Soulatgé
Soulatgé (en occitan Solatge) est une commune française, située dans le sud du département de l'Aude en région Occitanie.
Soulatgé | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée |
Maire Mandat |
Christian Casties 2020-2026 |
Code postal | 11330 |
Code commune | 11384 |
Démographie | |
Gentilé | Soulatgeois |
Population municipale |
128 hab. (2020 ) |
Densité | 5,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 52′ 44″ nord, 2° 30′ 17″ est |
Altitude | Min. 357 m Max. 932 m |
Superficie | 24,16 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Corbières |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Verdouble, le ruisseau d'en Trébals, le ruisseau de Paza et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et la « vallée de l'Orbieu ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Soulatgé est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 379 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Soulatgeois ou Soulatgeoises.
Géographie
Cette petite commune, limitrophe du département des Pyrénées-Orientales, est située dans le massif des Corbières, non loin des gorges de Galamus et du château de Peyrepertuse. Elle consiste en une étroite vallée verdoyante, couverte de prairies et entourée de forêts de chênes verts principalement.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Auriac, Cubières-sur-Cinoble, Duilhac-sous-Peyrepertuse, Fourtou, Massac, Rouffiac-des-Corbières et Saint-Paul-de-Fenouillet.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Verdouble, le ruisseau d'en Trébals, le ruisseau de Paza, le ruisseau de Fourcounals, le ruisseau de la Caïrolo, le ruisseau de la Doux, le ruisseau de la Font Pouiride, le ruisseau de la Gigude, le ruisseau de la Gorbelhe, le ruisseau de la Sigaliéro, le ruisseau de Lavail, le ruisseau de Laydoux, le ruisseau del Four, le ruisseau de Rudonnière et, qui constituent un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
Le Verdouble, d'une longueur totale de 46,7 km, prend sa source dans la commune de et s'écoule vers l'est puis se réoriente au sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Agly à Estagel[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouthoumet », sur la commune de Mouthoumet, mise en service en 1989[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 844,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à 38 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[15], à 15,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[17].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :
- la « vallée de l'Orbieu », d'une superficie de 17 765 ha, servant d'habitat, entre autres, pour le Barbeau méridional et du Desman des Pyrénées en limite nord de répartition[20]
et un au titre de la directive oiseaux[19] :
- les « basses Corbières », d'une superficie de 29 495 ha, un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :
- les « gorges de Galamus et massif du pech d'Auroux » (1 008 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales[23] ;
- le « massif du Roc des Sagnes et de Peyrepertuse » (452 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
- le « milobre de Massac et Roc de Lauze Couloubrière » (515 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
- la « rivière du Verdouble et ruisseau d'en Trébals à Soulatgé » (71 ha), couvrant 5 communes du département[26] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :
- les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
- les « Corbières occidentales » (59 005 ha), couvrant 66 communes du département[28] ;
- le « massif du Fenouillèdes septentrional » (14 046 ha), couvrant 14 communes dont 9 dans l'Aude et 5 dans les Pyrénées-Orientales[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Soulatgé est une commune rurale[Note 7] - [30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Soulatgé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2009, 2014 et 2020[35] - [33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 104 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 3].
Histoire
Il n'existe aucune donnée concernant l'occupation de ces lieux dans l'antiquité. Cependant, les Romains qui exploitaient déjà les mines de la région et qui étaient très habiles pour la découverte des points d'eau, n'ignoraient probablement pas l'existence de la source de la Doux. Quoi qu'il en soit, les premiers écrits au sujet de Soulatgé (Solario Solagium) remontent au IXe siècle et on sait que les comtes de Carcassonne furent propriétaires de ces terres jusqu'au XIIIe siècle et ensuite le roi Louis IX (saint Louis). On sait aussi que la seigneurie de Soulatgé appartint à la famille cadette de la maison de Peyrepertuse de 1345 à 1486, maison qui possédait aussi le fief de Cucugnan, puis, par alliance, jusqu'au XVIe siècle, à la maison de Montesquieu. Le nom du lieu apparaît donc pour la première fois dans l'histoire en 1073 lorsque Guillaume de Soladgue signa l'acte unissant l'abbaye de Cubières à celle de Cluny et de Moissac. Les anciens seigneurs de Soulatge ayant été faidits, c'est-à-dire hors la loi, bannis, et plus spécialement dans ce contexte, hérétiques albigeois, leurs biens furent confisqués et c'est la raison pour laquelle Raymond d'Alban tenait du roi divers domaines, à Soulatgé et ailleurs. Pourtant, la famille de Solatgé et Cucugnan bénéficia du pardon du roi Louis IX (Saint Louis 1214/1270) entre les années 1240 et 1263 et probablement en 1247 lorsque Pierre de Cucugnan rendit hommage au roi ce qui lui valut de garder son château de Saint-Pierre-des-Champs. Cela dit, la branche cadette de la famille de Peyrepertuse redevint propriétaire des lieux jusqu'en 1486.
