Accueil🇫🇷Chercher

Télémédecine

regroupe les pratiques médicales permises ou facilitées par les télécommunications

Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion.

  • Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
  • Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
  • Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
  • L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
  • Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
  • Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
  • Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « VisualEditor - Toolbar - citoid citepong derivative.png Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
  • Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
  • Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
  • Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page.

Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification.

Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article.

La télémédecine regroupe les pratiques médicales permises ou facilitées par les télécommunications. C'est un exercice de la médecine par le biais des télécommunications et des technologies qui permettent les prestations de santé à distance et l'échange de l'information médicale s'y rapportant.

Séance de télémedecine à Moscou en 2004

Sommaire

Histoire

En 1876, l'invention du téléphone, qui sera le premier outil exploité en télémédecine. En 1906, Willem Einthoven transmet un ECG via une ligne téléphonique (1,5 km)[1].

La télémédecine est pratiquée officiellement depuis 1920, année de la première licence pour radio de service médical aux bateaux publiée à New-York[2].

En 1948, la transmission d’images radios est faite via une ligne téléphonique (38 km). En 1959, des consultations en psychiatrie via un réseau vidéo spécialisé (180 km) est réalisée.

C'est le qu'eut lieu la première démonstration de télémédecine[3] : un examen scanner aux rayons X avait été piloté depuis l'Hôtel-Dieu de Montréal (Canada) sur un patient situé dans l'appareil de l'hôpital Cochin, à Paris (France). En 2001, une opération de téléchirurgie a été réalisée entre New York — où était le chirurgien — et Strasbourg — où était la patiente, via des fibres optiques sur 7 500 km.

En France, le premier acte de télémédecine autorisé et pris en charge par l'Assurance maladie concerne le dépistage de la rétinopathie diabétique par les orthoptistes.

Définition

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la télémédecine est une composante de la médecine. Elle s’inscrit dans l’univers des professionnels de l'e-santé, « permet d’apporter des services de santé à un être numérisé vivant, là où la distance, l’isolement du patient, sont un facteur critique pour sa santé, par des professionnels (médecins notamment) utilisant les TIC pour diagnostics, e-traitement, e-prévention, e-recherche, e-éducation, e-formation continue ».[4] Selon le code de santé publique (art. L.6316-1), elle est « une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication ».[5]

La télémédecine fait partie de concepts plus large, comme la télésanté ou l'E-santé. La télésanté désigne « l’ensemble des technologies, des réseaux et des services de soins basés sur la télécommunication et comprenant les programmes d’éducation, de recherche collaborative, de consultation ainsi que d’autres services offerts dans le but d’améliorer la santé du patient »[6],[7]. Axée sur le grand public, donc le patient, la télésanté recouvre effectivement « les activités, services, systèmes, liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des TIC, pour les besoins planétaires de promotion de la santé, des soins, du contrôle des épidémies, de la gestion, de la recherche appliquées à la santé ».[4]

Ce sont notamment les possibilités ouvertes par deux avancées techniques plus récentes, initialement distinctes mais désormais confluentes, qui ont déclenché une véritable renaissance de la télésanté clinique :

La télémédecine à des conséquences sur: l'économie numérique, la relation médecins-patient, l'emploi et la formation des médecins.[8]

Principes directeurs et prescriptions

Pour tout projet relatif au déploiement de la télémédecine, en France, la Direction générale de l'Offre de soins (DGOS) recommande d'appliquer les principes suivants[9] :

Actes de cotation en télémédecine

En France, cinq actes de télémédecine ont été définis dans le décret no 2010-1229 du [10] :

  1. la téléconsultation : a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation. Les psychologues mentionnés à l'article 44 de la loi no 85-772 du portant diverses dispositions d'ordre social[11] peuvent également être présents auprès du patient ;
  2. la téléexpertise : a pour objet de permettre à un professionnel médical de solliciter à distance l'avis d'un ou de plusieurs professionnels médicaux en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières, sur la base des informations médicales liées à la prise en charge d'un patient ;
  3. la télésurveillance médicale : a pour objet de permettre à un professionnel médical d'interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d'un patient et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à la prise en charge de ce patient.L'enregistrement et la transmission des données peuvent être automatisés ou réalisés par le patient lui-même ou par un professionnel de santé ;
  4. la téléassistance médicale : a pour objet de permettre à un professionnel médical d'assister à distance un autre professionnel de santé au cours de la réalisation d'un acte ;
  5. la réponse médicale : apportée dans le cadre de la régulation médicale mentionnée à l'article L. 6311-2[12] et au troisième alinéa de l'article L. 6314-1[13].

Application

La télémédecine, comme définie ci-dessus, apparaît vaste et diverse ; sept familles d’utilisation peuvent être distinguées selon les informations échangées, les domaines ou personnes concernés, et selon que l’application vise principalement à :

Les pseudo-spécialités suivantes peuvent parfois être rencontrées, dans le but de tenter de mieux décrire certaines activités, mais elles ne sont en aucun cas des actes.

