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Sanctuaire de Notre-Dame du Laus

Le sanctuaire marial du Laus, ou le sanctuaire de Notre-Dame du Laus (surnommé « le refuge des pécheurs ») est le nom donné au sanctuaire marial construit à Saint-Étienne-le-Laus, dans le département des Hautes-Alpes, sur le lieu des apparitions mariales du Laus, à Benoîte Rencurel de 1664 à sa mort en 1718.

Sanctuaire de Notre-Dame
du Laus
Image illustrative de l’article Sanctuaire de Notre-Dame du Laus
Présentation
Culte Catholique romain
Type Sanctuaire
Rattachement Diocèse de Gap
DĂ©but de la construction 1666
Fin des travaux 1879
Site web http://www.sanctuaire-notredamedulaus.com/
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Hautes-Alpes
Ville Saint-Étienne-le-Laus
CoordonnĂ©es 44° 31′ 15″ nord, 6° 09′ 09″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Sanctuaire de Notre-Dame du Laus
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Sanctuaire de Notre-Dame du Laus
GĂ©olocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
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Sanctuaire de Notre-Dame du Laus

Les premiers travaux dĂ©butent dès 1666 avec la construction d'une première Ă©glise de taille modeste. Un couvent (destinĂ© Ă  des pères jĂ©suites au dĂ©part) est ajoutĂ©, ainsi que divers lieux d'habitation et d'accueil de pèlerins, ainsi que des chapelles et oratoires sur les diffĂ©rents lieux d'apparitions. La frĂ©quentation du sanctuaire, très importante dès les premières annĂ©es, s'est maintenue au cours des siècles (avec un arrĂŞt lors de la rĂ©volution française), et s'est largement dĂ©veloppĂ©e après la reconnaissance officielle des apparitions par Jean-Michel Di Falco en 2008. Le chiffre de 200 000 pèlerins a Ă©tĂ© franchi dans ce lieu relativement reculĂ© et excentrĂ© des Alpes françaises.

La taille très modeste de l'église principale, la « basilique du laus », 300 places, pose des problèmes d'accueil aux responsables du sanctuaire lors des périodes estivales ou de forte affluence. Un projet de nouvelle église a été lancé par l'évêque en 2012, un concours d'architecte organisé, mais le coût du projet et la faible collecte de dons ont suspendu le projet initial.

Ce sanctuaire a reçu de nombreuses marques de reconnaissances et de notoriété de la part des autorités du Vatican, avant même la reconnaissance officielle des apparitions. Ainsi, l'autorisation fut donnée par le pape Pie IX, d'effectuer en 1855 le couronnement canonique de la statue de Notre-Dame du Laus, et le titre de basilique mineure fut accordé à l'église du Laus en 1894 par le pape Léon XIII. Jean Guitton a dit de ce lieu qu’il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe ».

Historique

Origine

Tableau représentant une des apparitions de la Vierge à sœur Benoîte.

La construction de ce sanctuaire est liĂ©e aux apparitions mariales du Laus qui se dĂ©roulent durant plus de 50 ans Ă  Notre-Dame du Laus Ă  partir de 1664. BenoĂ®te Rencurel raconte voir la Vierge Marie (ainsi que le Christ en Croix, ou d'autres saints comme saint Maurice, sainte Barbe, saint Joseph, saint Gervais et saint Protais, l'Enfant-JĂ©sus, sainte Catherine de Sienne, des anges, voire le diable). Ces apparitions entraĂ®nent en quelques annĂ©es la venue d'une foule de pèlerins. Dès 1666, on Ă©difie un sanctuaire contenant Ă  l'intĂ©rieur la petite chapelle oĂą la Vierge apparaĂ®t Ă  BenoĂ®te Rencurel. Entre 1665 et 1667, 130 000 personnes s'y rendent[1].

Ce lieu est devenu « un refuge pour les pécheurs », d'après les mots mêmes que la Vierge Marie aurait adressés à Benoîte lorsqu'elle lui a dit : « J’ai demandé ce lieu à mon Divin Fils et Il me l’a accordé pour la conversion des pécheurs ». Ainsi, pour l’Église, ce sanctuaire est « un lieu de miséricorde »[2] - [3]. Dès sa fondation, et d'après les paroles rapportées par la voyante : « Laissez-vous réconcilier ! », le sanctuaire est un lieu qui appelle à vivre « la réconciliation dans tout notre être : relations avec Dieu, avec les autres, et avec soi-même, mais aussi avec le corps, avec le temps, avec le monde céleste ».

Du XVIIe siècle au XXe siècle

Notre-Dame du Laus vue aujourd'hui depuis la vallée de l'Avance.

