Accueil🇫🇷Chercher

Sonia del Rio

Sonia del Rio, née le 29 janvier 1940 à Rouyn-Noranda dans la province de Québec, est une personnalité de la danse québécoise. Elle est la fille d'Émile Boisvenu et de Thérèse Jacques.

Sonia del Rio
Description de cette image, également commentée ci-après
Sonia del Rio
Naissance
Rouyn-Noranda, Québec
Canada
Activité principale danseuse classique de danse espagnole
Années d'activité depuis 1962
Formation Diplômée du Real Conservatorio de Arte Dramatico y Danza de Madrid

Biographie

Sonia del Rio (Boisvenu) est née à Rouyn au Québec. La famille s'installant à Montréal, elle commence, dès l'âge de treize ans, l'étude de la danse classique et espagnole au studio Lucasse-Morenoff. Sa rencontre avec Jose Greco sera déterminante. Elle entreprend des études en Espagne avec des professeurs réputés, tels que Mercedes y Albano, Raquel Lucas, Azorin et Jose Granero. Son acharnement au travail lui valut d'être l'unique canadienne à obtenir un diplôme de la Real Escuela Superior de Arte Dramatico y Danza de Madrid[1].

Son indéniable talent est très vite remarqué et elle évolue en Europe avec les prestigieuses compagnies de ballet de Pilar Lopez, Jose de la Vega (Prix national de chorégraphie), Jose Greco, Mariemma, Pilar de Oro y Alfredo Gil, Rafael Aguilar et, enfin, le ballet Antonio. Elle fut également soliste au Théâtre de l'Opéra La Scala de Milan et dansa durant quatre années au Théâtre Le Châtelet de Paris, auprès de Luis Mariano. Rentrée au pays, Madame Ludmilla Chiriaeff, fondatrice des Grands Ballets Canadiens, la prie de joindre l'École supérieure de danse du Québec. Elle y occupera les fonctions de professeure et de chorégraphe durant plusieurs années[2].

Elle a aussi brillé comme chorégraphe et première danseuse à l'Opéra de Montréal, l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Orchestre symphonique de Québec. Elle a créé en 1975, l'École de danse espagnole et flamenco Sonia Del Rio. En 1997, engagée par Skate Canada, elle collabore à une chorégraphie espagnole avec le médaillé d'or Paul Duchesnay pour l'équipe Junior de patinage artistique du Québec. À l'été de la même année, elle présente un concert au Château de Dampierre-sur-Boutonne. Les critiques élogieuses de la presse lui valurent une seconde invitation au mois de juillet 2000[1].

Consécration ultime, elle a reçu, le 14 octobre 1998, au nom de Sa Majesté le Roi Juan Carlos d'Espagne, l'Ordre d'Isabelle la Catholique, la distinction la plus élevée accordée à une artiste étrangère. Au mois d'août 1999, Sonia del Rio est nommée marraine de la Féria de Montréal au stade olympique, en plus d'être danseuse-chorégraphe de la Grande Corrida Portugaise Taurine[3].

L'année 2000 est flamboyante pour Sonia del Rio. Entre autres, elle est invitée à régler une chorégraphie au Théâtre du Rideau Vert à Montréal, dans une pièce d'Ionesco. En mars, elle est nommée directrice artistique de la Muestra Cultural Ibero-latinoamericana de Montréal. Les 6 et 7 avril, elle danse Carmen, de Georges Bizet, avec l'Orchestre Symphonique de la Montérégie[3].

En juin, elle danse Le Caprice espagnol, de Rimski-Korsakov, avec l'Orchestre symphonique de Laval. Au mois de juillet et août, Sonia del Rio réalise une tournée européenne où elle danse, à Barcelone, dans le cadre d'une conférence illustrée par le célèbre danseur Jose de La Vega, racontant la carrière de l'icône de la danse Flamenco des années 1920 et 1930, Vincente Escudero. Sonia del Rio incarne le rôle de la partenaire de ce dernier, Carmita Garcia[1].

Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec, Sonia del Rio retourne en Espagne afin de ressourcer son art. Lucia Real et Merche Esmeralda seront ses professeurs. À l'été 2001, Sonia del Rio tire sa révérence en Espagne, à Madrid, en tant qu'artiste invitée du Festival de danse du château de la Coracera le 23 juin 2001 avec la participation de l'Ambassade du Canada. Elle célèbre ce soir-là, ses quarante ans de vie artistique. Ses débuts professionnels datent en effet de 1961 avec le célèbre ballet espagnol de Pilar Lopez[2].

