Accueil🇫🇷Chercher

Spartacus (film, 1960)

Spartacus est un film américain de Stanley Kubrick sorti en 1960, adapté du roman homonyme (en) de Howard Fast, publié en 1951.

Spartacus
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche du film
RĂ©alisation Stanley Kubrick
Scénario Howard Fast
Dalton Trumbo
Acteurs principaux
Sociétés de production Bryna Productions
Universal Pictures Company, Inc.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre PĂ©plum
Durée 184 minutes
188 minutes (version restaurée)
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Inspiré par l'histoire de la vie de Spartacus, le chef d'une révolte d'esclaves dans l'antiquité, et des événements de la troisième guerre servile, le film met en scène dans les rôles principaux les acteurs Kirk Douglas en tant que Spartacus et Laurence Olivier en tant que le général romain et homme politique Marcus Licinius Crassus.
La distribution principale est complétée par les acteurs Peter Ustinov, lauréat d'un Oscar du meilleur second rôle masculin qui incarne le marchand d'esclaves Lentulus Batiatus, de John Gavin en tant que Jules César, de Jean Simmons en tant que Varinia, de Charles Laughton en tant que Sempronius Gracchus et de Tony Curtis en tant qu'Antoninus.

En 2017, le film est sélectionné pour être conservé par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».

Synopsis

En 73 av. J.-C., Spartacus est un esclave thrace que l'on fait travailler dans les mines de Lydie. Il est remarqué et acheté par Lentulus Batiatus, propriétaire d'une école de gladiateurs à Capoue, où il est pris en charge par l'entraîneur Marcellus qui l'initie au métier de gladiateur. Il fait connaissance avec les autres esclaves, dont Draba le Noir et Crixus. Il est aussi intéressé par Varinia, une des esclaves que Marcellus donne parfois en récompense pour une nuit aux gladiateurs qui l'ont mérité.

Crassus arrive bientôt à l'école de gladiateurs avec son épouse, le frère de celle-ci, Marcus Glabrus, et l'épouse de celui-ci. Il demande à Batiatus, pour fêter le mariage tout récent de son beau-frère, de faire combattre deux paires de gladiateurs jusqu'à la mort. Spartacus est sélectionné pour se battre dans l'arène contre Draba, l'Éthiopien. Il est vaincu, mais Draba refuse de le tuer et lance son trident vers la loge des spectateurs. Il s'élance ensuite pour monter sur l'estrade mais Crassus le tue d'un coup de dague.

Écœuré de la mort de Draba et de la provocation de Marcellus, qui lui révèle que Varinia a été achetée par Crassus, Spartacus s'en prend à Marcellus ce qui entraîne la révolte des gladiateurs. Marcellus est égorgé par Spartacus et Batiatus, voyant qu'il ne viendra pas à bout de la rébellion, se sauve en emmenant Varinia avec lui. Spartacus devient le chef de cette troupe qui projette de libérer les esclaves romains et de s'enfuir de l'Italie grâce aux bateaux des pirates ciliciens.

Au Sénat de Rome, le plébéien Sempronius Gracchus, adversaire déclaré de Crassus, fait voter une motion donnant à Marcus Glabrus, chef de la garnison de Rome et protégé de Crassus, le commandement d'une armée chargée de mater la révolte des esclaves qui se sont réfugiés sur les flancs du Vésuve. En attendant, César, allié de Gracchus, prend le commandement de la garnison de la ville. Au moment du départ de l'armée de Glabrus, Antoninus, un esclave poète de Crassus, s'évade et part rejoindre les révoltés.

Ceux-ci taillent en pièces l'armée de Glabrus. Le but de Spartacus est de faire traverser l'Italie à ses hommes, jusqu'à la mer où il paiera les pirates ciliciens pour les faire embarquer sur leurs bateaux et les transporter le plus loin possible de Rome. Au début du voyage, il est rejoint par Varinia, qui a réussi à échapper à Batiatus. Ils deviennent amants et Varinia attend bientôt un enfant.

Quand les esclaves arrivent à la côte, le chef cilicien leur apprend qu'il ne pourra pas les embarquer car Crassus a payé leur flotte pour qu'elle appareille. Il offre seulement d'embarquer Spartacus, Varinia et quelques uns de ses officiers sur son bateau personnel, mais Spartacus refuse et le fait jeter dehors du camp. Il s'apprête alors à affronter les armées romaines. À Rome, Crassus a promis d'écraser la rébellion à condition qu'il soit nommé dictateur, et le Sénat a accepté malgré les protestations de Gracchus. Les esclaves voient bientôt la menace se préciser. L'armée de Crassus arrive de Rome et elle est épaulée par celle de Pompée, qui vient de Calabre, et celle de Lucullus, qui a accosté à Brundisium.

