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Scandale du Burning Sun

Le scandale du Burning Sun est une affaire juridique et mĂ©diatique sud-corĂ©enne relative Ă  un nightclub de SĂ©oul abritant des activitĂ©s illĂ©gales telles que la distribution de drogue aux clients privilĂ©giĂ©s pour leur permettre de violer des clientes, l'autorisation d'entrer dans l'Ă©tablissement aux mineurs, ainsi qu'Ă  des allĂ©gations de corruption d'agents de police et de mise en place d'un rĂ©seau de prostitution. Des personnalitĂ©s cĂ©lĂšbres du monde de la K-pop se sont Ă©changĂ© des photos et vidĂ©os de violences ou d'agressions sexuelles sur des femmes droguĂ©es ou en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©, sans que celles-ci soient consentantes. Ce scandale, qui a choquĂ© le pays, est le plus important Ă  frapper l'industrie de la K-pop, en raison du rĂŽle central occupĂ© par plusieurs chanteurs. En , le procĂšs de deux d'entre eux se conclut par des peines de prison de 5 et 6 ans, notamment pour viol en rĂ©union et diffusion du matĂ©riel vidĂ©o concernĂ©[1].

Scandale du Burning Sun
Entrée du nightclub en question.
Entrée du nightclub en question.

Fait reproché Corruption
Chefs d'accusation Corruption, partage de vidéos illégales, trafic de stupéfiants, proxénétisme, viol, évasion fiscale, consommation de stupéfiants illégaux
Pays Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Ville SĂ©oul
Date
Jugement
Statut Affaire en cours

Les premiĂšres allĂ©gations de crimes sexuels ont conduit le pays Ă  s'interroger collectivement sur la nature du « molka », une tendance croissante Ă  filmer Ă  leur insu les femmes dans des situations intimes[2]. L'affaire a alimentĂ© les partis politiques, qui se sont disputĂ©s pour savoir comment le gĂ©rer. Un deuxiĂšme night club, le Monkey Museum, est accusĂ© d’avoir corrompu un officier de police pour qu'il ferme les yeux sur les installations illĂ©gales Ă  l’intĂ©rieur.

Le , à l'occasion de la Journée internationale des femmes, une manifestation a eu lieu dans la rue de Gangnam, contre le Burning Sun et d'autres boßtes de nuit, appelant à la fin de la culture qui traite les femmes comme des objets sexuels[3].

La nature sĂ©rieuse de ce scandale a suscitĂ© une vive rĂ©action du prĂ©sident du pays. Le , le prĂ©sident Moon Jae-in a ordonnĂ© l'ouverture d'une enquĂȘte approfondie sur deux affaires similaires, l'une impliquant l'ancien vice-ministre de la justice, Kim Hak-eui, qui avait connu un scandale en 2013. Le deuxiĂšme cas est le suicide de l'actrice dĂ©butante Jang Ja-yeon en 2009, dont la lettre d'adieu indiquait qu'elle avait Ă©tĂ© forcĂ©e par son agence de divertissement Ă  avoir des relations sexuelles avec une trentaine d'hommes. Le traitement de ces affaires avait Ă©tĂ© critiquĂ© pour son manque d'impartialitĂ© en raison de la participation de personnalitĂ©s bien connues[4].

Contexte

Rue menant au Burning Sun.

Le , l'émission MBC Newsdesk a diffusé une séquence vidéo d'une agression ayant eu lieu au Burning Sun, une boßte de nuit dont Seungri, un chanteur populaire faisant partie du groupe BIGBANG, était DJ.

Kim Sang-kyo, qui affirme ĂȘtre la victime, aurait Ă©tĂ© attaquĂ© par les agents de sĂ©curitĂ© du club mais aurait aussi Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en tant qu'agresseur. Auparavant, ce dernier s'est exprimĂ© sur le rĂ©seau social Bobaedream au sujet de l'incident. Il a Ă©crit : « Le , au Burning Sun, une femme harcelĂ©e sexuellement m'a pris par l'Ă©paule et s'est cachĂ©e derriĂšre moi. J'ai demandĂ© de l'aide Ă  un garde de sĂ©curitĂ©, mais j'ai fini par me faire tabasser par les gardes de sĂ©curitĂ© et des personnes qui ressemblaient Ă  leurs amis. ». Il a affirmĂ© avoir Ă©tĂ© menottĂ© et emmenĂ© au poste de police, oĂč il a de nouveau Ă©tĂ© violentĂ© par la police. Pour Ă©tayer ses affirmations, il a postĂ© deux photos : une de son visage ensanglantĂ© et une autre de son traitement mĂ©dical Ă  l'hĂŽpital. Il a dĂ©clarĂ© souffrir de douleurs au niveau de son estomac et de sa figure, incluant trois cĂŽtes cassĂ©es.

Une nouvelle sĂ©quence vidĂ©o, cette fois-ci extraite d'une vidĂ©osurveillance, montre plusieurs agents de sĂ©curitĂ© traĂźnant Kim Sang-kyo hors du club et le font tomber par terre. Le directeur du club, M. Jang, attrape l’homme par les cheveux, le frappe au visage, le traĂźne sur la route et continue de le frapper. Les gardes de sĂ©curitĂ© agrippent la victime pour que le directeur puisse le rouer de coups.

Lors d'une interview avec MBC Newsdesk, Kim a dĂ©clarĂ© : « Une personne a pris ma tĂȘte en me frappant et les gardes de sĂ©curitĂ© ont apportĂ© leur aide. C'Ă©tait extrĂȘmement honteux. Je me souviens que tout le monde me surveillait. ». Lorsque le directeur et les agents de sĂ©curitĂ© sont retournĂ©s au club, il a appelĂ© la police et a signalĂ© l'incident. Lorsque celle-ci est arrivĂ©e sur les lieux au bout de 10 minutes, ils se sont entretenus avec un reprĂ©sentant du club et ont ensuite passĂ© les menottes Ă  Kim. Selon lui, la police n'a pas tentĂ© de rechercher le directeur, de regarder Ă  l'intĂ©rieur du club ou de vĂ©rifier les images de la vidĂ©osurveillance.

Dans un document expliquant les raisons de l’arrestation de Kim Sang-kyo, celui-ci a Ă©tĂ© pris en tant qu’agresseur et M. Jang, en tant que victime. Lorsque l'Ă©mission a contactĂ© la boĂźte et la police pour Ă©couter leurs versions, une source du nightclub a dĂ©clarĂ© que Kim avait Ă©tĂ© inculpĂ© pour harcĂšlement sexuel, tandis que la police avait dĂ©clarĂ© que celui-ci avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour entrave Ă  leur business. En outre, la police a dĂ©clarĂ© qu’elle enquĂȘtait sur l'agression, y compris l'allĂ©gation de harcĂšlement sexuel de Kim Sang-kyo Ă  l’intĂ©rieur de l'Ă©tablissement. Plus tard, ce dernier a dĂ©clarĂ© via les rĂ©seaux sociaux : « La police m'a convoquĂ© Ă  cause de l'accusation de diffamation portĂ©e contre moi par M. Jang. Ne me faites pas aller et venir, venez au tribunal. Je vais vous signaler au parquet alors expliquons clairement ce qui a Ă©tĂ© diffamĂ©. »[5] - [6].

DĂ©roulement

Au lendemain de cette annonce, la Seoul Metropolitan Police Agency a dĂ©clarĂ© ĂȘtre en train d'analyser le rapport, examiner les sĂ©quences de vidĂ©osurveillance et ont Ă©galement appelĂ© le directeur de la discothĂšque et Kim Sang-kyo pour une enquĂȘte. Celui-ci a refusĂ© de participer Ă  l'enquĂȘte. Ils ont conclu en dĂ©clarant : « Nous allons procĂ©der Ă  l'enquĂȘte avec soin et mĂ©ticulositĂ© pour veiller Ă  ce que personne ne soit faussement accusĂ©. ».

ParallĂšlement, Kim Sang-kyo a lancĂ© une pĂ©tition sur le site du palais prĂ©sidentiel de la Maison Bleue pour l'inviter Ă  enquĂȘter de maniĂšre approfondie sur l'affaire et Ă  rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ©. Plus de 90 000 personnes ont signĂ© la pĂ©tition au Ă  15h00 (heure corĂ©enne)[7]. Au mĂȘme moment, les PDG Lee Sung-hyun et Lee Moon-ho du Burning Sun ont publiĂ© une dĂ©claration concernant l'incident d’agression commis au club. Ils se sont excusĂ©s et ont dĂ©clarĂ© qu'un membre du personnel avait Ă©tĂ© licenciĂ© pour les Ă©vĂ©nements.

En outre, une vidéo de vidéosurveillance du lieu partagée par la principale victime est devenue un sujet de préoccupation sur les réseaux. Cela inclut une femme qui trébuche alors qu'elle est traßnée dans un couloir de la boßte de nuit, il y eut beaucoup de spéculations sur les événements qui se sont déroulés dans la vidéo. Il a été mise en ligne sur YouTube le de l'année derniÚre. L'auteur de cette vidéo a déclaré : « Moins de 10 jours aprÚs l'incident survenu le , une femme en état d'ébriété, avait été traßnée par les cheveux par un garde du club vers une salle VIP. La femme s'accrocha à l'ordinateur et au bureau et sembla avoir besoin d'aide, mais le personnel l'ignora. J'ai reçu des informations selon lesquelles la femme aurait signalé cela à la police, mais celle-ci a laissé couler et le Burning Sun a supprimé la vidéo de surveillance. ». Il a ensuite déclaré qu'il avait entendu dire que des incidents similaires se produisaient deux fois par jour et que la police recevait une grosse somme d'argent de la part du club, la police et le Burning Sun étant convenues de ne pas entrer dans le nightclub sous prétexte que ce soit une perturbation des affaires. Le club a ensuite rapporté à E-Daily qu'il avait renvoyé M. Jang à la suite de son comportement violent envers M. Kim[8].

Le , la police a fait une descente au nightclub et au commissariat de Yeoksam, le district dans lequel se trouve l'Ă©tablissement, et c’est cette unitĂ© de police qui Ă©tait appelĂ©e Ă  chaque fois lorsqu'un incident s'y produisait. L'Ă©quipe spĂ©ciale a ainsi pu mettre la main sur les disques durs originaux ayant enregistrĂ© les vidĂ©os de surveillance du district, ainsi que sur toutes les camĂ©ras portables que les officiers sont obligĂ©s de transporter sur eux. D'autres documents ont Ă©galement Ă©tĂ© saisis. Du cĂŽtĂ© du Burning Sun, de nombreuses donnĂ©es ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es afin de mener efficacement l’enquĂȘte pour les suspicions de distribution de drogue, d'agressions sexuelles et de corruption Ă  l'intĂ©rieur du club.

Un reprĂ©sentant de l’équipe spĂ©ciale a dĂ©clarĂ© : « Nous avons pu confirmer les camĂ©ras qui fonctionnaient et celles qui ne fonctionnaient pas. Nous avons rĂ©cupĂ©rĂ© toutes les donnĂ©es et nous les analysons. Nous mĂšnerons de plus profondes analyses sur le matĂ©riel rĂ©cupĂ©rĂ©. AprĂšs cela, nous interrogerons tous ceux impliquĂ©s dans cette affaire. Une unitĂ© spĂ©ciale a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour cela, et une enquĂȘte interne sera menĂ©e pour dĂ©couvrir les liens de la police de Yeoksam avec le club. Les cas d’agression sexuelle et de circulation de drogue seront aussi Ă©tudiĂ©s. ». Il a ensuite repris : « Nous prĂȘtons une attention toute particuliĂšre aux relations entre la police de Yeoksam et le club. Nous avons Ă©galement mis la main sur les 112 rapports de crimes liĂ©s au Burning Sun que la police a reçu depuis le , et nous allons inspecter les enregistrements tĂ©lĂ©phoniques et les transactions financiĂšres des officiers de police et des personnes travaillant ou ayant travaillĂ© dans l’exĂ©cutif au Burning Sun depuis son ouverture. »[9].

