  la plupart des cĂ©ratopsiens, leur bec n'Ă©tait pas crochu, mais plutĂŽt arrondi ou aplati. Si les deux mĂąchoires avaient Ă©tĂ© face Ă  face, le bec aurait pu ĂȘtre utilisĂ© pour cueillir des objets, mais la mĂąchoire infĂ©rieure Ă©tait en retrait et le bec infĂ©rieur se plaçait en dedans du bec supĂ©rieur, les mĂąchoires pouvant avoir servi pour casser des objets. Une alimentation riche en noix ou graines pouvait bien correspondre aux gastrolithes souvent retrouvĂ©s dans des squelettes bien conservĂ©s de psittacosaures[21].

Cloaque

Un cloaque fossilisé a été trouvé[34].

Croissance

CrĂąne d'un jeune P. mongoliensis, American Museum of Natural History.

On a retrouvĂ© plusieurs jeunes Psittacosaurus. Le plus petit d'entre eux est un jeune P. mongoliensis figurant dans la collection de l’American Museum of Natural History (AMNH) qui ne mesurait que de 11 Ă  13 centimĂštres de long, avec un crĂąne de 2,8 centimĂštres de longueur. Un autre crĂąne de l'AMNH ne mesure que 4,6 centimĂštres de long. Les deux spĂ©cimens proviennent de Mongolie[35]. Des juvĂ©niles dĂ©couverts dans la formation d'Yixian ont environ le mĂȘme Ăąge que le plus grand des deux prĂ©cĂ©dents spĂ©cimens de l'AMNH[36]. Les P. mongoliensis adultes approchaient les 2 mĂštres de longueur.

Un examen histologique de P. mongoliensis a permis de déterminer le taux de croissance de ces animaux. Le plus petit spécimen trouvé semble avoir trois ans et peser moins de 1 kg, tandis que le plus grand aurait neuf ans et pÚserait presque 20 kg. Cela montre une croissance relativement rapide par rapport à la plupart des reptiles et des mammifÚres marsupiaux, mais plus lente que les oiseaux modernes et les mammifÚres placentaires[2]. Une étude réalisée pour déterminer l'ùge des restes de P. mongoliensis en utilisant le nombre de cernes conclut que la longévité de ce cératopsien primitif était comprise entre 10 et 11 ans[2].

TĂ©gument

Reconstitution de P. sibiricus avec sa queue.

Le revĂȘtement cutanĂ© des Psittacosaurus est connu Ă  partir d'un spĂ©cimen chinois, qui vient probablement de la formation d'Yixian au Liaoning. Le spĂ©cimen, qui n'est pas encore placĂ© dans une espĂšce particuliĂšre, a Ă©tĂ© achetĂ© par un musĂ©e allemand, mais la Chine considĂšre qu'il a Ă©tĂ© exportĂ© illĂ©galement et en rĂ©clame la restitution[37].

La plus grande partie du corps Ă©tait couverte d'Ă©cailles. De grandes Ă©cailles Ă©taient disposĂ©es de façon irrĂ©guliĂšre avec de nombreuses petites Ă©cailles occupant les espaces libres entre elles, de façon un peu similaire aux impressions cutanĂ©es retrouvĂ©es chez d'autres cĂ©ratopsiens, tels que Chasmosaurus. Toutefois une sĂ©rie de ce qui semble ĂȘtre des pycnofibres d'environ 16 centimĂštres de long, disposĂ©es en ligne Ă  la base de la ligne dorsale (supĂ©rieure) de la queue, a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e. Selon certains scientifiques « il n'y a jusqu'Ă  prĂ©sent, pas de preuve convaincante montrant que ces structures Ă©taient homologues Ă  la structure des plumes et protoplumes des dinosaures thĂ©ropodes[37] ». Comme ces structures ne se trouvent que sur une seule rangĂ©e au niveau de la queue, il est peu probable qu'elles aient Ă©tĂ© utilisĂ©es pour la thermorĂ©gulation, mais elles ont peut-ĂȘtre servi Ă  communiquer par une sorte d'Ă©cran[37].

