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Sociolecte

En sociolinguistique, le terme sociolecte dĂ©nomme une variĂ©tĂ© autre que rĂ©gionale d’une langue donnĂ©e, employĂ©e par une certaine catĂ©gorie de locuteurs. Dans la linguistique amĂ©ricaine surtout, une telle variĂ©tĂ© est aussi appelĂ©e « dialecte social »[1] - [2], appellation prĂ©sente dans la linguistique française Ă©galement[3]. Les dĂ©finitions donnĂ©es au sociolecte diffĂšrent en fonction des catĂ©gories de locuteurs considĂ©rĂ©es. Certains linguistes la limitent aux classes sociales (Ă©lite, classe moyenne, classe ouvriĂšre, etc.)[4] - [1] - [5] - [2] - [6]. Chez d’autres linguistes, ce terme devient conventionnel, puisqu’il se rĂ©fĂšre Ă©galement Ă  d’autres types de catĂ©gories de locuteurs : occupationnelles, professionnelles et d’ñge[7] - [8] - [9] - [10]. Des variĂ©tĂ©s considĂ©rĂ©es comme des sociolectes sont tout d’abord les argots et les jargons. Certains linguistes incluent parmi les sociolectes les variĂ©tĂ©s utilisĂ©es par des groupes ethniques, comme celles groupĂ©s sous le nom de Black English « anglais noir », parlĂ©es en AmĂ©rique du Nord par les descendants des esclaves d’origine africaine[11]. De telles variĂ©tĂ©s sont appelĂ©es autrement « ethnolectes »[12]. Les registres ou niveaux de langue sont Ă©galement inclus parmi les sociolectes[13].

Différences entre sociolectes

Les sociolectes diffĂšrent entre eux de plusieurs points de vue.

L’une des diffĂ©rences consiste en la façon dont ils sont acquis. Certains sont appris par les enfants dans le processus d’apprentissage de la parole. Tel est le registre de langue populaire des catĂ©gories de locuteurs qui n’ont pas le niveau de scolarisation suffisant pour possĂ©der la variĂ©tĂ© standard de la langue[14]. La plupart des autres sociolectes sont appris aprĂšs l’acquisition de la parole, dans le systĂšme scolaire, par exemple la variĂ©tĂ© standard ou les langages des domaines scientifiques, ou bien dans un milieu non institutionnel, par exemple les argots[15] - [16].

Une autre diffĂ©rence concerne la mesure dans laquelle les sociolectes ont un aspect oral et un aspect Ă©crit. Les argots, par exemple, n’ont pas d’aspect Ă©crit, sauf leur reflet partiel dans certaines Ɠuvres littĂ©raires[17]. D’autres sociolectes ont les deux aspects, par exemple les langages des domaines scientifiques et techniques. Enfin, certains n’ont qu’un aspect Ă©crit, tels les jargons utilisĂ©s sur internet, sur les sites de clavardage ou certains forums de discussion.

Par rapport Ă  la variĂ©tĂ© standard de la langue, les sociolectes se groupent en standard et non standard. Sont standard les registres courant et soutenu de la langue. Les langages scientifiques et techniques sont considĂ©rĂ©s standard par certains linguistes[18], mais d’autres y voient des variĂ©tĂ©s non standard[19]. Les argots et les jargons sont gĂ©nĂ©ralement vus comme non standard.

Les sociolectes diffÚrent plus ou moins par leurs traits linguistiques. Les registres de langue sont différents par leurs vocabulaires et par certains traits grammaticaux. Les argots ont des vocabulaires spécifiques et le systÚme grammatical des registres populaire ou familier[13], les langages scientifiques et techniques ont leurs vocabulaires (terminologies) spécifiques et les traits grammaticaux et discursifs des registres courant ou soutenu, avec certaines particularités[20].

Rapports entre variétés (sociales et régionales)

En gĂ©nĂ©ral, les locuteurs n’emploient pas un seul sociolecte mais au moins deux. On dit qu’ils sont en situation de diglossie. Par exemple, un lycĂ©en peut utiliser dans sa famille la langue cultivĂ©e et dans la cour du lycĂ©e des termes d’argot scolaire[13].