Ă€ la suite de la visite d'Antoine Lambert, vicaire gĂ©nĂ©ral d’Embrun, en 1665, la dĂ©cision est prise de construire une nouvelle Ă©glise au Laus. Le vicaire nomme Ă©galement le père Pierre Gaillard, prĂŞtre et docteur en thĂ©ologie, « directeur de la chapelle » sur le lieu des apparitions, afin de soulager le curĂ© de Saint-Étienne-d'Avançon qui voit dĂ©filer un grand nombre de pèlerins[4]. Sur les 18 premiers mois de pèlerinage (1665-1666), le juge François Grimaud dĂ©nombre 120 000 pèlerins venus au Laus[5].

L'église est construite de 1666 à 1669 avec l'accord de Georges d'Aubusson de La Feuillade, archevêque d'Embrun. L'évêque fonde également un couvent où il établit les jésuites. Son successeur, Charles Brûlart de Genlis, place en 1712 cette maison sous la direction des missionnaires de Notre-Dame-de-Sainte-Garde[6].

En durant la Révolution française, les prêtres de Notre-Dame-de-Sainte-Garde sont expulsés, les bâtiments sont vendus aux enchères[7].

Le diocèse d'Embrun de facto vacant entre 1793 et 1802 est alors supprimé et intégré au diocèse d'Aix-en-Provence. Notre-Dame du Laus dépend alors du diocèse de Digne.

En 1805, l'Ă©vĂŞque de Digne, Bienvenu de Miollis, achète Ă  ses frais l'Ă©glise et le presbytère, l'abbĂ© Peix achetant le couvent ; puis en 1818, il demande au père Eugène de Mazenod[N 1], fondateur de la sociĂ©tĂ© des Missionnaires de Provence (qui deviendra les Oblats de Marie-ImmaculĂ©e) de prendre la direction du sanctuaire. Le père de Mazenod donne son accord et signe un bail avec l'abbĂ© Peix, propriĂ©taire du couvent. Les Missionnaires de Provence deviennent alors curĂ©s de Notre-Dame du Laus, chargĂ©s de la direction du sanctuaire et de la prĂ©dication des missions dans les Hautes et Basses-Alpes[7]. Les bâtiments sont rĂ©novĂ©s et agrandis, et les pèlerinages reprennent[8]. On compte 20 000 pèlerins en 1818 et 50 000 en 1833[7].

En , la direction du sanctuaire est reprise par le diocèse de Gap[N 2] - [7]. Depuis cette date, le sanctuaire est géré par « les missionnaires diocésains de Notre-Dame du Laus », et le recteur est un prêtre du diocèse de Gap (devenu diocèse de Gap et d'Embrun depuis 2008)[8]. Le sanctuaire est la propriété du diocèse.

En 1854, le pape Pie IX accorde au sanctuaire l'autorisation d'effectuer un couronnement canonique de la Vierge du Laus. Celui-ci est rĂ©alisĂ© par Jean-IrĂ©nĂ©e DepĂ©ry le en prĂ©sence de nombreux Ă©vĂŞques, cardinaux, 600 prĂŞtres et 40 000 pèlerins[9] - [8].

Une bulle pontificale du , Ă©mise par le pape LĂ©on XIII, accorde le titre de basilique mineure Ă  l’église de Notre-Dame-du-Laus[N 3]. La cĂ©rĂ©monie d'attribution se dĂ©roule le , prĂ©sidĂ©e par Prosper-Amable Berthet, Ă©vĂŞque de Gap, avec 3 000 pèlerins venant essentiellement du diocèse[9] - [8].

Les habitants des environs venaient nombreux en pèlerinage au sanctuaire dans de grandes processions. Ainsi, avant la Seconde Guerre mondiale, « les paroissiens d'Orcières, de Prapic, de Serre-Eyraud et de Champoléon se mettaient en route à 6 heures du soir[N 4], traversaient Pont-du-Fossé (ramassant au passage les habitants), la plaine de Chabottes, Manse, La Rochette, La Bâtie-Vieille, pour arriver, à jeun à 4 heures du matin à Notre-Dame du Laus. Ils se confessaient, assistaient à la messe, communiaient, priaient, faisaient leurs dévotions. Certains rajoutaient quelques processions : la visite de la chambre de sœur Benoîte, le lieu des apparitions à Pindreau, le col de l'ange, la chapelle du Précieux-Sang, le jardin des pèlerins… Le retour, qui demandait encore une trentaine de kilomètres, s'effectuait l'après-midi, de 11 heures 30 à 9 heures 30 du soir, sur un autre parcours, par la plaine d'Avançon, La Bâtie-Neuve, Moissières, Saint-Léger et le Haut Champsaur »[10].

Au XXIe siècle

Le psalmodion.

Le , Jean-Michel Di Falco, Ă©vĂŞque du lieu des apparitions, proclame la reconnaissance officielle des apparitions de Notre-Dame du Laus[11] - [12].

