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Trélivan

Trélivan [tʁelivɑ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Trélivan
Trélivan
L'église paroissiale Saint-Magloire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Suzanne Lebreton
2020-2026
Code postal 22100
Code commune 22364
Démographie
Gentilé Trélivannais, Trélivannaise
Population
municipale
2 899 hab. (2020 en augmentation de 10,06 % par rapport à 2014)
Densité 261 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 02″ nord, 2° 06′ 59″ ouest
Altitude 112 m
Min. 66 m
Max. 132 m
Superficie 11,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dinan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dinan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Trélivan
Liens
Site web Site officiel de la commune de Trélivan

    Géographie

    Trélivan se situe au sud-ouest de Dinan.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 767 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Trélivan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinan, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[17] et 27 885 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,3 %), terres arables (17,9 %), zones urbanisées (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), forêts (3,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,1 %), prairies (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Melonii de Trelivan au milieu du XIIe siècle, Trelivan en 1182, 1187 et en 1266[24].

    Trélivan vient du breton treb (village) et Livan, le « village de Livan ».

    Histoire

    Le Moyen Âge

    La paroisse de Trélivan existe dès le XIIe siècle. Elle se nomme déjà Trélivan en 1182[Note 9], mais n'est désignée comme telle qu'en 1266 et appartient au diocèse de Saint-Malo.

    Elle est liée au développement du château de Vaucouleurs où se succèdent plusieurs familles. En 1248, Alain d'Espinay, marquis de Vaucouleurs, participe à la croisade menée par Saint Louis.

    L'église de Trélivan, rattachée à l'abbaye Saint-Magloire de Léhon, est naturellement placée sous le patronage de saint Magloire.

    La Révolution française

    En 1790, la commune élit son premier maire, Pierre Quellin. La commune de Trélivan est supprimée en 1792 et réunie à Vildé Guingalan, avant de retrouver son statut initial en 1803 et de se voir rattacher à Aucaleuc juqu'en 1820.

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux morts porte les noms des 39 soldats morts pour la patrie[25] :

    Le terrain de manœuvres destiné aux régiments implantés à Dinan (le 19e dragon et le 71e RI) est installé sur la commune jusqu'en 1932 et occupé par l'armée allemande entre 1940 et 1944.

    L'inauguration de l'aérodrome par Pierre Cot, ministre de l'Air du Front populaire, remonte à 1933.

    Trélivan fait partie des sept communes qui ont été à l'origine du district de Dinan créé en 1963.

    Depuis le , elle fait partie des 65 communes de Dinan Agglomération.

    Elle bénéficie d'atouts favorables au développement harmonieux de la commune :

    • proximité de la ville de Dinan ; de la RN 176 ;
    • une zone d'activités s'est implantée à Grosbois ;
    • la population dispose d'un cadre de vie agréable et de nombreux commerces et services de proximité de qualité.

    La commune a la volonté de faire découvrir son patrimoine culturel (église Saint-Magloire, ancien presbytère, maison d'ouvriers datant des XVIIIe et XIXe siècles) et environnemental (étang du Val, parc du Val Drouet…) grâce à :

    • l'aménagement de chemins de randonnées ;
    • la mise à disposition d'un espace de stationnement pour les camping-cars.

    Près d'une vingtaine d'associations animent la commune tant sur le plan culturel que sportif.

    Héraldique

    Blason de Trélivan Blason
    D'azur à la croix d'hermine.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 1977 Francis Benoist Infirmier
    mars 1977 juillet 1992
    (démission)
    Marie-Joseph Ledaguenel[26]
    (1922-2018)
    Union de la gauche Ancien directeur d'école et secrétaire de mairie
    juillet 1992 26 mai 2020 Claude Le Borgne DVG-PCF Agent de maîtrise retraité
    Premier adjoint (1989 → 1992)
    26 mai 2020 En cours Suzanne Lebreton[27] DVG Comptable retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2020, la commune comptait 2 899 habitants[Note 10], en augmentation de 10,06 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    518559521619563641678726749
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    797778764814833820831835769
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    759741723643637598638622627
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6577411 5382 2022 2892 1702 2602 3112 501
    2015 2020 - - - - - - -
    2 6932 899-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Vaucouleurs.
    • Église Saint-Magloire.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Elle tiendrait, paraît-il, son nom d'un saint Livan mais ce personnage ne figure dans aucun recueil hagiographique. Il faudrait alors traduire Trélivan par trève de Livan.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Trélivan et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Trélivan et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Dinan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Trélivan ».
    25. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    26. « Nécrologie. M.-J. Ledaguenel, ancien maire », Le Télégramme, (lire en ligne).
    27. « Suzanne Lebreton devient la première femme maire de Trélivan », Ouest-France, (lire en ligne).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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