Revenue au Québec, la grande dame du Flamenco ouvre une école de danse à Trois-Rivières en septembre 2001. Au printemps 2002, à la demande de la comédienne Sophie Faucher, elle réalise une chorégraphie pour la pièce de théâtre Apasionada, racontant la vie de Frida Kahlo, dans une mise en scène de Robert Lepage[4].

Entre 2000-2010 Sonia del Rio partage son temps entre la France, l'Espagne et le Québec (voir un peu plus haut).

En 2008 Sonia del Rio danse au Festival International de Montguyon en France. Toujours en 2008, dans le cadre des festivités du quatre-centième anniversaire de la fondation de la ville de Québec, elle présente, accompagnée de la comédienne France Desjarlais et du flûtiste Jean Dury, l'évolution des liens entre la France et le Québec à travers quatre cents ans d'histoire[2].

Entre 2005 et 2011, Sonia del Rio occupe les scènes québécoises en présentant ses conférences. Sonia del Rio illustre en dansant le parcours historique de cette production intitulée De l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe. Le spectacle obtient de belles critiques de presse en France dans Le Journal du Sud-Ouest. Le flamenco vécu, raconté et dansé, par Sonia del Rio entre autres, aux " Belles Soirées " de l'Université de Montréal[4].

Anthologie de la danse espagnole est présentée au Château Ramesay en compagnie du guitariste Serge Beauchemin, au Château Dufresne en compagnie de Kristin Molnar au violon et Serge Beauchemin, et à la Chapelle Historique en compagnie de la pianiste Marie-Andrée Ostiguy et de la comédienne Christine Lamer, sans oublier les musiciens Caroline Plante, Dominique Soulard (guitaristes) et le chanteur El Chele (Jose Lumbrera)[4].

Le 7e Festival d'Automne "Orgues et couleurs" invite Sonia del Rio, accompagnée de l'organiste Régis Rousseau, à présenter des danses de la Renaissance espagnole.

L'orchestre Symphonique de la Montérégie, sous la direction de Marc David, présente la version concert de l'opéra Carmen de Georges Bizet. Le comédien Edgar Fruitier raconte l'histoire écrite par Prosper Merimée, Sonia del Rio danse quelques extraits du célèbre opéra. Trois-Rivières, Terrebonne, Repentigny, Magog et Joliette applaudissent Sonia del Rio dans des concerts variés[3].

En décembre 2010, Sonia Del Rio apparaît dans le livre d'art El Flamenco que vivi écrit par José de la Vega. Unique canadienne à paraître dans cet ouvrage, elle côtoie les grands : Antonio Gades, Ismael Galván, Merche Esmeralda et Maria Pages[5].

Vie privée

Elle est mariée à Claude Normand depuis 1974, ex-caméraman à Radio-Canada. Elle a un fils du nom de Sébastien en 1977. Elle a vécu sept années en France dans la région Charente-Maritime.

Carrière

De 1953 Ă  1958, Sonia Del Rio Ă©tudie le ballet classique et la danse espagnole au Studio Lacasse Morenoff (Maurice Lacasse Morenoff et Carmen Sierra Lacasse Morenoff), ainsi que chez Tatiana de Koudriarzeff (ballet classique).

De 1957 à 1959, elle commence sa carrière de danseuse dans les cabarets les plus sélects de la ville de Montréal, mettant à l’affiche de grandes vedettes de la chanson telles que Édith Piaf, Joséphine Baker, Rina Ketty, Samy Davis Junior, et Tony Bennet. Pour ce qui est des célèbres artistes du Québec, Sonia dansera aux côtés de Michel Louvain, Muriel Millard, Les Jerolas, Monique Gaube, et les fantaisistes Ti Gus et Ti Mousse (Denise Hémond et Real Beland), sans oublier le pianiste Georges Tremblay et plusieurs autres. Sonia del Rio sera à l’affiche du théâtre Jean-Grimaldi aux côtés des comédiens Olivier Guimond, Juliette Petry, Manda Parent, Claude Blanchard et Jeanne Bianchi[2]

Le 24 octobre 1960, Sonia embarque à bord de l´Homeric pour parfaire ses études de danses et tenter sa chance en Europe. À Paris, elle étudie la danse espagnole avec Lutyce de Luz. Elle est remarquée aussitôt par le célèbre danseur Luisillo, qui l’engage dans sa compagnie, à l’affiche au Théâtre de L'Étoile. À la suite de ce premier succès, Sonia s’installe en Espagne pour parfaire ses connaissances en danses espagnoles classique, folkloriques et Flamenco. À Madrid, elle étudie avec Hector Zaraspé (ballet classique), Pedro Azorin (danses folkloriques espagnoles), Alberto Lorca (les danses de l'Escuela Bolera) et plus tard Jose Granero (ballet classique)[2]