Le lendemain de cette perquisition, il a été révélé que le bùtiment allait fermer ses portes à compter du . Le , la police a eu la surprise de découvrir que celui-ci était en pleine démolition depuis le , elle a donc dû stopper sa destruction[10] - [11].

Par le biais de la chaĂźne JTBC, une vidĂ©o de surveillance a rĂ©vĂ©lĂ© que Kim Sang-kyo disait la vĂ©ritĂ© et qu'il avait Ă©tĂ© passĂ© Ă  tabac par les policiers et les employĂ©s du Burning Sun tandis que la personne suspectĂ©e d'attouchements sexuels sur une cliente quittait les lieux sans ĂȘtre interrogĂ©e par la police, cet individu serait un ami de Seungri et du PDG du Burning Sun, il n'hĂ©sitait pas Ă  dĂ©penser des milliers d’euros Ă  chaque fois qu’il venait au club. Plusieurs femmes avaient pris la dĂ©fense du club au dĂ©but de l’affaire, ces supposĂ©es clientes accusant Kim Sang-kyo d'attouchements sexuels Ă  leur encontre. Selon elles, leur soi-disant « agresseur » aurait Ă©tĂ© jetĂ© dehors par la sĂ©curitĂ© uniquement parce qu'il n'arrĂȘtait pas de les toucher au cours de la soirĂ©e. Les mĂ©dias ont alors rĂ©vĂ©lĂ© que ces trois femmes, qui prĂ©tendaient ĂȘtre de simples clientes sans aucun lien avec le club, sont en rĂ©alitĂ© toutes connectĂ©es au club. En effet, la premiĂšre est une amie de l'un des employĂ©s du club, tandis que la seconde est une femme proche du PDG du Burning Sun. Quant Ă  la troisiĂšme, il s'agit d'Anna, la jeune femme que la police suspecte toujours de distribuer de la drogue aux clients privilĂ©giĂ©s au sein du club (de la drogue a d'ailleurs Ă©tĂ© retrouvĂ©e Ă  son domicile).Elle s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre la promotrice du Burning Sun, et il a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© qu’il lui arrivait parfois de gagner plus de 15 000 euros par jour en travaillant pour le club. La victime de cette diffamation a quant Ă  lui dĂ©clarĂ© que les employĂ©s et les policiers l'avaient battu pour permettre au client en question de s'enfuir librement[12] - [13] - [14].

Le , une source au sein de la police a annoncé avoir interpellé 40 individus liés aux suspicions de distribution de drogue, comprenant 14 employés du Burning Sun placé en détention, trois promoteurs du club chargés de la distribution et 17 suspects impliqués dans d'autres clubs. La source au sein de la police a également confirmé que neuf de ces individus étaient impliqués dans la distribution du GHB. Lee Moon-ho, l'un des PDG du club, a aussi quant à lui été interpellé[15].

Le , le commissaire Won Kyung-hwan, de la police mĂ©tropolitaine de SĂ©oul, a tenu une confĂ©rence de presse oĂč il a rĂ©vĂ©lĂ© que la police avait arrĂȘtĂ© 108 personnes et en avait emprisonnĂ© 13. Il a expliquĂ© avoir arrĂȘtĂ© 53 personnes pour des accusations liĂ©es Ă  la drogue au Burning Sun ainsi que dans d'autres clubs (dont 8 ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s), 15 personnes pour avoir consommĂ© ou distribuĂ© des drogues au Burning Sun (quatre d'entre eux ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s) et 29 personnes pour avoir distribuĂ© du GHB, appelĂ©e « mulpong » en CorĂ©e du Sud (une seule personne a Ă©tĂ© emprisonnĂ©e)[16].

Le , un mandat d'arrĂȘt a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© contre Lee Moon-ho car il est soupçonnĂ© d'avoir violĂ© la loi concernant le trafic de stupĂ©fiants. La police avait prĂ©cĂ©demment demandĂ© un mandat d'arrĂȘt Ă  son encontre pour consommation et possession de drogue, mais le tribunal l'a rejetĂ© faute de preuves. La police a de nouveau dĂ©posĂ© une demande aprĂšs avoir confirmĂ© de nouvelles soupçons de consommation de drogue. Bien que Lee Moon-ho ait continuĂ© Ă  nier ces soupçons, un test urinaire et de ses cheveux a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et a donnĂ© des rĂ©sultats positifs[17].

L'envers du décor

Le Burning Sun

L'hĂŽtel Le MĂ©ridien.

Le Burning Sun (hangeul : 큎럜 ëȄ닝 ìŹ), a ouvert ses portes au sein de l'hĂŽtel Le MĂ©ridien (en partie gĂ©rĂ© par Cheonwon Industry Co., Ltd) de Yeoksam-dong, un quartier de Gangnam le , et a fermĂ© Ă  la suite de l'enquĂȘte menĂ©e le . Il se prĂ©sentait comme « le club le plus Ă©lĂ©gant et le plus raffinĂ© de CorĂ©e du Sud » et comprenait une piste consacrĂ©e Ă  la dance, une autre pour le hip-hop, un menu coĂ»teux, un code vestimentaire, des accĂšs rĂ©servĂ©s aux VIP, 60 tables VIP prĂšs du DJ et de la scĂšne[18]. La sonorisation a Ă©tĂ© mise en place par Funktion-One, une entreprise anglaise. Seungri faisait parfois le DJ aux cĂŽtĂ©s d'autres artistes invitĂ©s tel que R3hab. C'Ă©tait un club au goĂ»t de Seungri, surnommĂ© le Gatsby corĂ©en des temps modernes, en raison de son goĂ»t pour les fĂȘtes[19].

Au sein de cette discothĂšque, travaille des marchandiseurs. Leur travail consiste Ă  vendre des « produits » qui ne sont autres que les clientes. Ils proposent Ă  ces derniĂšres de venir au nightclub et si elles y entrent, ils engrangent entre 20 000 et 50 000 wons par personne entrĂ©e au club. Dans le cas des clients masculins, ils recevront de 15 Ă  20 % des dĂ©penses d'alcool. Au final, les bĂ©nĂ©fices du club se font grĂące aux marchandiseurs. Leur performance de vente est le revenu du club. Par consĂ©quent, ces derniers doivent attirer de nombreuses clientes et attirer davantage de clients masculins, certains marchandiseurs fournissent mĂȘme Ă  ces derniers du GHB pour qu'ils les utilisent sur les clientes. Dispatch a rencontrĂ© ceux qui ont travaillĂ© au Burning Sun et ont demandĂ© quelles Ă©taient leur mĂ©thode pour attirer les clients. Un reprĂ©sentant du club a dĂ©clarĂ© qu'ils faisaient du « homerun », c'est-Ă -dire qu'ils emmenaient des clientes ivres dans les salles VVIP pour satisfaire les besoins sexuels de leur clients. Un autre moyen est Ă©galement appliquĂ©, il s'agit du « molge », un terme commun dans les business des clubs et similaire au « homerun », qui se rĂ©fĂšre aux belles clientes. C'est une autre façon dont le PDG et les marchandiseurs gagnent de l'argent. Ils emmĂšnent ces derniĂšres dans les salles VVIP, oĂč harcĂšlement sexuel, viol et violence ont lieu. Au sein de ce club, il existe un systĂšme « hi-pass », qui signifie la non nĂ©cessitĂ© de carte d'identitĂ© pour y entrer. Par consĂ©quent, la plupart des mineurs ont pu y entrer. En CorĂ©e du Sud, lorsqu'un club viole cette lĂ©gislation pour la premiĂšre fois, les activitĂ©s de l'Ă©tablissement sont suspendues pendant 2 mois, la deuxiĂšme fois pendant trois mois puis sa licence sera retirĂ©e ou son emplacement sera fermĂ© lorsqu'il la rĂ©itĂšre une troisiĂšme fois[20].

L'hÎtel a ouvert ses portes en septembre 2017, remplaçant le Ritz-Carlton qui occupait le lieu auparavant[21].

Les PDG du Burning Sun étaient Lee Sung-hyun et Lee Moon-ho, Seungri était l'un des sept directeurs internes. Il a démissionné de son poste en janvier 2019 en raison de son service militaire imminent.

Selon les propriĂ©taires du club, au cours du scandale, les mĂ©dias auraient changĂ© un fait, en effet certains qualifiant Seungri de « propriĂ©taire » du club, d'autres le dĂ©crivant en tant qu'investisseur ou cofondateur de Yuri Holdings, ou encore un actionnaire du Burning Sun qui gĂ©rait le club et dĂ©tenait jusqu'Ă  20 % d’actions. Seungri et Yoo In-seok Ă©taient codirecteurs gĂ©nĂ©raux de Yuri Holdings, qu'ils ont crĂ©Ă©e en mars 2016 pour gĂ©rer les activitĂ©s de restauration et professionnelles du chanteur. Seungri a dĂ©missionnĂ© de son poste le et Yoo, le [22] - [23]. L'ex-chanteur a dĂ©crit sa relation avec le club lors d'une interview avec Chosun Ilbo, publiĂ©e le , en indiquant que le PDG Lee Moon-ho Ă©tait le gestionnaire du club et en Ă©tait responsable, son nom Ă©tait utilisĂ© pour le marketing aprĂšs son investissement initial de 10 millions de won (environ 8 800 dollars). Dans cette interview, il a dĂ©voilĂ© la rĂ©partition des actions du Burning Sun :

  • les propriĂ©taires de l'hĂŽtel Le MĂ©ridien touchaient 42 %.
  • Lee Sung-hyun : 8 %.
  • Yuri Holdings : 20 %.
  • Mme. Lin (investisseuse taĂŻwanaise) : 20%.
  • Lee Moon-ho : 10 %[24].

Le , selon Joong-ang Ilbo, la police a tracé plusieurs comptes en banque sous différents noms, des comptes qui recevaient des fonds de la part du night club en question. AprÚs vérification des comptes du Burning Sun, la police a en effet découvert plusieurs comptes en banque suspects qui recevaient de l'argent de cette derniÚre. Les autorités ont interrogé cinq individus dont les noms apparaissaient sur les comptes en question, ces derniers ont alors avoué que ces comptes étaient utilisés par Seungri. Selon la police, le déplacement de ces fonds n'aurait pas été réalisé pour une évasion fiscale, mais plutÎt pour que celui-ci utilise cet argent pour ses dépenses personnelles[25].

Le lendemain, la police sud-coréenne a révélé qu'un investissement de 2,45 milliards de wons (soit 2,15 millions de dollars) avait été réalisé au Burning Sun, l'investisseuse taïwanaise et Seungri avaient versé respectivement un milliard et 225 millions de wons[26].

Le , l'agence de presse Yonhap a annoncĂ© la dĂ©couverte rĂ©cente de preuves selon lesquelles Seungri aurait participĂ© Ă  la direction du nightclub alors qu'il avait prĂ©tendu s'ĂȘtre impliquĂ© que dans sa promotion. De plus, la liste initiale des actionnaires de la discothĂšque indique que Yuri Holdings dĂ©tenait initialement le plus d'actions. Cette liste que Yonhap News a pu obtenir des reprĂ©sentants du Burning Sun avait Ă©tĂ© publiĂ© en novembre 2017 lorsque l'Ă©tablissement venait d'ĂȘtre enregistrĂ© en tant que club. Selon le document, la fondation possĂ©dait un capital de 50 millions de won (environ 44 000 dollars) et Yuri Holdings, dĂ©tenait 40 % des parts. Il stipule que l'accord a Ă©tĂ© signĂ© Ă  l'hĂŽtel Le MĂ©ridien en prĂ©sence de hauts dirigeants de Yuri Holdings. Toutefois, les actions actuelles dĂ©tenues par Yuri Holdings, telles que rĂ©vĂ©lĂ©es par la police, Ă©taient de 20 %. En effet, Yuri Holdings avait cĂ©dĂ© la moitiĂ© de ses actions Ă  Mme. Lin. Yonhap News a Ă©galement dĂ©voilĂ© de nouveaux messages d'une conversation sur KakaoTalk dans lesquels Seungri demandait que plusieurs choses soient effectuĂ©es auprĂšs du personnel, comme renforcer leur Ă©ducation sexuelle et la maniĂšre de vĂ©rifier des cartes d'identitĂ©[27].