L'armĂ©e esclave subit une dĂ©faite complète et Crixus est tuĂ© dans la bataille. Spartacus et Antoninus sont faits prisonniers. Sur le champ de bataille, Crassus trouve Varinia, qui vient d'accoucher, et la fait ramener Ă  Rome. Il la convoitait depuis qu'il l'avait entrevue dans la maison de Batiatus Ă  Capoue. Crassus promet aux captifs qu'ils ne seront pas punis s'ils lui livrent Spartacus. Ă€ sa grande surprise, tous dĂ©clarent : « Je suis Spartacus ! Â». Le vainqueur les condamne Ă  ĂŞtre crucifiĂ©s tout le long de la Voie Appienne jusqu'aux portes de Rome. Il ordonne qu'Antoninus et Spartacus, enchaĂ®nĂ©s l'un Ă  l'autre, soient les derniers Ă  ĂŞtre mis en croix.

Batiatus, ruiné par la révolte de ses gladiateurs, veut prendre sa revanche sur Crassus, qu'il accuse d'être la cause de son malheur. Il retourne à Rome et s'allie à Gracchus, maintenant disgracié. Celui-ci lui donne de l'argent pour enlever Varinia et l'emmener en Gaule où elle trouvera la liberté. Après leur départ, Gracchus se suicide.

Pendant ce temps, Crassus à qui s'est rallié César est aux portes de Rome et ordonne à Spartacus et à Antoninus de se battre en duel jusqu'à la mort. Le vainqueur sera ensuite mis en croix. Spartacus remporte le combat et c'est lui qui est crucifié à proximité des murs de Rome. Le lendemain matin, Batiatus et Varinia sortent de la ville en empruntant la voie Appienne et aperçoivent Spartacus, encore mourant sur sa croix. Varinia lui montre son fils en lui déclarant qu'il sera un citoyen libre avant de s'éloigner dans le chariot avec son ancien maître.

Fiche technique

Autre affiche du film lors de sa sortie en salle, illustrée par Reynold Brown.

Distribution

Affiche publicitaire du film avec les acteurs principaux.

Acteurs non crédités

Production

Pré-production

L'acteur et producteur Kirk Douglas, intĂ©ressĂ© par le roman de Fast, dĂ©cida de le produire et demanda Ă  Dalton Trumbo de l'adapter. Douglas protĂ©gea courageusement Trumbo, qui avait Ă©tĂ© emprisonnĂ© puis soumis Ă  une interdiction de travailler dans le cinĂ©ma en raison de son adhĂ©sion pendant 5 ans au parti communiste[2], et qui dut commencer Ă  travailler sur le film sous le pseudonyme de « Sam Jackson Â». Ă€ la fin de la production du film, la Liste noire de Hollywood n'avait plus cours et Trumbo a pu ĂŞtre dĂ»ment crĂ©ditĂ©[3].

Le romancier Howard Fast et le scénariste Dalton Trumbo avaient été condamnés par la commission des activités anti-américaines. Victimes du maccarthysme, ils mirent dans leur narration tous leurs élans de liberté humaine. Le scénario du film comporte de nombreuses allusions par anticipation à l'histoire américaine et aux débats politiques de son époque : pour certains, Spartacus est un pré-chrétien, pour d'autres un pré-communiste, etc.

David Lean fut d'abord contacté pour réaliser le film, mais il refusa ; on demanda alors à Laurence Olivier de le faire, mais il refusa lui aussi, arguant du fait que le double rôle d'acteur et de réalisateur serait trop prenant[4]. Anthony Mann prit alors la direction du film, mais fut licencié par Kirk Douglas après seulement deux semaines de tournage (les scènes des carrières de pierre), Douglas le jugeant trop docile face aux acteurs du film[5]. Douglas engagea ensuite Stanley Kubrick, qui commença à tourner en février 1959[6].

Avec treize millions de dollars, le film était le second plus cher film de l'époque après Ben-Hur, qui en a coûté seize.

Attribution des rĂ´les

Armure romaine et tunique portées par Marcus Licinius Crassus (Laurence Olivier) dans le film.