En 1961, elle est remarquée par la danseuse Pilar Lopez et Sonia del Rio signe un contrat d’un an avec le ballet Pilar Lopez. Antonio Gades est le danseur-étoile de la compagnie. Cette première tournée internationale conduira Sonia en Italie, au théâtre Eliseo de Rome, ainsi qu’au Festival d’opéra des Arènes de Vérone, lequel a lieu chaque année, en été, dans l'amphithéâtre romain de la ville. Le Festival de danse du Moyen-Orient accueillera le Ballet Pilar Lopez en Syrie et au Liban. Tournée interrompue par les révolutions et conflits en Syrie et impliquant Israël. De retour en Espagne, le ballet Pilar Lopez se produira au Festival de Danza de Espana[2].

En 1962, Sonia del Rio est engagée comme première danseuse dans le Ballet Espagnol du célèbre danseur Jose de la Vega (prix national de chorégraphie en 1961). Laura Salinas est la danseuse-étoile. En leur compagnie, et de cinq autres danseuses et danseurs, ainsi que d'une chanteuse et pianiste classique accompagnée de guitaristes et d'un chanteur flamenco, Sonia del Rio fera ses débuts à la Salle Pleyel de Paris. Sur Sonia del Rio, Sébastien Gash, critique de ballet au Destino (magazine hebdomadaire édité à Barcelone), écrit : « Après l'avoir vue danser, chez Sonia del Rio c’est le tempérament qui domine, cette allure légère , qui semble dépourvue d'efforts, racée, noble, et ce sourire qui la suivra toujours malgré les années qui passeront. Je lui prédis une grande et longue carrière. Retenez son nom. SONIA DEL RIO, Ballet José de La Vega »[2].

De 1963 à 1965, Sonia del Rio réalise son rêve : danser avec le plus célèbre danseur de la planète, José Greco. Jose Greco est un danseur chorégraphe espagnol connu pour avoir popularisé la danse espagnole mondialement sur la scène et à l'écran, principalement dans les années 1950 et 1960. Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1956), est le film qui fera vibrer le cœur de Sonia del Rio, et l'amènera à devenir danseuse espagnole avec l’espoir de collaborer un jour avec cet immense danseur. Avec le Ballet de Jose Greco, Sonia parcourra la planète (première tournée aux États-Unis et au Canada, notamment). Le Ballet Jose Greco sera à l’affiche, entre autres, au Lincoln Center de New York, et au Hollywood Bal Theater, un théâtre moderne d'une capacité de dix-huit mille places, accueillant des spectacles de plein air sur les hauteurs de Hollywood. À Montréal, la compagnie se produira à La Place Arts en 1963, et Sonia del Rio sera fière de danser pour les siens. La télévision de Radio Canada invitera Sonia del Rio pour des entrevues au sein de différentes émissions, et Sonia fera la une des plus grands quotidiens québécois, tant francophones qu'anglophones[1].

À la suite de ses immenses réussites, Sonia del Rio deviendra boursière du ministère de l'Éducation du Québec en 1965, ce qui lui permettra de parfaire ses connaissances en danse (toujours ce désir d’apprendre !) sous la direction de Jose Granero, Pedro Azorin, Alberto Lorca et Mercedes y Albano[1].

1966 signe son retour avec le ballet Jose Greco pour une tournée à Hollywood, San Francisco, New York, et qui se terminera en Angleterre au Royal Festival Hall de Londres.

En 1967, Sonia del Rio est invitée à danser avec l'Orchestre symphonique de Montréal sous la direction d'Alexandre Brott (Le Caprice espagnol, de Nikolaï Rimski-Korsakov) ainsi que pour les concerts populaires de Radio-Canada, commentés par la voix d’or du Québec, Henri Bergeron.

En 1967, elle est de nouveau avec José Greco, qui désormais se nomme pour cette tournée Jose Greco and his Gipsies. La compagnie sera à l’affiche en Afrique du Sud (Johannesbourg, Pretoria, Durban), pour ensuite s’envoler vers les Philippines (Manille) et en Australie (Sydney, Melbourne). Sonia del Rio encore une fois sera remarquée pour ses qualités de soliste par les médias de ces pays. « Sonia del Rio oustanding solist beside Jose Greco and Nana Lorca », « a Spanish Gipsy from Montreal », etc. Sonia del Rio représentera la compagnie aérienne australienne Qantas pour le vol inaugural de Sydney via Mexic (publicité distribuée dans le Time Magazine).