Depuis le , pour aider les prêtres dans leur ministère, une équipe de sœurs Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre assure également les chants des offices (laudes, messe, vêpres et complies) durant lesquels les psaumes sont accompagnés par le psalmodion, instrument de musique dérivé de la cithare[13].

Le , Jean-Michel Di Falco accueille le nouveau recteur et les nouveaux chapelains de la basilique à l'occasion de la grande fête solennelle de la Nativité de la Vierge Marie, fête normalement célébrée le mais aussi anticipée au dimanche qui précède au sanctuaire[14]. Le nouveau recteur, le père Ludovic Frère, succède alors au père Bertrand Gournay qui avait succédé lui-même aux pères Élie Mathieu et René Combal.

Le , André Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles, devient chapelain auxiliaire du sanctuaire[15].

Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par Jean-Michel Di Falco en 2008, la frĂ©quentation du sanctuaire a fortement augmentĂ© dĂ©passant en 2015 les 200 000 pèlerins annuels. Une nouvelle construction d'Ă©glise est en projet, pour permettre d'accueillir les fidèles. La collecte des dons est en cours[16].

Le sanctuaire

Depuis plus de 300 ans, des pèlerins se succèdent dans ce lieu oĂą le sanctuaire est constituĂ© d'un ensemble de bâtiments et de lieux rĂ©partis sur une grande surface territoriale[17]. Cette dispersion est liĂ©e aux multiples lieux d'apparitions de la Vierge Ă  BenoĂ®te (la basilique, la chapelle du vallon des Fours, Pindreau) mais aussi d'autres lieux d'apparitions ou de visions (comme la chapelle du PrĂ©cieux Sang, le col de l'Ange), mais encore des lieux oĂą a vĂ©cu BenoĂ®te (sa maison natale, la maison oĂą elle a vĂ©cu Ă  partir de 1673) ou de l'oratoire du couronnement qui sont autant de lieux de dĂ©votions et de pèlerinage pour les visiteurs et les croyants[18] - [19].

La basilique

Vue extérieure de la basilique.

La basilique a été construite autour de la « chapelle de Bon-Rencontre », un des principaux lieux d'apparitions de la Vierge à Benoîte[20] - [21].

De 1666 à 1669 une première église est construite autour de la chapelle pour accueillir les fidèles[20]. Le bâtiment actuel est une extension de cette église commencée en 1666 et qui ne comprenait que la nef actuelle et un mur qui supportait une cloche.

Cette première église, de petite taille, est construite avec l'autorisation de l'évêque, après enquête de son vicaire en 1665 pour étudier l'authenticité des visions[20]. Cette église subira quelques agrandissements et aménagements, qui lui laissent cependant une taille modeste de 300 places. Sa petite taille n'empêchera pas le pape Léon XIII d'élever ce sanctuaire marial à la dignité de « basilique mineure » en 1892[9] - [8].

Cette basilique est le point central du sanctuaire de Notre-Dame du Laus. Elle contient également le tombeau de Benoîte Rencurel, actuellement en cours de béatification[22].

  • IntĂ©rieur de la basilique
  • L'autel de la chapelle de Bon-Rencontre Ă  l'intĂ©rieur de la basilique.
    L'autel de la chapelle de Bon-Rencontre à l'intérieur de la basilique.
  • Tombeau de BenoĂ®te.
    Tombeau de Benoîte.
  • Statue Notre-Dame des Grâces.
    Statue Notre-Dame des Grâces.
  • Galerie de tableaux sur le bas-cĂ´tĂ© gauche.
    Galerie de tableaux sur le bas-côté gauche.

Le projet de nouvelle Ă©glise

L'actuelle basilique n'offrant que 300 places, un nouvel Ă©difice religieux est Ă  l’étude pouvant accueillir jusque 3 000 personnes[2] - [16].

Pour cĂ©lĂ©brer les 350 ans de la première apparition, un concours d'architectes a Ă©tĂ© lancĂ© en 2012 par Jean-Michel Di Falco pour un projet de nouvelle Ă©glise. L'Ă©quipe laurĂ©ate est constituĂ©e des architectes Philippe Madec, HĂ©lène Jourda et Marc Barani, ainsi que de Jean-François Pousse (liturgie), Nicolas Bonnenfant (paysagiste), Alain Bornarel (dĂ©veloppement durable), Jean-Marc Weill (structure), Éric Hutter (fluides) et Walter Köller (acoustique). L'autre Ă©quipe en compĂ©tition rĂ©unissait en particulier les architectes Rudy Ricciotti et Dominique Perrault. Le jury Ă©tait constituĂ© de Jean-Jacques Aillagon, François Pinault, Dominique Ponnau et Jean-Michel Di Falco[23] - [24] - [25].

La première phase de travaux comprend en particulier le rĂ©amĂ©nagement de 30 000 m2 d'espaces extĂ©rieurs et la construction d'une Ă©glise modulable de 2 500 places en bois. La seconde phase, prĂ©vue sur le long terme (trente ans), consiste en un amĂ©nagement de 5 000 m2 supplĂ©mentaires d'espaces extĂ©rieurs, d'un cloĂ®tre, d'un bâtiment de confĂ©rences, d’espaces d'hĂ©bergement des pèlerins et de logements pour des prĂŞtres âgĂ©s. Le projet est Ă©valuĂ© Ă  dix millions d'euros pour la première phase et Ă  trente millions d'euros pour l'ensemble, financĂ© par des dons et des mĂ©cĂ©nats[23].

Mais dès 2016, le lancement du projet prend du retard du fait d'un manque de financement. D'après le diocèse, les promesses de don des mécènes connaitraient des retards et des annulations, empêchant le démarrage des travaux. Des surcoûts liés à la construction auraient également fait gonfler la note. En 2017, le nouvel évêque Xavier Malle, a annoncé une « réorientation du projet initial » afin de tenir compte de l'écart entre la collecte de dons et le coût du projet. En attendant la réalisation d'une nouvelle église permettant d'accueillir les pèlerins, la basilique actuelle étant trop petite, le diocèse a décidé de louer un grand chapiteau pour y célébrer les messes durant la saison estivale[26] - [27].

La chapelle du vallon des Fours

Chapelle de Notre-Dame-des-Fours.
Intérieur de la chapelle de Notre-Dame-des-Fours.

La chapelle de « Notre-Dame-des-Fours » est situĂ©e au sud-est du village de Saint-Étienne-le-Laus. La route qui y mène est bordĂ©e d'un chemin de croix, longeant le torrent du Grand-Bois. 44° 29′ 52,25″ N, 6° 10′ 04,87″ E

Cette chapelle est construite sur le lieu des toutes premières apparitions mariales à Benoîte Rencurel, en . À cette époque, Benoîte se rend dans le vallon dit « des Fours »[N 5] pour y faire pâturer ses moutons. La bergère a pour habitude de réciter son chapelet pendant qu'elle garde ses bêtes. Dans une des grottes[N 6] du site, elle voit soudain « une dame », tenant à la main son enfant. Benoîte décrit ainsi celle qu'elle appellera « la belle dame » : elle est vêtue de feuilles d'or enflammées, elle semblait porter une couronne étincelante et son visage était si lumineux qu'on ne pouvait déterminer ses traits avec précision[28] - [29].

Après plusieurs mois d'apparitions à la petite bergère, « la dame » demande à Benoîte de faire organiser une procession jusqu'à ce lieu. Benoîte transmet la demande et obtient du curé du village l'organisation de la procession jusqu'à cette grotte le . La procession rassemble tout le village, et Benoîte est témoin d'une nouvelle apparition. C'est au cours de cette apparition que la dame annonce à la voyante qu'elle s'appelle « Dame Marie,… et qu'elle ne la verrait plus de quelque temps »[20] - [30] - [31].

C'est en premier lieu un simple oratoire qui est construit par les habitants du lieu. Mais avec le temps, celui-ci s’était fort dégradé et menaçait de tomber en ruines, si bien que l'évêque en fait construire un second en contrebas. Finalement, ce sera cette petite chapelle qui sera reconstruite pour permettre aux pèlerins de venir faire leur dévotion sur ce lieu d'apparition. La grotte « de l'apparition » n'existe plus aujourd'hui, l’érosion du terrain ayant lentement effacé le lieu[N 7].

Pindreau

Le monument de Pindreau.
Marie et Benoîte.

Le , après un mois d'absence, la Vierge se manifesta à nouveau sur l'autre versant de la vallée, sur le coteau Pindreau. Elle demande à Benoîte de « chercher au Laus une petite chapelle, où flottent de suaves odeurs, et de venir l'y prier. Que là elle lui parlera et la rencontrera très souvent »[20] - [30].

Le monument que l'on voit aujourd'hui est l’œuvre de l' Union internationale artistique de Vaucouleurs. Il a été construit en 1926.

Chapelle du Précieux-Sang

La croix devant laquelle Benoîte a eu à cinq reprises la vision du Christ crucifié.
La chapelle du Précieux Sang, après la restauration de 2011.

En , Benoîte voit Jésus-Christ fixé à la Croix et elle se sent inondée de son sang. Elle se trouve brusquement raidie, chaque semaine dans la pose de crucifiée et reste ainsi du jeudi au samedi, sans pouvoir faire un geste. Cette « crucifixion mystique » va durer de 1673 à 1684[22] - [32].