Le , Seungri et Yoo Inseok sont soupçonnĂ©s cette fois-ci d'avoir dĂ©tournĂ© des fonds du Burning Sun. Les autoritĂ©s sont remontĂ©es Ă  ces derniers aprĂšs avoir repĂ©rĂ© que le capital financier du club avait empruntĂ© des voies assez Ă©tranges et avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© sur plusieurs comptes bancaires. Elles ont d'ailleurs rĂ©ussi Ă  obtenir le tĂ©moignage d’une personne liĂ©e Ă  l’affaire. La police a Ă©galement arrĂȘtĂ© le PDG de Jeonwon Saneop, une sociĂ©tĂ© qui dĂ©tenait 42 % des parts du club, aprĂšs avoir constatĂ© que les fonds du club avaient Ă©galement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s Ă  cette sociĂ©tĂ© par les deux accusĂ©s avec des mĂ©thodes similaires. Depuis, les autoritĂ©s procĂšdent Ă  une perquisition et une saisie dans les bureaux de Jeonwon Saneop et de Yuri Holdings pour Ă©tablir un bilan financier. La police estime que les fonds dĂ©tournĂ©s reprĂ©senteraient des dizaines de millions de won (environ des dizaines de milliers de dollars). Une source a d'ailleurs confirmĂ© les soupçons[28].

Le , la chaĂźne MBC a menĂ© une enquĂȘte trĂšs poussĂ©e concernant le club, rĂ©coltant ainsi les tĂ©moignages d'anciens employĂ©s du Burning Sun et du Club Arena, et les victimes des agissements au sein de ces clubs. L'Ă©mission MBC Straight a alors rĂ©vĂ©lĂ© que des atrocitĂ©s avaient eu lieu au sein de ces clubs. Selon le programme :

  • Les VVIP utilisaient une piĂšce au-dessus du Burning Sun pour violer, attacher et battre des femmes. Une Ă©quipe spĂ©ciale appelĂ©e « l'Ă©quipe d'incinĂ©ration » Ă©tait souvent envoyĂ©e dans cette piĂšce pour nettoyer les traces de drogues et les taches de sang. Les VVIP tournaient des snuff movies dans cette piĂšce avec ces derniĂšres. Avec l'aide de docteurs, les victimes Ă©taient soumises Ă  des transfusions pour arrĂȘter les hĂ©morragies avant de rĂ©pĂ©ter le processus tout en Ă©tant filmĂ©s.
  • Un agent des taxes Ă©tait payĂ© par le Burning Sun pour ne rien dire sur les dĂ©tournements de fonds et l'Ă©vasion fiscale.
  • Un officier de police Ă©tait dans la confidence et faisait en sorte de permettre Ă  un rĂ©seau de prostitution d'exister au sein des clubs.
  • Des filles mineures Ă©taient utilisĂ©es par le Burning Sun et le Club Arena en tant que prostituĂ©es. Ces filles Ă©taient principalement des filles ayant fuguĂ© de chez elles, et on leur promettait une vie de cĂ©lĂ©britĂ© pour les attirer au sein des clubs. Ensuite, elles Ă©taient utilisĂ©es comme des prostituĂ©es, peu importe leur Ăąge, puis virĂ©es quand elles n'Ă©taient plus utiles. Deux de ces filles ont rĂ©ussi Ă  s'enfuir et ont rĂ©vĂ©lĂ© qu'en tant que mineures, elles gagnaient plus d'argent que les prostituĂ©es normales, mais elles n'Ă©taient que de la marchandise pour le Burning Sun.

Depuis ces rĂ©vĂ©lations, les recherches au sujet du Burning Sun sur les principaux moteurs de recherche sud-corĂ©ens ne donnent plus rien. Par consĂ©quent, les sud-corĂ©ens soupçonnent Naver de tenter de masquer cette affaire pour l'empĂȘcher d'atteindre les mĂ©dias internationaux et de faire grand bruit[29] - [30] - [31].

Les autres night clubs

Le Monkey Museum a Ă©tĂ© le premier night club de Gangnam Ă  ĂȘtre associĂ© avec le nom de Seungri. Il a ouvert ses portes le dans le quartier chic de Cheongdam-dong[32]. C'Ă©tait un bar branchĂ© de style lounge hip-hop, avec comme copropriĂ©taire Seungri, Yoo Inseok et un groupe de K-pop[33]. Le , Seungri et Yoo Inseok sont accusĂ©s d'avoir fait passer la discothĂšque pour un restaurant afin d'Ă©viter de payer des taxes supplĂ©mentaires, Seungri a alors reconnu avoir opĂ©rĂ© illĂ©galement au sein de ce club[34]. Le $5, la police a notamment dĂ©couvert que les deux avaient dĂ©tournĂ© environ 10 millions de wons (environ 7 800 euros) de fonds du night club[35].

Le Club Arena a ouvert ses portes en 2014 Ă  Nonhyeon-dong. RĂ©putĂ© pour son code vestimentaire trĂšs strict, il pouvait accueillir 700 invitĂ©s[36]. C'Ă©tait un autre club avec lequel Seungri Ă©tait affiliĂ© et oĂč il aurait pris des dispositions pour que les investisseurs reçoivent des faveurs sexuelles[37]. Le propriĂ©taire, du nom de Kang, et un autre gestionnaire du club ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour fraude fiscale pendant l'enquĂȘte[38].

Kang Kyung-yoon et Oh Hyuk-jin : les journalistes d'investigation

La premiĂšre citĂ©e travaille pour la chaĂźne SBS et a soulevĂ© les premiĂšres accusations suggĂ©rant que Seungri a mis en place un rĂ©seau de prostitution mais aussi partagĂ© des vidĂ©os illĂ©gales avec d'autres cĂ©lĂ©britĂ©s via un chat room. Elle a autrefois jouĂ© un rĂŽle dans l'enquĂȘte sur des affaires de corruption qui ont entraĂźnĂ© la chute de l'ancien prĂ©sident Park Geun-hye[39]. La journaliste a entamĂ© l'enquĂȘte sur Seungri Ă  l'Ă©poque oĂč ce dernier avait sollicitĂ© de la prostitution dans le cadre de fĂȘtes somptueuses, juste avant la crĂ©ation de Yuri Holdings, dans l'unique but de servir des cĂ©lĂ©britĂ©s ou des investisseurs Ă©trangers pour sa future entreprise. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© informĂ©e de rumeurs selon lesquelles « les plus grandes cĂ©lĂ©britĂ©s masculines partageaient des vidĂ©os illĂ©gales via leur chat room ». Lorsqu'elle a interviewĂ© certaines victimes des vidĂ©os, elle a dĂ©couvert qu'elles ne connaissaient pas leur existence. « Elles ont Ă©tĂ© choquĂ©s d'apprendre que ce genre de vidĂ©os Ă©taient en train d'ĂȘtre partagĂ©es par des personnes qu'elles n'avaient jamais rencontrĂ©es auparavant. Elles ont exprimĂ© leur colĂšre, leur peur et leur honte en demandant de l'aide mais en mĂȘme temps, elles craignaient de porter une lettre Ă©carlate en tant que victime d'un crime sexuel. Elles veulent que les coupables soient punis mais ont toutefois peur de rĂ©vĂ©ler leur identitĂ©. », dĂ©clare-t-elle. Celle-ci a dĂ©clarĂ© que l'enquĂȘte sur les vidĂ©os illĂ©gales avait Ă©tĂ© perçue par certaines personnes comme un moyen de dĂ©tourner l'attention du vaste scandale de corruption et de ses multiples suspicions. Pour sa part, elle y voyait un grave problĂšme social sur lequel il Ă©tait nĂ©cessaire de continuer Ă  Ă©tudier le sujet[40].

Oh Hyuk-jin, de son cĂŽtĂ©, a rendu publiques les affaires liĂ©es Ă  la corruption et autres activitĂ©s illĂ©gales qui se seraient exercĂ©es au sein du Burning Sun. Le journaliste a profitĂ© de son compte Instagram pour parler de cette affaire en cours. Via un post, il a Ă©crit un message oĂč il a expliquĂ© avoir reçu de l'aide du cĂ©lĂšbre reporter et ancien directeur de la K-Sports Foundation, Noh Seung-il (ce dernier est un des premiers journalistes Ă  avoir dĂ©couvert et dĂ©noncĂ© de la corruption Ă  travers le scandale Choi Soon-sil), puis s'est adressĂ© Ă  ceux qui s’inquiĂ©teraient pour lui. Il a expliquĂ© que si quelque chose lui arrivait, Noh Seung-il ferait en sorte que justice soit rendue dans cette affaire, le considĂ©rant comme son « frĂšre ». Il a clos son message en dĂ©clarant que, quel que soit le type de danger et de menaces qui les attend, ils continueront de travailler. Les internautes se sont alors inquiĂ©tĂ©s du fait qu'il ait dĂ©jĂ  reçu des menaces de mort pour son refus d'arrĂȘter de creuser davantage sur cette affaire. Toujours selon eux, sa dĂ©claration selon laquelle la vĂ©ritĂ© serait trĂšs sale, sous-entend que ce scandale semblerait bien pire que les histoires couvertes par les mĂ©dias jusqu'Ă  prĂ©sent[41]. Le , ces derniers ont indiquĂ© qu'Oh Hyuk-jin avait fermĂ© son compte Instagram Ă  la suite de ses prĂ©cĂ©dents post affirmant qu'il continuerait d'Ă©tudier cette affaire et que des informations bien plus importantes seraient bientĂŽt publiĂ©es dans les prochaines semaines. De plus, il a Ă©tĂ© rapportĂ© que la maison de Noh Seung-il a Ă©tĂ© incendiĂ©e[42].

Fin mars 2019, Seungri s'est plaint au directeur du programme d'investigation de SBS, Unanswered Questions, via un SMS, que les deux journalistes Ă©taient responsables de toutes les accusations criminelles portĂ©es contre lui, qu'ils n'avaient pas vĂ©rifiĂ© les faits correctement et ont par consĂ©quent ruinĂ© sa carriĂšre pour leurs propres intĂ©rĂȘts personnels[43].

La sombre Chat room : Services de prostitution et corruption

Le , la chaĂźne SBS funE informe avoir mis la main sur des messages Ă©changĂ©s sur KakaoTalk entre Seungri, Yoo Inseok, un certain Kim, un chanteur d'initiale « C », un employĂ© d'une agence de divertissement ainsi que deux personnes ordinaires. Les Ă©changes dateraient de , Ă©poque Ă  laquelle Seungri Ă©tait encore Ă  la tĂȘte de la sociĂ©tĂ© Yuri Holdings et oĂč il n’avait pas encore ouvert le club. Le , la mĂȘme chaĂźne a alors dĂ©voilĂ© de nouveaux messages de la conversation en question, rĂ©vĂ©lant que le membre de BIGBANG et les autres personnes de la conversation s’étaient notamment Ă©changĂ©s des photos et vidĂ©os volĂ©es de femmes Ă  leur insu, pour la plupart dans un Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©. Peu aprĂšs, l’affaire a toutefois pris encore plus d’ampleur Ă  la suite des rĂ©vĂ©lations de Dispatch. Le mĂ©dia a en effet rencontrĂ© plusieurs marchandiseurs travaillant ou ayant travaillĂ© au club en question, ces derniers dĂ©voilant notamment Ă  Dispatch une conversation par messagerie instantanĂ©e entre plusieurs personnes employĂ©es par le club. Selon les anciens employĂ©s, les personnes haut placĂ©es dans la hiĂ©rarchie du club savent tout de ce qu’ils s’y passent, car le club possĂšde un systĂšme de chat room, et les directeurs et membres du staff haut placĂ©s ont accĂšs Ă  toutes les discussions. Toujours selon eux, les employĂ©s partagent toutes les infos en temps rĂ©el par ce biais[44] - [45].

Les originaux de ces messages n'avaient pas Ă©tĂ© transmis Ă  la police. En effet, le , une source au sein de la police a dĂ©clarĂ© : « Nous n'avons toujours pas reçu la copie originale des messages Ă©changĂ©s sur KakaoTalk. Non seulement nous ne pouvons pas confirmer leur existence, mais nous avons des tĂ©moignages qui nous disent que ces messages n'existent pas. ». À la suite de cela, la Commission anti-corruption a alors annoncĂ© officiellement qu'elle Ă©tait en possession des messages originaux, des messages qui lui ont Ă©tĂ© transmis par un informateur, des messages contenant des preuves que Seungri faisait du lobbying auprĂšs d'investisseurs Ă©trangers par le biais de services d’escortes. SBS funE a Ă©galement confirmĂ© que les messages avaient Ă©tĂ© transmis Ă  cette Commission et non pas Ă  la police.

Selon la personne ayant transmis ces informations Ă  la police, les messages n’ont pas Ă©tĂ© remis Ă  la police car on craignait que ces derniers ne tentent de dĂ©truire les preuves. Cette personne a en effet dĂ©clarĂ© : « Les messages sur KakaoTalk suggĂ©raient une profonde connexion avec la police, alors nous avons remis les messages Ă  la Commission anti-corruption plutĂŽt que de les donner Ă  la police. ». La Commission a dĂ©clarĂ© qu’elle allait analyser les preuves avant de les remettre Ă  la police ou au bureau du procureur. Elle songe Ă  directement remettre les preuves au bureau du procureur si elle estime que la police est impliquĂ©e de maniĂšre trop importante dans cette affaire de corruption[46].

La police a rapporté l'existence de 23 chat rooms différentes dans lesquelles les individus présents filmaient et partageaient des photos et vidéos illégales[47].

La liste des personnes présentes dans la chat room

Nom Nom de naissance Date de naissance Nationalité Position
Hangeul Romanisé
Seungri 읎ìŠč현 Lee Seung-hyun Drapeau de la CorĂ©e du Sud CorĂ©e du Sud Maknae, chanteur secondaire et danseur principal de BIGBANG
Jung Joon-young 정쀀영 Chanteur
Choi Jong-hoon ì”œìą…í›ˆ Leader de F.T. Island
Kwon Hyuk-joon FrĂšre de Yuri des Girls' Generation
Yoo Inseok PDG de Yuri Holdings et mari de Park Han-byul
M. Kim Ancien employé au Burning Sun
M. Heo Ancien membre du staff de YG Entertainment
Lee Jong-hyun ìŽìą…í˜„ Chant et guitariste principal de CN Blue
Roy Kim êč€ìƒìš° Kim Sang-woo Chanteur
Eddy Kim êč€ì •í™˜ Kim Jung-hwan
Seungri

À la suite de la rĂ©vĂ©lation faite par la chaĂźne, la police de SĂ©oul a lancĂ© une enquĂȘte sur Seungri au sujet du service d'escorts et de prostitution et des messages rĂ©vĂ©lĂ©s par les mĂ©dias[48]. À la suite de cela, le chanteur a annulĂ© ses concerts Ă  venir Ă  Osaka les 9 et et Ă  Jakarta le et toutes ses autres activitĂ©s[49]. Le , une vingtaine d’officiers de police se sont rendus au Club Arena pour procĂ©der Ă  une fouille grĂące Ă  un mandat de perquisition. Ce club est suspectĂ© d’avoir Ă©tĂ© le lieu dans lequel le chanteur et ses associĂ©s organisaient un rĂ©seau de prostitution Ă  l'Ă©poque oĂč le Burning Sun n’existait pas encore. La fouille de la police leur ont permis d'obtenir des preuves et des donnĂ©es liĂ©es aux accusations faites Ă  l’encontre de Seungri au sujet du potentiel rĂ©seau de prostitution. Il a ensuite Ă©tĂ© officiellement dĂ©signĂ© comme le principal suspect par la police et a dĂ©sormais l'interdiction de quitter le pays[50] - [51].

Le lendemain, le chanteur annonce via Instagram qu’il mettait officiellement un terme Ă  sa carriĂšre[52]. Un compositeur de YG Entertainment a toutefois publiĂ© un message sous-entendant que Seungri n'avait pas quittĂ© le monde du divertissement de lui-mĂȘme, mais plutĂŽt qu'il avait Ă©tĂ© renvoyĂ© par l'agence Ă  la suite des nombreuses accusations trĂšs sĂ©rieuses Ă  son encontre[53]. Tous les produits Ă  son effigie se sont vus retirer de la boutique officielle, et son visage a Ă©tĂ© floutĂ© dans tous les goodies dĂ©diĂ©s Ă  BIGBANG.

Le , des messages prouvent que l'ex-chanteur proposait un service de prostitution Ă  des partenaires. En effet, ces messages datant de 2014 rĂ©vĂšlent une conversation entre le principal suspect et un partenaire avec lequel il faisait du business Ă  l’époque. Dans les messages, il propose Ă  ce partenaire des « options de prostitution », dĂ©crivant Ă  ce dernier les photos de jeunes femmes, leur Ăąge, leur mĂ©tier, leur personnalitĂ© et les appelant par des numĂ©ros[54]. Le lendemain, d'aprĂšs les mĂ©dias, Seungri aurait dĂ©jĂ  offert des filles Ă  des reprĂ©sentants d'une compagnie de construction lors de leur voyage Ă  SĂ©oul, et ce au sein mĂȘme du Burning Sun. Par la suite, il aurait Ă©galement envoyĂ© des femmes corĂ©ennes au Japon pour faire de la prostitution auprĂšs des dirigeants de cette mĂȘme compagnie[55]. Le , Channel A a annoncĂ© que la police avait confirmĂ© que huit femmes ayant assistĂ© Ă  cette fĂȘte d'anniversaire Ă©taient des escortes professionnelles. Selon le rapport, aprĂšs les avoir interrogĂ©, la police a pu obtenir le tĂ©moignage que Seungri fournissait bien des prostituĂ©es aux invitĂ©s lors de sa soirĂ©e d'anniversaire. Celui-ci, pour rappel, Ă©tait auparavant suspectĂ© d'avoir fait venir personnellement des prostituĂ©es Ă  sa fĂȘte d'anniversaire sur l'Ăźle de Palawan en 2017, utilisant ainsi les faveurs sexuelles de ces derniĂšres pour pousser les riches Ă©trangers invitĂ©s Ă  investir pour le Burning Sun qui n'allait pas tarder Ă  ouvrir ses portes. La police a confirmĂ© que l'ex-chanteur avait pris en charge l'intĂ©gralitĂ© des frais de voyage des escortes qui assistaient Ă  sa fĂȘte. Actuellement, la police enquĂȘte pour dĂ©terminer si les frais de dĂ©placement Ă©taient une forme d'indemnisation de la prostitution. Elle a Ă©galement obtenu le tĂ©moignage que de la prostitution avait eu lieu Ă  un autre endroit Ă  cĂŽtĂ© de l'Ăźle. Seungri a dĂ©menti ces accusations, affirmant : « il n'y a aucune vĂ©ritĂ© sur l'affirmation selon laquelle j'ai mis en place un rĂ©seau de prostitution ». Le coĂ»t total de sa fĂȘte d'anniversaire est estimĂ© Ă  environ 600 millions ₩ (environ 527 385 dollars). Il a aussi affirmĂ© qu'il avait payĂ© tous les frais de voyage des participants et pas seulement ceux des escortes[56] - [57].

Le , la police a alors rĂ©vĂ©lĂ© que Seungri lui-mĂȘme avait demandĂ© aux autres participants de la chat room de se dĂ©barrasser de leurs tĂ©lĂ©phones dĂšs le dĂ©but de l’enquĂȘte. On apprend alors que Jung Joon-young s'Ă©tait dĂ©barrassĂ© de son vĂ©ritable tĂ©lĂ©phone aux États-Unis avant de rentrer en CorĂ©e du Sud, prĂ©tendant ensuite avoir remis son « tĂ©lĂ©phone dorĂ© » Ă  la police alors qu'il n’avait remis Ă  la police qu’un tĂ©lĂ©phone achetĂ© aux États-Unis. Au total, six personnes, dont Seungri, ont remis de nouveaux tĂ©lĂ©phones Ă  la police au cours de l’enquĂȘte aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©barrassĂ©s de leurs anciens tĂ©lĂ©phones. Le , la police a confirmĂ© que tous les membres des chat rooms avaient remis de nouveaux tĂ©lĂ©phones Ă  la police, tous Ă  l'exception d’une personne qui a remis son vĂ©ritable tĂ©lĂ©phone[58] - [59].

Les nightclubs n'Ă©taient pas les premiers business de Seungri, celui-ci avait dĂ©jĂ  investi dans plusieurs domaines : une chaĂźne de restaurants de rāmen Aori Ramen (qui a depuis coupĂ© les liens avec l'ex-chanteur et a vu son marchĂ© plonger[60] - [61]), la marque de cosmĂ©tique Dr. Gloderm (dont il possĂšde 10 % des actions)[62], un cafĂ© spĂ©cialisĂ© dans les gaufres traditionnelles belge et une maison de disques cofondĂ©e avec YG Entertainment, Natural High Records, en collaboration avec des DJ, qui a par la suite Ă©tĂ© fusionnĂ© avec YGX, la nouvelle filiale de l'agence dont il Ă©tait le PDG[63]. Il a Ă©galement investi dans les biotechnologies, les nanotechnologies mais Ă©galement dans l'Ă©laboration de masques de protection contre le sable jaune[64]. Il a cependant Ă©chouĂ© dans les domaines de l'immobilier et de l'Ă©lectronique. Seungri a fermĂ© son Ă©cole de chant et de danse Ă  succĂšs, la Joy Dance - Plug In Music Academy, qu'il avait ouverte en 2011, dans sa ville natale de Gwangju, avec des succursales autour de la CorĂ©e du Sud, aprĂšs que certains parents s'Ă©taient plaints d'une relation « trop amicale » entre enseignant et Ă©lĂšve[65]. Cette Ă©cole y avait formĂ© de futures stars telles que Kim Jin-woo de Winner, J-Hope de BTS, Seo Hyelin d'EXID et Hyuk de VIXX[66]. En novembre 2018, il s'est lancĂ© dans le secteur des technologies de l'information en devenant directeur de la crĂ©ation et modĂšle pour HeadRock VR, la nouvelle marque de l'entreprise de rĂ©alitĂ© virtuelle Social Network[67]. Il a par ailleurs assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie d'ouverture de leur parc thĂ©matique Ă  Singapour[68] - [69]. Son dernier album studio, The Great Seungri, est tirĂ© de son surnom en rĂ©fĂ©rence au roman The Great Gatsby. À la suite de l'Ă©clatement du scandale, Lee Moon-won, critique de la culture populaire Ă  SĂ©oul, a confiĂ© qu'il Ă©tait ironique de constater que Seungri et Gatsby avaient plus de choses en commun aprĂšs le scandale. « Tous deux ont pris part Ă  des activitĂ©s illicites et corrompues pour gagner en renommĂ©e et en richesse. », a continuĂ© le critique[70].

Jung Joon-young
Jung Joon-young en février 2017.

Le , SBS Eight O'Clock News a rĂ©vĂ©lĂ© que le chanteur Jung Joon-young faisait partie de cette conversation, et qu’il avait lui-mĂȘme partagĂ© des dizaines de vidĂ©os de femmes prises Ă  leur insu, dont certaines au cours de ses Ă©bats sexuels. Il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accusĂ© par son ex petite amie d’agression sexuelle et d’avoir filmĂ© leurs Ă©bats sexuels en cachette, sans son consentement. Il n’avait toutefois pas Ă©tĂ© condamnĂ© parce que la jeune femme avait finalement retirĂ© sa plainte Ă  son encontre[71] - [72].

La chaĂźne a alors dĂ©voilĂ© plusieurs messages Ă©changĂ©s par Jung Joon-young dans la chatroom, mais aussi des messages Ă©changĂ©s entre le chanteur et une femme victime de son comportement. Selon le mĂ©dia, il aurait dĂ©jĂ  filmĂ© plus d’une dizaine de filles Ă  leur insu, mais les autres membres de la conversation auraient Ă©galement filmĂ© des femmes sans leur consentement afin de le partager sur le groupe de discussion[73]. La police a dĂ©clarĂ© qu'il aurait enregistrĂ© les vidĂ©os entre 2015 et 2016 aurait couchĂ© avec au moins dix femmes. Par ailleurs, concernant la prĂ©cĂ©dente affaire Ă©voquĂ©e datant de 2016, la chaĂźne SBS rĂ©vĂšle qu’un officier de police avait dissimulĂ© les preuves Ă  cette Ă©poque. En effet, l’élĂ©ment dĂ©cisif dans cette affaire Ă©tait le tĂ©lĂ©phone du suspect, cassĂ© mais qui avait Ă©tĂ© remis Ă  une compagnie pour analyse afin de retrouver son contenu. Il a alors Ă©tĂ© expliquĂ© que l’officier de police chargĂ© de l’enquĂȘte avait demandĂ© la suppression totale du tĂ©lĂ©phone de Jung Joon-young durant l’enquĂȘte[74].

Le , Jung Joon-young arrive en CorĂ©e du Sud et est arrĂȘtĂ© par les policiers pour subir un interrogatoire. Tard dans la soirĂ©e, il rĂ©dige une lettre dans laquelle il avoue ses crimes, prĂ©sente ses excuses auprĂšs des femmes qui ont « souffert » mais aussi son retrait du monde du divertissement[75] - [76]. Le lendemain, aprĂšs ses excuses, Make Us Entertainment, l'agence du chanteur, a annoncĂ© avoir mis un terme au contrat les liant[77]. ParallĂšlement, Dispatch a rĂ©vĂ©lĂ© de nouveaux extraits de conversations prĂ©sentes dans le tĂ©lĂ©phone du chanteur. Ce dernier possĂ©derait en rĂ©alitĂ© plus de dix conversations de groupe et individuelles dans lesquelles il partage des vidĂ©os et des photos prises Ă  l’insu de jeunes femmes. Ces chat rooms sont sĂ©parĂ©es en deux catĂ©gories : celles formĂ©es pour le business et qu'il partage avec Seungri et ses connaissances (liĂ©es au possible rĂ©seau de prostitution), et d'autres qu’il partage avec ses propres amis et qui ne sont pas liĂ©es Ă  Seungri ou aux affaires concernant le rĂ©seau de prostitution[78]. La chaĂźne SBS rĂ©vĂšle d'ailleurs de nouveaux messages dans lesquels lui et les participants de la chat room parlent de viol[79]. Il a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© qu'une membre d'un groupe fĂ©minin formĂ© dans les annĂ©es 2000 fait partie des nombreuses victimes de camĂ©ras cachĂ©es partagĂ©es par Jung Joon-young et ses amis dont on ignore encore le nom[80].

Par la suite, la chaĂźne MBN s'est entretenue avec certaines de ses victimes, qui ont notamment Ă©voquĂ© ce que le jeune homme leur aurait promis pour les forcer Ă  coucher avec lui. Selon elles, il aurait promis Ă  des filles qu'il les « aiderait Ă  faire d’elles des cĂ©lĂ©britĂ©s », Ă  la condition qu’elle acceptent de coucher avec lui (tout ça bien Ă©videmment pour filmer des sextapes et les partager)[81].

Le , un mandat d'arrĂȘt a Ă©tĂ© Ă©mis contre lui. Le lendemain, il a Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention[82]. Le , le MBC Newsdesk a annoncĂ© que les groupes de conversations de l'accusĂ© compteraient 14 personnes au total, incluant huit chanteurs. Elles incluraient Jung Joon-young, Seungri, Choi Jong-hoon et Yong Jun-hyung, ainsi que huit autres chanteurs au total. Deux chanteurs ont Ă©tĂ© rĂ©cemment identifiĂ©s, l'un avec comme initiale « K » et l'autre « J ». Il y aurait aussi un mannequin d'initiale « L »[83].

Le chanteur était un ami de Seungri depuis plusieurs années. En 2015, il avait montré son amitié en lui téléphonant lors d'une émission de radio. En août 2018, Seungri l'avait rejoint dans l'émission Salty Tour (en), Jung Joon-young avait fait un commentaire déplacé jugé sexiste, qui avait été vivement critiqué par les téléspectateurs et avait entraßné des sanctions disciplinaires de la part de la Commission coréenne des normes de communication pour la chaßne responsable de sa diffusion[84]. Lorsque YG Entertainment, a lancé son nouveau restaurant YG Republique en août 2017 à Kuala Lumpur, Jung Joon-young était sur place pour assister à la cérémonie d'ouverture aux cÎtés de Seungri et de Choi Jong-hoon[85].

Le , le bureau du procureur du district central de SĂ©oul a dĂ©clarĂ© que Jung Joon-young avait Ă©tĂ© inculpĂ© pour violation de la loi spĂ©ciale sur la rĂ©pression des infractions sexuelles[86]. Le , le journal sud-corĂ©en Ilgan Sports (en) a annoncĂ© que Jung Joon-young devait Ă  son ancienne agence plus de 300 millions de won (environ 263 247 dollars) de dommages et intĂ©rĂȘts, car le chanteur avait reçu cette somme en avance lors de la signature de son contrat en janvier 2019. Comme aucun projet n'a abouti, le journal a indiquĂ© que Jung Joon-young devait dĂ©sormais rembourser cette somme[87].

Il est condamné à 6 ans de prison et 80 heures d'éducation sexuelle en pour agressions sexuelles, viol en réunion, et pour la diffusion des vidéos associées[88].

Choi Jong-hoon
Choi Jong-hoon en janvier 2015.

Le , Channel A dĂ©voile de nouvelles informations au sujet des potentiels membres de la chat room, elle diffuse des silhouettes de deux personnes qui selon elle auraient participĂ© Ă  la conversation. Les tĂ©lĂ©spectateurs identifient rapidement les silhouettes aux vĂ©ritables photos des hommes en question : les premiĂšres Ă©tant Jung Joon-young, les secondes correspondent Ă  celles de Choi Jong-hoon de F.T. Island. À la suite de ces spĂ©culations, FNC Entertainment fait une dĂ©claration et nie toute implication du chanteur dans l’affaire liĂ©e Ă  Seungri[89] - [90].

Le , YTN rĂ©vĂšle une ancienne affaire selon laquelle le jeune homme avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour conduite en Ă©tat d’ivresse il y a de cela trois ans, en , par un officier de police de Yongsan-gu, la police aurait ensuite couvert l’affaire. Selon la chaĂźne, il avait Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© positif par l’officier avec un taux d’alcool dans le sang supĂ©rieur Ă  0,05 %. Choi Jong-hoon aurait ensuite demandĂ© au policier de ne pas Ă©bruiter l’affaire afin que celle-ci n’apparaisse pas dans les mĂ©dias. Il aurait Ă©galement mentionnĂ© cela sur la chat room. FNC Entertainment s’est exprimĂ© Ă  ce sujet et confirme les faits rĂ©vĂ©lĂ©s avec des rectifications comme le fait qu'il ait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la police d’Itaewon en , a payĂ© une amende de 2,5 millions de wons (prĂšs de 2000 euros) et a vu son permis ĂȘtre suspendu pendant 100 jours. Par la suite, SBS Eight O'Clock News rĂ©vĂšle des messages prouvant que la police a Ă©tĂ© soudoyĂ©e pour couvrir l’arrestation pour conduite en Ă©tat d’ivresse de ce dernier. En effet, la chaĂźne dĂ©voile une conversation oĂč le principal intĂ©ressĂ© partage un article dans lequel son nom est remplacĂ© par celui de Sungmo des Supernova[91] - [92] - [93].

ImpliquĂ© dans les Ă©changes de KakaoTalk oĂč les participants Ă©changeaient des photos et vidĂ©os de femmes prises Ă  leur insu, le chanteur via Instagram annonce le lendemain qu'il met un terme Ă  sa carriĂšre et s'excuse auprĂšs des victimes[94].

Le , lors d'une confĂ©rence de presse, la police a annoncĂ© que Choi Jong-hoon allait ĂȘtre poursuivi pour avoir filmĂ© personnellement et partagĂ© des vidĂ©os illĂ©gales sur la chat room[95]. De plus, le mĂȘme jour, il est accusĂ© de viol par une jeune femme[96]

Kwon Hyuk-joon

Le , Kwon Hyuk-joon, le frĂšre de Yuri des Girls' Generation, est suspectĂ© d'avoir participĂ© aux conversations dans les chat rooms de Jung Joon-young. En effet, parmi les personnes citĂ©es dans les messages se trouve un certain "Kwon", et les suspicions se sont rapidement tournĂ©es vers celui-ci qui est Ă©galement un ami de Jung Joon-young. À la suite de la propagation de ces rumeurs, de nombreuses personnes ont cherchĂ© Ă  obtenir des rĂ©ponses de sa part, et ce dernier a justement rĂ©pondu Ă  plusieurs internautes sur Instagram. Il a notamment dĂ©clarĂ© : « Voir que tout ceci surgisse aprĂšs un long moment comme ça m’inquiĂšte extrĂȘmement. J’espĂšre aussi que ça n’affectera pas ma famille. »

Pris Ă  partie par un internaute, il a ensuite rĂ©pondu : « Bonjour, toi qui te caches derriĂšre le voile de l’anonymat. La police enquĂȘte actuellement Ă  mon sujet. Ce n’est pas Ă  toi de dĂ©cider si j’ai le droit de garder la tĂȘte haute en portant ma culpabilitĂ© ou pas. J’étais inclus dans la chat room quand elle a ouvert, mais je ne sais rien au sujet de faveurs sexuelles. Parle seulement quand la vĂ©ritĂ© sera rĂ©vĂ©lĂ©e. »[97].

Finalement, la chaßne MBN News a révélé l'identité des huit participants de la chat room et il s'est avéré que le frÚre de Yuri fait bel et bien partie de ce groupe de conversation[98].

Yoo Inseok

Selon SBS, celui-ci Ă©tait reconnu comme Ă©tant le partenaire d’affaires de Seungri, mais aussi un ami d'un chef de la police. Son rĂŽle Ă©tait celui de rĂ©soudre les problĂšmes de tous les membres de la chat room. Il aurait une grande influence au sein du groupe et a Ă©galement aidĂ© Ă  couvrir l’arrestation de Choi Jong-hoon pour conduite en Ă©tat d’ivresse grĂące Ă  son argent et Ă  ses liens avec la police. Alors qu’il avait d’abord niĂ© les accusations Ă  son encontre, Yoo Inseok a reconnu durant son interrogatoire avoir dĂ©jĂ  contactĂ© un officier supĂ©rieur vĂ©tĂ©ran au sein de la police pour lui faire des faveurs.

À la suite de ces rĂ©vĂ©lations, il dĂ©missionne de Yuri Holdings le [23].

