Sainte-CĂ©cile (Manche)
Sainte-Cécile est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 788 habitants[Note 1].
Sainte-CĂ©cile | |
L'Ă©glise Sainte-CĂ©cile. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Saint-LĂŽ |
Intercommunalité | Villedieu Intercom |
Maire Mandat |
Françoise Cahu 2020-2026 |
Code postal | 50800 |
Code commune | 50453 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Céciliens |
Population municipale |
788 hab. (2020 ) |
Densité | 70 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 50âČ 08âł nord, 1° 11âČ 22âł ouest |
Altitude | Min. 112 m Max. 226 m |
Superficie | 11,29 km2 |
Type | Commune rurale |
UnitĂ© urbaine | Villedieu-les-PoĂȘles-Rouffigny (banlieue) |
Aire d'attraction | Villedieu-les-PoĂȘles-Rouffigny (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Villedieu-les-PoĂȘles |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Limitrophe de Villedieu-les-PoĂȘles, la commune est aux confins du Bocage virois, de l'Avranchin et du Pays saint-lois, sa situation dans l'arrondissement de Saint-LĂŽ privilĂ©giant le classement dans ce dernier pays. Son bourg est Ă 3 km Ă l'est de Villedieu-les-PoĂȘles et Ă 11 km Ă l'ouest de Saint-Sever-Calvados[1].
Le territoire est traversĂ© de l'ouest au nord par la route dĂ©partementale no 975 (ancienne route nationale 175). La D 924 (ancienne route nationale 24bis) s'y raccorde en limite ouest sur le territoire de Villedieu-les-PoĂȘles et mĂšne Ă l'est Ă Saint-Sever-Calvados et Ă Vire. La D 454 la croise Ă l'est, menant Ă Beslon au nord et vers ChĂ©rencĂ©-le-HĂ©ron au sud en rejoignant la D 999 (ancienne route nationale 799) partant du carrefour D 975 - D 924. Le nord du territoire est traversĂ© par la D 554 reliant Villedieu Ă Beslon et le sud par la D 33 joignant Saultchevreuil-du-Tronchet Ă l'ouest Ă La Chapelle-CĂ©celin Ă l'est. L'Ă©changeur 38 de l'A84 est Ă 4 km au nord du bourg, sur le territoire de La Colombe.
Sainte-Cécile est trÚs majoritairement dans le bassin de la Sienne, qui délimite puis traverse le territoire d'est en ouest. Plusieurs de ses courts affluents parcourent le territoire communal. Une petite partie sud-est est dans le bassin de son affluent l'Airou par le ruisseau de la MarchandiÚre, et une pointe sud dans le bassin de la Sée par un affluent du Bieu.
Le point culminant (226 m) se situe au sud, prĂšs du chĂąteau d'eau au lieu-dit les Hauts Chemins. Le point le plus bas (112 m) correspond Ă la sortie de la Sienne du territoire, Ă l'ouest. La commune est bocagĂšre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Coulouvray-BoisbenĂątre », sur la commune de Coulouvray-BoisbenĂątre, mise en service en 1988[10] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 378,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12].
Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Granville â pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă 29 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Cécile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19].
Elle appartient Ă l'unitĂ© urbaine de Villedieu-les-PoĂȘles-Rouffigny, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant trois communes[20] et 5 729 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-PoĂȘles-Rouffigny dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (89,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (62,5 %), terres arables (18,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,5 %), zones urbanisĂ©es (6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanaae Ceciliae vers 1280[27].
La paroisse est dédiée à Cécile de Rome, martyre romaine du IIe ou IIIe siÚcle.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Cécile-les-Monts[28].
Le gentilé est Cécilien.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[34].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[37].
En 2020, la commune comptait 788 habitants[Note 9], en diminution de 5,29 % par rapport Ă 2014 (Manche : â0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Sainte-CĂ©cile a comptĂ© jusqu'Ă 856 habitants en 1836.
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-CĂ©cile (XVe, XVIIeâââXVIIIe siĂšcle).
- ChĂąteau de la MoliĂšre (XVIIIeâââXIXe siĂšcle).
- Manoir de l'Acherie (XVIIe siĂšcle).
- Chapelle de l'Acherie (XVIIIe siĂšcle).
Le manoir de lâAcherie. Lâancienne chapelle du manoir de lâAcherie.
Activité et manifestations
Sports
L'Union sportive de Sainte-CĂ©cile a fait Ă©voluer une Ă©quipe de football en division de district[39].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Sainte-Cécile sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Coulouvray-Boisbenùtre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sainte-Cécile et Coulouvray-Boisbenùtre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Coulouvray-Boisbenùtre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Cécile et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest NÚgre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1585, (ISBN 2600028846).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Annuaire du département de la Manche, 33e année, 1861, p 235.
- décédé en exercice le 12 février 1811
- décédé en exercice le 15 octobre 1887.
- « Roland Guaine briguera un 4e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Sainte-Cécile (50800) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Françoise Cahu élue maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- RenĂ© Gautier et al. (prĂ©f. Jean-François Le Grand, postface DaniĂšle PolvĂ©-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Ăditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 516.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie â US Ste Cecile » (consultĂ© le ).