On dispose de quelques dates éloignées :
1263 : (aux environs de) Ermeniard dit se souvenir que Pierre de Cucugnan fut en guerre avec le vicomte Trancavel.
1273 : Arnaud de Solatgé gagne un procès.
1278 : Béranger de Solacio reçoit à Laroque-de-Fa une réquisition du commandeur de Pyrens d'accepter le passage du bétail sur ses possessions.
1345 : Guilhem de Peyrepertuse est seigneur de Soulatgé et de Cucugnan.
1388 : en décembre, le seigneur de Solatgé, officier du comte d'Armagnac, écrit à l'un des chefs des routiers qui, après la guerre contre les Anglais, dévastaient le pays, pour lui demander de ne pas traverser le Rouergue.
1400 : vers cette date, un certain Guillaume de Solatgé, seigneur de Tolin, sert dans le Rouergue pour le comte d'Armagnac.
1427 : le seigneur de Soulage est Bernard de Peyrepertuse.
1486 : Jean Antoine de Montesquieu, baron de Coustaussa, devint seigneur de Soulatge à la suite de son mariage avec Jeanne de Peyrepertuse.
1524 : Jean Antoine de Montesquieu, seigneur de Soulatge, a la charge, pour le service du Roi, d'une compagnie de "gens de pied" aux frais du diocèse d'Alet et Limoux.
1558 : Jean Antoine de Montesquieu fait un dénombrement des habitants de Soulatge.
1655 : naissance de l'enfant célèbre du village : Bernard de Montfaucon, bénédictin connu de tout le monde savant de l'époque.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2020, la commune comptait 128 habitants[Note 8], en augmentation de 2,4 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 16 % | 19,8 % | 7,4 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 81 personnes, parmi lesquelles on compte 63 % d'actifs (55,6 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 37 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 46, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 8].
Sur ces 46 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 56,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 15,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
15 établissements[Note 10] sont implantés à Soulatgé au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Soulatgé), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[42], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 12 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 6 en 2000 puis à 9 en 2010[44] et enfin à 11 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 8 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[45] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 230 ha en 1988 à 443 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 40 ha[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Un monument préhistorique est signalé sur la commune : le menhir de Tresbals, de forme quadrangulaire, mesurant 2,50 m de haut et 40 cm d'épaisseur. A 2 km du village.
- Église Notre-Dame de Soulatgé.
Personnalités liées à la commune
- Bernard de Montfaucon, né le [46].
Héraldique
Blason | Parti : au 1er de gueules besanté d'argent, au 2d de gueules au chevron d'argent accompagné en chef de deux gerbes de blé d'or et en pointe d'un faucon d'argent posé sur un rocher du même mouvant de la pointe ; le tout sommé d'un chef d'or plain[47].
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Détails | Le premier et le chef sont aux armes de la famille de Soulatgé, premiers seigneurs du village. Le second est l'ancien blason de la commune, créé dans les années 1990, où le faucon est tiré des armes parlantes de la famille de Montfaucon-Rivière, seigneurs au XVIIe siècle, dont est issu Bernard de Montfaucon ; le chevron vient de celles de la famille de Montesquieu-Coustaussa, seigneurs de Soulatgé du XIVe au XVIIe siècle, avant de transmettre leur fief par mariage à la famille de Montfaucon ; enfin, les gerbes renvoient à l'une des étymologies de Soulatgé : « redevance sur les blés ». Création de Raphaël Lépineux avec l'aide de Gauthier Langlois, adoptée en 2021. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Soulatgé » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Soulatgé » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Soulatgé » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Soulatgé » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
- « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
- « Fiche communale de Soulatgé », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Verdouble »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Mouthoumet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Soulatgé et Mouthoumet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Mouthoumet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Soulatgé », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101489 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Soulatgé », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de Galamus et massif du pech d'Auroux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Roc des Sagnes et de Peyrepertuse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « milobre de Massac et Roc de Lauze Couloubrière » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « rivière du Verdouble et ruisseau d'en Trébals à Soulatgé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Corbières centrales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Corbières occidentales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes septentrional » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Soulatgé », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Site officiel de la préfecture de l‘Aude - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Soulatgé - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
- Bernard de Montfaucon
- « 11384 Soulatgé (Aude) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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