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Saint-RĂ©my-sur-Durolle

Saint-Rémy-sur-Durolle (Sant Ramèi en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-RĂ©my-sur-Durolle
Saint-RĂ©my-sur-Durolle
Rue Noël Bechon, dans le centre du bourg.
Blason de Saint-RĂ©my-sur-Durolle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Frédéric Chonier
2020-2026
Code postal 63550
Code commune 63393
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Rémois
Population
municipale
1 753 hab. (2020 en diminution de 0,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 96 hab./km2
Population
agglomération
3 422 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 53′ 19″ nord, 3° 35′ 36″ est
Altitude Min. 500 m
Max. 947 m
Superficie 18,17 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Monnerie-le-Montel
(ville-centre)
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Thiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-RĂ©my-sur-Durolle
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Saint-RĂ©my-sur-Durolle
Liens
Site web saintremysurdurolle.fr

    Ses habitants se nomment les Saint-RĂ©mois.

    Cette petite ville, anciennement nommée Saint-Rémy-sur-Thiers[1] est connue pour être la capitale mondiale de la mèche de tire-bouchon[2].

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune est située à 461 km de Paris, 124 km de Lyon, 53 km de Clermont-Ferrand, 40 km de Vichy et 8 km de Thiers. Elle est accrochée aux pentes des Bois Noirs à la limite des monts du Forez[3].

    La commune se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, le département du Puy-de-Dôme, l'arrondissement de Thiers et le canton de Thiers. Jusqu'en mars 2015, elle était chef-lieu du canton de Saint-Rémy-sur-Durolle[3].

    La Durolle ne passe pas Ă  Saint-RĂ©my mais plus bas en altitude, Ă  La Monnerie-le-Montel[1].

    Un plan d'eau a été créé, dans les années 1960, pour constituer une base de loisirs[4]. C'est le plan d'eau des Prades.

    Lieux-dits et Ă©carts

    • Chabrol
    • Chabetout
    • Chouvel
    • Ytay
    • Chez MaĂ®tre
    • Bechon
    • Muzard
    • Morel
    • Prudent
    • les Pins
    • Voirdières
    • Fagot
    • Barnerias
    • Faydit
    • Chevalier
    • la Tirade
    • le Plot
    • les Jurias
    • Puy Rodde
    • Bel Air
    • Martignat
    • Mouchardias
    • Le moulin des Ris.

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont : La Monnerie-le-Montel, Palladuc, Paslières, Saint-Victor-Montvianeix et Thiers.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-RĂ©my-sur-Durolle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Monnerie-le-Montel, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[8] et 3 422 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), prairies (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Plusieurs haches en pierre, trouvées dans les champs avoisinants Saint-Rémy, attestent que, dès la préhistoire, des hommes vivaient dans la région.

    Des Celtes et des Gaulois s'installèrent par la suite, probablement au pied de la falaise de quartz dominant le bourg actuel.

    Durant la paix romaine un important domaine appartenant à un légionnaire de César, peut être nommé Martinus, fut à l'origine du hameau de Martignat. Les Romains, cependant, attirés par les richesse de l'Arvernie, organisèrent bien vite la région pour la rendre prospère. L'eau des montagnes fut captée et acheminée vers les cités de la plaine, les tronçons d'aqueduc du Puy Snidre, aujourd'hui disparus en témoignaient. Les grands sapins des bois noirs abattus étaient acheminés par des chemins aménagés suivant croupes et crêtes, jusqu'à la Dore. Un de ces chemins passait près de Voirdières, aux Trèves, à la Croix Rouge ; ce dernier lieu-dit n'est d'ailleurs pas dû à la croix qui s'y dresse aujourd'hui mais n'est que le nom déformé de l'ancien carrou ou carrefour. La villa du légionnaire Martinus était implantée là pour contrôler cet important point de passage et en assurer la sécurité.