Logiciels et applications

L'informatique est un composant fondamental de la télémédecine lorsque l'information entre le patient et le médecin transite via des moyens logiciels, matériels et réseaux. La télémédecine assistée par des moyens informatiques est la solution la plus prometteuse en termes d’efficacité de l'acte :

L'offre logicielle existante s'est développée en France depuis le décret 2018-788 du relatif aux modalités de mise en œuvre des activités de télémédecine. Ce décret définit les obligations des éditeurs de logiciels en ligne en matière de réglementation, à savoir :

Depuis le début de l'épidémie de la Covid-19, le recours à la télémédecine est vivement encouragée par les pouvoirs publics afin de limiter la propagation du virus[14]. En 2021, voici les principales plateformes de téléconsultation disponibles au grand public[15] :

  1. Qare
  2. Doctolib
  3. Livi
  4. Hellocare
  5. Medadom
  6. Maiia
  7. Médecindirect
  8. Leah
  9. Medaviz
  10. Consulib

Évolutions de la télémédecine

M-health

La m-health est une nouvelle composante de la télésanté. Elle concerne les applications de la médecine s'appuyant l'utilisation de dispositifs ou d'outils mobiles, tels que les smartphones ou les tablettes tactiles. Des exemples de produits m-health sont les applications mobiles qui aident les médecins à diagnostiquer, ou les appareils communicants qui transmettent de façon autonome des informations au médecin (poids, rythme cardiaque).

On retrouve trois grands types d'applications m-health :

Le marché de la m-health représente aujourd'hui 560 millions de dollars dans le monde et les prévisions pour 2015 parlent de six milliards de dollars[30].

Notes et références

  1. (de) Ralf Bröer: Willem Einthoven, in: Wolfgang U. Eckart und Christoph Gradmann (Hrsg.): Ärztelexikon. Von der Antike bis zum 20. Jahrhundert, 1. Aufl. 1995 C. H. Beck München, Ärztelexikon. Von der Antike bis zur Gegenwart, p. 121; 2. Aufl. 2001, p. 101 et 102; 3. Aufl. 2006 Springer Verlag Heidelberg, Berlin, New York. doi:10.1007/978-3-540-29585-3.
  2. [1], Le Centro Internazionale Radio Medico (C.I.R.M.): 70 ans d’expérience romaine
  3. « La télémédecine au Québec et les enjeux qu’elle soulève », Dalloz,‎
  4. Haute Autorité de Santé, « Efficience de la télémédecine : état des lieux de la littérature internationale et cadre d’évaluation », sur has-sante.fr, (consulté le )
  5. « Section 1 : Définition (Article R6316-1) - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  6. [PDF] Sylvain Bonhomme, « Méthodologie et outils pour la conception d'un habitat intelligent » (thèse), Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), 15 mai 2008, É. Campo (dir.), 231 p., résumé
  7. (en) M. Moore, « The evolution of telemedicine », Future Generation Computer Systems 15, 1999, p. 245-254
  8. Marie Odile Safon, « Télésanté, santé numérique ou santé connectée »
  9. Rapport DGOS Recommandations pour la mise en œuvre d’un projet de télémédecine, mars 2012. [PDF]
  10. Décret no 2010-1229 du 19 octobre 2010 relatif à la télémédecine
  11. Loi no 85-772 du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d'ordre social.
  12. Article L. 6311-2
  13. Article L. 6314-1
  14. « Covid-19 : tout savoir sur la téléconsultation et les actes à distance », sur ameli.fr,
  15. Raphaël Grably, « DOCTOLIB, QARE, LIVI, H4D: QUELLES DIFFÉRENCES ENTRE LES SERVICES MÉDICAUX DE TÉLÉCONSULTATION? », sur bfmtv.com,
  16. Caroline Robin, « Téléconsultations : la prise en charge intégrale devrait être prolongée de deux ans », sur Capital.fr, (consulté le )
  17. « Doctolib lève 150 millions d'euros et devient l'une des rares "licornes" françaises », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  18. « Medadom lève 40 millions pour accélérer le développement de la télémédecine », sur Les Echos, (consulté le )
  19. Deborah Loye, « Télémédecine : la start-up Qare lève 20 millions d'euros », sur Les Echos Executives, (consulté le ).
  20. « Téléconsultation : coup d’envoi le 15 septembre », sur www.ameli.fr (consulté le )
  21. « Téléconsultation remboursée : "Je n’avais pas vu de médecin depuis cinq ans" », sur L'Obs (consulté le )
  22. « Des professionnels et des élus mobilisés et innovants en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Les Echos, (consulté le )
  23. « Consulter un docteur par webcam: la médecine de demain? », sur www.bilan.ch, (consulté le )
  24. « Décret n° 2014-1523 du 16 décembre 2014 autorisant la création d'un traitement de données à caractère personnel pour le dépistage de la rétinopathie diabétique | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  25. Assurance Maladie, « ameli.fr - Dépistage de la rétinopathie diabétique », sur www.ameli.fr (consulté le )
  26. « La première cabine de télémédecine est installée en France », Le Figaro, 21 janvier 2014.
  27. Une base-vie est un lieu de vie et de travail où des personnes réunies pour des raisons professionnelles vivent en communauté sur un site difficile d'accès.
  28. Claire Ulrich, « Les Consult-Stations : ces cabines de télémédecine installées dans les déserts médicaux pour faire surveiller votre santé à distance », sur www.atlantico.fr, (consulté le )
  29. Aurélie Haroche, « Dans leur cabinet, les médecins en ébullition contre une cabine médicale », sur www.jim.fr, (consulté le )
  30. http://telecom.sia-conseil.com/index.php/uncategorized/le-congres-de-la-sante-mobile

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes