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Siège de Pampelune (1813)

Le siège de Pampelune se déroule à partir du . Le , la garnison française du général Louis Pierre Jean Cassan capitule devant le corps espagnol du général Enrique José O'Donnell.

Siège de Pampelune (1813)
Informations générales
Date 26 juin 1813 — 31 octobre 1813
Lieu Pampelune
Issue Capitulation française
Forces en présence
3 500 hommes10 000 hommes
Pertes
500 tués
800 blessés
2 150 prisonniers
2 000 tuĂ©s et blessĂ©s

Batailles

Campagne de Vitoria et des Pyrénées (1813-1814)
CoordonnĂ©es 42° 49′ 00″ nord, 1° 39′ 00″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Siège de Pampelune (1813)
GĂ©olocalisation sur la carte : Navarre
(Voir situation sur carte : Navarre)
Siège de Pampelune (1813)

Contexte

Au début de l'année 1813, l'armée anglo-espagnole, commandée par le futur duc de Wellington, prend l'offensive et marche vers le Nord-Est depuis ses positions autour de Ciudad-Rodrigo. L'armée française, aux ordres du roi Joseph et du maréchal Jourdan, se replie par crainte d'être tournée et isolée de la France. Wellington parvient cependant à rattraper ses adversaires et, le , les défait complètement à la bataille de Vitoria.

Les restes de l'armée française se replient au-delà des Pyrénées, tout en laissant de substantielles garnisons dans Pampelune, Saint-Sébastien et Santoña.

Déroulement du siège

La garnison française est commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de brigade Louis Pierre Jean Cassan et forte d'environ 3 500 hommes[1]. Le corps assiĂ©geant, dĂ©tachĂ© de l'armĂ©e de Wellington, est composĂ© de 10 000 Espagnols[2]

sous les ordres du général Enrique José O'Donnell[3].

Tentative de secours

En apprenant la défaite de Vitoria, Napoléon Ier envoie d'urgence le maréchal Soult prendre le commandement de l'« armée devant Bayonne » et ordonne de reconquérir le nord de l'Espagne, et plus particulièrement de libérer Pampelune[4].

Après avoir réussi à franchir les cols de Roncevaux et de Maya, les Français repoussent les Anglais de Hill jusqu'à Irurita et ceux de Cole et Picton sur Sorauren. L'arrivée de Wellington en personne sur le théâtre de la bataille puis celle de renforts britanniques bloquent l'avancée française. La garnison tente alors trois sorties[5]. La supériorité numérique britannique et le manque de vivres et de munitions, qui rendent impossible le ravitaillement de la place, contraignent le maréchal Soult à repasser les Pyrénées après neuf jours au sud du massif[5].

Capitulation

Le , à bout de ressources, la garnison française capitule[6].

Les pertes françaises s'Ă©lèvent Ă  500 tuĂ©s, 800 blessĂ©s et 2 150 prisonniers[2] , tandis que les Espagnols comptent 2 000 tuĂ©s et blessĂ©s[2] .

Notes et références

  1. Gotteri 2000, p. 532.
  2. Smith 1998, p. 475.
  3. Gates 2002, p. 410-413.
  4. Gotteri 2000, p. 533.
  5. Gotteri 2000, p. 534.
  6. Gotteri 2000, p. 535.

Bibliographie

  • Antoine d' Arjuzon, Wellington, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 2-262-01253-9).
  • (en) David Gates, The Spanish Ulcer : A History of the Peninsular War, Londres, Pimlico, , 557 p. (ISBN 0-7126-9730-6).
  • Nicole Gotteri, Le MarĂ©chal Soult, Charenton, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 805 p. (ISBN 2-909034-21-6).
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9).
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