Toutes les variĂ©tĂ©s de la langue forment un continuum, il n’y a donc pas de frontiĂšres entre elles. Certaines variĂ©tĂ©s interfĂšrent avec d’autres ou en influencent d’autres. Un sociolecte, par exemple, peut avoir un caractĂšre rĂ©gional. Ainsi, les Ă©lĂšves comme les Ă©tudiants ont un argot diffĂ©rent en Belgique et en France[21]. Un exemple d’influence est celui de l’argot sur le registre familier et mĂȘme sur le registre courant, par les mots d’argot qui perdent leur caractĂšre secret et entrent d’abord dans le premier, puis dans le second, tels (fr) cambrioleur ou maquiller[22].

Types de sociolectes

Registres de langue

Les registres ou niveaux de langue sont des variĂ©tĂ©s possĂ©dĂ©es par les locuteurs en fonction de leur niveau d’instruction qui dĂ©pend dans une certaine mesure de la catĂ©gorie sociale dont ils font partie. Dans la linguistique française, par exemple, on distingue le registre courant et le registre soutenu, qui font partie de la variĂ©tĂ© standard, apprise dans le systĂšme scolaire, le registre populaire, de ceux qui n’ont pas le niveau scolaire nĂ©cessaire pour avoir acquis au moins le registre courant, et le registre familier, de ceux qui possĂšdent au moins le registre courant, Ă©ventuellement le registre soutenu aussi. Ces locuteurs peuvent adapter leur façon de s’exprimer Ă  leurs diverses contexte situationnel, en utilisant, par exemple, le registre familier avec leurs amis, le registre courant – dans un bureau de l’administration publique, et le registre soutenu pour donner une confĂ©rence[23].

Langages de spécialité

On entend en gĂ©nĂ©ral par langages de spĂ©cialitĂ© ceux des domaines scientifiques, techniques, Ă©conomiques, politiques etc., qui diffĂšrent de la langue commune par leurs terminologies. Celles-ci sont plus rigoureuses en mathĂ©matiques, en physique ou en mĂ©decine, par exemple, et moins rigoureuses dans des disciplines comme l’histoire, l’archĂ©ologie, etc. En principe, toutes ces terminologies tendent Ă  la prĂ©cision de l’expression et Ă  l’évitement de la synonymie. Le systĂšme grammatical de ces langages est celui de la variĂ©tĂ© standard, mais ils ont aussi des spĂ©cificitĂ©s comme le style nominal (emploi frĂ©quent de noms dĂ©rivĂ©s de verbes plutĂŽt que de verbes), l’utilisation frĂ©quente de constructions impersonnelles, le recours Ă  des raisonnements, la cohĂ©rence et la cohĂ©sion du discours oral et Ă©crit[24] - [20] - [25]. Certains linguistes incluent ces langages parmi les jargons, en se rĂ©fĂ©rant Ă  leur incomprĂ©hension par les non-spĂ©cialistes[26] - [27].

Argot, slang et jargon

Articles détaillés : Argot, Jargon

Les termes français « argot » et « jargon », ainsi que le terme anglais slang sont empruntĂ©s par les linguistiques de diverses langues. Ils dĂ©nomment des types de sociolectes qui ont pour trait commun d’ĂȘtre utilisĂ©s par une certaine catĂ©gorie de locuteurs et de ne pas ĂȘtre compris en dehors de cette catĂ©gorie. En les considĂ©rant par deux, il y a aussi d’autres interfĂ©rences entre eux, c’est pourquoi il y a des diffĂ©rences importantes entre linguistes quant Ă  leur dĂ©finition et caractĂ©risation. Certains considĂšrent les trois termes comme des synonymes[28], d’autres deux d’entre eux, par exemple « argot » et slang, se rĂ©fĂ©rant Ă  leur utilisation avec le mĂȘme sens en français et en anglais[24], d’autres encore, dans la linguistique russe, par exemple, appellent « jargon » ce qui est caractĂ©risĂ© par d’autres comme argot ou comme slang[29].