    Il est assez difficile de savoir à quelle date les premières maisons s'édifièrent sur le site de l'actuelle agglomération. Il est certain que, peu après l'installation des moines au Moutier près de Thiers[14], qui s'appelait alors Tigern, un oratoire fut créé par eux à peu près à l'emplacement actuel de l'église.

    Autour de l'oratoire des maisons s'édifièrent. Deux routes, il vaudrait mieux dire encore chemins, s'y croisaient : l'une venant du nord allait vers la Doralla (notre actuelle Durolle), l'autre venait de l'est et se dirigeait vers la Dore.

    Au début de l'ère féodale, un certain Boldier, venant de la région de Chignat dans la plaine de la Limagne, s'installait un peu au nord-est de la propriété de Martignat. Il fut le fondateur de la famille des Boulier du Chariol devenue par la suite De Bouillé. Probablement bénéficiaire de terres qui lui furent données par les seigneurs de Thiers au retour d'une croisade, il bâtit un donjon qui devint au cours des siècles suivants, un ouvrage important relié par des souterrains aux postes avancés de Mouchardias (le mouchard) et du Chalard (le chatelard ou petit château). Il semblerait que le nom Chariol vienne du bas-latin quadririolis et qu'il fut ajouté par les premiers Boulier à leur patronyme, car leur château était construit près de quatre ruisselets alimentant leur étang.

    La famille des Boulier du Chariol fit prospérer et grandir le hameau entourant le vieil oratoire (nommé Sanctus Remigius en 1107). L'un de ces seigneurs, s'intéressant à la coutellerie nouvellement implantée dans la région de Thiers, autorisa l'un des premiers émouleurs à installer son rouet au déversoir de l'étang. Il est de même curieux de constater que cette charte est l'un des plus anciens documents parlant de la coutellerie thiernoise. Pierre Bouillé du Chariol fit construire l'église actuelle au XVe siècle (chœur et nef) ainsi qu'en témoignent les blasons de ce seigneur et de son épouse (Catherine de la Roue) sculptés à la clef de voûte et sur un chapiteau du chœur.

    Les De Bouillé, bien que demeurant toujours à leur château du Chariol, eurent leur hôtel en ville de Thiers : l'ancien hôtel du Chariol dit château ou maison du Piroux [15]. Une partie de leurs descendants s'installèrent dans la plaine à Issoire puis Brioude (François Claude de Bouillé). Le fief, en 1565, passa, par un mariage, à la famille de La Guesle. Le château ne fut plus guère habité. Les guerres de religion amenèrent à son abandon et sa destruction quasi totale.

    Mais le bourg prospérait ; si de nombreuses prairies et chènevière témoignaient d'une activité essentiellement agricole, l'artisanat local était florissant. En 1615 on y comptait 59 maîtres-couteliers. C'est cette activité artisanale qui permit à une population nombreuse de subsister malgré la pauvreté des sols et qui donna à la région une importance telle que Louis XIV de France y créa deux foires en 1650.

    Un plan de cette époque, retrouvé dans les années cinquante, montre une bourgade bien organisée. On y reconnaît fort bien la place actuelle, l'église que le cimetière entourait à l'époque, le chemin de la Pierre, celui des Goyons, celui des Tirades, celui de Faydit, celui des Brugneaux, celui des Bruyères.

    L'actuelle rue de la Paix était reliée à la cité Saint-Loup par un autre chemin qui fut longtemps appelé chemin des Fougères. Un petit oratoire occupait la place de l'actuelle mairie ; une chapelle dite du Soldat se dressait sur le chemin de la Croix Rouge près du calvaire.

    Saint-Rémy, et probablement, tout le fief du Chariol firent partie au XVIIe siècle des terres du duc de Lauzun, donnés en preuve d'amour par Mlle de Montpensier, comme en font foi ses armoiries de colonel-général des dragons qui ornent la tribune de l'église (1690).

    Puis le Chariol par un autre mariage, passait à la famille de Cosnac, dont les représentants ne semblent s'y être intéressés que pour y lever des impôts.

