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Saint-Martin-la-Sauveté

Saint-Martin-la-Sauveté est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Martin-la-Sauveté
Saint-Martin-la-Sauveté
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable
Maire
Mandat
Marius Daval
2020-2026
Code postal 42260
Code commune 42260
DĂ©mographie
Population
municipale
887 hab. (2020 en diminution de 10,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 50′ 01″ nord, 3° 55′ 28″ est
Altitude Min. 396 m
Max. 889 m
Superficie 29,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Boën-sur-Lignon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-la-Sauveté
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Saint-Martin-la-Sauveté

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-la-Sauveté est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), forêts (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Époque romaine[7]

    Il existait au lieu-dit "Millantin" sur la commune de Saint-Martin, une agglomération assez importante du nom de "Mediolanum".

    Cette citée est détruite en 262 par les premières invasions barbares.

    Moyen-Ă‚ge[7]

    Aux environs du Xe siècle, nous retrouvons des paroisses distincts : Saint-Martin l'Estra :

    • L'Estra vient du latin Strata : la grande route (la voie romaine, "Voie Aquitaine" Lyon Clermont-Ferrand, passait sur la commune).
    • La SauvetĂ©: situĂ© sur une colline qui domine Saint-Martin; on dit que le nom de la SauvetĂ© est dĂ» Ă  l'existence dans ce lieu d'un refuge pour les pèlerins et les voyageurs.

    Il y a par la suite, la fusion entre les deux paroisses d'où le nom Saint-Martin-la-Sauveté.

    la commune de Saint-Martin appartenait Ă  quatre seigneuries :

    1. À l'Ouest : Urfé
    2. Au Nord-Est: Saint-Marcel d'Urfé
    3. À l'Est : Grézolles
    4. Au Sud : La Sauveté qui appartenait aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Les Hospitaliers

    La Sauveté fut du Moyen Âge à la Révolution française une seigneurie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui dépendait de la commanderie de Verrières au grand prieuré d'Auvergne[8].

    C'est également le cas de « Champuljan », fief dépendant de cette même commanderie qui comprenait le château de Saint-Pulgent, le domaine voisin et celui d'un lieu-dit aujourd'hui disparu du nom de « Montdonduin » ou « Montdondon » qui devait se trouver au Sud de la commune à proximité de Corent[9].

    L'église de la Sauveté qui était une dépendance des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est détruite en 1420. Quant au bourg de Saint-Martin, il ne comprenait au départ que le quartier de l'église (mise à jour de vestiges d'une palissade en bois et d'un fossé : fortifications construites pendant la Guerre de Cent Ans).

    La période révolutionnaire au XXe siècle[7]

    Deux prêtres réfractaires se cachaient à Saint-Martin:

    De 1849 à 1850, la commune se dote des bâtiments communaux actuels: mairie, école et bureau de poste.

    De 1853 à 1914, différentes routes qui relient Saint-Martin au communes avoisinantes sont construites.

    Situation Ă©conomique d'autrefois[7]

    La dominante de cette vie économique était essentiellement l'agriculture. Cependant, il est important de noter également l'existence des mines de plomb argentifère.

    Les premières mines sont exploitées sous Louis II de Bourbon. Ces mines connaîtront ensuite une extension en 1745 sous la conduite d'Étienne de Blumenstein. Elles sont fermées en 1854.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 1995 H. Vial
    mars 1995 juin 2006 M. Costa
    juin 2006 En cours Marius Daval[10]

    Jumelages

    • Drapeau du Togo Agbandè (Togo) depuis 1997.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 887 habitants[Note 2], en diminution de 10,04 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 7361 4901 2141 4061 4761 5071 6261 566
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6101 6651 6361 6281 6501 6391 6741 6751 659
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5471 5771 4671 4351 3931 3411 3181 3021 180
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 090973912895909898936947976
    2014 2019 2020 - - - - - -
    986890887------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Martin de Saint-Martin-la-SauvetĂ© est construite au XIe siècle. Elle sera agrandie en 1643 puisque lors de la dernière Ă©pidĂ©mie de peste, les habitants font le vĹ“u d'agrandir leur Ă©glise si la peste les Ă©pargne. Cette Ă©glise est dĂ©molie en 1879 et la première pierre de l'Ă©glise actuelle est posĂ©e le 2 septembre 1879. Sa construction de style nĂ©oroman est achevĂ©e en 1882, sauf pour la flèche qui sera terminĂ©e en 1883. Son intĂ©rieur avec ses pierres alternĂ©es claires et sombres rappelle la basilique Sainte-Marie-Madeleine de VĂ©zelay.
    • La cloche « Anne Marie Sauveterre » de est classĂ©e monument historique.
    • Le pont Morut du XIVe siècle sur l'ancienne route de Saint - Laval.
    • La fontaine dite du père Janvier[Note 3] au village de La Forge.
    • La Maison des traditions (musĂ©e local).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    3. En mémoire de l'abbé Janvier, prêtre réfractaire guillotiné à Feurs le .
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Patricia COIFFET, Etude de patois de Saint-Martin-la-Sauveté (Loire) (Mémoire de Maîtrise de Lettres Modernes), Université Jean-Monnet de Saint-Etienne, 1990-1991, 137 p. (lire en ligne)
    8. Vincent Durand, « Excursion archéologique de la société de la DIANA à Saint-Germain-Laval, Notre-Dame de Laval, Grezolles, Aix et Saint-Marcel d'Urfé le 18 juillet 1894 (compte-rendu) », Bulletin de la Diana, no 3,‎ , p. 392-393, lire en ligne sur Gallica.
    9. Durand 1898, p. 394.
    10. Saint-Martin-la-Sauveté sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. « François Kayr de Blumenstein », sur roglo.eu (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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