M. Kim

C'était un ancien employé au Burning Sun et a été accusé d'avoir posé des caméras cachées pour filmer à l'insu des personnes présentes dans le night club[99].

Le , SBS a rĂ©vĂ©lĂ© que la police avait dĂ©couvert l’existence d’une nouvelle chat room impliquant Jung Joon-young, mais aussi un mannequin « Jeong », un fils de chaebol, un promoteur du Club Arena, et deux acteurs d'initiales « Han » et « Shin ». C'est la petite amie de M. Kim, l'ex-employĂ© du Burning Sun, qui a dĂ©couvert son existence. En fouillant dans un disque dur de son petit ami, elle a mis la main sur des messages Ă©changĂ©s sur KakaoTalk, y dĂ©couvrant notamment des centaines de vidĂ©os et de photos de femmes prises Ă  leur insu. La jeune femme faisait malheureusement elle aussi partie des victimes filmĂ©es. Elle a alors fait une copie des fichiers pour ne pas qu'ils puissent disparaĂźtre. Cette derniĂšre avait auparavant portĂ© plainte contre son petit ami en , mais la police n’avait pas rĂ©ussi Ă  mettre la main sur le disque dur Ă  son domicile[100].

Yong Jun-hyung

Le , SBS funE a dĂ©voilĂ© de nouveaux messages de la conversation en question, rĂ©vĂ©lant que Seungri et les autres personnes de la conversation s'Ă©taient notamment Ă©changĂ©s des photos et vidĂ©os volĂ©es de femmes Ă  leur insu, pour la plupart dans un Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©, et le mĂ©dia a Ă©tĂ© plus loin en rĂ©vĂ©lant des messages incriminant trĂšs clairement le chanteur Jung Joon-young.

Parmi les personnes mentionnĂ©es dans les messages, on retrouve notamment un certain « Yong ». N'Ă©tant pas un nom commun parmi les cĂ©lĂ©britĂ©s, des rumeurs se sont mises Ă  circuler au sujet de la possible implication de Yong Jun-hyung, le membre de HIGHLIGHT Ă©tant connu comme un ami de longue date de Jung Joon-young. Peu de temps aprĂšs, Around Us Entertainment, l'agence du chanteur, a alors confirmĂ© que le principal en question Ă©tait bien la personne apparaissant sur la capture d’écran dans les messages Ă©changĂ©s entre Jung Joon-young et le chanteur « Yong ». Toutefois, l'agence a dĂ©clarĂ© que cet Ă©change est issu d’une conversation privĂ©e entre les deux concernĂ©s seulement, et que celui-ci n'a jamais fait partie de la chat room. Le lendemain, SBS confirme que le chanteur n'Ă©tait pas sur le groupe de conversation[101] - [102].

Le , Yong Junhyung annonce son départ de HIGHLIGHT et avoue finalement avoir reçu des vidéos de femmes filmées en caméra cachée par Jung Joon-young à travers un long post sur Twitter[103].

Lee Jong-hyun

Le , soit aprĂšs les dĂ©parts des quatre autres coupables, SBS rĂ©vĂšle la cinquiĂšme personne qui figure dans la chat room et il s’agit de Lee Jong-hyun de CN Blue. La chaĂźne a rĂ©vĂ©lĂ© son nom en dĂ©voilant de nouveaux messages dans lesquels on retrouve Ă©galement Jung Joon-young et Choi Jong-hoon. Le lendemain, selon le mĂ©dia Siminilbo, le chanteur aurait lui-mĂȘme filmĂ© et partagĂ© des vidĂ©os illĂ©gales prises Ă  l’insu de plusieurs femmes dont une sextape Ă  l’insu d’une jeune femme, avant de la partager avec ses amis. Le mĂ©dia avance que ces amis en question comprennent un artiste solo, une cĂ©lĂ©britĂ© de la tĂ©lĂ©vision et un cĂ©lĂšbre membre d’un groupe masculin[104] - [105].

À la suite de ces accusations, FNC Entertainment, s’est alors exprimĂ©e Ă  ce sujet dans un communiquĂ© expliquant que la relation entre Lee Jong-hyun et Jung Joon-young est seulement celle entre deux personnes qui Ă©taient en contact il y a longtemps, qu'il n'est pas liĂ© Ă  cette affaire. « Sur la vingtaine de conversations en tĂȘte Ă  tĂȘte prĂ©sentĂ©es par la police sur le moment, il n'y avait pas de vidĂ©o illĂ©gale qu'il ait fait circuler, de vidĂ©o inappropriĂ©e qu'il ait reçu, ou de conversation problĂ©matique, alors il avait relayĂ© sa dĂ©claration telle que nous l'avons transmise. Lee Jong-hyun a quittĂ© la chat room lui-mĂȘme il y a longtemps, et il Ă©tait difficile de confirmer les faits au sujet des conversations sur KakaoTalk qui datent d'il y a quatre ou cinq ans, alors l’agence n'a pu que publier un communiquĂ© en se basant sur ce qu'il prĂ©tendait au sujet de ses souvenirs. Nous n'avions aucunement l'intention de cacher la vĂ©ritĂ© ou de couvrir des mauvais actes. AprĂšs le rapport de SBS le , nous avons contactĂ© Lee Jong-hyun et confirmĂ© la vĂ©ritĂ©. ». Lee JongHyun a bien fait partie du groupe de KakaoTalk , au cours duquel les vidĂ©os filmĂ©es par Jung Joon-young des femmes victimes pour certaines il est mĂȘme question de viols au moyen de la drogue du violeur (le GHB) . Ces victimes ont Ă©tĂ© filmĂ©es Ă  leur insu et les vidĂ©os filmĂ©s distribuĂ©es sans leur consentement (atteinte aux droits fondamentaux de la libertĂ©). Il est donc coupable des mĂȘmes faits, Ă  part qu'il n'y a jusqu'Ă  prĂ©sent aucune trace de son partage personnel de donnĂ©es, c'est d'ailleurs pour cela qu'il reste impuni Ă  ce jour. Elle continue en dĂ©clarant que le chanteur regrette ses actions et exprime ses plus profondes excuses Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© blessĂ©s par ses actions immorales et les conversations inappropriĂ©es qu'il a eu sans la moindre culpabilitĂ©, il accepte toutefois les critiques du public[106].

Le , il est accusĂ© d'avoir attouchĂ© sexuellement Yoona des Girls' Generation et Hye-jeong d'AOA. En effet, des internautes ont commencĂ© Ă  scruter des vidĂ©os du chanteur qui assistait Ă  diffĂ©rents Ă©vĂ©nements. C'est ainsi que qu'ils ont mis le doigt sur deux moments prĂ©cis, l'un oĂč on le voit toucher la poitrine de Hye-jeong lors d'un concert oĂč tous les artistes de la FNC Entertainment sont rĂ©unis, et l'autre oĂč il a volontairement touchĂ© les fesses de Yoona. L'agence s'est exprimĂ© et a niĂ© toutes ces rumeurs qui circulaient Ă  ce sujet. Toujours selon elle, tout ceci n'est qu'un tissu de mensonge et leur chanteur n'a jamais harcelĂ© sexuellement la moindre cĂ©lĂ©britĂ© fĂ©minine sur scĂšne. Elle prĂ©voit notamment de prendre des mesures lĂ©gales contre les internautes qui continueraient de propager d'autres fausses rumeurs Ă  son sujet[107].

Roy Kim

Le , il est dĂ©clarĂ© comme suspect pour avoir partagĂ© lui-mĂȘme des photos de femmes dans une chat room avec Jung Joon-young[108]. Le , lors d'une confĂ©rence de presse, la police a dĂ©clarĂ© que Roy Kim serait poursuivi pour avoir partagĂ© sur la chat room des vidĂ©os illĂ©gales tĂ©lĂ©chargĂ©es sur le net, ce dernier a toutefois niĂ© avoir pris la moindre photo ou vidĂ©o de lui-mĂȘme[95].

Ce dernier a rencontré Jung Joon-young dans le télé-crochet Superstar K 4 et est devenu depuis un ami de longue date[109].

Eddy Kim

Le Ă©galement, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que celui-ci faisait partie des chat rooms de Jung Joon-young. Il a Ă©tĂ© par la suite dĂ©signĂ© comme suspect pour la diffusion de photos et de vidĂ©os illĂ©gales. La police a d'ailleurs annoncĂ© que ce dernier avait rĂ©cemment Ă©tĂ© interrogĂ© et que les autoritĂ©s enquĂȘtaient pour dĂ©terminer s'il avait dĂ©jĂ  filmĂ© ou partagĂ© ce genre de vidĂ©os. Mystic Entertainment, son agence, a alors fait une dĂ©claration confirmant les suspicions Ă  son Ă©gard[110]. Le , tout comme Roy Kim, il sera poursuivi pour le mĂȘme motif[95].

Services de prostitution Ă  l'Ă©tranger

Le , KBS a publié des messages échangés à différentes occasions entre Jung Joon-young et Yoo Inseok, et entre Jung Joon-young et Lee Jong-hyun. Ces messages suggÚrent de nouvelles suspicions de prostitution, dont une ayant eu lieu à Berlin en Allemagne. Il faut savoir que la loi sud-coréenne interdit aux citoyens sud-coréen d'avoir recours aux services d'une prostituée quel que soit le pays[111].

Les policiers : accusĂ©s d'ĂȘtre corrompus

À la suite de l'ancienne affaire de Choi Jong-hoon qui a refait surface et Ă  la suspicion que des policiers ont tout fait pour ne pas l'Ă©bruiter, un officier et un ancien policier ont Ă©tĂ© interpellĂ©s par les autoritĂ©s pour ĂȘtre interrogĂ©s. Celui suspectĂ© d'avoir couvert l'arrestation du chanteur et les installations illĂ©gales au sein du Monkey Museum est un officier senior super-intendant du nom de "Yoon". Il a Ă©tĂ© depuis dĂ©mis de ses fonctions et remplacĂ©. Durant son interrogatoire, l’officier a niĂ© toutes les accusations.

Un mandat d’arrĂȘt a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©mis Ă  l’encontre d’un ancien policier, dĂ©nommĂ© M. Kang, cette fois dans l’affaire du Burning Sun. Ce dernier a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© car on le suspecte d’avoir reçu des pots de vin de la part de Seungri pour abandonner l’enquĂȘte au sujet du fait que le Burning Sun laissait entrer des filles mineures dans le club Ă  la suite d'un manque de preuves, mais aussi qu'il manquait au devoir. Actuellement, M. Kang travaille dans une sociĂ©tĂ© de cosmĂ©tiques, mais il servait auparavant en tant qu'officier de police au poste de police de Gangnam-gu. En , la compagnie pour laquelle il travaille a organisĂ© un Ă©vĂ©nement au sein du Burning Sun. Dans les mĂȘmes pĂ©riodes, des gens avaient rapportĂ© Ă  la police que de jeunes mineures avaient Ă©tĂ© aperçues en train de boire de l’alcool Ă  l’intĂ©rieur de l’établissement nocturne, mais l’enquĂȘte n’avait jamais Ă©tĂ© menĂ©e Ă  bien.

Durant son interrogatoire, Yoo Inseok a reconnu avoir payĂ© Ă  M. Kang la somme de 20 millions de wons (15 500 euros) pour boucler l’enquĂȘte sur l'entrĂ©e des mineures dans le club[112].

De plus, Bang Jung-hyun, l'avocat qui a permis la rĂ©vĂ©lation des messages issus de la chat room a confirmĂ© qu’ils contenaient des preuves de liens entre Seungri, Jung Joon-young et la police. Beaucoup de messages laissaient supposer que certaines personnes dans ce groupe de conversation avaient des connexions avec des personnes de haut rang au sein de la police. Il a d'ailleurs confirmĂ© que les personnes en question Ă©taient liĂ©es Ă  l’affaire du Burning Sun, mais aussi que les messages contenaient des discussions au sujet d'un autre scandale pas encore rĂ©vĂ©lĂ© touchant un autre Ă©tablissement de Seungri[113].