RĂŽle des membres

Des Ă©tudes menĂ©es par Phil Senter en 2007 sur Psittacosaurus neimongoliensis et Psittacosaurus mongoliensis ont permis de conclure que les membres antĂ©rieurs de ces taxons (et probablement ceux des autres espĂšces de Psittacosaurus) Ă©taient trop courts pour atteindre le sol et ne pouvaient ni ĂȘtre amenĂ©s en pronation, ni servir Ă  produire une force propulsive pour se dĂ©placer, ce qui suggĂšre que Psittacosaurus Ă©tait entiĂšrement bipĂšde. Les membres antĂ©rieurs Ă©taient Ă©galement trop courts pour servir Ă  creuser ou Ă  apporter de la nourriture Ă  la bouche, et Senter a suggĂ©rĂ© que si Psittacosaurus avait besoin de creuser des trous dans le sol, il pouvait avoir utilisĂ© ses membres postĂ©rieurs Ă  la place. Les membres antĂ©rieurs pourraient avoir servi Ă  saisir Ă  deux mains des objets ou Ă  se gratter le corps, mais en raison de leur flexibilitĂ© et de leur portĂ©e extrĂȘmement limitĂ©e, ils ne pouvaient ĂȘtre utilisĂ©s que pour saisir des objets trĂšs proches, sur les cĂŽtĂ©s ou le ventre de l'animal, ou Ă  se gratter le ventre, les flancs et les genoux. MĂȘme si les mains ne pouvaient atteindre la bouche, elles pouvaient toutefois ĂȘtre utilisĂ©es pour transporter du matĂ©riel de nidification ou de la nourriture Ă  un endroit voulu[10].

Soins parentaux et grégarité

Spécimen au nid avec 34 jeunes.

Un spĂ©cimen extrĂȘmement bien conservĂ© trouvĂ© dans la formation d'Yixian en Chine fournit certains des meilleurs Ă©lĂ©ments de preuve de soins parentaux chez les dinosaures. Ce spĂ©cimen est constituĂ© d'un Psittacosaurus adulte (pas classĂ© dans une espĂšce particuliĂšre), qui est Ă©troitement proche de 34 squelettes articulĂ©s de juvĂ©niles, tous conservĂ©s en trois dimensions. Les jeunes Psittacosaurus, tous approximativement du mĂȘme Ăąge, sont entassĂ©s sous l'adulte, avec les 34 tĂȘtes positionnĂ©es au-dessus des corps, comme ils l'auraient Ă©tĂ© dans la vie. Ceci suggĂšre que les animaux Ă©taient vivants au moment de leur enterrement, qui doit avoir Ă©tĂ© extrĂȘmement rapide, peut-ĂȘtre par suite de l'effondrement de leur terrier[36].

Les os des juvĂ©niles sont trĂšs petits mais sont bien ossifiĂ©s. Cela a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une preuve que les jeunes devaient avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© de soins parentaux prolongĂ©s, puisqu'ils Ă©taient restĂ©s dans le nid suffisamment longtemps pour que leurs os aient pu s'ossifier[36]. Une autre dĂ©couverte montre un troupeau de six Psittacosaurus tuĂ©s par une coulĂ©e de lave, avec la prĂ©sence d'au moins deux groupes d'Ăąge de deux nichĂ©es diffĂ©rentes. Cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une preuve que la fidĂ©litĂ© de groupe et la vie de groupe s'Ă©tendaient au-delĂ  de la pĂ©riode au nid, ce qui a constituĂ© le premier Ă©lĂ©ment de preuve pour tous les cĂ©ratopsiens[38]. MĂȘme si les dents des trĂšs jeunes psittacosaures semblent usĂ©es, ce qui indique qu'ils mĂąchaient trĂšs tĂŽt leur propre nourriture et peut-ĂȘtre qu'ils Ă©taient nidifuges, cela n'exclut pas la poursuite de soins parentaux[35].