En octobre, novembre et décembre 1967, Sonia del Rio intègre le ballet espagnol de Mariemma, icône de la danse classique espagnole. Avec la compagnie de Mariemma, elle fera ses débuts à La Scala de Milan dans l'opéra La Vie brève de Manuel de Falla. Le Boléro de Maurice Ravel sera également à l’affiche, et Sonia del Río dansera en qualité de soliste. À la Piccola Scala de Milan, petit théâtre proche de l'illustre théâtre du même nom, la compagnie de ballet Mariemma présentera son programme traditionnel de danses espagnoles[3].

En 1968, Sonia del Rio est à l'affiche du théâtre du Châtelet, à Paris, avec Luis Mariano et Francis Lopez ainsi que le Ballet Goyesca de Pilar de Oro et Alfredo Gil. Sonia del Rio dansera dans l'opérette Le Prince de Madrid, de Francis Lopez, sous la direction musicale de Jean-Claude Casadesus, et mettant en vedette Luis Mariano. Elle connaîtra Mai 68 sur les barricades de Paris, alors que tous les théâtres de Paris font la grève.

En 1969, elle est engagée successivement à Paris, Londres, Italie, et dans plusieurs villes de France avec le ballet de Rafael Aguilar. Concerts son et lumière dans les plus célèbres châteaux de France et d'Italie, et spectacle à Ajaccio, en Corse, ainsi qu'à Londres, au Shakespeare Theater. En France, elle se produit au château de Blois et, en Italie, au Palazzo Real de Torino (Turin)[3].

En 1970 et 1971, elle retourne au théâtre du Châtelet (Paris, France) avec le Ballet Goyesca de Pilar de Oro et Alfredo Gil en qualité de première danseuse. Sonia tiendra le rôle de Colombine dans le tableau de la Commedia dell'Arte de l'opérette La Caravelle d’or, de Francis Lopez, mettant en vedette l'inoubliable Luis Mariano (qui, hélas terrassé par la maladie, doit abandonner son rôle au bout de quelques mois ; il meurt le 14 juillet 1970). Automne 1971 : toujours au théâtre du Châtelet, Sonia del Rio est à l’affiche de l'opérette Louisiane mes amours, de Henri Bourtayre, avec le ballet de Jacques Fabre. Cette opérette à grand spectacle ne rencontrera pas le succès escompté[1].

Toujours en 1971, elle retourne à Montréal. Sonia del Rio danseuse-étoile avec le corps de ballet des Grands Ballets Canadiens dans l'opéra La traviata, dans une chorégraphie de Patrick Shupp et Sonia del Rio.

De retour à Madrid en 1972, Sonia danse à la télévision espagnole pour le festival de la chanson Eurovision. Elle danse aussi dans la comédie musicale Irma la Douce pour la télévision espagnole[4].

Toujours en 1972, dernière tournée de Sonia del Rio avec les plus grands ballets d’Espagne, notamment Les Ballets de Madrid, dirigés par l'incomparable danseur espagnol Antonio (Antonio Ruiz). Ce dernier invite Sonia del Rio à danser en qualité de soliste dans le ballet Le Tricorne de Manuel de Falla, inspiré par Léonide Massine, dans des costumes dessinés par Pablo Picasso. Le ballet flamenco L'Amour Sorcier, du même auteur, sera également au programme. Ces ballets sont présentés au Palais des Congrès de Madrid. Un soir, quelle ne fut pas la surprise de Sonia del Rio en apercevant la célèbre romancière et journaliste Andrée Maillet, du journal Le Devoir ! Andrée Maillet détaillera plus tard dans sa chronique hebdomadaire, avec beaucoup d’éloges et d’admiration, la prestation solo de Sonia del Rio dans le ballet Le Tricorne de Manuel de Falla[1].

En 1973, sur les conseils de Mariemma, directrice du Conservatoire de Madrid, Sonia del Rio s’inscrit à la Real Escuela Superior de Arte Dramatico y Danza de Madrid. Elle deviendra, en 1974, l'unique Canadienne diplômée de cette illustre institution. Rencontre de Claude Normand, directeur-photo et caméraman de Radio-Canada, à Saint-Sébastien[4].