Le rôle de Varinia fut d'abord proposé par Kirk Douglas à l'actrice italienne Elsa Martinelli qu'il avait rencontrée à Rome, ramenée à Hollywood et appréciée sur le tournage de La Rivière de nos amours. Mais, en dépit de son envie et de ses efforts, celle-ci ne put se dégager de contrats antérieurs et dut renoncer au film pour tourner à Cinecitta[7].

Tournage

Le film est l'un des rares (et le dernier) réalisé par Stanley Kubrick dont il n'est pas scénariste[8]. Il a d'ailleurs admis que cela l'a gêné :

« Ensuite, j'ai fait Spartacus, le seul de mes films sur quoi je n'ai pas eu pleine autorité et j'ai le sentiment qu'il ne fut pas servi par cette circonstance. Tout vint en réalité du fait qu'il y avait des milliers de décisions à prendre ; or, quand vous ne les prenez pas vous-mêmes, quand vous n'êtes pas sur la même longueur d'onde que ceux qui les prennent, cela peut devenir une expérience très pénible ; et ce fut le cas. Bien sûr, je dirigeais les acteurs, composais les images et montais le film de telle sorte que je pus m'efforcer de faire de mon mieux, dans les limites des faiblesses de l'histoire[9]. »

— Stanley Kubrick (Interview accordée à Eye en août 1968).

Le film fut tourné en Espagne (à Madrid et dans la province de Guadalajara) et en Californie[10].

Musique

Le Love Theme de la bande originale du film est signée Alex North.

Il a donné lieu à de multiples reprises, certaines devenues des standards comme celles de Bill Evans, Yusef Lateef, Terry Callier, Carlos Santana (sur Swing of Delight), Ahmad Jamal, etc. Le thème a également été samplé en 1998 par le rappeur français Shurik'n dans le morceau Manifeste (en featuring avec Akhenaton), sur son album Où je vis.

Restauration

En 1990, Universal démarra une restauration du film, qui fut faite par Robert A. Harris et James C. Katz. La nouvelle version incorpore des scènes coupées lors du précédent montage, y compris la scène des escargots et des huîtres[11]. Comme Laurence Olivier était décédé à cette époque, il fut demandé à Anthony Hopkins de dire le dialogue de Crassus. La version restaurée fut présentée le à New York au bénéfice de l'American Film Institute[6].

Distinctions

RĂ©compenses

Oscars 1961 :

Nominations

Oscars 1961 :

Autour du film

Divers

Scène de combat entre Spartacus et le géant éthiopien Draba.
  • Le film prend des libertĂ©s avec le Spartacus historique. Ce dernier n'Ă©tait par exemple pas le chef de la rĂ©volte des esclaves, mais juste une de ses plus importantes figures. Il serait mort au combat et non crucifiĂ©. Seuls Spartacus, Crixus, Lentulus, Crassus, Gracchus, PompĂ©e et CĂ©sar ont eu une existence historique, les autres personnages sont fictifs.
  • Le film prend aussi des libertĂ©s avec les combats de gladiateurs : les Ă©quipements du thrace (Kirk Douglas) et du rĂ©tiaire (Woody Strode) sont incomplets. Kirk Douglas aurait dĂ» avoir un casque (galea), un bouclier rectangulaire (parma) et des protège-tibias (ocreas) en plus de sa dague courbe (sica)[12]. Ni le pouce vers le haut, ni le pouce vers le bas, n'ont jamais existĂ© dans l'AntiquitĂ©[13]. La phrase « Ave Caesar morituri te salutant » n'a jamais Ă©tĂ© prononcĂ©e lors d'un combat de gladiateurs[13]. Il manque un arbitre dans l'arène.
  • John Gavin, qui joue le rĂ´le de CĂ©sar, s'est surtout fait connaĂ®tre par celui de l'amant de Marion Crane dans le film Psychose d'Alfred Hitchcock. Par la suite, il quitta le monde du cinĂ©ma et devint ambassadeur amĂ©ricain au Mexique.
  • Spartacus comporte de nombreuses scènes choquantes pour leur temps : visions de charniers, scènes sanglantes. Certaines de ces scènes n'apparaissent que dans la version restaurĂ©e en 1991.
  • Riccardo Freda avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© en 1953 un film sur le mĂŞme sujet, mais de notables diffĂ©rences de scĂ©nario existent entre les deux films. Par exemple, Kubrick fait une impasse totale sur le passĂ© de dĂ©curion de Spartacus et Ricardo Freda fait mourir le hĂ©ros sur le champ de bataille et non crucifiĂ© sur la Via Appia. Freda donne aussi une part très importante aux relations sentimentales romancĂ©es et totalement improbables de Spartacus avec Sabine, la fille de Crassus. Cependant, dans les deux adaptations, « l'homosexualitĂ©, très prĂ©sente dans le roman d'Howard Fast, est gommĂ©e de cette parabole antique et virile sur la lutte de classes, Ă  la sortie, la seule scène Ă©quivoque (dans le film de Kubrick) fut censurĂ©e »[14].