    Vint 1789. Comme dans toutes les paroisses, les Saint-Rémois se réunissent pour établir leur cahier de doléances ; deux d'entre eux partirent à Riom pour élire les députés d'Auvergne aux États généraux[16]. La Révolution n'a pas laissé, dans le pays trop de traces sanglantes. On sait toutefois que le père Janvier, le curé de l'époque, a refusé le serment ; pour échapper à la police thermidorienne il a dû se cacher dans le village de Muzard, puis regagner le Forez et fut martyrisé. Il fut remplacé par un prêtre assermenté.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom de Montoncel[17].

    Bien qu'affaibli par la circonscription napolĂ©onienne, le pays se dĂ©veloppa au cours du XIXe siècle. La route des diligences de Lyon passait tout près : Ă  la Tirade, Ă  la croix des Goyons, Ă  Bel-Air [18]. La commune très importante longeait la Durolle, allait jusqu'au Montoncel, comprenant Palladuc, le Montel, le Chambon, Chantelauze, la Roullière, la Monnerie. En 1880, on dĂ©nombra 1 700 ouvriers travaillant dans des ateliers d'importance diverse, beaucoup Ă©tant artisanaux. L'industrie Ă©tait prospère. La fin du siècle vit apparaĂ®tre les premières usines mues par des machines Ă  vapeur.

    La ligne de chemin de fer de Saint-Étienne traversait le sud de la commune. Une nouvelle route était tracée, l'actuelle D 2089, que Napoléon III fit améliorer à l'occasion de son voyage en Auvergne.

    C'est en 1893 que le nom de Saint-Rémy fut individualisé en Saint-Rémy-sur-Durolle[17].

    La construction du barrage de Sauviat en 1903 permit l'électrification rapide de la région.

    Au début du XXe siècle, Palladuc (en 1908[17]) puis La Monnerie-le-Montel (en 1932[17]) se séparèrent de Saint-Rémy pour devenir communes à leur tour.

    Ayant traversé les orages de 1789, 1914, et 1939 sans trop en pâtir, le pays s'est finalement adapté à la vie et à la société moderne. Si la fabrication de la coutellerie fermante a diminué, d'autres industries ont pris la relève : mécanique, plâterie, couverts, plastique... Comme en beaucoup de lieux, l'agriculture s'est modernisée, les tracteurs ont équipé les fermes, même si, par la suite les « foires » ont vu de moins en moins d'animaux jusqu'à leur disparition. Un acteur de cette révolution silencieuse (agricole), Michel Debatisse, est l'artisan de la construction de la sortie d'autoroute Thiers-Est (inauguré en ). Cette sortie a permis le désenclavement de la région et la création d'une zone accueillant des entreprises modernisant ces activités séculaires.

    Aujourd'hui, à ses activités traditionnelles, la cité Saint-Rémoise peut s'enorgueillir d'y avoir ajouté la vocation touristique ; depuis des décennies la réputation de son centre de vacances et de son plan d'eau sont le moteur du tourisme local.

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Saint-RĂ©my-sur-Durolle se blasonnent ainsi :

    Tiercé en pairle, au premier d'argent à la croix ancrée de gueules, au deuxième d'or à la dague d'azur, au troisième d'azur à la dague d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 Antoine Couperier
    1965 2001 Albert Desiage apparenté UDF
    2001 2014 Anne-Marie Delannoy[19] apparentée UMP
    2014 2020 Philippe Ossedat[20] SE
    2020 En cours
    (au 14 septembre 2020)
    Frédéric Chonier[21] DVG Agriculteur[22]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2020, la commune comptait 1 753 habitants[Note 3], en diminution de 0,74 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0452 6833 2153 5083 9154 1574 0314 0904 639
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7945 0704 9965 1005 5725 5615 5695 5045 433
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 3325 5524 5744 0884 1984 2902 1872 0692 194
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 0712 0461 9882 0162 0331 9251 8221 7741 847
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 7661 7541 753------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune a connu une chute brutale de sa population car le village La Monnerie-le-Montel s'est séparé de cette petite ville.

