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Saint-Pierre-de-Fursac

Saint-Pierre-de-Fursac (Furçac en occitan marchois, prononcé Fursà) est une ancienne commune française située dans le département de la Creuse et la région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pierre-de-Fursac
Saint-Pierre-de-Fursac
Le bĂątiment des deux mairies
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité C.C. de Bénévent-Grand-Bourg
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Thierry Dufour
2017-2020
Code postal 23290
Code commune 23231
DĂ©mographie
Gentilé Fursacois
Population 756 hab. (2014 en diminution de -6.32 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 08â€Č 56″ nord, 1° 30â€Č 47″ est
Altitude 340 m
Min. 315 m
Max. 431 m
Superficie 27,33 km2
Élections
DĂ©partementales Le Grand-Bourg
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Fursac
Localisation
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Saint-Pierre-de-Fursac
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Saint-Pierre-de-Fursac

    Saint-Pierre-de-Fursac et Saint-Étienne-de-Fursac sont des communes jumelles. En effet, leurs chefs-lieux, autrefois nettement sĂ©parĂ©s par un bras de la Gartempe, sont aujourd'hui rĂ©unis pour ne former qu'un bourg aprĂšs que le bras fut comblĂ©. Pour les habitants des deux communes, il ne s'agit ni de Saint-Pierre, ni de Saint-Étienne, mais de Fursac[1]. Les deux Ă©glises ne sont distantes que d'environ 200 mĂštres et le mĂȘme bĂątiment accueille les deux mairies reliĂ©es par la salle des fĂȘtes, l'horloge extĂ©rieure marquant la limite entre les deux communes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cette ancienne commune est limitrophe du département de la Haute-Vienne.

    Le territoire communal est arrosé par la riviÚre Gartempe. La vallée de la Gartempe en amont de Fursac est un site inscrit sur 17 hectares depuis le [2].

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte, de nivÎse de l'an II à vendémiaire de l'an V, le nom de Le Haut-Fursac[4].

    Histoire

    Au Moyen Âge, les deux paroisses Ă©taient rattachĂ©es Ă  des entitĂ©s politiques diffĂ©rentes ; Saint-Étienne Ă©tait anglaise et Saint-Pierre Ă©tait française. Ce n'est qu'en 1527 que les deux communes furent rattachĂ©es au royaume de France.

    À la RĂ©volution française la commune de Chabannes fut dĂ©membrĂ©e et une partie de son territoire intĂ©grĂ© Ă  Saint-Pierre-de-Fursac. Le chĂąteau fĂ©odal appartenant Ă  la seigneurie de Chabannes-Guerguy a Ă©tĂ© vendu comme Bien National Ă  cette Ă©poque, il fut ainsi rapidement dĂ©truit[5].

    XIXe siĂšcle : depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du dĂ©partement, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bĂątiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bĂątisseurs de cathĂ©drales, en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siĂšcle, ils participĂšrent Ă  la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars Ă  novembre, l'Ă©migration devint dĂ©finitive : ainsi la Creuse a perdu la moitiĂ© de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud MĂ©moires de LĂ©onard, la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.

    Pour Saint-Pierre-de-Fursac en 1847, la commune comptait 1 499 habitants et 157 migrants soit 10,5 % de la population. Parmi ces 157 migrants, 150 Ă©taient maçons et 2 tailleurs de pierre[6].

    Politique et administration

    Circonscription

    Saint-Pierre-de-Fursac appartenait à la 1re circonscription composée des cantons de Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et La Souterraine jusqu'aux élections de .

    Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une seule circonscription. Lors des élections législatives françaises de 2012, Michel Vergnier qui était le député (PS) de la 1re circonscription depuis 1997 a été élu député de la Creuse face à Jean Auclair qui était le député (UMP) de la deuxiÚme circonscription.

    Les conseillers départementaux du canton de Le Grand-Bourg sont Annie Chamberaud et Bertrand Labar (DVD) depuis 2015

    Communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg

    La communautĂ© de communes de BĂ©nĂ©vent-Grand-Bourg est une structure intercommunale. Elle regroupe 17 communes : ArrĂšnes, AugĂšres, Aulon, Azat-ChĂątenet, BĂ©nĂ©vent-l'Abbaye, Ceyroux, Chamborand, ChĂątelus-le-Marcheix, Fleurat, Le Grand-Bourg, LiziĂšres, Marsac, Mourioux-Vieilleville, Saint-Étienne-de-Fursac, Saint-Goussaud, Saint-Pierre-de-Fursac et Saint-Priest-la-Plaine.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1793 François Ringuet cultivateur
    1793 1795 André Savy
    1795 1799 François Bayle cultivateur
    1799 1814 Jean Renard tisserand
    1814 1815 Joseph Savy
    1815 1831 André Rogues
    1831 1848 Philippe Touraud entrepreneur
    1848 1855 Théodore Busson
    1855 1865 Emile Savy
    1865 1870 Pierre Sallet commerçant
    1870 1871 Jean Grosset entrepreneur
    1871 1878 Fiacre Fedon cultivateur
    1878 1878 Jacques Barret
    1878 1890 Jules Gros retraité
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1890 1892 Pierre Dumain cultivateur
    1892 1904 Jacques Barret
    1904 1907 Etienne LacĂŽte entrepreneur
    1907 1919 Elie Leblanc commerçant
    1919 1925 Henri Pimpaud notaire
    1925 1928 EugÚne Barret retraité
    1928 1935 Auguste Dumas cultivateur
    1935 1935 EugÚne Barret retraité
    1935 1945 Mathurin Passetemps cultivateur
    1945 mars 1959 Gustave Roby menuisier
    mars 1959 mars 1983 Marc Geoffre PCF menuisier
    mars 1983 mars 2001 Gaston Peyretout Apparenté PCF Facteur
    mars 2001 en cours Thierry Dufour DVG Agent technique

    Élections municipales 2008

    Lors des élections municipales du une seule liste s'est présentée au suffrage des électeurs. Les 15 siÚges de conseillers municipaux ont été pourvus dÚs le 1er tour avec les résultats et statistiques suivants[7] :

    Élu(e)s Voix Élu(e)s Voix
    METTOUX Robert 455 DUBOIS Catherine 425
    RENAUD Lynette 448 LE CALOCH François 424
    TESSIER Nadine 447 CLAVERIE André 412
    CHARAMOND Lucile 443 VIOLET Ghyslaine 412
    CLAVE Claude 442 DUFOUR THierry 411
    FALCK Michel 437 CAMPORESI Christophe 411
    BORAMIER Simone 433 CARIAT Jacky 408
    BAILLY Joël 428
    Nombre % inscrits % votants
    Inscrits 720 100 -
    Abstentions 184 25,56 -
    Votants 536 74,44 100
    Blancs ou nuls 23 3,19 4,29
    Exprimés 513 71,25 95,71

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[9] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 756 habitants, en diminution de −6,32 % par rapport à 2009 (Creuse : −2,49 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1421 1001 2751 3331 3371 4961 3891 4791 508
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5011 4831 4751 5311 5151 6651 6441 6331 608
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6241 6241 5741 3561 3191 2831 2721 2161 056
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
    1 0581 019872817805787810776756
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 12 avril 1939[12].
    • Le parc de Tancognaguet est un parc privĂ© d'une superficie de 7 ha prĂ©sentant de nombreux arbres dont des SĂ©quoias gĂ©ants. Ouvert uniquement en juillet et aoĂ»t, il est plus ou moins Ă  l'abandon.
    • Le monument aux morts est constituĂ© d'une colonne sur laquelle est Ă©rigĂ©e une sculpture d'un poilu en bronze. Il est inscrit sur le monument les noms des 19 habitants disparus pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[13].
    • Église Saint-Pierre.
      Église Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    • AdĂ©mar de Chabannes ou AdĂ©mar (v. 989-1034), fut un moine et un chroniqueur français du Moyen Âge.
    • FĂ©lix Chevrier (1884-1962) a Ă©tĂ© le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de l'ƒuvre de Secours aux Enfants (O.S.E.), association Ă  l'origine de la crĂ©ation des "maisons" de l'O.S.E. en Creuse, puis il a Ă©tĂ© "Administrateur GĂ©nĂ©ral des colonies d'enfants, internats et pouponniĂšres, chargĂ© des rapports avec les autoritĂ©s administratives et directeur de la colonie de Chabannes" Ă  Saint-Pierre-de-Fursac. FĂ©lix Chevrier est considĂ©rĂ© comme un Juste parmi les nations[14] depuis 1999.

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Source : Alain Tixier 1999, adapté de René Labrousse 1981.
    2. Site inscrit de la Gartempe.
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. Nom avéré en tant que nom révolutionnaire sur Archives départementales de la Creuse, p. 10 à 52.
    5. La seigneurie de Chabannes-Guerguy.
    6. Source : Quand Martin Nadaud maniait la truelle... La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet Page 137.
    7. MinistÚre de l'intérieur.
    8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    12. Notice no PA00100187, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    13. Source : Genweb.
    14. Comité français pour Yad Vashem


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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