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Saint-Quentin-sur-le-Homme

Saint-Quentin-sur-le-Homme est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 357 habitants[Note 1].

Saint-Quentin-sur-le-Homme
Saint-Quentin-sur-le-Homme
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Stephane Grall
2020-2026
Code postal 50220
Code commune 50543
Démographie
Gentilé Saint-Quentinais
Population
municipale
1 357 hab. (2020 en augmentation de 11,23 % par rapport à 2014)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 51″ nord, 1° 19′ 00″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 95 m
Superficie 16,84 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Avranches
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontorson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Quentin-sur-le-Homme
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Saint-Quentin-sur-le-Homme
Liens
Site web www.saint-quentin-sur-le-homme.fr

    Géographie

    Saint-Quentin-sur-le-Homme est proche de la baie du Mont-Saint-Michel. Couvrant 1 684 hectares, son territoire était le plus étendu du canton de Ducey.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 849 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 100 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 29 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Quentin-sur-le-Homme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Sélune, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), prairies (39 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Quintinum en 1179[26].

    La paroisse était dédiée à saint Quentin, évangélisateur de la Gaule.

    Le homme (ou le houlme en ancien dialecte normand) signifie l'« îlot » ou la « prairie au bord de l'eau » du norrois holmr[27].

    Le Homme a été ajouté en 1921[28] en référence au château du même nom.

    Le gentilé est Saint-Quentinais.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    (avant 2001) 2005 Raymond Beaulieu - -
    2005[29] 2020 Marie-France Bouillet[30] SE Éducatrice spécialisée
    2020 En cours Stéphane Grall Conseiller principal d'éducation
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[30].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 1 357 habitants[Note 9], en augmentation de 11,23 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5981 4141 6191 7381 6651 6051 6041 6071 645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6051 5011 4101 3401 3211 2631 2381 2151 172
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1651 0801 033884903944974896862
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8248078301 0041 0071 0901 1951 2281 206
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3201 357-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Quentin dont le début de construction remonte au XIIe siècle[34], abrite des œuvres classées à titre d'objets aux monuments historiques[35]. L'église conserve une nef romane, épaulée extérieurement par des contreforts plats. Le chœur et les deux étages du clocher ont été refaits au XIIIe siècle[36]. Le clocher coiffé en bâtière voit son toit agrémenté à sa base, au sud et au nord, d'une balustrade ajourée[37]. Son portail occidental et sa porte sud murée datent du deuxième quart du XIIe siècle[36]. Le porche-narthex, de la largeur de la nef, qui s'éclaire par deux baies est surmonté d'une balustrade aux arcatures trilobées (XIIIe siècle)[37] - [Note 10].

    • L'église paroissiale Saint-Quentin.
      L'église paroissiale Saint-Quentin.
    • Vue septentrionale de l’église Saint-Quentin.
      Vue septentrionale de l’église Saint-Quentin.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Les stalles issues de l'ancienne cathédrale d'Avranches.
      Les stalles issues de l'ancienne cathédrale d'Avranches.
    • Tour eucharistique.
      Tour eucharistique.
    • Bas-relief : scènes de la vie de la Vierge.
      Bas-relief : scènes de la vie de la Vierge.
    • Le Christ enseignant.
      Le Christ enseignant.

    Activité et manifestations

    Environnement

    La commune est un village fleuri (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[38].

    Sports et loisirs

    L'Union sportive de Saint-Quentin-sur-le-Homme fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[39].

    En 2012, création de l'équipe cycliste le Team Sud Manche Leucémie, composée de coureurs de niveau régional. Par la pratique du cyclisme en compétition, son but est de communiquer sur les actions de l'association départementale Manche Leucémie.

    Le Poker Club Saint Quentinais (PCSQ) se réunit à la mairie chaque mercredi soir à partir de 20 heures 30 jusqu'à minuit pour une pratique conviviale du poker de loisirs sans mise d'argent.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Valéry (1871-1945). Il séjourna au château de l'Isle-Manière lors de l'été 1918, comme secrétaire d'Édouard Lebey, administrateur de l'agence Havas, qui avait quitté la ville de Paris alors bombardée. Il y composa les poèmes La Pythie, Le Rameur, Équinoxe, Au Platane, Air de Sémiramis, tous morceaux du recueil Charmes (1922), également illustré par le célèbre Cimetière marin[40].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Le porche reproduit les dispositions du porche nord de la cathédrale d'Avranches disparue au XIXe siècle[37].

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Brécey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Quentin-sur-le-Homme et Brécey », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Brécey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Quentin-sur-le-Homme et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1574.
    27. Cahier des Annales de Normandie, René Lepelley, Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche), page 567.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. « Marie-France Bouillet candidate à sa succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    30. Réélection 2014 : « Saint-Quentin-sur-le-Homme (50220) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. « Église de Saint-Quentin sur le site des études françaises » (consulté le ).
    35. « Œuvres à Saint-Quentin-sur-le-Homme », base Palissy, ministère français de la Culture.
    36. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 96.
    37. Beck 1981, p. 101.
    38. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    39. « US St Quentin le Homme », sur Site officiel de la Ligue de Normandie (consulté le ).
    40. Hugues Plaideux, "Paul Valéry à Saint-Quentin-sur-le-Homme (été 1918)", dans Revue de la Manche, t.44, fasc.174, avril 2002, p.59-78.

    Liens externes

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