Cette croix est par la suite déplacée plusieurs fois. Deux Tourangeaux d'origine et botanistes de renom, les frères Charles et Edmond Tulasne, construisent une chapelle sur leurs deniers pour protéger cette croix. La chapelle a été consacrée le par Victor-Félix Bernadou, évêque de Gap.

Cette chapelle a Ă©tĂ© entièrement restaurĂ©e en 2010-2011 grâce Ă  un financement de 200 000 euros reçu des recettes du premier album Spiritus Dei du groupe Les PrĂŞtres. La chapelle a ensuite Ă©tĂ© bĂ©nie le par di Falco Ă  l'occasion du 3e anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions de Notre-Dame du Laus.

L'oratoire du col de l'Ange

L'oratoire de l'ange.

L'oratoire du col de l'Ange est situĂ© Ă  1 066 m d'altitude, au nord du sanctuaire. 44° 31′ 46,71″ N, 6° 08′ 52,25″ E

Torturée alors par le démon, Benoîte vit des années terribles, consolée seulement par ses apparitions[32] - [33]. Le , la Vierge lui apparaît entourée par des anges qui emportent Benoîte jusqu'au ciel puis la rapportent ensuite dans son hameau.

L'oratoire de l'ange est l'endroit où Benoîte a été transportée dans l'obscurité par Satan dans la nuit du 16 septembre 1701. Abandonnée sur la montagne, elle rejoint sa maison grâce à l'intervention d'un ange qui « éclaire tout le vallon d'un flambeau rayonnant ».

La maison natale

La maison natale de Benoîte, à Saint-Etienne-le-Laus a brûlé lors de l'incendie du qui ravagea une grande partie du village. L'évêque de Gap, Jean-Irénée Depéry en achète alors les vestiges et la fait reconstruire pour le compte du diocèse[34].

Le bâtiment qui appartient aujourd'hui à la commune de Saint-Étienne-le-Laus a été restauré grâce à un financement du diocèse. La maison natale de Benoîte a connu une inauguration le dans sa nouvelle mission, avec un triple rôle : recueillement dans la chambre de Benoîte, exposition sur Benoîte dans une salle, reconstitution de la vie de l'époque dans une autre salle[34] - [35].

La maison où elle a vécu à partir de 1673

La maison où a vécu Benoîte Rencurel à partir de 1673.
La chambre de Benoîte.

BenoĂ®te a vĂ©cu dans cette maison pendant 45 annĂ©es. Elle y meurt, dans son lit, le , en la fĂŞte des saints Innocents[32], laissant la rĂ©putation d'une sainte dont la vie fut entourĂ©e de faits merveilleux. Elle aura vĂ©cu jusqu'Ă  71 ans malgrĂ© de cruelles souffrances et les plus grandes austĂ©ritĂ©s.

Oratoire du couronnement

L'oratoire du couronnement.

Le pape peut autoriser le couronnement canonique d'une statue ou d'un tableau[N 8], la couronne étant signe de royauté et de victoire. Le couronnement est effectué lors d'une cérémonie où le pape envoie son représentant apostolique. La première statue couronnée en France est celle de la basilique Notre-Dame-des-Victoires à Paris, le à la demande du pape Pie IX en remerciement de la délivrance de Rome par les troupes françaises[36].

La statue de Notre-Dame du Laus a Ă©tĂ© couronnĂ©e le au nom du pape Pie IX. La cĂ©rĂ©monie a rassemblĂ© 40 000 personnes dont 600 prĂŞtres autour du cardinal Ferdinand-François-Auguste Donnet, archevĂŞque de Bordeaux, de Pierre-Marie-Joseph Darcimoles, archevĂŞque d'Aix, de Jean Marie Mathias Debelay, archevĂŞque d'Avignon, de Luigi Fransoni archevĂŞque de Turin en exil Ă  Lyon, de Marie-Julien Meirieu, Ă©vĂŞque de Digne, de Jacques Ginoulhiac, Ă©vĂŞque de Grenoble et de Jean-IrĂ©nĂ©e DepĂ©ry, Ă©vĂŞque de Gap[8].

L'oratoire qui rappelle cet Ă©vĂ©nement se trouve au pied de la grande pelouse oĂą se sont placĂ©es les 40 000 personnes prĂ©sentes. Le 14e tableau Ă  l'intĂ©rieur de la basilique reprĂ©sente la scène.

HĂ´tellerie et restauration

La salle du restaurant de l'hĂ´tellerie.

Une hĂ´tellerie de 480 lits en Ă©tĂ© et 250 en hiver, un restaurant de 540 places sont Ă  la disposition des pèlerins[2] - [37]. L'ensemble a Ă©tĂ© totalement restaurĂ© en 1995.

Un lieu de pèlerinage

Accueil spirituel

Le site de Notre-Dame du Laus accueille chaque annĂ©e entre 120 000 (en 2008) et 200 000 personnes (en 2015), un nombre en forte croissance depuis la reconnaissance des apparitions[2] - [16].

Les pèlerins sont accueillis par une équipe de prêtres du diocèse de Gap et d'Embrun où se situe le sanctuaire. Ils assurent la liturgie, l'écoute, les confessions, les visites, les messes et les offices. Le sanctuaire est en effet le cœur et poumon du diocèse de Gap ; cinq prêtres sur la trentaine en activité dans le département y résident ; les séminaristes du diocèse y ont également leur maison[2].

  • Notre-Dame du Laus - Plaque rappelant la restauration de l'hĂ´tellerie en 1995.
    Notre-Dame du Laus - Plaque rappelant la restauration de l'hĂ´tellerie en 1995.
  • Chapelle en plein air.
    Chapelle en plein air.
  • AmĂ©nagements du sanctuaire.
    Aménagements du sanctuaire.
  • Espaces verts.
    Espaces verts.
  • La croix de JĂ©rusalem.
    La croix de JĂ©rusalem.

Pèlerins et groupes de pèlerins

Notre-Dame du Laus - Espace enfants.

Outre les pèlerins qui viennent à titre individuel, le sanctuaire accueille de nombreux groupes tout au long de l'année : pèlerinage des motards, pèlerinage des enfants, pèlerinage des malades et handicapés, et plus particulièrement lors de fêtes : nativité de Marie (le ), fête de la rentrée scolaire, fête diocésaine des jubilaires, Pentecôte, Ascension, fête de Notre-Dame du Laus (le ), Assomption de Marie …

Le sanctuaire organise également en hiver des « sessions ski-spi pour tous » (En outre, le sanctuaire du Laus propose vraiment une expérience spirituelle qui intègre toutes les réalités de notre vie : le corps, les relations, la psychologie, la spiritualité… Dans des propositions comme « ski-spi », on vit de manière unifiée toutes ces réalités : chacun selon ses goûts, le corps peut s’oxygéner sur les pistes ou en station, tandis qu’on vit ensemble des moments fraternels inoubliables, en partageant une bonne tartiflette ou un vin chaud ; et puis, on se retrouve à la basilique, et là, les cœurs s’unissent dans un temps d’adoration ou dans une veillée de chants…)[38] - [39] et en été des sessions pour les familles[40].

Une attention particulière est apportée à l'accueil des enfants[41].

« La route du temps »

Après avoir publié son ouvrage Je n'ai pas le temps ! Notre-Dame du Laus, le temps réconcilié, le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire a conçu l'itinéraire de promenade appelé « La route du temps » dont les ambitions sont « Guérir nos impatiences, assumer notre passé, être sereins devant l'avenir, habiter l'instant présent ou distinguer l'urgent de l'important »[42].

Événements

Déclaration de la reconnaissance des apparitions affichée dans le sanctuaire.

Le , 6 000 pèlerins et une trentaine d'Ă©vĂŞques assistent Ă  la messe au cours de laquelle Jean-Michel Di Falco, reprĂ©sentant l'Église catholique, proclame la reconnaissance officielle du caractère surnaturel des apparitions de Marie Ă  BenoĂ®te Rencurel : « Je reconnais l'origine surnaturelle des apparitions et des faits vĂ©cus et relatĂ©s par la jeune bergère, BenoĂ®te Rencurel, survenus entre 1664 et 1718 »[43] - [44] - [45] - [46]. Ce sont les premières apparitions reconnues en France par l'Église catholique depuis celles de Lourdes, il y a 146 ans[8]. Par ailleurs, Jean-Michel Di Falco soutient le procès en bĂ©atification de BenoĂ®te Rencurel. C'est lui qui en 2003 entame la dĂ©marche jamais entreprise de reconnaissance des apparitions, nĂ©cessaire au dossier de bĂ©atification de BenoĂ®te Rencurel, relancĂ© en 1996. Sous l’égide de RenĂ© Combal, six experts (un thĂ©ologien, un historien, un spĂ©cialiste de la Bible, un psychanalyste, un psychologue et un magistrat) ont Ă©tudiĂ© durant trois ans la vĂ©racitĂ© biologique, historique et scientifique des faits, Ă  partir des manuscrits et des tĂ©moignages d’époque[47].

Comme chaque annĂ©e le , une messe rassemble 1 500 personnes pour la fĂŞte de Notre-Dame du Laus : en 2012 autour de Dominique Rey, Ă©vĂŞque de FrĂ©jus-Toulon, de Jean-Michel Di Falco et de AndrĂ© Fort, Ă©vĂŞque Ă©mĂ©rite d'OrlĂ©ans impliquĂ© dans la vie du sanctuaire depuis 2010[48].