« Je suis Spartacus ! Â»

Cette réplique culte est prononcée dans l'une des dernières scènes du film, après la défaite de l'armée des esclaves : Crassus promet la vie sauve aux esclaves capturés si Spartacus se désigne, ce dernier étant promis à la crucifixion. Alors que Spartacus se lève lentement pour sauver ses camarades, tous les autres se lèvent un à un en criant « Je suis Spartacus ».

Cette phrase fut utilisée en dehors du film :

  • Stanley Kubrick se rĂ©fère lui-mĂŞme Ă  son film dans Lolita (1962) : au dĂ©but du film, lorsque Humbert se rend chez Clare Quilty, il lui demande : « Are you Clare Quilty? », et celui-ci rĂ©pond : « No, I'm Spartacus! »[15]
  • Kirk Douglas reprendra la rĂ©plique pour le titre de son ouvrage I am Spartacus ! paru en 2013 dans lequel il raconte l'Ă©popĂ©e du film, rĂ©vĂ©lant que cette rĂ©plique faillit passer Ă  la trappe[16]. L'ouvrage remporta le prix littĂ©raire du syndicat français de la critique de cinĂ©ma.
  • Dans une publicitĂ© pour Pepsi en 2005[17].
  • Dans La Vie de Brian des Monty Python, le nom de Spartacus est remplacĂ© par Brian. Un des personnages dĂ©clare mĂŞme : « Je suis Brian et ma femme aussi »[18].
  • Dans Malcolm X de Spike Lee, des enfants dĂ©clarent chacun Ă  la camĂ©ra « I am Malcolm X ! »[19].
  • Lors de l’introduction des concerts de Roger Waters sur la tournĂ©e The Wall Live[20].

Anachronismes

  • Ă€ leur entrĂ©e dans la citĂ© de MĂ©taponte, les habitations au milieu desquelles dĂ©filent les troupes de Spartacus sont d'une architecture plus rĂ©cente.
  • Près de Brindisi, des rĂ©voltĂ©s esquissent des pas de danse qui, comme la musique les accompagnant, sont de facture mĂ©diĂ©vale. Dans les scènes Ă  cheval, les cavaliers ont des Ă©triers, accessoire inconnu Ă  l'Ă©poque romaine.
  • Ă€ plusieurs reprises, Spartacus envisage d'Ă©ventuels mouvements militaires en se servant d'une carte de la botte italienne ; sur cette dernière (oĂą les cĂ´tes sardes et corses sont fort prĂ©cisĂ©ment dessinĂ©es) les noms de localitĂ©s intĂ©ressant l'intrigue sont portĂ©s en caractères latins contemporains. De plus, ces cartes sont bien plus prĂ©cises que les cartes d'Ă©poque.
  • Alors que la majoritĂ© des « spartacistes » dorment sur une plage, des chandelles modernes Ă©clairent certains membres de l'Ă©tat-major de la rĂ©volte consultant Ă  nouveau un plan.
  • Dans la sĂ©quence oĂą l'Ă©meute des gladiateurs se produit chez Batiatus, l'alerte est donnĂ©e par des sifflets similaires aux sifflets modernes de la police urbaine.
  • L'Ă©quipement des lĂ©gionnaires prĂ©sente des Ă©lĂ©ments de l'Ă©poque impĂ©riale, postĂ©rieure aux Ă©vènements du film.
  • Dans le film, la plupart des acteurs et des actrices ont des coiffures Ă  la mode Ă  la fin des annĂ©es 1950, ce que de nombreux historiens n'ont pas manquĂ© de signaler comme un grand anachronisme. Lors de certaines scènes du film, Kirk Douglas aurait mĂŞme du gel dans les cheveux.
  • Le terme clown employĂ© par Crassus : « Pas question de passer pour des clowns » n'est apparu qu'Ă  la fin du XVIe siècle. Le terme d'histrion aurait Ă©tĂ© compatible avec l'Ă©poque romaine mais n'aurait peut-ĂŞtre pas Ă©tĂ© compris par les spectateurs.
  • Crassus n'est devenu consul qu'après la fin de la rĂ©volte des esclaves.
  • CĂ©sar n'a exercĂ© de commandement militaire que plus tard, Ă©tant trop jeune Ă  cette Ă©poque.
  • Les frères Gracques sont assassinĂ©s des dĂ©cennies avant les Ă©lĂ©ments relatĂ©s.
  • Lucullus et son armĂ©e n'ont pas combattu Spartacus, Ă©tant restĂ©s en Orient.
  • PompĂ©e et son armĂ©e n'ont pas dĂ©barquĂ© dans le sud de l'Italie, mais ont Ă©liminĂ© les dĂ©bris de l’armĂ©e des esclaves dans le nord, en revenant d'IbĂ©rie par la terre, Ă  travers la Gaule transalpine.
  • Il n'y avait pas encore de garnison Ă  Rome Ă  cette Ă©poque.
  • Pour certains historiens de l'AntiquitĂ©, dont Tacite, Spartacus serait mort au combat, et identifiĂ© formellement quelques heures après sa mort. De mĂŞme, Spartacus ne voulait en aucun cas ĂŞtre repris vivant par les envoyĂ©s de Rome, sachant le sort qui l'attendait. La fin du film montrant Spartacus mourant crucifiĂ© pourrait donc ĂŞtre un anachronisme.
  • Il n'y a pas eu d'histoire d'amour entre Varinia et spartacus, cette derniere n'ayant pas existĂ©.

