Saint-Paul-des-Landes
Saint-Paul-des-Landes (Sant Pau de las Landas en occitan) est une commune française, située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Paul-des-Landes | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac | ||||
Maire Mandat |
Patricia Bénito 2020-2026 |
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Code postal | 15250 | ||||
Code commune | 15204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Paulois | ||||
Population municipale |
1 536 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 40″ nord, 2° 18′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 536 m Max. 664 m |
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Superficie | 19,00 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-paul-des-landes.fr | ||||
Géographie
Généralités
Dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal, la commune de Saint-Paul-des-Landes est bordée au sud sur un peu plus d'un kilomètre par l'Authre, un affluent de la Cère.
Le bourg de Saint-Paul-des-Landes, implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 53, 120 et 353, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 64, 461 et 553.
Matin et soir, le bourg est relié par bus à Aurillac et au collège de Laroquebrou.
La commune se situe dans la plaine de Saint-Paul-des-Landes qui constitue la partie centrale du bassin sédimentaire d’Aurillac. Les formations sédimentaires de ce bassin sont des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte-témoin de Puy de Careizac). Les paysages sont à la fois marqués par l’empreinte de l’homme (au travers de l’activité agricole et de l’urbanisation) ainsi que par la présence de l’eau, sous ses aspects les moins dynamiques : bords des rivières souvent dépourvus de végétation, nombreux bas-fonds humides (fonds de vallon) où se développe une végétation spécifique (tourbières), aux alentours de Saint-Paul-des-Landes[1].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Ayrens, Crandelles, Lacapelle-Viescamp, Nieudan, Saint-Étienne-Cantalès, Saint-Victor, Teissières-de-Cornet et Ytrac.
Saint-Paul-des-Landes est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Victor au nord-ouest par une vingtaine de mètres, et Teissières-de-Cornet au nord-est par moins de cent mètres.
Urbanisme
Typologie
Saint-Paul-des-Landes est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 729, alors qu'il était de 702 en 2013 et de 623 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-des-Landes en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Histoire
- En 1283, Bernard de Viescamps, chevalier, fils de Guillaume Gaucelin, seigneur de Viescamps, donne au roi la moitié d'un affar qu'il possède et ne tient de personne[Note 3] sur la paroisse de Saint-Paul, afin d'y établir une ville franche. La donation est acceptée par Jacques Lemoine, bailli des Montagnes, mais il semble qu'elle ne fut jamais fondée.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2020, la commune comptait 1 536 habitants[Note 4], en augmentation de 0,2 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 745 hommes pour 786 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
La commune regroupe de nombreux commerces, artisans et services : une boulangerie-pâtisserie, une boucherie, une épicerie, une supérette, deux cafés, un restaurant, un distributeur, deux salons de coiffure et un coiffeur à domicile, un salon d'esthétique, une pharmacie, un cabinet médical avec trois médecins généralistes et un kinésithérapeute, un couvreur, un plombier, un maçon, un charpentier, des paysans, une entreprise de motoculture et de matériel agricole, une entreprise de travaux agricoles, la mairie (un hall d'exposition), une école, une médiathèque, une salle des fêtes, une station-service/lavage, une aire de camping-cars avec prises, un club de foot et de rugby,… (source : mairie de Saint-Paul-des-Landes).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Leybros, qui a appartenu à la famille Fortet ;
- Château de L'Hospital, appelé autrefois L'Hospital d'Albinhac / L'Hopital d'Albinac, qui a appartenu à la famille Raffin de La Raffinie (Mansus Hospitalis de Albinhaco, 1307)[13] - [16] ;
- Église.
Le portail de l'église. Bas-relief à côté du portail de l'église. Croix située place de l'Église.
Patrimoine naturel
- Au sud de la route départementale 120 et à trois kilomètres à l'ouest du bourg de Saint-Paul-des-Landes, les marais du Cassan et de Prentegarde forment une zone naturelle protégée faisant partie du réseau Natura 2000[17]. Ils s'étendent sur 506 hectares et concernent également les communes de Lacapelle-Viescamp et Saint-Étienne-Cantalès. Cinq espèces animales recensées au niveau européen par la directive habitats y sont présentes : la loutre d'Europe (Lutra lutra), la lamproie de Planer (Lampetra planeri), le lucane cerf-volant (Lucanus cervus), et deux espèces de libellules, la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale)[18].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Bonnefons (1891-1868), avocat à Aurillac, conseiller général du canton d'Aurillac-Sud et député du Cantal.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce qui montre le caractère allodial de nombreuses seigneuries de Haute Auvergne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Paul-des-Landes (15204) », (consulté le ).
Autres sources
- « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Liste des maires de Saint-Paul-des-Landes, sur FranceGenWeb.
- « La nouvelle maire a installé son conseil », sur La Montagne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Émile Amé, Dictionnaire topographique du département du Cantal : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , p. 251, lire en ligne sur Gallica
- Jacques Bousquet, Le Rouergue au premier Moyen Âge (vers 800 - vers 1250) : les pouvoirs, leurs rapports et leurs domaines, vol. 2, Société des lettres des sciences et des arts de l'Aveyron, , 896 p. (présentation en ligne), p. 782
- Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 565, lire en ligne sur Gallica
- La forme sous laquelle ce lieu est cité en 1307 (Mansus Hospitalis…) ôte toute possibilité qu'il ait pu appartenir aux templiers contrairement à ce que suggérait Hyppolite Bouffet dans l'article « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, 1914, p. 93, lire en ligne sur Gallica. Il confond avec la maison du Temple d'Albinhac du diocèse de Rodez qui se situait commune de Brommat dans le département de l'Aveyron[14] - [15]: « Domus Templi de Albinhaco, Ruthenensis diocesis », 1307. On retrouve ensuite Albinhac parmi les rentes de la commanderie de Carlat à l'époque des Hospitaliers.
- [PDF] Marais du Cassan et de Prentegarde, sur INPN, consulté le 29 mars 2018.
- « Découverte du marais du Cassan », sur www.cantalpassion.com (consulté le )