Ouverture d'un nouveau club malgré les controverses

Le , Channel A et Dispatch ont rĂ©vĂ©lĂ© que des membres de l'Ă©quipe du Burning Sun et du Club Arena s’apprĂȘtaient Ă  ouvrir un nouveau club dans le quartier de Gangnam[114].

Évasion fiscale et jeux d'argent

Le , Seungri est accusĂ© cette fois-ci d’évasion fiscale Ă  cause de l'une de ses sociĂ©tĂ©s, BC Holdings, basĂ©e Ă  Hong Kong et fondĂ©e aux cĂŽtĂ©s de Yoo Inseok en 2016. Par le biais de cette sociĂ©tĂ©, ils ont investi plus de 30 milliards de wons (23,3 millions d’euros) dans diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s, achetant une compagnie travaillant dans le bĂątiment ou investissant par exemple dans des compagnies vietnamiennes.

Le , cette sociĂ©tĂ© revient d'actualitĂ© sur SBS Eight O'Clock News, elle est Ă  prĂ©sent suspectĂ©e d'ĂȘtre une sociĂ©tĂ© Ă©cran. Seungri, Yoo In Seok et le responsable d'un cabinet de conseil corĂ©en, un dĂ©nommĂ© Ryu avaient chacun investi 15 000 ₩ (environ 13 dollars) dans la sociĂ©tĂ©, a rĂ©vĂ©lĂ© le mĂ©dia. Les journalistes d'SBS se sont immĂ©diatement rendus Ă  l'adresse indiquĂ©e de BC Holdings afin d'inspecter le lieu, mais ne l'ont pas trouvĂ©. Au lieu de cela, elle rendait Ă  un cabinet d’avocats en droit fiscal corĂ©en qui avait d'ailleurs participĂ© Ă  la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©. InterrogĂ© sur la sociĂ©tĂ© en question, un employĂ© du cabinet a dĂ©clarĂ© ne pas pouvoir rĂ©pondre Ă  la question et qu'il devait avoir la permission pour citer ne serait-ce que la premiĂšre lettre du nom d'un client. En 2017, BC Holdings a annoncĂ© sur son site web qu'elle opĂ©rait avec 30 milliards ₩ (environ 26,4 millions de dollars). Cependant, interrogĂ© sur la vĂ©racitĂ© de cette affirmation, Ryu rĂ©pondit qu'ils n'avaient en rĂ©alitĂ© investi que 10 milliards ₩ (environ 8,8 millions de dollars) au lieu des 30 milliards ₩. Les autoritĂ©s fiscales de Hong Kong ont alors annoncĂ© l'ouverture prochaine d'une enquĂȘte sur BC Holdings pour savoir s'il y a eu tentative d'Ă©vasion fiscale ou non. Le mĂ©dia a Ă©galement signalĂ© que les principaux actionnaires de la sociĂ©tĂ© avaient cĂ©dĂ© leurs actions en une fois. Pour rappel, le jour mĂȘme de l'annonce de la fin de sa carriĂšre, donc le , Seungri avait dĂ©missionnĂ© de son poste chez BC Holdings. Par la suite, le , lui et un autre actionnaire corĂ©en avaient cĂ©dĂ© la totalitĂ© de leurs actions Ă  un Japonais anonyme, tandis qu'un haut dirigeant vietnamien de BC Holdings avait soudainement dĂ©missionnĂ© de son poste. Un expert en capital-investissement a dĂ©clarĂ© qu'il Ă©tait inhabituel qu'une compagnie comme celle-ci ait investi 10 milliards ₩ (environ 8,8 millions de dollars) alors que l'investissement initial pour crĂ©er une sociĂ©tĂ© n'est que d'environ 40 000 ₩ (environ 35 dollars). En outre, SBS a rĂ©vĂ©lĂ© que le bureau corĂ©en de BC Holdings, ainsi que le cabinet dirigĂ© par Ryu, Ă©taient tous situĂ©s dans la mĂȘme zone que le bureau de Yuri Holdings. Ryu a expliquĂ© que BC Holdings Ă©tait la seule sociĂ©tĂ© oĂč il jouait simplement un rĂŽle de consultant en management[115].

Le , un autre club a Ă©galement Ă©tĂ© accusĂ© d'Ă©vasion fiscale. Selon Kuki News, un club appartenant Ă  Seungri et Ă  Yang Hyun-suk, le fondateur de YG Entertainment, feraient passer leur club pour un restaurant afin d’éviter de payer des taxes. Portant le nom de Love Signal, le club opĂ©rait sous le nom de Club X jusqu'Ă  aoĂ»t 2018. Club X Ă©tait un club que Seungri gĂ©rait lui-mĂȘme. Le problĂšme principal venait du fait que l'Ă©tablissement Ă©tait situĂ© Ă  Mapo-gu, une zone dans laquelle les boĂźtes de nuit sont interdites. Pour ce faire, une loi a Ă©tĂ© passĂ©e en 2015 stipulant qu'Ă  leur place les clients avaient seulement le droit de danser dans des restaurants. MalgrĂ© cela, le nightclub possĂ©dait sa propre piste de danse, et les clients y dansaient comme s'ils Ă©taient dans un club. Pourtant, l'Ă©tablissement Ă©tait enregistrĂ© comme un restaurant, et non pas comme une boĂźte de nuit. On suspecte donc l’établissement de mentir sur la nature de ses activitĂ©s pour Ă©viter de payer des taxes. En effet, un restaurant paye 10 % de taxes sur ses revenus, tandis qu’un Ă©tablissement pour adultes doit en payer 23 %. Toujours selon Kuki News, alors que Seungri Ă©tait le gĂ©rant de l’établissement, le club Ă©tait la propriĂ©tĂ© d'une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue par Yang Hyun-suk, puisque ce dernier dĂ©tenait 70 % des parts de la sociĂ©tĂ© en question. Si l'on en croit le mĂ©dia, les 30 % restants de la compagnie Ă©tait d'ailleurs revenus Ă  son frĂšre, Yang Min-suk[116].

Le chanteur a Ă©tĂ© par la suite accusĂ© de participer Ă  des jeux d’argent Ă  Las Vegas et d'avoir dĂ©posĂ© de grosses sommes d’argent. Selon la loi sud-corĂ©enne, il est illĂ©gal pour les citoyens sud-corĂ©ens de jouer aux jeux d'argent quel que soit le lieu, exception faite Ă  Kangwon Land, le seul endroit oĂč cela est autorisĂ© pour eux. Le concernĂ© aurait Ă©galement dĂ©posĂ© l'argent qu'il gagnait sur un compte au casino, un moyen pour lui d'Ă©viter de contourner les autoritĂ©s ou d'ĂȘtre questionnĂ© sur la provenance de cette somme, d'autant plus qu'en dĂ©posant l'argent sur un compte comme celui-ci, il est possible de se le faire directement transfĂ©rer en CorĂ©e du Sud en toute discrĂ©tion par le biais d’intermĂ©diaires[55].

Le réveil des victimes

Le , une femme a décidé de porter plainte contre cinq membres de l'une des chat rooms. Kang Kyung-yoon a interviewé cette jeune femme qui dit avoir été violée lorsqu'elle était tombée inconsciente au cours d'une soirée en mars 2016. Elle a révélé que les personnes présentes ce soir-là étaient Jung Joon-young, Choi Joong-hoon, M. Kim, M. Heo (un ancien employé de YG Entertainment) et un certain homme d'affaires dénommé M. Park. C'est aprÚs avoir contacté Bang Jung-hyun, l'avocat en possession des messages que la jeune femme a pu confirmer que ces derniers avaient parlé d'elle sur la chat room et s'étaient partagé entre eux des photos d'elle. D'aprÚs les échanges à son sujet révélés par l'avocat, il y aurait un enregistrement audio, six photos, et des conversations concernant l'agression. Le lendemain, des messages ont été dévoilés et ont montré que Jung Joon-young faisait mention du viol sur la chat room, et Choi Jong-hoon aurait dit avoir eu du mal à se retenir de rire pour agresser la jeune femme alors inconsciente[117] - [118].

Toujours le , la chaĂźne SBS a obtenu le tĂ©moignage d'une dĂ©nommĂ©e Mme Lee. En 2016, cette derniĂšre avait Ă©tĂ© invitĂ©e par un proche de Seungri pour une rĂ©union qui avait lieu Ă  l'Ă©tranger et auquel participaient celui-ci, mais Ă©galement Roy Kim et Yoo Inseok. Elle a dĂ©clarĂ© qu'Ă  l'Ă©poque elle ne connaissait aucun des hommes prĂ©sents Ă  cette rĂ©union, et a toutefois acceptĂ© de s'y rendre avec ses amies parce qu'on lui avait dit que les hommes et les femmes seraient logĂ©s dans des logements sĂ©parĂ©s. La jeune femme a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la chaĂźne que les logements rĂ©servĂ©s aux femmes nĂ©cessitaient un code pour entrer. Toutefois, lors de la soirĂ©e, elle a rapidement perdu connaissance et s'est retrouvĂ©e dans le lit d'une autre piĂšce de son logement. Selon SBS, la jeune femme n'a finalement appris ce qui lui Ă©tait arrivĂ© que trois ans plus tard, quand le scandale des chat rooms a Ă©clatĂ©. Dans de nouveaux messages rĂ©vĂ©lĂ©s, un certain Kim dans l'une des chat rooms partage un extrait vidĂ©o du viol aprĂšs la rĂ©union. Durant l'enquĂȘte, celui-ci a reconnu devant la police avoir filmĂ© sans son consentement, mais il prĂ©tend qu'elle Ă©tait consentante pour avoir des relations sexuelles. La police a confirmĂ© que Mme. Lee Ă©tait bel et bien la personne qui apparaĂźt dans les vidĂ©os, et M. Kim est actuellement poursuivi sur des suspicions de "quasirape" (un terme utilisĂ© en CorĂ©e du Sud pour dĂ©signer une situation dans laquelle un individu profite de l'inconscience d'une personne pour avoir des relations sexuelles avec elle), et l'enquĂȘte va se poursuivre pour dĂ©terminer si la jeune femme a auparavant Ă©tĂ© droguĂ©e par le suspect[119].

Le , un groupe de femmes s'est entretenu avec Channel A et ont déclaré avoir été agressées sexuellement à Hongcheon par Jung Joon-young, Choi Jong-hoon et d'autres. Les femmes ont affirmé que les hommes leur ont donné à boire et qu'elles n'avaient aucun souvenir de ce qui s'est passé ensuite. Elles ont depuis porté plainte. Selon le média, cinq hommes, incluant Jung Joon-young et Choi Jong-hoon, ainsi qu'un employé du Burning Sun, se seraient rendus en janvier 2016 dans un complexe hÎtelier de Hongcheon. Jung Joon-young aurait planifié le voyage et invité plusieurs connaissances féminines[120].

Des célébrités visées à la suite du scandale

Plusieurs groupes de diffĂ©rentes agences ont Ă©tĂ© pris pour cible par des fans d'autres groupes pour avoir une quelconque implication dans cette affaire tels que Twice, EXO ou encore BLACKPINK. JYP Entertainment, SM Entertainment et YG Entertainment ont donc en rĂ©ponse annoncĂ© qu'ils prendraient des mesures lĂ©gales sĂ©vĂšres Ă  l’encontre de ces rumeurs[121] - [122].

L'acteur taïwanais Darren Wang a intenté une action en justice contre des rumeurs malveillantes. Ces rumeurs étaient survenues à la suite de photos qu'il avait prises avec Seungri, dont une au Burning Sun en . Le , son agence a réfuté ces fausses rumeurs sur les réseaux sociaux[123].