Possible vie aquatique

En 2010, Ford et Martin ont suggĂ©rĂ© que Psittacosaurus Ă©tait un animal semi-aquatique, nageant en utilisant sa queue Ă  la maniĂšre des crocodiles et en pagayant avec ses pieds. Ils ont basĂ© leur interprĂ©tation sur les preuves suivantes : le nombre de spĂ©cimens retrouvĂ©s dans des dĂ©pĂŽts lacustres, la position haute des narines et des yeux, une interprĂ©tation des mouvements des bras et des jambes, la queue avec de longs chevrons (et les poils de la queue peut-ĂȘtre recouverts de peau, formant une nageoire), offrant une grande surface de propulsion, et la prĂ©sence de gastrolithes, interprĂ©tĂ©s comme du lest. Ils ont en outre suggĂ©rĂ© que certaines espĂšces de Psittacosaurus Ă©taient plus terrestres que d'autres[39].

Prédation

Le spécimen de Repenomamus robustus avec les restes d'un Psittacosaurus dans son ventre.

Un autre fossile de la formation d'Yixian fournit une preuve directe que Psittacosaurus servait de proie. Un squelette de Repenomamus robustus, un grand mammifÚre triconodonte, a conservé les restes d'un psittacosaure juvénile dans son abdomen. Plusieurs des os du juvénile sont toujours articulés, traduisant le fait que ce mammifÚre carnivore avalait sa proie par gros morceaux. Ce spécimen est remarquable en ce qu'il constitue le premier exemple connu de mammifÚre du mésozoïque s'attaquant à des dinosaures[40]. Une forte prédation sur les jeunes Psittacosaurus peut avoir entraßné une stratégie r, la production de nombreux descendants permettant de lutter contre ces pertes importantes.

Pathologie

Sur plus de 400 spĂ©cimens de Psittacosaurus connus, un seul a Ă©tĂ© publiĂ© avec une pathologie signalĂ©e. Le spĂ©cimen en question, constituĂ© d'un squelette adulte complet et provisoirement affectĂ© Ă  P. mongoliensis, a Ă©tĂ© trouvĂ© dans les couches infĂ©rieures de la formation d'Yixian. Il n'y a aucun signe de fracture de l'os, mais des signes trĂšs nets d'une infection sont visibles au milieu du pĂ©ronĂ© droit. L'os prĂ©sente un grand trou rond, signe de nĂ©crose due Ă  un manque d'irrigation sanguine de la rĂ©gion. Le trou est entourĂ© d'un important bourrelet osseux le long du tiers infĂ©rieur de l'os. Cette grande quantitĂ© d'os dĂ©posĂ© autour de la lĂ©sion indique que l'animal a survĂ©cu pendant un bon moment malgrĂ© la blessure et l'infection qui a suivi. Comme les psittacosauridĂ©s Ă©taient des animaux bipĂšdes, une telle blessure sur un os supportant le poids du corps lui aurait probablement Ă©tĂ© fatale. Cependant, contrairement au fĂ©mur et au tibia, le pĂ©ronĂ© n'est pas un os supportant le poids du corps et donc cet animal a dĂ» ĂȘtre encore capable de marcher mĂȘme si c'Ă©tait avec une certaine difficultĂ©. L'origine de la blessure demeure inconnue[28].

Dans la culture populaire

Psittacosaurus est peu connu du public malgré sa parenté avec le protocératops, le tricératops ou encore le styracosaure, néanmoins on le retrouve dans quelque média :