Dans les linguistiques française et roumaine, on n’emploie pas le terme slang. Dans la seconde, Bidu-Vrănceanu 1997 voit la diffĂ©rence entre argot et jargon en ceci : les utilisateurs d’un argot s’opposent aux convenances par leur langage, cherchent Ă  se dĂ©limiter avec son aide, et ceux de certains groupes l’utilisent pour ne pas ĂȘtre compris par ceux qui n’appartiennent pas Ă  leur groupe[30], alors que le jargon n’est pas un langage secret ni non conformiste, bien que certains groupes l’utilisent pour se dĂ©limiter des non-initiĂ©s, mais d’autres n’ont pas une telle intention[26].

Dans d’autres linguistiques, certains auteurs utilisent les trois termes et dĂ©limitent le slang de l’argot. Ainsi, l’argot serait seulement le langage des malfaiteurs et le slang – le registre familier des habitants des grandes villes, qui contient du vocabulaire argotique devenu ainsi non confidentiel. Dans le mĂȘme temps, ils entendent par jargon tout langage par lequel ceux qui l’utilisent veulent se distinguer de ceux qui n’apartiennent pas Ă  leur groupe, ils considĂšrent donc l’argot et le slang comme des types de jargons[8] - [9]. Certains auteurs ajoutent en tant que trait du slang une fonction expressive, affective[31].

Les catégories de locuteurs qui utilisent un argot, un slang ou un jargon sont trÚs diverses.

Certaines catĂ©gories utilisent un langage spĂ©cifique pour manifester leur appartenance Ă  un groupe et leur qualitĂ© d’initiĂ©s, pour se dĂ©limiter des autres, et pour ne pas en ĂȘtre compris. Tels sont les langages appelĂ©s argots dans les linguistiques française[21] ou roumaine[30] et slangs dans la linguistique de langue anglaise[24] et dans d’autres, telles la tchĂšque et la slovaque[32]. Il s’agit du langage des dĂ©linquants et des dĂ©tenus.

D’autres locuteurs cherchent Ă  manifester leur appartenance Ă  un groupe et leur qualitĂ© d’initiĂ©s, ainsi qu’à se dĂ©limiter des autres, sans vouloir ne pas ĂȘtre compris. On trouve leurs langages avec l’appellation « argots » dans les linguistiques française[21] ou roumaine[30], et slangs dans l’anglophone et dans d’autres. Ce sont les langages des jeunes en gĂ©nĂ©ral, des Ă©lĂšves, des Ă©tudiants, des militaires, de ceux unis par un passe-temps commun[30] - [21]. D’autres catĂ©gories ayant ces intentions sont des groupes de l’élite, comme l’étaient, par exemple, les boyards roumains de l’époque des princes rĂ©gnants phanariotes (XVIIIe siĂšcle, dĂ©but du XIXe siĂšcle), avec leur langage contenant des mots grecs non intĂ©grĂ©s Ă  la langue roumaine. De tels langages sont appelĂ©s « jargons » dans les linguistiques roumaine[33], hongroise[34] ou russe[29].

Les utilisateurs des langages de spĂ©cialitĂ© mentionnĂ©s plus haut ne cherchent pas Ă  se dĂ©limiter, mais eux non plus ne sont pas compris par les non-initiĂ©s, ce qui fait qu’on peut entendre ceux-ci parler de jargon des philosophes, des thĂ©ologiens, etc.[35]. Dans les linguistiques anglophone[24], roumaine[26] ou hongroise[8] on les appelle jargons sans connotation pĂ©jorative. Une situation Ă  part est celui du langage des politiciens. Il peut ĂȘtre un langage de spĂ©cialitĂ© comme les autres, mais s’adressant au public large, il peut ĂȘtre utilisĂ© avec l’intention qu’il ne soit pas compris ou pour masquer la rĂ©alitĂ©. C’est ce qu’on appelle « langue de bois »[36].