Les 4 et , le sanctuaire accueille le 3e congrès national de la MisĂ©ricorde qui regroupe 1 000 personnes dont 200 jeunes autour du cardinal Barbarin[49].

Le , cinq diacres sont ordonnés prêtres pour le diocèse de Gap et d'Embrun, au sein même du sanctuaire[50], ce qui est une première dans les Hautes-Alpes depuis 1952[51].

Le , le chanteur Grégory Turpin[N 9] participe à l'animation des chants lors de la messe solennelle de l'Assomption de la Vierge Marie. Le soir du , le chanteur Grégoire vient lire et chanter Thérèse de Lisieux dans un site qu'il qualifie de « magique »[52].

À l'occasion du 350e anniversaire des premières apparitions, le sanctuaire organise une année jubilaire du au .

Les autorités du sanctuaire décrètent l'année 2018 : « année Benoîte » pour célébrer les 300 ans de sa mort, les 300 ans de la fin des apparitions (que la Benoîte Rencurel aurait eues jusqu'à sa mort, d'après le recteur du sanctuaire), et les 10 ans de la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église. Par ailleurs, tout au long de l’année, des sessions, retraites, pèlerinages et grandes fêtes marquent ces anniversaires. Les responsables du sanctuaire déclarent : « Notre premier désir, c’est que les pèlerins découvrent la belle personnalité de Benoîte Rencurel, une femme généreuse et forte, qui a connu bien des souffrances mais qui avait toujours le visage rayonnant de joie »[38].

Notoriété

Tableau du couronnement, représentant la célébration du couronnement canonique de 1855 de la statue de Notre-Dame du Laus.

En 1854, le mĂŞme Jean-IrĂ©nĂ©e DepĂ©ry obtient du pape Pie IX l’autorisation de couronner la statue de Notre-Dame du Laus. La cĂ©rĂ©monie se tient le en prĂ©sence de 40 000 pèlerins. Le , la principale Ă©glise du sanctuaire est Ă©levĂ©e au titre de basilique mineure[N 3] par le pape LĂ©on XIII[8].

Jean Guitton a déclaré que ce sanctuaire était « le plus caché et le plus puissant sanctuaire d'Europe »[11].

Aujourd’hui plus de 200 000 pèlerins et visiteurs se rendent chaque annĂ©e sur ce site de pèlerinage (chiffres de 2015). Le Laus est toujours et plus que jamais un lieu de conversion, transformation, rĂ©gĂ©nĂ©ration et de dĂ©couverte profonde de la misĂ©ricorde divine[8] - [16].

Notes et références

Notes

  1. Eugène de Mazenod sera évêque de Marseille de 1837 à 1861. Il a été canonisé en 1995 par le pape Jean-Paul II.
  2. Le diocèse de Gap qui avait été supprimé en 1801, a été rétabli en 1822.
  3. Compte tenu de la taille très « petite » de l'église, seulement 300 places, la délivrance du « titre de basilique », a surpris certaines personnes.
  4. La procession rassemblait plus de 500 personnes.
  5. Le nom « des Fours » provient du fait qu'il y avait là des fours à chaux où l'on faisait cuire du gypse pour y fabriquer du plâtre. Il y avait à proximité une petite carrière de gypse pour alimenter les fours, la forêt proche fournissant le bois.
  6. Il n'est pas précisé s'il s'agit d'une grotte profonde ou d'une simple balme.
  7. Informations issues du panneau informatif situé à proximité de la chapelle.
  8. Il s'agit le plus souvent d'une représentation de la Vierge Marie, mais pas exclusivement. Se reporter à l'article Couronnement canonique.
  9. Grégory Turpin avait participé l'année précédente à la réalisation de l'album Thérèse, vivre d'amour.