En 1974, elle rentre au Québec et un an plus tard, elle épouse Claude Normand. De cette union naît en 1977 un fils, prénommé Sébastien.

De 1979 à 1981, elle est professeure invitée au Boys and Girls Club de Kahnawake (directrice : Linda Dear). De 1972 à 1980, elle est enseignante et chorégraphe en danse espagnole à l'Académie de Danse des Grands Ballets Canadiens (devenue plus tard l’École supérieure de danse du Québec)[4].

Entre 1980 et 1983, à la demande de l'ambassadeur d'Espagne, M. Elias, elle crée une école de danse espagnole à Ottawa au Centre espagnol (directeur : Rafael Valenzuela).

En 1986, elle est chorégraphe à l'Opéra de Montréal. En 1987, elle est chorégraphe au Conservatoire d'Art dramatique du Québec, en 1988 à l'Opéra de Montréal, à l'Atelier d'opéra de l'Université de Montréal, au Théâtre Pluriel à l'Espace de Montréal, au Rideau Vert et à l'Opérette de Drummondville et en 1991 pour l'Atelier de Jules Scénique et Lyrique de l'Université de Montréal[1].

En 1998, elle est élue personnalité de la semaine du journal La Presse et reçoit le Lazo de Dama de la Orden de Isabel la Católica (Espagne), la décoration la plus élevée accordée à une artiste étrangère[1].

En 2000, elle est lauréate du grand prix d’expression du Québec (SPEQ) et obtient le prix du journal La Voz, décerné à l’artiste de l’année de la communauté hispanique de Montréal[5].

Distinctions

  • 1978 Prix de « Artiste de l'AnnĂ©e » dĂ©cernĂ© par le journal Le Soleil de la ville de Chateauguay
  • 24 juin 1998 : Ă  l'occasion de la FĂŞte Nationale d'Espagne, Mme Sonia del Rio (Boisvenu) sera dĂ©corĂ©e AU NOM DE SA MAJESTE LE ROI JUAN CARLOS Ier (q.D.g.) du Lazo de Dama de la Orden de Isabel la CatĂłlica, la plus haute distinction accordĂ©e Ă  une artiste Ă©trangère pour l'ensemble de sa carrière et services rendu Ă  l'Espagne. Sonia del Rio sera anoblie d'un titre honorifique sous son nom d’état-civil (Iltma. SRA. Dama. Sonia Boisvenu) Le Consul GĂ©nĂ©ral d'Espagne Ă  MontrĂ©al, Monsieur Castroviejo, aura l'honneur de dĂ©corer Dame Sonia Boisvenu (del Rio).
  • Le 29 novembre 1998, le plus grand quotidien d'AmĂ©rique française, le journal La Presse, nomme Sonia del Rio « PersonnalitĂ© de la semaine ».
  • 1999 : Sonia del Rio est nommĂ©e Marraine de la Feria de MontrĂ©al.
  • 2000 : Sonia del Rio reçoit le prix de la SociĂ©tĂ© du Patrimoine d’Expression du QuĂ©bec (SPEQ) (prix HĂ©lène-Baillargeon).
  • 2000 : les journalistes de la communautĂ© espagnole de MontrĂ©al du journal La Voz nomment Sonia del Rio « Artiste de l'annĂ©e du Grand MontrĂ©al ».
  • 2016 : le Festuval Flamenco de MontrĂ©al rend hommage Ă  Sonia del Rio au Théâtre Outremont. Le maire de MontrĂ©al, M. Denis Coderre, sera très fier de contribuer Ă  ce festival qui met en valeur la diversitĂ© de la culture montrĂ©alaise, sa richesse et sa crĂ©ativitĂ© en prĂ©sence du consul gĂ©nĂ©ral d'Espagne don Antonio Bullon et son Ă©pouse. Monsieur Bullon prendra la parole pour honorer Sonia del Rio.

Notes et références

  1. « Sonia Del Rio : la mère du Flamenco », sur ICI Radio Canada, (version du 3 décembre 2022 sur Internet Archive)
  2. « Sonia del Rio : vivre ma vie et danser (2016), Sonia de Rio/Monique Khouzam-Gendron et Pascale Garberhttps: », sur The Times
  3. « sonia-del-rio-danseuse »
  4. « Sonia del Rio : »
  5. Pascale Garber, Sonia del Rio : vivre ma vie et danser, (ISBN 978-2-9815821-0-2 et 2-9815821-0-0, OCLC 990947429, lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.