    Manifestations culturelles et festivités

    Marchés hebdomadaires[26] :

    • petit marchĂ© le jeudi matin sur le parvis de l'Ă©glise
    • grand marchĂ© le dimanche matin sur toute la place du Commerce.

    Festivités[26] :

    • Grand feu d'artifice prĂ©cĂ©dĂ© d'une retraite aux flambeaux le avec fĂŞte foraine.
    • MarchĂ©s nocturnes : tous les mardis soir du au , avec artisanat, camelots, animation musicale entre autres.
    • La ville accueille les Concerts de Vollore Ă  l'Ă©glise, en juillet (accueil du concert de l'Ă©dition 2014 annulĂ© par la nouvelle municipalitĂ©).

    Économie

    Tourisme

    Un pôle touristique s'est développé autour du plan d'eau de 14 hectares avec les installations nécessaires pour assurer l’accueil, le bien-être, la détente et le repos à tous ceux qui souhaitent passer un séjour agréable en Auvergne-Rhône-Alpes.

    Loisirs

    • Tennis : 2 courts couverts et 4 courts plein-air ;
    • Squash : 1 court couvert ;
    • VTT : location et accès Ă  l'espace VTT des Bois Noirs (42 circuits pour 1 069 km balisĂ©s) ;
    • RandonnĂ©es pĂ©destres : circuits balisĂ©s de Saint-RĂ©my-sur-Durolle (guide gratuit) et circuit de RandonnĂ©e en Pays de Thiers ; 11 circuits au cĹ“ur du parc naturel rĂ©gional Livradois-Forez ;
    • Baignade : 2 plages du lac et piscine aquarĂ©crĂ©ative ;
    • PĂŞche : plan d'eau et ruisseaux alentour ;
    • PĂ©tanque : sur terrain amĂ©nagĂ© ;
    • Parcours de santĂ© et espace fitness-cardio en plein air.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue de l'Ă©glise.

    Sur la place Principale, une église gothique du XVe siècle ornée des écus des rois de France et des De Bouille Du Chariol, seigneurs de Saint-Rémy-sur-Durolle.

    Elle fut rénovée en 1997 tout en préservant et mettant en valeur les six fresques de Louis Dussour réalisées en 1947, qui ornent les deux côtés de la nef centrale. Mais aussi la peinture murale de « Saint Loup guérissant les malades », par A. Roddier-Mondière et A. Fonteix (1947).

    Des tableaux sont également visibles dans cette église notamment dans le narthex : Le Baptême de Clovis d'Émile Bin, Remi de Reims et Clovis Ier, hauteur 250 cm et largeur 170 cm, peint entre 1852 et 1857, offert par Napoléon III à la ville, répertorié sur la Base Arcade par le ministère de la culture[27].

    Sur le bas-côté droit, l'autel est surmonté d'une imposante représentation de la Vierge Marie avec deux angelots (à noter l'encadrement en bois), dans tout le reste de l'église un ensemble de tableaux composent le chemin de croix.

    L'extérieur de l'église se caractérise par son austérité et par son clocher carré et fortifié. La légende veut qu'à la Révolution, les seigneurs de Saint-Rémy furent contraints de traverser l'église à cheval, se faisant « embrocher » par des paysans installés dans les travées et armés de lances.

    Sur le tympan trois statues de bois, dont la polychromie a disparu, victime de mutilation et d'érosion, représentent saint Rémy, saint Julien et une autre sainte (non identifiée par la conservatrice des antiquités et des objets d'art du ministère de la Culture). La plus grande de ces œuvres mesure 80 cm et la plus petite 75 cm ; elles datent du XVIIe siècle et ont été classés aux titres d'objets sur la liste des Monuments Historiques de la Base Palissy du ministère de la Culture le [28].

    La façade donnant sur le parvis est percée d'un portail en arc brisé décoré de crochets et accosté de pinacle qu'un trumeau divise en deux portes aux linteaux plats surmontés du tympan.