Notes et références

  1. Le Gracchus historique est en réalité mort 48 ans avant la révolte de Spartacus.
  2. (en) Dalton Trumbo : Biography - IMDb
  3. « Pour produire "Spartacus", Kirk Douglas a transgressé la "liste noire" d'Hollywood », sur Le Huffington Post,
  4. Selon Hollywood Reporter, 6 octobre 1958, cité sur le site de l'AFI.
  5. Selon l'autobiographie de Kirk Douglas, citée dans le fiche de l'AFI.
  6. Selon une note sur la fiche de l'AFI (cf. lien externe).
  7. Déclaration d'Elsa Martinelli, confirmée par Kirk Douglas, lors de l'interview au journaliste Henry-Jean Servat, in Secrets de tournages, Le Pré aux Clercs, 2001.
  8. « Stanley Kubrick », sur IMDb (consulté le )
  9. « Un monde autour de Stanley Kubrick Â», kubrick.fr (consultĂ© le 2 mai 2019).
  10. « Spartacus (1960) - IMDb » (consulté le )
  11. Selon l'AFI, la National Catholic Legion of Decency demanda que cinq minutes soient coupĂ©es, dont certaines scènes de bataille, et ce qui est appelĂ© par certaines sources la « scène des escargots et des huĂ®tres  Â». Dans cette scène, Crassus est dans son bain et questionne Antoninus en parlant de ses propres prĂ©fĂ©rences, parfois pour des escargots, parfois pour des huĂ®tres, sous-entendant des orientations sexuelles.
  12. « Les jeux à rome - les combats de gladiateurs », sur rozsavolgyi.free.fr (consulté le ).
  13. « class.ulg.ac.be/ressources/dos… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  14. Critique de Cécile Mury dans Télérama, no 3160/61 du 7 août 2010.
  15. Lolita, Stanley Kubrick, 1962 : minutage 00:03:39.
  16. « I Am Spartacus de Kirk Douglas », sur Le Salon Littéraire,
  17. Sur le site Culture Pub.
  18. La vie de Brian, Monty Python, 1970 : minutage 01:23:30.
  19. Malcom X, SPike Lee, 1992 : minutage 03:11:19.
  20. « Intro+In the Flesh - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles

  • Natalie Zemon Davis, « Un dĂ©bat en coulisses: Trumbo, Kubrick et la dimension historique de Spartacus, 1960 », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 161-162, no 1,‎ , p. 80-95 (ISSN 0335-5322, DOI 10.3917/arss.161.0080, lire en ligne)
  • (en) BĂĽlent Diken, « The ghost of Spartacus », Journal of War & Culture Studies, vol. 4, no 3,‎ , p. 399–411 (ISSN 1752-6272, DOI 10.1386/jwcs.4.3.399_1)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.