L'actrice Song Da-eun s'est également exprimé sur sa position au sujet de l'hypothÚse selon laquelle elle pourrait avoir un lien avec l'affaire du Burning Sun en raison de son amitié avec Seungri. Son agence a déclaré qu'elle n'avait rien à voir avec cette série d'événements liés au club, qu'il s'agissait d'une rumeur sans fondement. Par conséquent, Song Da-eun souffre de dommages matériels et mentaux. L'agence a alors averti que s'il y avait persistance de ces rumeurs, les auteurs seraient traités juridiquement[124].

En plein conflit avec son agence pour demander la fin de son contrat, le chanteur Kang Daniel a vu naĂźtre des rumeurs selon lesquelles le point de dĂ©part de cette dispute serait l'une des connaissances de Seungri. D'aprĂšs ces spĂ©culations, Seungri aurait prĂ©sentĂ© celui-ci Ă  une influente taĂŻwanaise d'une quarantaine d'annĂ©es qui aurait investi dans Yuri Holdings, ce qui aurait menĂ© Ă  des conflits entre l'ex-membre de Wanna One et son agence. Son avocat a alors dĂ©clarĂ© : « Kang Daniel n’a jamais passĂ© de temps avec Seungri, et il n’a jamais mis les pieds au Burning Sun. MĂȘme si Seungri a assistĂ© au concert de Wanna One, il y a Ă©tĂ© en tant qu'artiste senior uniquement. » ; « Nous vĂ©rifions actuellement toutes les rumeurs, et nous prendrons des mesures lĂ©gales aussi vite que possible quand tout sera rĂ©glĂ©. », a poursuivi l’avocat[125]. De son cĂŽtĂ©, la chanteuse Mina du groupe AOA a rĂ©pondu sur Instagram Ă  un internaute qui a tentĂ© de la lier aux rĂ©centes controverses entourant Seungri.

Le , Zico, le leader du groupe Block B, a rĂ©pondu aux rumeurs le liant Ă  l'affaire du tĂ©lĂ©phone de Jung Joon-young. En effet, un extrait d'un Ă©pisode de l'Ă©mission sud-corĂ©enne "Radio Star" diffusĂ© en 2016 a refait surface en ligne. Dans cet Ă©pisode, Zico parlait du "tĂ©lĂ©phone dorĂ©" de ce dernier, mentionnant le fait qu'il avait un tĂ©lĂ©phone spĂ©cial qu'il utilisait seulement pour discuter sur KakaoTalk. Le fait est que quand il rendait visite au chanteur, il passait son temps Ă  regarder ce qu'il y avait sur le tĂ©lĂ©phone celui-ci. Beaucoup de personnes se sont mises alors Ă  penser que le rappeur connaissait donc le contenu du tĂ©lĂ©phone de Jung Joon-young, et qu'il s’agissait du tĂ©lĂ©phone contenant les photos et vidĂ©os volĂ©es de jeunes femmes. Le lendemain, Zico a donc rĂ©pondu aux rumeurs sur Instagram en Ă©voquant le fait qu'il n'avait vu que la liste des connaissances et qu'il n'Ă©tait plus en contact avec lui depuis longtemps[126].

Le , au cours de l'émission "Unanswered Questions", une photo montrant Ji Chang-wook et l'investisseuse taïwanaise Mme. Lin a déclenché des rumeurs chez les internautes selon lesquelles il serait impliqué à l'affaire ou encore qu'il entretiendrait des liens étroites avec cette derniÚre. Le lendemain, la chaßne SBS a expliqué les raisons pour lesquelles elle a dévoilé cette photo en déclarant que le but était uniquement de montrer que Mme. Lin connaissait beaucoup de célébrités sud coréennes[127]. L'actrice Go Joon-hee a elle aussi été victime de spéculations à la suite de la révélation de messages d'une chat room composé de Seungri, Choi Jong-hoon et Jung Joon-young. Ces derniers parlaient d'inviter des filles pour divertir un investisseur étranger qui était de passage en Corée du Sud et avaient cité une actrice qu'ils espéraient inviter mais qui se trouvait à New York à l'époque. AprÚs la diffusion de l'émission, certaines personnes ont supposé que c'était elle la femme en question et lui ont alors posé des questions sur Instagram, qui ont toutes été démenties par l'actrice. Le $5, celle-ci a posté sur Instagram un message selon lequel elle intentera une action en justice contre les rumeurs concernant sa soi-disant implication dans les controverses en cours[128].

L'acteur Cha Tae-hyun et le comĂ©dien Kim Jun-ho, qui avaient participĂ© Ă  l'Ă©mission "2 Days & 1 Night" avec Jung Joon-young, ont annoncĂ© leur retraite de l'industrie du divertissement le , aprĂšs que des conversations avec Jung Joon-young ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es et montraient que ces derniers se prĂȘtaient Ă  des paris pendant une partie au golf[129] - [130].

L'agence de l'actrice Park Han-byul, épouse de Yoo Inseok, a soutenu le fait qu'elle travaillait avec Seungri uniquement en tant que partenaires commerciaux. Lors de l'interrogatoire de Choi Jong-hoon le , ce dernier a révélé avoir joué au golf avec l'officier Yoon et sa femme, ainsi qu'avec Yoo Inseok et l'actrice. Celle-ci, aprÚs avoir été interrogé par la police, a présenté des excuses publiques à la suite des controverses. Elle a déclaré qu'elle continuerait le tournage du drama Love in Sadness malgré cela. Certains internautes ont d'ailleurs souhaité son retrait du drama[131] - [132] - [133]. Go Joon-hee

Le , le label SJ, l'agence de Kangin, membre des Super Junior, a publiĂ© un communiquĂ© dans lequel il reconnaissait que le chanteur et Jung Joon-young s'Ă©changeaient des messages Ă  l'Ă©poque oĂč ils travaillaient ensemble pour une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision il y a de cela trois ans. Elle a dĂ©clarĂ© ensuite qu'ils ne se sont plus parlĂ© aprĂšs la fin de l'Ă©mission et a niĂ© toute activitĂ© illĂ©gale de sa part[134]. Le lendemain, la police a dĂ©clarĂ© que Kangin, Jeong Jin-woon du groupe 2AM et le modĂšle Lee Cheol-woo ont participĂ© Ă  ces Ă©changes mobiles. Cependant, sans aucun signe clair de comportement criminel, la police n'envisage pas de les interroger[26].

Verdict

Le , le chef de la police a déclaré que lui et son équipe n'ont pas pu confirmer que des violences sexuelles ont eu lieu dans les salons VIP malgré les nombreuses arrestations[135].

Conséquences sécuritaires

Le , les mĂ©dias ont annoncĂ© que la plupart des festivals electro de SĂ©oul n'incluraient plus d'afterparty dans les night clubs de Gangnam cette annĂ©e, en raison de l'enquĂȘte menĂ© au Burning Sun. Les festivals sont souvent promus en association avec des compagnies de clubs et des night clubs. Le World DJ Festival et le Spectrum Dance Music Festival ont tenu des afterparty au Burning Sun, ainsi que dans d'autres clubs en 2018. Ultra Korea, le plus grand organisateur de festivals electro en CorĂ©e du Sud, a dĂ©clarĂ© qu'en raison du scandale selon lesquelles le GHB, une drogue appelĂ©e "mulpong" en CorĂ©e du Sud, et le cannabis seraient consommĂ©es lors d'Ă©vĂ©nements comme celui-ci, des programmes ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre pour mobiliser des chiens de dĂ©tection, des contrĂŽles de sac au rayons X pour surveiller le trafic de drogue cette annĂ©e[136].

Conséquences culturelles

Le , la police a annoncé plus de 500 arrestations liées au trafic de drogue, aprÚs avoir déclaré une « guerre totale » contre ce fléau le à la suite de l'éclatement du scandale. Sur les 523 arrestations pour consommation et distribution de drogues, 216 ont été emprisonnées. 421 cas concernaient des substances psychotomimétiques telles que le GHB, 69 cas concernaient le cannabis, et 21 cas concernaient d'autres drogues telles que la cocaïne[137].

Conséquences économiques

Entre le 25 fĂ©vrier et le , cinq grandes maisons de disques sud-corĂ©ennes ont perdu 17,52 % de leur valeur, leur valeur de marchĂ© passant de 3,35 milliards ₩ (environ 2,96 millions de dollars amĂ©ricains) Ă  2,76 milliards ₩. Les actions de YG Entertainment ont chutĂ© de 24,8 % au cours de la mĂȘme pĂ©riode, avec une chute de 20 % pour SM Entertainment, Cube Entertainment et FNC Entertainment, ainsi que 5,5 % pour JYP Entertainment[138].

RĂ©actions

Un représentant du Centre coréen de lutte contre la violence sexuelle sur Internet (KCSVRC), un groupe d'activistes de Séoul qui fournit des conseils juridiques aux victimes de « molka », a déclaré qu'il y avait beaucoup de « Jung Joon-young » dans la société, et si le scandale n'avait pas impliqué une célébrité, la situation resterait telle qu'elle. Ils ont dit espérer que la colÚre suscitée changerait la façon dont ces cas sont examinés et punis, affirmant qu'un véritable changement doit venir de l'intérieur d'une société masculine et qu'il n'est pas correct de partager ou de regarder ce genre de vidéos[139].

Les rĂ©actions des fans ont Ă©tĂ© fortes, certains appelant YG Entertainment Ă  renvoyer Seungri du groupe, l'accusant de ternir l'image du groupe, d'avoir profitĂ© de la cĂ©lĂ©britĂ© du groupe pour promouvoir son entreprise, ainsi que d'avoir provoquĂ© des ramifications dans la sociĂ©tĂ©[140]. Certains voulaient une explication de la part de l'agence, attendant mĂȘme devant le bureau de leur sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă  SĂ©oul, dans l'espoir de les questionner. Le scandale a notamment ranimĂ© une ancienne affaire, celle du suicide de l'actrice Jang Ja-yeon, qui est devenu le sujet le plus controversĂ© sur le site Sina Weibo, les internautes exprimant leur espoir que la vĂ©ritĂ© Ă©clate et que la justice l'emporteront. Des fans indonĂ©siens dĂ©vouĂ©s au chanteur se sont rassemblĂ©s Ă  Jakarta pour le soutenir[141]. Un fan de Seungri, Zhang Ziwei, a dĂ©clarĂ© au Global Times : « Cela se comprend. AprĂšs tant d'annĂ©es d'affection et de dĂ©votion, il est difficile d'accepter la rĂ©alitĂ© », ajoutant qu'elle s'Ă©tait sentie profondĂ©ment blessĂ©e et « engourdie de dĂ©ception »[142].

Chat room 2.0

Le , le DSO, un organisme qui lutte contre les crimes sexuels sur les rĂ©seaux sociaux, a rĂ©vĂ©lĂ© l'existence d'une chat room via des captures d'Ă©crans dans laquelle plus de 60 journalistes s'Ă©changent des photos et vidĂ©os des victimes d'agressions sexuelles, une pratique particuliĂšrement utilisĂ©e depuis que le scandale des chat rooms de Jung Joon-young a Ă©clatĂ©. Selon le DSO, les journalistes en question n'hĂ©siteraient pas Ă  partager entre eux des numĂ©ros, des noms, des Ăąges, et mĂȘme les comptes des diffĂ©rentes victimes[143].

Notes et références

  1. « Burning Sun scandal: K-pop singers Jung Joon-young jailed 6 years, Choi Jong-hoon 5 years », sur asiaone.com,
  2. « Corée du Sud : qu'est-ce que le "molka", ces caméras qui espionnent les femmes », sur rtl.fr,
  3. (kr) « “큎럜 낮 ê°•ê°„ëŹží™” 귌절하띌”...ê°•ë‚š í•œëł”íŒì„œ ‘큎럜시위’ », sur MSN,‎
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