    Le dais central, couvrant saint Rémy, ainsi que la petite porte à gauche avec colonnettes et quadrilobes sont des réalisations à la ciselure fine en pierre de Volvic (datant de la création du bas-côté gauche terminé en 1878). Sur la façade sud, en réemploi, s'ouvre une belle porte ogivale, dont l'accolade est surmontée d'une énigmatique et minuscule tête humaine(porte d'origine du XVe siècle remontée lors de la création du bas-côté droit en 1830). Les cloches actuelles datent de 1766 et 1806. Les vitraux sont d'Antoine Champrobert et de Mailhot (1878), de la veuve Mailhot (1897) et de Taureilles (1898), peintres verriers clermontois.

    Sur la place centrale du bourg (place du commerce), coule une fontaine en pierre de Volvic datant de 1698 ; elle fut rénovée en 2007. Au cours de cette rénovation une meule à grains datant du Moyen Âge fut découverte sous la fontaine, cette meule en pierre, dernier vestige de l'agriculture moyenâgeuse saint-rémoise, est à présent exposée près de l'hôtel de ville.

    À noter, la sculpture de la Victoire ornant le monument aux morts, sur la gauche du parvis de l'église. Cette œuvre fut réalisée par Paul Graf (1872-1947) auteur notamment de la statue de Damrémont (aile de Rohan du musée du Louvre, rue de Rivoli[29] et de celle du général Lamoricière exposé au musée du Quai-Branly[30].

    Sur les hauteurs du bourg, le Calvaire (ensemble de trois croix représentant la Crucifixion de Jésus-Christ entouré du bon larron et du mauvais larron ) surplombe l'imposante falaise de quartz. Une table d'orientation y décrit le panorama depuis 1962, cette vue d'Auvergne s'étend sur les monts du Forez, les Margerides, le plomb du Cantal et les Monts Dôme.

    Personnalités liées à la commune

    • Fernand Sauzedde (1908-1985), ancien dĂ©putĂ©, conseiller gĂ©nĂ©ral et maire de Thiers, nĂ© Ă  Saint-RĂ©my-sur-Durolle.

    Divers

    La commune de Saint-Rémy-sur-Durolle est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez[31].

    Saint-Rémy-sur-Durolle est au cœur d'un roman de l'écrivain auvergnat Jean Anglade Le Voleur de coloquintes (Pocket, 2000).

    La ville de Saint-Rémy-sur-Durolle est labellisée 1 fleur au Concours des villes et villages fleuris (Liste des villes et villages fleuris de France)[32].

    La commune de Saint Rémy-sur-Durolle est la capitale mondiale du tire-bouchon, en effet, la majorité de la production mondiale de mèches de tire-bouchon fut Saint-rémoise. La région coutelière de Thiers comptait de nombreux sous-traitants (lames, manches,...) et ce sont plusieurs familles Saint-rémoises qui en firent leur spécialité. Près de l'hôtel de ville, un tire bouchon géant rappelle aux passants cette particularité[2].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Un peu d'Histoire | SAINT REMY SUR DUROLLE », sur www.saintremysurdurolle.fr (consulté le ).
    2. « LA CONFRERIE DES COMPAGNONS DU TIRE-BOUCHON DE SAINT-REMY-SUR-DUROLLE », sur tire-bouchons.blogspot.fr (consulté le ).
    3. « Google itinéraires - Saint-Rémy-sur-Durolle », sur Google maps (consulté le ).
    4. « Piscine | SAINT REMY SUR DUROLLE », sur www.saintremysurdurolle.fr (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de La Monnerie-le-Montel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Notice no PA00092430, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. Notice no PA00092433, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Culture.gouv.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Culture.gouv
    19. Commune de Saint-Rémy-sur-Durolle sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 24 juillet 2012.
    20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    21. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    22. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 35 (édition du Puy-de-Dôme).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    Voir aussi

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