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Sansan

Sansan (Sansan en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Sansan
Sansan
Entrée ouest de Sansan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gers
Maire
Mandat
Jacques Sonilhac
2020-2026
Code postal 32260
Code commune 32411
Démographie
Gentilé Sansanais
Population
municipale
99 hab. (2020 en augmentation de 4,21 % par rapport à 2014)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 49″ nord, 0° 36′ 33″ est
Altitude 166 m
Min. 159 m
Max. 240 m
Superficie 3,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auch-3
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sansan
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Sansan
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Sansan
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Sansan

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sansan est une commune rurale qui compte 99 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 223 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Sansannais ou Sansannaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sansan se situe dans le canton d'Auch-Sud-Est-Seissan et dans l'arrondissement de Mirande, dans l'aire d'attraction d'Auch, dans la vallée du Gers. Elle se trouve à 14 km au sud d'Auch et à km au nord de Seissan. Historiquement, Sansan fait partie du territoire de l'Astarac[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Durban, Orbessan, Ornézan et Traversères.

    Communes limitrophes de Sansan[2]
    Orbessan
    Durban Sansan Traversères
    Ornézan

    Géologie et relief

    La superficie de Sansan est de 370 hectares et son altitude varie entre 159 et 240 mètres[3]. Le point culminant n'est autre que le célèbre site fossilifère de Campané[1], dans des faluns provenant de la sédimentation d'eaux calmes voire croupies - on y a retrouvé de nombreuses dents de Paleocarassius, l'ancêtre du carassin[4].

    Le gisement de fossiles miocènes de Sansan est bien connu depuis 1804, avec notamment une molaire de mastodonte étudiée par l'anatomiste et paléontologue Georges Cuvier. Mais ce sont les découvertes d'Édouard Lartet à partir de 1833 qui font jouer au village un rôle important dans la paléontologie moderne[5]. Le site fossilifère est le 13e site ouvert au public du Muséum national d'histoire naturelle. Le site est ouvert aux publics depuis 2018[6].

    Sansan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[7].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Sansan.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Gers, un bras du Gers, le ruisseau de Hourigot, le ruisseau de la Camaraque, le ruisseau de Larroque et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 770 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[16] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[17] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 13 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[19] à 13,5 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[21] : les « landes et coteaux d'Ornézan à Traversères » (1 609 ha), couvrant 7 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] : les « coteaux du Gers d'Aries-Espénan à Auch » (13 191 ha), couvrant 31 communes dont 28 dans le Gers et trois dans les Hautes-Pyrénées[23].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sansan.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sansan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), prairies (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), forêts (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Entrée est de Sansan en 2015.
    • La D 929 traverse la commune du nord au sud, parallèlement à la rive gauche du Gers, en provenance d'Orbessan et en direction d'Ornézan ;
    • La D 106 traverse la commune du nord à l'est sur la rive droite du Gers, en provenance d'Orbessan et en direction de Faget-Abbatial ;
    • La D 504 part de Sansan au niveau de la D 929 vers l'ouest en direction de Durban.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sansan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gers. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009[30] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sansan.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 44 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Toponymie

    Sansan vient du patronyme latin Sancianus ou Santius, suivi du suffixe anum, sans doute le propriétaire du domaine situé en ce lieu à l'époque gallo-romaine[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Chantal Tachoires[34]
    2014 2018 Stéphane Augeard DVG Ingénieur
    2018 En cours Jacques Sonilhac
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

    En 2020, la commune comptait 99 habitants[Note 8], en augmentation de 4,21 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    223194212216213213197198184
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    165167163169151149146123112
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    108101899887101908687
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    90819810889929395101
    2020 - - - - - - - -
    99--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Sansan. L'enseignement élémentaire est regroupé avec les communes d'Ornézan, Orbessan, Traversères, Boucagnères et Durban[38]. L'école maternelle est située à Orbessan tandis que l'école primaire se situe à Ornézan. Le centre de loisirs le plus proche est celui de Seissan[39].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [40].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]0 %6,9 %3,3 %
    Département[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 61 personnes, parmi lesquelles on compte 80,3 % d'actifs (77 % ayant un emploi et 3,3 % de chômeurs) et 19,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 47, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 8].

    Sur ces 47 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    8 établissements[Note 10] sont implantés à Sansan au [I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Sansan), contre 14,4 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations141169
    SAU[Note 11] (ha)547535277414

    La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 414 ha[43] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Départ du sentier paléontologique.

    Un sentier paléontologique de 2,5 km qui débute entre l'église Saint-Michel et le cimetière a été aménagé en 2018. En accès libre, il est jalonné de panneaux d'interprétation qui permettent d'apprendre comment Édouard Lartet a découvert le site en 1834 et comment cela a révolutionné les théories scientifiques de l'époque et mis en lumière la faune et la flore du Miocène moyen (il y a environ 15 millions d'années). Les fouilles sont fermées depuis 1999.