  • Dans le film Transformers : L'Âge de l'extinction, un Psittacosaurus est vu au tout dĂ©but du film et est le seul dinosaure Ă  survivre Ă  l'extinction des dinosaures, il est revu plus tard dans un flash-back, Ă©mergeant des autres dinosaures transformĂ©s en mĂ©tal ;
  • Dans le jeu sur Steam « The Isle », il est possible d'incarner un Psittacosaurus ;
  • Dans la sĂ©rie de bandes dessinĂ©es Les dinosaures en BD, l'une des planches prĂ©sente Psittacosaurus et Ă©voque la dĂ©couverte du fossile de Repenomamus robustus avec un jeune dans l’estomac via un gag : le mammifĂšre insulte le jeune qui rĂ©pĂšte tout ce qu'il dit (en rĂ©fĂ©rence Ă  son surnom de « reptile perroquet ») et le mammifĂšre, agacĂ©, le dĂ©vore. En outre, il est toutefois prĂ©sentĂ© comme l’ancĂȘtre du protocĂ©ratops et du tricĂ©ratops alors qu'ils sont en fait cousins ;
  • Dans le documentaire Dans l'ombre des dinosaures, qui s'axe autour des mammifĂšres du MĂ©sozoĂŻque, de jeunes Psittacosaurus apparaissent lors de la partie sur Repenomamus, ce qui est de nouveau une allusion Ă  la dĂ©couverte citĂ©e ci-dessus.
  • Dans les comics "Jurassic Park Dangerous Games", des psittacosaurus apparaissent au personnage principal dans des souterrains de l’üle d'Isla Nublar.
  • Dans l'attraction Universal Jurassic Park: The Ride, des pstittacosaurus sont visibles juste aprĂšs les brachiosaures sur la rive gauche.

