Saint-Germain-Laval (Loire)
Saint-Germain-Laval est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Germain-Laval | |||||
Ancienne maison Ă colombages. (Place Saint-Germain). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Claude Raymond 2020-2026 |
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Code postal | 42260 | ||||
Code commune | 42230 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Germanois | ||||
Population municipale |
1 610 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 94 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 51″ nord, 4° 00′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 344 m Max. 526 m |
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Superficie | 17,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Boën-sur-Lignon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | st-germain-laval.fr | ||||
GĂ©ographie
La commune est située dans la plaine du Forez, dans le centre du département de la Loire à 35 km au sud de Roanne, à 52 km au nord-ouest de Saint-Étienne et à 37 km à l'est de Thiers.
Elle est traversée d'ouest en est par l'Aix, une rivière affluent de la Loire, fleuve qui coule moins d'une dizaine de kilomètres à l'est de la commune.
La commune est à 6 kilomètres au sud de la sortie 32 de l'autoroute A89 reliant Clermont-Ferrand (à 85 kilomètres) à Lyon et à Saint-Étienne.
Communes limitrophes
Saint-Julien-d'Oddes | Souternon | VĂ©zelin-sur-Loire | ||
Saint-Martin-la-Sauveté | N | Pommiers-en-Forez | ||
O Saint-Germain-Laval E | ||||
S | ||||
Nollieux | Bussy-Albieux |
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (6 %), terres arables (5,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La ville agrippée au rocher se resserre autour de l’ancienne chapelle d’un château féodal. C’est l’église de la Madeleine dont les premiers fondements datent du XIIe siècle qui est devenue le symbole de la cité. Elle domine l’Aix, une rivière comme on les aime, claire et ombragée, avec des pêcheurs de truites heureux. Aventure découverte, mais découverte commerciale aussi. Au XIIIe siècle, les Chartes sont à l’origine du développement de la ville car elles s’efforcent d’y attirer de nouveaux habitants par des « avantages substantiels ». Elles offrent, outre certaines libertés et droits, des terrains à bâtir, des exemptions d’impôts. Et cette politique de la ville a fort bien marché puisque Saint Germain est devenu jusqu’au XVIIe siècle une des 13 « villes vocales » du Forez, c’est-à -dire ville jugée assez riches pour avoir des représentants à l’assemblée régionale de l’époque.
Elle domine la riche plaine du Forez. D’un seul regard on découvre le prieuré clunisien de Pommiers, la Bâtie d’Urfé et la commanderie de Verrières. On comprend pourquoi, à toutes les époques, Saint-Germain a été une petite ville résidentielle : des pèlerins venus prier la Vierge noire de Baffie, délicieux hameau au pied de la cité, en bord d’Aix, aux riches bourgeois et aristocrates du XVIIIe siècle, tout le monde a eu envie de s’arrêter à Saint-Germain.
C’est pourquoi Saint-Germain est le pays des belles demeures du XIVe siècle, du XVIe siècle, le couvent des Récollets, hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles dont celui des Ramey de Sugny qui sert aujourd’hui de mairie. Comme nos voisins les d’Urfé venus des austères Cornes de Champoly, comme les bâtisseurs du XVIIIe siècle, les Gabbio, enfants bien adaptés mais venus des brumes de la Baltique, nous avons été fascinés par l’Italie. Levez les yeux dans nos ruelles pittoresques et vous verrez les génoises, ces toits de tuiles creuses émergeant des façades en double ou triple rangée et aussi les frontons triangulaires percés ou non d’un œil, caractéristiques de l’influence méridionale. Pas étonnant alors qu’un des enfants du pays soit un humaniste du XVIe siècle, Papire Masson, célèbre écrivain et historien honoré. Mais à partir d’un « chez soi » aussi agréable au milieu des vignes et des jardins clos on peut tenter l’aventure : découverte ou commerciale hier, aventure du développement économique aujourd’hui. L’autre enfant du pays est Daniel Greysolon, grand voyageur.
Plus tard, ni les affres de la Révolution française, ni la sévère épidémie de phylloxéra de la fin du XIXe siècle, ni les crises textiles ou métallurgiques des post-« trente glorieuses » du XXe siècle n’auront raison de sa pugnacité et son goût de la réussite. La situation charnière de la ville à proximité des grandes voies de communication (via Charral dans le monde antique) et le caractère des Germanois sachant allier des vertus « montagnardes » comme l’énergie et des vertus « planardes » comme la discrétion, expliquent sans doute le succès d’hier.
Jumelages
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2020, la commune comptait 1 610 habitants[Note 2], en diminution de 2,01 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La société de matériel militaire Panhard General Defense du groupe Auverland y compte une usine.
Culture locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- Jean Papire Masson (1544 - 1611), écrivain, historien, géographe, biographe, critique et avocat, y est né.
- Daniel Greysolon, sieur du Luth (1639 - 1710), soldat et explorateur, premier Européen connu pour avoir visité le secteur où se trouve aujourd'hui la ville américaine de Duluth, dans le nord-ouest du Minnesota, à laquelle il a donné son nom, et la source du Mississippi.
- Charles-Adrien Méaudre (1755 - 1834), député de la Loire, y est né.
- Claude Gontard (né en 1805), acrobate et clown, y est né.
- Guillaume Bonnet (1820-1873), sculpture et médailleur, né à Saint-Germain-Laval.
- Frédérick Tristan (né en 1931), écrivain et poète, prix Goncourt en 1983. Il s'est réfugié dans la commune durant la Seconde Guerre mondiale de 1940 à 1945.
- Philippe Tournaire (né en 1949), joaillier, né à Saint-Germain-Laval.
HĂ©raldique
Blason | De sinople au chevron d'or chargé d'une merlette du champ. |
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DĂ©tails | Site armorialdefrance (d'Hozier). |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Saint-Germain-Laval sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.