    Ce site se trouve à 75 km au sud-est du site fossilifère de Montréal, également dans le Gers et de même inscrit à l’Inventaire national du Patrimoine Géologique (InPG) comme site de niveau international.

    • Le Paléosite de Sansan
    • Archaeobelodon (en) installé au pied de la ferme du Campané.
      Archaeobelodon (en) installé au pied de la ferme du Campané.
    • L'ancienne ferme au sommet du site.
      L'ancienne ferme au sommet du site.
    • Panneau didactique et point de vue.
      Panneau didactique et point de vue.
    • L'église Saint-Michel
    • L'édifice vu du sud en 2013.
      L'édifice vu du sud en 2013.
    • Le clocher en 2021.
      Le clocher en 2021.
    • Ancienne croix à côté de l'église.
      Ancienne croix à côté de l'église.

    Hommage pacifiste pour un Poilu oublié

    Pour la commune de Sansan, un seul Sansanais décéda sur un champ de bataille. La transcription de son décès sur le registre d’Etat civil de la commune n’interviendra qu’en 1921. La vie d’Edmond Sereine est retracée : « Le 1er décembre 1885 les époux Sereine, Adrien et Marie, mettent au monde leur premier enfant, Edmond François Joseph. Ils habitent alors la commune de Traversères. Ils auront deux autres enfants, Marie Eugénie en 1887 et Léon Baptiste en 1889. En 1910 la famille s'installe à Sansan. En 1912, Edmond se marie avec Marie Gastigar, ils ont une fille, Rosalie. Edmond est mobilisé fin août 1914. Il meurt au combat le 6 septembre 1914. Son décès ne sera officialisé qu’en 1921. Sa veuve se remariera alors avec le frère d’Edmond, Léon Baptiste. Ils n’auront pas d’autre enfant. Leur fille Rosalie se mariera en 1932 avec Elie Dulac. Ils auront deux enfants, Eliane et René. »

    Le 11 novembre 2022, la commune de Sansan, à l’initiative de son maire Jacques Sonilhac, inaugure une stèle qui porte un message pacifiste, en présence des Sansanais et de plusieurs descendants d’Edmond Sereine.

    La stèle a été conçue et réalisée par le sculpteur vendéen sur acier Philippe Pateau. L’artiste exprime ce qui a guidé ses choix dans l’élaboration du monument : « Avant tout, l’esprit de cette stèle est de rendre le plus bel hommage qui soit, c’est-à-dire perpétuer le souvenir de nos aïeux, de nos concitoyens ou de nos parents. Techniquement, c’est une stèle qui est réalisée en acier auto-patinable, un acier qui rouille en surface et qui protège ainsi l’acier sous-jacent. La rouille illustre le temps qui passe, illustre le souvenir ! La stèle prend la forme d’un livre, mais ce n’est pas un livre qui dort sur une étagère, c’est un livre qui vit. Ses pages écornées témoignent que ce livre de souvenirs est lu et relu. C’est une stèle pacifiste qui souhaite délivrer un message d’espoir. L’inscription « Que maudite soit la guerre » fait référence aux témoignages des Poilus qui ont tous signifié et chanté que la vie dans les tranchées était un enfer. Cette stèle témoigne de la dureté de la guerre et, avec les colombes, nous donne également l’espoir que le sacrifice des poilus a apaisé l’humanité durablement. A l’intérieur du livre, une colombe s’extirpe d’une page. On espère tous qu’un jour elle va pouvoir complètement s’envoler, se désembourber ! Au pied de la stèle, le prénom du poilu Sereine est tombé. Ce prénom crée un lien avec tous les Edmond qui sont tombés à ce moment-là, c’est un lien avec tous les prénoms qui sont tombés… Et puis, d’une page que l’on ne peut pas discerner, puisque c’est une page de rêve, s’est déjà envolée une colombe qui se trouve accrochée à un arbre, tout près, et qui, simplement, aujourd’hui, vous souhaite de vivre un jour une humanité en paix. » Dans son discours, le maire précisa « Que maudite soit la guerre », parce que trop souvent sur les monuments aux Morts, on rend hommage aux soldats morts tout en valorisant la guerre. »

    La cérémonie se poursuivit par la plantation d’un arbre symbolique comme le mentionna Jacques Sonilhac, un gingko biloba dont les graines proviennent d'Hiroshima par l'intermédiaire de l'association des communes pour la paix à laquelle la commune de Sansan adhère, (il y en a trois dans le Gers). Il fut la première espèce d'arbre à repousser après l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima ».

    Cette stèle mémorielle est installée proche du départ du sentier paléontologique

    Personnalités liées à la commune

    • Édouard Lartet (1801-1871) : paléontologue principal fouilleur du site de Sansan jusqu'en 1847.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Sansan » sur Géoportail (consulté le 12 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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