Notes et références

Références

  1. (en) Sereno, Paul C. (1997). Psittacosauridae. In: Currie, Philip J. & Padian, Kevin P. (Eds.). The Encyclopedia of Dinosaurs. San Diego: Academic Press. Pp. 611–613.
  2. (en) Erickson, Gregory M. & Tumanova, Tatyana A. (2000). Growth curve of Psittacosaurus mongoliensis Osborn (Ceratopsia: Psittacosauridae) inferred from long bone histology. Zoological Journal of the Linnean Society 130: 551–566.
  3. (en) Sereno, Paul C, Zhao Xijin, Brown, Loren & Tan Lin. (2007). New psittacosaurid highlights skull enlargement in horned dinosaurs. Acta Palaeontologica Polonica 52(2): 275-284.
  4. (en) Russell, Dale A. & Zhao Xijin. (1996). New psittacosaur occurrences in Inner Mongolia. Canadian Journal of Earth Sciences 33: 637–648.
  5. (en) Brinkman, Donald B., Eberth, David A., Ryan, M.J. & Chen Peiji. (2001). The occurrence of Psittacosaurus xinjiangensis Sereno and Chao, 1988 in the Urho area, Junggar basin, Xinjiang. Canadian Journal of Earth Sciences 38: 1781–1786.
  6. (en) Sereno, Paul C., Zhao Xijin, Chang Zhengwu & Rao Chenggang. (1988). Psittacosaurus meileyingensis (Ornithischia: Ceratopsia), a new psittacosaur from the Lower Cretaceous of northeastern China. Journal of Vertebrate Paleontology 8: 366–377.
  7. (en) Zhou Changfu, Gao Keqin, Fox, Richard C. & Chen Shuihua. (2006). A new species of Psittacosaurus (Dinosauria: Ceratopsia) from the Early Cretaceous Yixian Formation, Liaoning, China. Palaeoworld 15: 100–114.
  8. (en) Averianov, Alexander O., Voronkevich, Alexei V., Leshchinskiy, Sergei V. & Fayngertz, Alexei V. (2006). A ceratopsian dinosaur Psittacosaurus sibiricus from the Early Cretaceous of West Siberia, Russia and its phylogenetic relationships. Journal of Systematic Paleontology 4(4): 359–395
  9. (en) You Hailu & Dodson, Peter. (2004). Basal Ceratopsia. In: Weishampel, David B., Dodson, Peter, & Osmolska, Halszka (Eds.). The Dinosauria (2nd Edition). Berkeley: University of California Press. Pp. 478–493.
  10. (en) Senter, P. (2007), Analysis of forelimb function in basal ceratopsians. Journal of Zoology 273: 305–314. DOI 10.1111/j.1469-7998.2007.00329.x
  11. (en) Osborn, Henry F. (1923). Two Lower Cretaceous dinosaurs of Mongolia. American Museum Novitates 95: 1–10.
  12. (en) Xu Xing & Zhao Xijin. (1999). Psittacosaur fossils and their stratigraphical implications. In: Wang Y. & Deng T. (Eds.). Proceedings of the Seventh Annual Meeting of the Chinese Society of Vertebrate Paleontology. Beijing: China Ocean Press. Pp. 75–80.
  13. (en) Sereno, Paul C. (2000). The fossil record, systematics and evolution of pachycephalosaurs and ceratopsians from Asia. In: Benton, Michael J., Shishkin, Mikhail A., Unwin, David M. & Kurochkin, Evgeny N. (Eds.). The Age of Dinosaurs in Russia and Mongolia. Cambridge: Cambridge University Press. Pp. 480–516.
  14. (en) Sereno, Paul C. (2010). Taxonomy, cranial morphology, and relationships of parrot-beaked dinosaurs (Ceratopsia:Psittacosaurus). In: Ryan, Michael J., Chinnery-Allgeier, Brenda J. & Eberth, David A. (Eds.). New Perspectives on Horned Dinosaurs: The Royal Tyrrell Museum Ceratopsian Symposium. Bloomington and Indianapolis: Indiana University Press. Pp. 21–58.
  15. (en) Archibald, J. David. (1997). Species. In: Currie, Philip J. & Padian, Kevin. The Encyclopedia of Dinosaurs San Diego: Academic Press. Pp. 695–699.
  16. (en) Sereno, Paul C. (1990). New data on parrot-beaked dinosaurs (Psittacosaurus). In: Carpenter, Ken & Currie, Philip J. (Eds.). Dinosaur Systematics: Perspectives and Approaches. Cambridge: Cambridge University Press. Pp. 203–210.
  17. (en) Young, C.C. (1958). The dinosaur remains of Laiyang, Shantung. Palaeontologia Sinica Series C 16: 53–159.
  18. (en) Sereno, Paul C. & Zhao Xijin. (1988). Psittacosaurus xinjiangensis (Ornithischia: Ceratopsia), a new psittacosaur from the Lower Cretaceous of northwestern China. Journal of Vertebrate Paleontology 8: 353–365.
  19. (en) Xu Xing. (1997). A new psittacosaur (Psittacosaurus mazongshanensis sp. nov.) from Mazongshan area, Gansu Province, China. In: Dong Z. (Ed.). Sino-Japanese Silk Road Dinosaur Expedition. Beijing: China Ocean Press. Pp. 48–67.