Références

  1. Marie-Hélène Froeschlé-Chopard, « L'image du saint à travers les manuscrits de Notre-Dame du Laus », Rives Méditerranée, no 3,‎ , p. 41-61 (ISBN 978-2-8218-0004-5, ISSN 2103-4001, lire en ligne, consulté le ).
  2. Benjamin Coste, « Série d’été : les sanctuaires méconnus (5/5) - Notre-Dame du Laus : petit sanctuaire veut devenir grand », Famille Chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Marie-Christine Lafon, « Notre-Dame du Laus - Refuge des pécheurs », Famille Chrétienne, no 1581,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Yves Chiron, EnquĂŞte sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 153.
  5. Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 87.
  6. Yves Chiron 2007, p. 155.
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  8. « France : Les apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel », Zénit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Tanguy Lafforgue, « L’église du Laus devient basilique », Église des Hautes-Alpes, no 80,‎ , p. 15 (ISSN 1775-013X, lire en ligne, consulté le ).
  10. M. Robert Faure, « Notre Dame du Laus autrefois », sur champsaur.net, (consulté le ).
  11. (en) « Vatican recognizes Marian apparitions in France », sur le site de l'agence d'informations de la chaîne de télévision américaine Eternal Word Television Network, (consulté le ).
  12. (en) « Expert explains Church’s criteria for confirming Marian apparitions », sur le site de l'agence d'informations de la chaîne de télévision américaine Eternal Word Television Network, (consulté le ).
  13. « Le sanctuaire N.-D. du Laus accueille une nouvelle congrégation », Le Dauphiné libéré,‎ .
  14. « Chronologie : de 1664 à aujourd'hui », sur sanctuaire-notredamedulaus.com.
  15. Antoine Pasquier, « Mgr André-Joseph Léonard : « Jésus ne nous prédit pas le succès, mais la contradiction » », Famille Chrétienne, no 1980,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « 3 000 souscripteurs pour la nouvelle église de Notre-Dame-du-Laus », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Pélerin d’un jour (parcours découverte sur carte) »
  18. « Lieux emblématiques » (consulté le )
  19. « Les parcours spirituels »
  20. Chiron 2007, p. 151.
  21. Bouflet et Boutry 1997, p. 85-86.
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  32. Chiron 2007, p. 155.
  33. En particulier l'abbé Gaillard qui rédige un Traité des rudes tentations, cruels tourments et persécutions que les démons font souffrir à sœur Benoîte, conservé dans les archives du sanctuaire du Laus.
  34. « Peau neuve pour la maison de Benoite », Notre-Dame du Laus, no 371,‎ , p. 4, 23 (lire en ligne, consulté le ).
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  39. « Sur les pistes avec Benoîte... », sur sanctuaire-notredamedulaus.com (consulté le ).
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Annexes

Bibliographie

Ouvrages historiques
  • Charles Matheron, Recueil historique des merveilles que Dieu a opĂ©rĂ©es Ă  Notre-Dame de Laus, près de Gap, en DauphinĂ©, par l'intercession de la Sainte Vierge, et des principaux traits de la vie de BenoĂ®te Rencurel, surnommĂ©e la bergère du Laus, Grenoble, A. Faure, , 130 p. (lire en ligne). Une Ă©tude comparative de diverses Ă©ditions a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la bibliothèque dauphinoise, [lire en ligne]. L'Ă©dition de 1817 est Ă©galement disponible en ligne : Recueil historique des merveilles que Dieu a opĂ©rĂ©es Ă  Notre-Dame du Laus..., Avignon, L. Aubanel, , 108 p. (lire en ligne).
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  • FĂ©lix Vernet, La vĂ©nĂ©rable BenoĂ®te Rencurel, fondatrice du Laus (1647-1718), Paris, J. Gabalda et Fils, .
Études
  • Marie-HĂ©lène FroeschlĂ©-Chopard, « Notre-Dame du Laus au diocèse d’Embrun. Cristallisation d’une religion des montagnes au XVIIe siècle », Montagnes sacrĂ©es d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, 30 mai-2 juin 2002, Publications de la Sorbonne, vol. 49 de Histoire moderne,‎ , p. 137 Ă  149 (ISBN 9782859445164). Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, - / textes rĂ©unis et publiĂ©s par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole LemaĂ®tre, publiĂ©s dans le volume 49 de « Histoire moderne », de Publications de la Sorbonne, (ISSN 0761-523X).
  • Yves Chiron, EnquĂŞte sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 149-155.
Ouvrages récents
  • Marie-Agnès Vallart-Rossi et RenĂ© Combal, La fondatrice du sanctuaire de Notre-Dame du Laus. BenoĂ®te Rencurel, laĂŻque, du tiers-ordre de Saint Dominique (1647-1718) : Biographie documentĂ©e, Paris, Nouvelle CitĂ©, , 650 p. (ISBN 2-85313-128-9).
  • Robert Pannet, Notre-Dame du Laus et BenoĂ®te Rencurel, Fayard - Le Sarment, coll. « Religieux », , 168 p. (ISBN 978-2-86679-071-4).
  • RenĂ© Combal, Les apparitions de Notre-Dame du Laus Ă  BenoĂ®te Rencurel.
  • Bertrand Gournay, Notre-Dame du Laus, l’EspĂ©rance au cĹ“ur des Alpes, TĂ©qui, , 139 p. (ISBN 978-2-7403-1408-1).
  • RenĂ© Humetz et RenĂ© Combal, EnquĂŞte sur les parfums de Notre-Dame du Laus, Paris, Le Sarment, coll. « JUB. SPIRITUAL. », 312 p. (ISBN 978-2-86679-472-9).
  • Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 79-87.

Articles connexes

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