Les langages de certaines professions ont un aspect Ă©crit semblable quant Ă  leur grammaire Ă  ceux des langages scientifiques, et un aspect oral qui mĂ©lange la terminologie Ă  des mots employĂ©s seulement dans la parole, ressemblant aux argots quant Ă  la formation des mots et Ă  la grammaire. Par exemple, un informaticien français Ă©crit ordinateur dans un ouvrage de spĂ©cialitĂ©, mais en parlant avec un collĂšgue, il dit bĂ©cane, babasse ou chiotte[37]. De mĂȘme, un mĂ©decin français Ă©crit placebo mais peut dire bonbon pour nommer le mĂȘme en parlant avec ses confrĂšres[38].

Les langages des divers métiers manuels et de certaines occupations sont eux aussi des langages de spécialité avec des vocabulaires spécifiques, également incompréhensibles pour les profanes. Ils sont surtout oraux et leur systÚme grammatical est celui des registres populaire ou familier[39] - [21].

Les locuteurs d’autres catĂ©gories sont unis par un certain passe-temps : pĂȘcheurs sportifs, chasseurs, philatĂ©listes, joueurs d’un certain jeu, etc. Leurs langages ont un caractĂšre oral, expressif et affectif (le plaisir d’employer des expressions spĂ©cifiques), ainsi que la fonction d’affirmation de l’appartenance au groupe en cause[25].

Les langages des catĂ©gories mentionnĂ©es dans les trois derniers paragraphes sont appelĂ©s, selon les linguistiques et les auteurs, argots[39] - [21] ou jargons[38] dans la linguistique française, slangs dans d’autres. Ainsi, dans les linguistiques tchĂšque et slovaque il y a des recherches concernant ce qu’on y appelle le slang des pharmaciens, des mĂ©decins (professions non manuelles), des potiers, des boulangers (mĂ©tiers manuels), des artistes plastiques, des musiciens (arts), des ouvriers des brasseries, des postiers (occupations), etc.[40].

Notes et références

  1. Crystal 2008, p. 144.
  2. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 464.
  3. Cf. Dubois 2002, p. 144.
  4. Bussmann 1998, p. 1089.
  5. Eifring et Theil 2005, chap. 7, p. 11.
  6. KĂĄlmĂĄn et TrĂłn 2007, p. 34.
  7. Dubois 2002, p. 144 et 435.
  8. A. JĂĄszĂł 2007, p. 56-57.
  9. Bokor 2007, p. 188-190.
  10. Zsemlyei 2009, p. 10-12.
  11. Bussmann 1998, p. 136.
  12. Par exemple par Clyne 2000.
  13. Dubois 2002, p. 324.
  14. Stourdzé 1971, p. 39.
  15. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 169.
  16. Crystal 2008, p. 145.
  17. Bokor 2007, p. 194.
  18. Par exemple, dans la linguistique roumaine (Ion Coteanu, cité par Bidu-Vrănceanu 1997, p. 471) ou hongroise (Zsemlyei 2009, p. 10).
  19. Par exemple, dans la linguistique hongroise, A. JĂĄszĂł 2007 (p. 57).
  20. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 472.
  21. Grevisse et Goosse 2007, p. 24.
  22. Grevisse et Goosse 2007, p. 161.
  23. Stourdzé 1971.
  24. Bussmann 1998, p. 607.
  25. SzabĂł 1997, p. 170.
  26. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 266.
  27. KĂĄlmĂĄn et TrĂłn 2007, p. 38.
  28. Cf. Tender 1997, p. 100, qui ne nomme pas de linguistes.
  29. Iartseva 1990, article Đ–Đ°Ń€ĐłĐŸÌĐœ « jargon ».
  30. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 63-64.
  31. KĂĄlmĂĄn et TrĂłn 2007, p. 39.
  32. KlimeĆĄ 1997.
  33. Constantinescu-Dobridor 1998, article jargon.
  34. Zsemlyei 2009, p. 9.
  35. Grevisse et Goosse 2007, p. 25.
  36. Krieg-Planque 2019.
  37. Le Jargon Français, article bécane.
  38. Turpin 2002.
  39. Dubois 2002, p. 49.
  40. KlimeĆĄ 1997, p. 59-60.

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Bibliographie supplémentaire

  • Rainier Grutman, « Sociolecte », Anthony Glinoer et Denis Saint-Amand (dir.), Le lexique socius (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

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