  20. (en) Leshchinskiy, Sergei V., Fayngertz, Alexei V., Voronkevich, Alexei V., Maschenko, E.N. & Averianov, Alexander O. (2000). Preliminary results of the investigation of the Shestakovo localities of Early Cretaceous vertebrates. In: Komarov, A.V. (Ed.). Materials of the Regional Conference of the Geologists of Siberia, Far East and North East of Russia. Tomsk: GalaPress. Pp. 363–366. [In Russian]
  21. (en) Sereno, Paul C., Zhao Xijin, Tan Lin. (2010). A new psittacosaur from Inner Mongolia and the parrot-like structure and function of the psittacosaur skull. Proceedings of the Royal Society B 277(1679):199–209.
  22. (en) Buffetaut, Eric & Suteethorn, Varavudh. (1992). A new species of the ornithischian dinosaur Psittacosaurus from the Early Cretaceous of Thailand. Palaeontology 35: 801–812.
  23. (en) Buffetaut, Eric & Suteethorn, Varavudh. (2002). Remarks on Psittacosaurus sattayaraki Buffetaut & Suteethorn, 1992, a ceratopsian dinosaur from the Lower Cretaceous of Thailand. Oryctos 4: 71–73.
  24. (en) You Hailu, Xu Xing & Wang Xiaolin. (2003). A new genus of Psittacosauridae (Dinosauria: Ornithopoda) and the origin and early evolution of marginocephalian dinosaurs. Acta Geologica Sinica (English edition) 77(1): 15–20.
  25. (en) Xu Xing, Forster, Catherine A., Clark, James M. & Mo Jinyou. (2006). A basal ceratopsian with transitional features from the Late Jurassic of northwestern China. Proceedings of the Royal Society of London: Biological Sciences. 273: 2135–2140. doi:10.1098/rspb.2006.3566
  26. (en) Hai-Lu You, Kyo Tanoue & Peter Dodson. (2008). New data on cranial anatomy of the ceratopsian dinosaur Psittacosaurus major. Acta Palaeontologica Polonica 53(2):183–196.
  27. (en) "MSU, Mongolian paleontologists find 67 dinosaurs in one week" by Evelyn Boswell. Montana State University News Service. 13 September 2006. Accessed 5 May 2007.
  28. (en) LĂŒ Junchang, Kobayashi, Yoshitsugu, Lee Yuong-Nam & Ji Qiang. (2007). A new Psittacosaurus (Dinosauria: Ceratopsia) specimen from the Yixian Formation of western Liaoning, China: the first pathological psittacosaurid. Cretaceous Research. DOI 10.1016/j.cretres.2006.08.005 [published online]
  29. (en) Lucas, Spencer G. (2006). The Psittacosaurus biochron, Early Cretaceous of Asia. Cretaceous Research 27: 189-198.
  30. (en) Evelyn Boswell, « Mongolian paleontologists find 67 dinosaurs in one week », sur Université du Montana, (consulté le )
  31. (en) Wang S, Hu H, Li P & Wang Y. 2001. Further discussion on the geologic age of Sihetun vertebrate assemblage in western Liaoning, China: evidence from Ar-Ar dating. Acta Petrologica Sinica 17: 663–668.
  32. (en) Yang Wei, Li Shuguang & Jiang Baoyu. (2007). New evidence for Cretaceous age of the feathered dinosaurs of Liaoning: zircon U-Pb SHRIMP dating of the Yixian Formation in Sihetun, northeast China. Cretaceous Research. doi|10.1016/j.cretres.2006.05.011
  33. (en) Schmitz, L.; Motani, R., « Nocturnality in Dinosaurs Inferred from Scleral Ring and Orbit Morphology », Science, vol. in press,‎ (DOI 10.1126/science.1200043)
  34. https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.11.335398v1.full
  35. (en) Coombs, Walter P. (1982). Juvenile specimens of the ornithischian dinosaur Psittacosaurus. Palaeontology 25: 89–107.
  36. (en) Meng Qingjin, Liu Jinyuan, Varrichio, David J., Huang, Timothy & Gao Chunling. (2004). Parental care in an ornithischian dinosaur. Nature 431: 145–146.
  37. (en) Mayr, Gerald, Peters, D. Stephan, Plodowski, Gerhard & Vogel, Olaf. (2002). Bristle-like integumentary structures at the tail of the horned dinosaur Psittacosaurus. Naturwissenschaften 89: 361–365.
  38. (en) Zhao, Q., Barrett, P.M., Eberth, D.A. (2007). "Social behaviour and mass mortality in the basal ceratopsian dinosaur Psittacosaurus (Early Cretaceous, People's Republic of China)". Palaeontology 50(5): 1023-1029. doi:10.1111/j.1475-4983.2007.00709.x
  39. (en) Tracy L. Ford, and Martin, Larry D., New Perspectives on Horned Dinosaurs : The Royal Tyrrell Museum Ceratopsian Symposium, Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, , 624 p. (ISBN 978-0-253-35358-0, LCCN 2009019913, lire en ligne), « A semi-aquatic life habit for Psittacosaurus », p. 328–339
  40. (en) Hu Yaoming, Meng Jin, Wang Yuanqing & Li Chuankui. (2005). Large Mesozoic mammals fed on dinosaurs. Nature 433: 149–152

Voir aussi

Références taxonomiques

Annexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.